A l’approche des élections, les différentes parties cherchent à se neutraliser. Des signaux qui démontrent à suffisance que les élections ne sauront être apaisées. Plutôt que d’affûter leurs armes pour les joutes électorales qui s’annoncent dans quelque deux mois, il est de politiciens qui peaufinent des stratégies pour préparer l’opinion à la contestation. Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, fait l’objet des poursuites judiciaires à l’initiative de l’opposition. En effet, après Delly Sesanga, c’est le présidentiable Seth Kikuni qui croit descendre Tshisekedi de son piédestal. La preuve qu’on peut tout de même croire en la justice. Devant la Cour constitutionnelle, le candidat à la présidentielle de décembre prochain, Seth Kikuni, veut éliminer le candidat Tshisekedi Félix avant même la tenue de la présidentielle. Sans détour, il sollicite l’invalidation du président sortant pour ‘‘défaut de qualité et inscription pirate’’. Cette action contre l’actuel Chef de l’Etat, est le deuxième après le recours visant Moïse Katumbi, le chairman d’Ensemble pour la République. Une requête en invalidation pour défaut de nationalité ainsi que pour corruption et transfert illégal des minerais vers une autre destination. Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, pour sa part, fait l’objet d’une plainte pour avoir tenu des propos diffamatoires à l’égard d’un chef de parti politique, ADN, de Patrick Civava. Denis Kadima aurait affirmé, à ce propos, que seul l’ECIDE de Martin Fayulu qui n’était pas partant au processus sur la totalité des partis politiques autorisés à fonctionner en RDC. Ce, alors que le parti ADN n’est pas partie prenante audit processus. Ledit parti avait exigé des excuses publiques avant de se sentir dans l’obligation de saisir les instances judiciaires congolaises pour demander réparation. Mais déjà, il existe un présidentiable dans les démêlées judiciaires. Il s’agit de Matata Ponyo qui comparaît pour la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo. La Cour constitutionnelle décide de le juger par contumace s'il ne se présente pas à la prochaine audience. Cette décision a été prise lors de l'audience publique de lundi 16 octobre dernier, où le prévenu principal dans cette affaire s'est encore absenté. La pression monte. Depuis la Cour constitutionnelle, on se prépare à se prononcer sur les candidatures à la présidentielle, le 18 novembre 2023, 24 heures avant le démarrage de la campagne électorale. La Pros.