Arrestation de Jacky Ndala, Hervé Mbelu : ni de près, ni de loin impliqué !
Il ne s’agirait, rien d’autre, que de fausses allégations. Sans une autre forme de procès, il est à écarter de la liste des instigateurs. Ancien Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) entre décembre 2021 et août 2023, Hervé Mbelu Biosha n’est ni de près, ni de loin impliqué dans l’arrestation de Jacky Ndala, qui serait victime d’abus sexuels lors de son séjour dans un cachot de l’ANR, s’il faut se fier à sa thèse appuyée par les propos tenus par Denise Mukendi Dusauchoy, une influenceuse pro-pouvoir. Des faits produits en juillet 2021, cinq mois avant la nomination de M. Hervé Mbelu à la tête des renseignements sur Ordonnance Présidentielle.
Campagne de sape
Prétextant sa mort après son empoisonnement et sa maladie suivis de son départ de l’ANR, les tireurs de ficelle de la campagne de sape contre Hervé Mbelu Biosha n’auraient donc pas dit leur dernier mot.
De l’avis de certains, cette rumeur participe à une campagne de manipulation visant, malheureusement, à jeter de l’opprobre sur l’ancien patron des renseignements. «Jean-Hervé Mbelu n'a jamais été responsable ni de l'interpellation ni du transfert à Makala de Jacky Ndala. Même le juge naturel peut témoigner que les PV d’auditions pendant l’incarcération de Jacky Ndala, dans la geôle de l’ANR, ne portaient pas sa signature », ont confié des sources judiciaires.
Le plan voilé…
Derrière cette manipulation se cache, sans l’ombre d’un doute, des intentions nuisibles à discréditer la personne de Hervé Mbelu Biosha auprès de l’opinion publique et à détruire son image auprès de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui, pourtant, peut toujours recourir à son savoir-faire.
Vouée à l’échec, cette campagne ne trouve aucun fondement au regard de l’antériorité des faits estampillée au sens de l’humanisme dont a fait preuve l’ancien AG de l’ANR tout au long de son mandat compté à environ une année et huit mois.
A son époque, pour rappel, aucun journaliste ni leader politique ou d'opinion n'a été ni interpellé ni incarcéré dans les locaux de l'Agence Nationale des Renseignements.
Aucune implication
Cependant, les mêmes sources dénotent que cette campagne vise à rallier Hervé Mbelu à Denise Mukendi Dusauchoy, revendiquant les faits, attestant qu’il l’aurait recruté pour la cause. « C'est une autre dose de rumeur qui vient attester que ces fake-news résultent d'une campagne de diabolisation, surtout quand on sait comment les services opèrent avant, pendant et après l’interpellation d’un malfaiteur », ont-elles soutenu.
De ce regard, il n’aurait donc pas été imaginable, lors de son mandat, que de tels actes se produisent. «Aucune personne interpellée ne peut dire le contraire. Les dossiers des personnes interpellées étaient directement transférés au parquet, après la clôture des auditions, pour laisser la Justice faire son travail. Il a mis fin à la récréation dans l’entourage du Chef de l’Etat», a confié un agent sous le sceau de l'anonymat.
Dans l'opinion, estiment des analystes, Jean-Hervé Mbelu s'est taillé la réputation de celui qui, au cours de son règne à l'ANR, a «lutté contre les intouchables» et «réussi à les écrouer» dans le seul but d'«éviter le pire au pays, sa sécurité et sa sûreté ayant été durement éprouvées, de délivrer le Président Tshisekedi d'une infiltration dangereuse pour la survie de la nation», ainsi que d'apporter «sa contribution à l'avènement d'un Congo nouveau débarrassé des antivaleurs et du clan des intouchables ».
La Pros.