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Entre les antis et les pros !

C’est une véritable démonstration de force entre les partisans à la modification de la Constitution et l’opposition qui s’y montre hostile. La rue devient ainsi le vrai thermomètre qui permet de mesurer les pouls de l’opinion. A l’UDPS, l’heure est encore à la sensibilisation au niveau de différentes fédérations de la capitale avant celles des provinces. Les alliés du parti présidentiel expriment, de façon disparate, leur soutien pour la révision ou le changement de la loi fondamentale.

La phase de la rue n’est pas encore à l’ordre du jour dans le camp présidentiel. C’est plutôt l’opposition qui vide encore ses cartouches. En effet, après le rendez-vous manqué de jeudi dernier, le même groupuscule d’opposants promet pour le mercredi 27 novembre prochain, une nouvelle descente dans la rue.

La stratégie pour l’opposition, c’est d’occuper le pavé dans le cadre de sa campagne de sensibilisation initiée par la plateforme « Sursaut national » contre la révision ou le changement de la constitution. Jusque là, le parti de Delly Sesanga est maître de cette initiative. Le gouverneur de la ville a été officiellement saisi pour cette manifestation qui devra se tenir au rond-point Ngaba.

Le choix du site pousse à se poser certaines questions. Comment pense-t-on organiser un évènement public, un jour ouvrable sur un grand carrefour d’une forte affluence de la population qui vient de tout le district du Mont-Amba essentiellement ? Comme si l’opposition détient un agenda autre que le simple besoin de manifester contre la Constitution.

Entretemps, l’Ecidé, tout aussi contre, à l’instar des autres partis d’opposition, n’entend pas perdre son leadership de la tête de l’opposition. Son leader a eu à le réaffirmer, plus d’une fois, qu’il est le « président élu » ou « le commandant du peuple ». Une façon de faire comprendre à ses pairs d’opposition que c’est lui le guide véritable de la population.

Malheureusement, cette attitude de Martin Fayulu n’est pas de nature à unir l’opposition qui risque de faire revivre aux Congolais les spectacles éhontés de désaveu autour d’un candidat commun d’abord en 2018 puis en 2023 avant d’évoquer le quarto, un monstre à quatre tête autour de Moise Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Delly Sesanga, qui a superbement ignoré les autres opposants comme Adophe Muzito. Tandis que Corneille Nangaa a préféré prendre la tête de la rébellion armée après que les autres leaders d’opposition lui ont fermé tous les accès.

L’UDPS, pour sa part, préfère garder ses munitions afin d’en faire usage aux vrais moments. Le processus est encore long. La commission chargée de réfléchir sur ce nouveau texte fondamental ne pourra être convoqué par le Chef de l’Etat qu’en 2025. Rien ne sert donc à commencer par s’essouffler par des manifestations de rue.

La Pros.

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