Contentieux électoraux et urgence de redresser les torts, Cour Constitutionnelle : un appel pressant à Dieudonné Kamuleta !

(Par Adambu Lomalisa, Libre Penseur, Sénateur honoraire de Mongala et Ancien Président de la Commission PAJ)
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Dieudonné Kamuleta à l’œuvre de la justice équitable…
*Au moment où les Juges de la Cour Constitutionnelle se retirent pour statuer sur les cas de recours en contentieux électoral, il importe de rappeler au Président Kamuleta, en sa double qualité de Président de ladite Cour, c’est-à -dire, de dernier recours, et de Pasteur, c’est-à -dire, homme de Dieu, sa mission de redresser les torts.
Ce qui implique la responsabilité, à la fois morale et légale, de faire barrage à l’action nocive et néfaste de l’argent qui a transformé le traitement des dossiers et les arrêts de la Cour en une marchandise commerçable au bénéfice du plus offrant compte tenu de l’enjeu du moment au regard de leurs intérêts personnels.
Dans cet ordre d’idées, il me revient d’évoquer le cas de Bumba, mon territoire, où le Candidat 128 (N.B. : Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO) a été manifestement victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI.
En effet, contrairement aux résultats proclamés par la CENI le créditant de 1762 voix pour l’ensemble des 754 bureaux de vote, une investigation sommaire a permis d’établir en faveur de l’intéressé plus de 7.500 voix pour 280 bureaux, soit le tiers sur les 754.
Ce qui permet en toute logique à ce Candidat d’être proclamé Député National, d’autant plus que son regroupement Alliance des Nationalistes « AN » a atteint le seuil.
Rétablir les victimes de la CENI dans leur droit serait une réponse pertinente aux récriminations du Président Tshisekedi contre l’administration de la Justice dans notre Pays.
Tant il est vrai que la Justice élève les nations et contribue avantageusement à baisser la tension sociale.
Fait à Kinshasa, le 04 mars 2024
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