Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a reçu le comité scientifique de la campagne de lutte contre le discours de haine à travers les plateformes numériques en cette période électorale, ce mardi 8 juillet 2023 dans son cabinet. Composé de messieurs Tito Ndombi, Oboul Okwess, Israël Mutala, Bobo Kitumu et de Madame Magalie Ligodi, ce Comité a présenté au ministre Muyaya le travail réalisé, en amont, s’attelant sur une conférence portant sur le discours de haine et une charte contre le discours de haine pendant la période électorale qu'elle a produite en faveur de médias en ligne particulièrement.
Cette charte s'adresse aux professionnels de média de toutes catégories pour les pousser à lutter dans leurs contenus médiatiques contre tout discours de haine. Cette initiative émane du Groupe Next Corp, qui est la maison éditrice d'Actualité.cd, en collaboration avec MILRDC et les autres associations de médias opérant en RD Congo.
«Nous pensons vraiment que si les discours de haine passent par plusieurs plateformes numériques et par les medias en ligne, ces discours vont atteindre plusieurs personnes car ils ne passent pas plus par de medias traditionnels mais plutôt les réseaux sociaux qui sont les plus consultés par de gens. Nous pensons que si les journalistes, les professionnels de médias prennent à bras le corps cette charte, ils ne pourront ni dupliquer ni diffuser ni accorder la parole aux marchands de haine qui se recrutent dans tous les milieux politiques, socioéconomiques », a indiqué Oboul Okwess.
Pour avoir cette charte, rappelons que le comité a convié les professionnels de média à un atelier tenu le 25 juillet dernier où ils ont convié des politiques, différentes représentations de médias qui ont adopté et validé ce travail. Un accent est expressément mis sur les médias en ligne, car la campagne vise plus les plateformes numériques. Toutefois, cette charte en soi concerne toutes les catégories de média existant et opérant en RDC.
Pour rappel, la charte des médias contre le discours de haine en période électorale en République démocratique du Congo (RDC) a été officiellement présentée, le jeudi 3 août 2023, à Kinshasa par le staff de la société Next Corp. Cette charte s’appuie sur l’article 5 du Code de déontologie du journaliste congolais, appelant ainsi les professionnels des médias à bannir l’injure, la diffamation, la déformation des faits, le mensonge, l’incitation à la haine (religieuse, éthique, tribale, régionale ou raciale) ainsi que l’apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de son métier.
La charte est composée de dix engagements clés, le texte de cette charte propose une série de mesures concrètes visant à contrer le discours de haine en période électorale. Parmi celles-ci, figurent notamment la mise en place des mécanismes incitant au signalement de propos haineux sur l’ensemble de leurs plateformes numériques et l’engagement ferme de ne pas donner de tribune aux marchands de haine, qu’ils soient des influenceurs ou des acteurs socio-politiques.
La Pros.
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C'est sous une chaleur tropicale de la petite ville nordique de Belém que les dirigeants des 8 pays sud-américains qui partagent le plus grand bassin forestier du monde se réunissent au tour du président brésilien Lula da Silva. Le président Lula, dont le pays abrite 60% de la forêt amazonienne, est entouré à Belem de ses homologues de la Bolivie, de la Colombie et du Pérou, tandis que l'Equateur, le Guyana et le Suriname y sont représentés par des ministres.
Dans son discours d'ouverture, aux côtés d'autres chefs d'Etat sud-américains, Luiz Inacio Lula da Silva a souligné que "la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l'aggravation sévère des changements climatiques." Le président brésilien Lula a appelé les pays amazoniens à mettre en place des mesures communes "urgentes" pour freiner la destruction de la plus grande forêt tropicale de la planète.
Pour Lula, ce sommet de Belém sera un « tournant » dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Cette journée inaugurale a été consacrée aux discussions internes entre pays amazoniens.
Ce mercredi 9 août, les invités et autres partenaires qui partagent la même préoccupation de la sauvegarde des trois grands bassins forestiers de la planète vont entrer en danse.
Pour la première fois sous un format élargi, le Président Félix Tshisekedi s'exprimera devant les dirigeants des pays de l'Amazonie et ceux de Bornéo Mékong.
Le Sommet de l'Amazonie est une initiative visant à favoriser la coopération entre les pays amazoniens et d'autres partenaires en faveur du développement durable de la région.
À travers le concept de "RDC, Pays-Solution ", le pays a lancé trois messages clés, à savoir : la RDC est consciente de son leadership climatique naturel et du rôle qu'il doit jouer pour la transition écologique et la stabilisation du climat de la planète;
elle a décidé d'améliorer progressivement la gouvernance de son patrimoine naturel et de lutter plus efficacement contre l'extrême pauvreté de sa population, car ceci demeure la cause première de la déforestation dans tout le pays et dans le Bassin du Congo et enfin, le pays demande une compensation plus équitable pour les efforts qu'il devra fournir pour préserver ses forêts, car il devra combattre les principaux facteurs de déforestation, en commençant par l'insuffisance d'approvisionnement en électricité, l'agriculture sur brûlis et l'exploitation forestière anarchique.
