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Doit-on craindre l’avalanche?

La semaine commence sur une forte tension à l’UDPS, considérée comme fer de lance de la majorité présidentielle. Le dernier weekend a connu une certaine escalade entre les deux camps opposés de cette formation politique qui se sont réunis chacun de son côté, le vendredi 13 juillet dernier.

Le premier camp, avec les secrétaires nationaux frondeurs se prépare déjà, dans les prochains jours, pour la remise-reprise avec la nouvelle direction de l’UDPS. Entretemps, Augustin Kabuya, en tant que Secrétaire général du parti, ne bénéficie plus de la confiance de la trentaine de secrétaires nationaux.

Le même vendredi, le second camp pro Kabuya s’est retrouvé avec les quatre secrétaires généraux adjoints. Ils ont réaffirmé, à cette occasion, la légitimité d’Augustin Kabuya telle qu’issue de l’organe suprême du parti, à savoir : le congrès. Il a été, par ailleurs, constaté le retrait de l’Exécutif national dudit parti des frondeurs.

C’est en ce moment de la guerre intestine au sein de l’UDPS que l’AFDC/A de Modeste Bahati cherche à tirer son épingle du jeu. Ce regroupement politique de l’Union sacrée appelle le chef de l’Etat à une réparation de la justice politique. Les partisans de Bahati dénoncent, pour ce faire, une injustice dont ils font l’objet dans la répartition des portefeuilles ministériels alors qu’il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l’UDPS.

La plateforme de Bahati réaffirme qu’elle a mouillé le maillot, d’abord, pour la réélection du chef de l’Etat, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante, avant de s’interroger sur une certaine discrimination au sein de ce regroupement présidentiel.

Et ce regroupement politique de se demander : «Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l’Etat, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis? ». (Suivez mon regard)

Ce alors, poursuit-il (toujours dans mon regard), certaines personnes ont été nommées ministres et pourtant elles ne disposent pas de nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques. Qu’à cela ne tienne, l’AFDC réaffirme son soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Nul n’est besoin de rappeler que l’enjeu aujourd’hui demeure la Chambre Haute du Parlement qui s’apprête à voter son bureau définitif. Sama Lukonde semble se présenter comme le choix du chef en attendant la désignation des autres membres du bureau. Ce rappel de 2ème force politique de l’Union vaut, pour Bahati, son pesant d’or. Il faut, cependant, craindre que les autres forces de l’Union montent les enchères pour une sorte d’avalanche politique.

La Pros.

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