Que veut réellement le M23 ? Le gouvernement congolais va-t-il céder aux caprices de ce mouvement terroriste soutenu par Kigali ainsi que les multinationales ? Sa dernière communication place, de toute évidence, Kinshasa face à un dilemme : Ce dernier doit-il négocier avec le groupe terroriste pour une paix durable en vue de faciliter notamment les opérations d’identification et d’enrôlement dans ces parties occupées par les rebelles ?
Doit-il maintenir sa position de ne pas vouloir négocier quand bien même les terroristes gagnent du terrain ? Autant d’interrogations. L’équation est totale. Dans la journée, la direction du Mouvement du 23 Mars, a déclaré un cessez-le-feu, dans le cadre du processus engagé sous l’égide de l’Angola, qui est entré en vigueur hier mardi 7 mars 2023 à 12 h00, heure de Bunagana, afin d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le Gouvernement de Kinshasa.
Dans l’entretemps, il se réserve également le plein droit de se défendre une fois attaqué par les forces de la coalition du gouvernement de Kinshasa, à savoir les FARDC, FDLR, Nyatura, etc. Décidemment, il reste aux aguets au cas où… qui sait !
Pour Kinshasa, hors de question d’intégrer les groupes armés parmi les réservistes. Il n’est pas question de créer un fourre-tout. Aux dernières nouvelles, les combats se poursuivent. Sur le terrain, des combats étaient encore signalés dans certaines localités notamment, sur l’axe Kibirizi dans le territoire de Rutshuru. A défaut de ce cessez-le-feu tant attendu, les leaders politiques doivent se mettre d’accord pour discuter autour d’une table sur le Congo et trouver de voies et moyens devant établir la marche à suivre, étant donné que l’insécurité dans le pays pour retarder les élections prévenait Denis Kadima. Hélas ! La classe politique ne gère rien et se comporte comme un spectateur. Le FCC reste toujours préoccupé sur le processus électoral en cours qui est, à les en croire, totalement corrompu. Par conséquent, il exige sa suspension immédiate. A en croire le FCC, la Constitution de la RDC stipule clairement que chaque congolais ayant atteint l'âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants. Mais, de toute évidence, le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d'électeurs de l'EST de pouvoir s'enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie. Le FCC a donc proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans cette partie de notre pays, afin de permettre l’organisation des élections sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo’’, indique un communiqué émanant de la Cellule de Communication du FCC. Il y aura toujours à boire et à manger dans ce dossier.
La Pros.
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