La bourbe, la énième…, Tshisekedi-Macron : le message qui en dit long…
*Tout se passa comme… hélas, non ! Tout ne se passa pas comme prévu. Dans l’effervescence du 19ème Sommet de la Francophonie tenue, le week-end dernier à Paris, frustration et mécontentement se sont improvisés au rendez-vous, provoquant une véritable présents.
La bourbe, la énième…
Dans la scène, d’une part, Emmanuel Macron, Président de la France, omettant d’épingler, dans son discours de circonstance, l’agression rwandaise à l’Est de la RD. Congo et semblant, en même temps, ménager le pays agresseur. De l’autre, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat Congolais, visiblement déboussolé, décidant à l’immédiat de son retour à Kinshasa, marquant ainsi son absence aux échanges à huit-clos prévus.
En dépit des tentatives de son homologue français cherchant à se justifier sur cette omission, en conférence de presse, le Président Tshisekedi aura lancé, par son départ, une interpellation et un message fort sur ce que devrait, normalement, être la préoccupation de la Francophonie, de manière particulière, et de la Communauté Internationale, de façon générale, pour permettre le retour d’une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo, où des milliers des congolais sont décédées et d’autres sont, en permanence, soumis à l’errance suite à la persistance de l’insécurité, devenue la principale caractéristique de cette partie du territoire national.
Que ferait la France ?
En tout état de cause, la demande, presqu’éternelle, demeure : une dénonciation formelle et sans complaisance de l’implication du Rwanda dans les atrocités commises à l’Est de la RD. Congo.
Ce, en vue de clarifier sa position sur cette question et réclamer que « Justice soit faite » et réparations exécutées par l’agresseur de mèche avec les rebelles du M23, son alter-égo Alliance Fleuve Congo et les autres milices sévissant sur le sol congolais.
Que ferait la RDC ?
Envisager le retrait de la Francophonie ? Retirer sa pleine confiance en partenaire, la France ? Rien de tel, à ce stade, ne jouerait en faveur du pays qui, loin sans faux, mène haut la bataille de la dénonciation de cette agression restée longtemps en silence, sous l’œil de la Communauté Internationale.
Des avis de certains analystes, la pression interne au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie serait la meilleure piste à exploiter en vue de démanteler ce verrou robuste.
De ce regard, des actions diplomatiques fortes devront être envisagées pour mettre en lumière cette agression de sorte à pousser, à tout pays membre de l’OIF, le toupet de dénoncer ces actes qui ont coûté la vie à des millions des congolais et perdurant à ce jour.
La Pros.