Cette premère moitié de la session de septembre, prioritairement réservée à l’examen du budget, a connu un passage presque à vide. Pourtant, le gouvernement a eu à déposer son projet de budget 2026 dans le délai constitutionnel. Qu’il soit dit en passant qu’il s’agit de l’un des derniers actes officiels de Vital Kamerhe avant de quitter le perchoir. Depuis lors, tous les regards sont tournés vers le siège du président toujours vacant. Les ambitions dans l’Union sacrée se déchainent. La plateforme présidentielle implose. Tout le monde s’estime subitement habile à concourir pour la présidence de la 2èmeinstitution de la République. Face à cet engouement au sein de l’Union sacrée, on se demande si les griefs retenus contre Vital Kamerhe étaient fondés ou c’était juste un règlement de comptes ou encore une cabale montée pour le tenir hors course ? Comme par enchantement, le meneur des pétitionnaires, autrefois cadre de l’UNC avant de parachuter dans l’UDPS, s’est identifié comme l’un des candidats à la succession de Kamerhe. Pour dire que si aujourd’hui, il ne trouve pas son compte dans l’UDPS, il sera obligé d’aller voir ailleurs et c’est de bonne guerre. La transhumance politique se passe, sans état d’âme, au sein de ce regroupement présidentiel. La fronde à la base de la démission de Kamerhe est la preuve que l’Union sacrée reste une plateforme éclectique où les intérêts des parties et individus s’entrechoquent au gré des circonstances. Chacun veut sa part du gâteau. De cette façon, des candidatures au perchoir visent à rappeler à la haute autorité que les pétitionnaires ont fait leur job, mais il n’y a pas encore de retombées. En un clin d’œil, 12 députés enregistrés après l’appel du secrétariat exécutif de l’Union sacrée. Une démocratie sui generis à l’Union sacrée calquée sur le modèle d’une trentaine d’années de lutte de l’UDPS. Cette guéguerre sur la succession de Vital Kamerhe semble être le prélude de ce que sera le congrès de l’UDPS. Si rien n’est fait dans le sens d’un mot d’ordre, les combattants de deux camps qui se regardent toujours en chiens de faïence, vont exhiber leurs biceps pour créer un nouveau désordre. En effet, après de 8 ans de gouvernance par l’UDPS, les combattants n’ont toujours pas perdu leurs relents de la rue quand ils bravaient la dictature sans rien craindre. Aujourd’hui au pouvoir, ils peinent à intégrer cette réalité. Qu’à cela ne tienne, la course à la présidence de l’Assemblée nationale s’intensifie au sein de la majorité présidentielle. Le secrétaire exécutif de l’Union sacrée de la Nation serait attendu à la Cité de l’Union africaine pour les derniers réglages. La Pros. C



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