La participation de la RDC offre plusieurs opportunités notamment : informer sur les efforts en cours visant à améliorer la gouvernance des ressources naturelles entrepris par différents acteurs dans le but d'attirer des partenariats et apprendre et recueillir des recommandations pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles en RDC et dans le Bassin du Congo
Le Président Lula honore son homologue Félix Tshisekedi
Invité par son homologue du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé en milieu de nuit ce mardi 8 août ( 5 heures à Kinshasa) dans la ville brésilienne de Belém Do para .
Considérée comme la porte d'entrée de la forêt de l'Amazonie, le plus grand bassin forestier du monde, Belém accueille du 8 au 9 août courant le sommet des chefs d'Etat des 8 pays signataires du pacte de l'Amazonie à savoir le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, la Guyane, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.
Chef d'Etat du pays-leader du Bassin du Congo, le président Félix Tshisekedi est invité à ce sommet de Belém afin de rejoindre les deux autres pays-leaders des plus grands bassins forestiers de la planète à savoir le Brésil, avec l'Amazonie et l'Indonésie avec Bornéo-Mekong.
En novembre 2022, le Brésil , la RDC et l'Indonésie ont signé, en marge de la COP-27, la convention -cadre des Nations-Unies sur le climat, une alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l'action climatique.
Au moment où la crise climatique est un problème mondial, les 3 pays -solutions qualifiés désormais de G3 climatiques ont décidé de coaliser leurs efforts en vue de parler d'une même voix et de développer un agenda commun pour la sauvegarde et la préservation de leurs ressources forestières ; ils recherchent aussi une juste compensation pour les services écosystèmiques que rendent ces réservoirs de mega biodiversité en faveur de leurs populations.
Devant ses paires de l'Amazonie, le président Félix Tshisekedi va s'exprimer ce 9 août sur l'énorme potentiel du bassin du Congo dont le 2/3 se trouve en République démocratique du Congo.
En effet, avec ses 1.500.000 hectares, la forêt équatoriale couvre plus de la moitié du territoire national et présente un écosystème très riche mais le pays -solution n'a pas encore gagné de dividendes liées à cette solution planétaire.
En approchant ses paires de l'Amazonie, le président Tshisekedi entend aussi se conformer aux procédures du marché carbone.
De l'avis des experts , la RDC doit au préalable cartographier l'écosystème forestier et marin afin d'évaluer la quantité de gaz carbonique produit par nos forêts , le sol et les tourbières ; faire certifier ces résultats par des institutions internationales et obtenir, enfin, les bio-bons devant lui permette d'obtenir les crédits carbones.
La présence du Président Félix Tshisekedi au sommet de Belém permettra de saisir l'opportunité d'identifier de nouveaux partenariats et projets communs, afin de mobiliser les investissements nécessaires pour mettre en œuvre des projets de conservation, de restauration et de gestion durable dans le Bassin du Congo.
La convergence entre les défis des bassins forestiers de l'Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mekong rend nécessaire une coordination stratégique entre les dirigeants de ces pays forestiers en vue de promouvoir des solutions communes aux contraintes qui entravent la promotion du développement durable dans les trois régions.
Avec Cellcom/Présidence
L’Alliance pour l’amour du Congo (A2C) que dirige l’Honorable Christine feza Motema, se réjouit de la réussite de l’organisation et la tenue de la neuvième édition des jeux de la francophonie à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. De la bouche de son secrétaire général, cette formation politique jette des fleurs au leadership imprimé par le Président de la République et tous les membres du gouvernement pour la réussite de cet évènement de portée historique en RDC.
«La Direction politique de l’A2C et l’ensemble de ses militantes et militants, sous l’autorité de l’Honorable Présidente Nationale, Christine Feza Motema, félicitent chaleureusement le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Acteur principal de l’éclatante organisation et de la réussite de ce neuvième jeux de la francophonie», a déclaré Victor Kambale Tsongo, Secrétaire Général de A2C.
Le parti cher à Mme Feza a, à l’occasion, renouvelé sa loyauté envers Félix Tshisekedi, qu’il confirme être son candidat à la prochaine élection présidentielle. « L’Alliance pour l’amour du Congo, saisis cette occasion pour renouveler son dévouement et sa loyauté à son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat gagnant aux prochaines élections Présidentielles », ajouté le SG.
