Exetat 2024, RDC : Marcel Ngoyi encourage les finalistes à prendre conscience des défis à venir !
Depuis plusieurs années maintenant, les élèves finalistes, le dernier jour de passation de la session ordinaire de l’Examen d’Etat, ont pris l’habitude de marquer la fin de ces preuves par des manifestations qui, parfois, vont jusqu’à troubler l’ordre public. Constatant ce fait récurrent, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, a, au cours de l’émission ‘’ Tribune de presse’’, diffusée sur les ondes de la Radio Okapi dimanche dernier, déploré ces actes obscènes posés, qui ont été répertoriés à Kinshasa, à Bukavu et dans d’autres villes du pays.
Bandeaux attachés au front, uniformes déchirés, inscriptions des mots sur les chemises, voire des confrontations entre deux camps, tels sont les faits recensés à la fin des épreuves de 4 jours marquant la fin du cycle scolaire.
Pour que ces habitudes cessent, Marcel Ngoyi appelle à la citoyenneté. Madame Raïssa Malu, Ministre de l’Education Nationale et Initiation à la nouvelle citoyenneté, selon l’Editeur de La Prospérité, devrait apporter de nouvelles initiatives à défaut des mesures strictes, après son entrée aux affaires. La participation à l’ordre public s’imposant à tous, il appelle les élèves finalistes à y contribuer, en soulignant par la même occasion que la fin des études des humanités, n’est rien d’autre que le début d’une nouvelle phase supérieure, et non pas une fin en soi. Dans la foulée, l’Editeur de La Prospérité a affirmé que les problèmes d’éducation, de moralité et de citoyenneté, sont les principales causes de ces dérapages.
‘’Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Chaque fin d’années, il y a des déchirements d’uniformes, des élèves qui meurent sans accéder au seuil des études supérieures parce que le jour qu’il fallait clôturer les examens d’Etat, on avait connu tel ou tel autre accident’’, a fait savoir cet homme de médias.
Pour prévenir de tels actes dans le futur, il préconise la mise en place d’une nouvelle politique en matière d’éducation et se pose la question de savoir si l’instauration des sanctions contre ses auteurs, voire la mise en place d’un dispositif de sécurité devant chaque centre de passation d’épreuves de quatre jour devraient être envisagés.
‘’ Je pense que ça nous demande une moralisation publique de nos mœurs, et, pour ce faire, les enseignants doivent être là pour veiller à cet encadrement’’, a souligné l’Editeur de La Prospérité. L’occasion faisant le larron, il a appelé au changement de notre système éducatif qui n’est qu’une caricature à celui des occidentaux. Selon lui, un système éducatif adapté au contexte du pays, va faire office d’un levier essentiel pour le développement local.
Nathan Mundele