Conférence de soutien à la stabilité dans la région des Grands Lacs, Paris : Félix Tshisekedi exige une action internationale stricte pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC !
 
	
La détermination de Félix Tshisekedi à restaurer la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC va crescendo. Dans toutes ses dernières prises de parole en public sur la scène diplomatique mondiale, le Chef de l’Etat affiche une ambition implacable pour une résolution rapide et durable de la crise humanitaire et sécuritaire sévissant dans la partie orientale du territoire congolais. Hier encore, jeudi 30 octobre 2025, à Paris, dans le cadre de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, Félix Tshisekedi s’est illustré par une interpellation poignante vis-à -vis d’Emmanuel Macron, Président Français, exigeant une action internationale ferme pour le respect strict de la souveraineté de la République démocratique du Congo, la protection des populations et la libération des zones contrôlées à ce jour par l’AFC/M23, coalition soutenue par le Rwanda.
« Depuis plus de trente ans, l’Est de la RDC saigne d’une plaie qui n’a jamais été refermée. Ce n’est pas une crise passagère. C’est une tragédie prolongée, qui a déplacé des millions de femmes, d’hommes et d’enfants, détruit des vies, brisé des familles, affaibli le tissu social et compromis l’avenir de toute une génération. La République Démocratique du Congo fait aujourd’hui partie des pays les plus durement frappés par les déplacements internes, avec des millions de personnes contraintes de fuir les violences, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu », a insisté Félix Tshisekedi.
L’heure des actions a sonné
« Je demande donc un engagement financier additionnel, ciblé, prévisible, qui permette de traiter les besoins vitaux : santé d’urgence, sécurité alimentaire, abris pour les déplacés, protection des survivantes de violences sexuelles, accès à l’eau potable. Ce financement ne doit pas être vu comme une aide ponctuelle, mais comme un investissement pour empêcher l’effondrement humanitaire d’une région stratégique pour la paix du continent… Ma première demande concerne l’accès humanitaire immédiat, sécurisé, garanti. Nous avons besoin, de toute urgence, de voies humanitaires sûres pour acheminer soins, nourriture, eau, abris et assistance psychologique aux populations prises au piège. Ma troisième demande touche à l’alignement politique. Je souhaite que chaque partenaire présent ici, chaque État, chaque organisation régionale ou internationale, s’engage à soutenir l’application effective de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité et à appeler, clairement et sans ambiguïté, au retrait de l’AFC/M23 des zones qu’il occupe et au retrait des forces étrangères du territoire congolais. Toute paix durable commence par la fin de l’occupation d’une partie du territoire congolais. Là -dessus, il ne peut y avoir ni double langage, ni compromis moral. Derrière chaque statistique que nous citons aujourd’hui, il y a un enfant qui dort sous une bâche au lieu d’un toit. Il y a une mère qui a fui sans rien emporter sauf la main de son enfant. Il y a une communauté qui refuse de mourir, parce qu’elle croit encore en l’idée la plus simple, la plus belle et la plus juste : vivre en paix chez soi », a enchainé le Président de la République. « Ce que nous demandons, c’est la vérité. Ce que nous demandons, c’est la justice. Ce que nous demandons, c’est la paix. Une paix durable. La République Démocratique du Congo prend ses responsabilités. Nous vous demandons de prendre les vôtres », a interpellé le Chef de l’Etat, dans son intervention, à Paris.
La Pros.



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