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Une agression aux conséquences désastreuses, Est de la RDC : Kigali à l’œuvre de la déstabilisation du système éducatif congolais !

Une agression aux conséquences désastreuses, Est de la RDC : Kigali à l’œuvre de la déstabilisation du système éducatif congolais !

Un rebelle aperçu dans une école à Bunagana, en juillet 2012 (Photo d’archives)

*Ils tuent. Terrorisent. Déstabilisent la vie politique et les activités économiques dans les régions sous leur occupation. Et, malheureusement, ils n’en sont pas au terme de leurs affres. Tenez bien ! A la suite de cette guerre d’agression menée par le Rwanda, couplé des terroristes de l’AFC/M23, en provinces du Kivu, plus de 2.500 écoles ont été forcées à la fermeture, causant l’inaccessibilité de plus d’un million d'élèves à l'éducation, l’un des droits fondamentaux régis par les textes internationaux. Pour la Nation Congolaise, cet acte inacceptable est la preuve irréfutable, pour le régime de Kigali, de déstabiliser la bonne gouvernance dans le pays par la privation d’une une génération entière des bases nécessaires pour bâtir un avenir meilleur. Cette guerre agression, au-delà des démonstrations de forces militaire, diplomatique et médiatique, s’étend sur d’autres secteurs de la vie nationale.

Conséquences sur l’éducation nationale

En effet, intervenant lors d’un briefing-presse, mardi 4 mars 2025, Raïssa Malu, Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale, a signalé que 2.500 écoles ont été touchées par cette guerre dont 1.483 autres ont fermé leurs portes, 35 ont été détruites et 3 ont été transformées en camp par les rebelles.

« Nous avons un énorme impact négatif sur l'éducation de nos enfants. Mais au-delà des infrastructures, le plus important c'est l’enfant, l’élève. Dans leurs têtes, cet impact est beaucoup plus grave qu'une école détruite, qu'un banc utilisé. Je voudrais que nous ayons tous conscience que c'est un double crime… Les écoles sont poussées à rouvrir mais évidemment avant d’ouvrir une école, on doit s’assurer que les conditions de sécurité soient assurées. Donc, il y a une fiche qui permet de vérifier ces conditions-là. Il y a des écoles qui ouvrent on le voit bien, la majorité le font mais on voit que les parents gardent encore majoritairement leurs enfants à la maison. Ainsi, l’on a une présence autour de 50% d’enfants dans les écoles, ce qui montre bien qu’effectivement le sentiment d’insécurité reste très élevé pour les parents qui gardent encore leurs enfants à la maison. Nous, ce que nous préconisons, c’est vraiment la sécurité des élèves et des enseignants. C’est pourquoi, avant qu’une école ne reçoive le feu-vert de pouvoir rouvrir, il faut que les conditions de sécurité soient assurées… Un dispositif multimodal est mis en place… L'examen d'Etat aussi va être adapté. Nous voulons essentiellement sauver l'apprentissage », indiquait-elle, lors de cet exercice de redevabilité modéré par le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Pour ce dernier, ces dégâts causés par le Rwanda dans le secteur de l’éducation nationale sont inacceptables. Patrick Muyaya estimait, lors de sa prise de parole, cette situation constitue un crime méritant des sanctions ciblées. Il a, toutefois, assuré que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour contrer tout plan d’occupation et imposer la paix dans toutes les parties qui ploient sous les exactions de la guerre injuste imposée par le Rwanda, dans l’Est de la RD. Congo. Il a rappelé également la nécessité de la mobilisation populaire contre l’envahisseur.

La Pros.

 

 

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