Rappelons que les IXès Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa, ont connu la participation d’une trentaine de pays du monde, ayant en commun la langue de Molière. Du début jusqu’à la fin des hostilités, zéro incident, tel qu’a instruit, bien avant, le Président de la République.
Hénoc Akano
Course contre la montre. Exigence du respect des délais constitutionnels. Devoir de transparence et de redevabilité. La CENI n’entend point reculer, ni balafrer avec tous ceux qui, jusqu’ici, récusent le fichier, tout en exigeant encore un nouvel audit. Elle continue, par contre, à exécuter son almanach. Déjà, c’est aujourd’hui qu’en principe, si son rendez-vous est respecté, qu’elle doit publier les listes provisoires des candidats engagés dans la course à la Députation Nationale à travers l’ensemble du territoire national, à l’exception, évidemment, du Rutshuru, de Kwamouth et de partout où l’enrôlement a été entortillé par des crises sécuritaires protéiformes devenues endémiques dans certains pans entiers de la RD. Congo.
Si ces listes-là sont publiées, telles qu’initialement prévues, il va de soi qu’après l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures à la Députation Provinciale et des Conseillers Communaux, la réalisation de la première phase du nouveau cycle électoral dont le rendez-vous connu de tous a été fixé, selon le calendrier publié depuis le mois de novembre 2022, va, enfin, trouver son exutoire et se concrétiser, le 20 décembre 2023.
D’ailleurs, très bientôt, ce sera le tour des candidats à la Présidentielle dont l’appel à candidatures interviendra également incessamment afin que tous les prétendants puissent déposer leurs dossiers bien compulsés, le 20 septembre 2023.
Certes, entre toutes ces dates annoncées, la CENI a encore beaucoup d’efforts à fournir, à la fois, pour convaincre et, surtout, réunir toutes les conditions de la tenue des élections apaisées et sécurisées. Mais, l’important est qu’aujourd’hui, la Centrale électorale, loin s’en faut, n’est ni préoccupée par des appels au consensus lancés par les uns, ni intéressée à exécuter un autre agenda que celui de l’organisation des élections 2023, conformément à son calendrier.
Et, d’ici-là, les choses iront vite, voire très pour qu’enfin, en dépit de toutes les acrimonies entendues dans les cercles politiques les plus influents, y compris dans les hautes sphères de l’actuel régime, une nouvelle alternance s’impose à la tête du pays.
Ainsi, la même Centrale Electorale qui refuse manifestement d’être écartelée entre les positions tranchantes de l’Opposition, et le zèle apparent de l’Union Sacrée, aura-t-elle achevé une partie de ses missions, dès le mois de décembre 2023.
Visiblement, une telle perspective, si elle devient une réalité, écarte toute voie de recours au dialogue et au compromis généralement ambiants. Il restera, cependant, une autre bataille, celle liée notamment, à l’embellie de la gouvernance de demain.
LPM
Les rideaux sont tombés aux 9èmes Jeux de la Francophonie. Qui l’eût cru ? C’est pour la première fois, en réalité, que la République démocratique du Congo a accueilli un événement d’une telle ampleur internationale. Le succès de ces 9ès jeux de la francophonie a fini par redorer les blasons ternis.
En tant que citoyen loyal à la RDC et respectueux de ses institutions, je me pose actuellement quelques questions simples mais, néanmoins, inquiétantes dans les circonstances difficiles que traverse notre pays.
Lundi 7 août 2023, à 48 heures de la publication des listes provisoires des candidats députés nationaux, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé une journée d'informations à l'intention des journalistes sur le contentieux des listes de candidatures à la députation nationale. C'était en présence du Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, le Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo, le Questeur Adjoint, Sylvie Birembano ainsi que les membres de la plénière. A l’issue de cette session d’informations, les journalistes ont salué cette initiative.
Sa pertinence dans l'ère technologique actuelle souligne l'importance de garantir une chaîne d'approvisionnement responsable et durable pour ce précieux minerai, selon cobalt institute.
La 3ème édition du championnat interfacultaire de l’Université Mapon, à Kindu, s’est clôturée en beauté par la victoire de l’équipe préparatoire de la faculté polytechnique contre l’équipe de Bac 2 polytechnique. En effet, la préparatoire a détrôné le Bac2 aux tirs au but 2-0, à l’issue de la rencontre partagée sur la marque de 1-1 partout. La petite finale a été remportée par les étudiants de Bac1 économie contre Master polytechnique.
Une mission constituée des personnalités, membres du cabinet du Président de la République Démocratique du Congo, a séjourné du 13 au 20 Juillet 2023 dans la Ville côtière de Kalemie, Chef-lieu de la Province du Tanganyika en prélude de la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs des Provinces qui se tiendra dans les prochains jours.