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Infrastructures routières, insécurité et exploitation minière artisanale : Sama Lukonde à la rencontre des préoccupations du Caucus des sénateurs de la Grande Orientale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le mercredi 10 mai dans son cabinet de travail, la délégation des sénateurs des provinces issues du démembrement de l'ancienne Province orientale : le Bas-Uele, le Haut-Uele, l'Ituri et la Tshopo. Les Honorables sont venus présenter au Chef du Gouvernement les différents problèmes majeures qui attendent des solutions pour le développement de ces 4 provinces respectives, notamment la question des infrastructures routières, de l'insécurité, et de exploitation minière artisanale.
A la tête de cette délégation, le doyen l'honorable sénateur Médard Autsai Asenga, a présenté la carthographie de sa province et autres difficultés qui demandent une attention de la haute hiérarchie. Selon l'honorable sénateur Alphonse UKECL, le Chef du Gouvernement a été très attentif aux différentes doléances. Il a promis que dans les jours à venir, les solutions idoines vont être trouvées afin de permettre le développement de différentes provinces de la Grande Orientale.
« Le Premier Ministre nous a reçus avec une grande promptitude, chose que nous avons beaucoup apprécié. Il a réagi positivement. Il a répondu à tous les aspects des problèmes que nous avons posés. Nous avons posé le problème sécuritaire. En Ituri comme tout le monde le sait avec une province sous état de siège mais pour laquelle on ne trouve pas de solution depuis deux ans. Nous sommes revenus sur cet aspect de chose et évidemment nous sommes en attente d'une décision qui pourra ramener la paix en Ituri. Le problème de sécurité se pose également dans la Tshopo, où il existe des conflits de terres, ainsi que le banditisme urbain. Nous lui avons donné des détails sur ce qui se passe à la Tshopo, dans le Haut-Uélé notamment l'invasion des zones d'exploitation minière artisanale par les chinois, qui privent les nationaux de leur travail dans le temps. Dans le Bas-Uélé, c'est pareil. Du côté de Ango, on note l'incursion des LRA et des Bonroro. C'est incontrôlable. Parce que, comme partout dans l'espace, nous n'avons pas assez d'effectifs militaires. Le Premier Ministre nous a dit que ce sont des problèmes auxquels on a déjà un certain nombre de solutions en cours qui pourront être exécutés probablement d'ici juin », a dit le sénateur Alphonse UKECL.
La Pros.

 

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Numérisation du système éducatif congolais, Belgique : Tony Mwaba chez Kila Kitu Online et Google

Dans le cadre du projet actuel de numérisation du système éducatif congolais, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a rencontré l'équipe Kila Kitu Online et Google à Bruxelles ce jeudi 11 mai 2023.
A cette occasion, il a assisté à la présentation d'une partie du matériel informatique et à des démonstrations des logiciels qui y seront intégrés.
Cette digitalisation vise principalement à moderniser le système éducatif en RDC ; assurer un accès à une éducation de qualité pour tous ; mettre en place un meilleur contrôle de son secteur sur l'ensemble de la République.
(Avec la Cellule de Communication de l'EPST)

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Début des travaux d’audit externe du Fichier électoral, CENI : moins de dix candidats sélectionnés parmi les deux cents postulants

Conformément à son calendrier électoral, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé le début des travaux dès ce lundi 15 mai 2023 sur le Fichier électoral. Au grand complet, le bureau de la CENI s’est réuni, samedi 13 mai 2023, pour examiner la question en lien avec le recrutement des prestataires devant entreprendre l’audit du fichier électoral. La CENI a annoncé avoir réceptionné approximativement 200 dossiers des candidats locaux et internationaux.
L’organe électoral avait lancé mercredi 10 mai, un appel à candidatures pour le recrutement des personnes physiques devant auditer son fichier externe, après le désistement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Moins de dix candidats ont été sélectionnés parmi les deux cents postulants. Ils vont vite débuter les travaux dès ce lundi 15 mai, a décidé le bureau de la CENI réuni autour de Denis Kadima ce samedi. Ils auront, pour ce faire, six jours de travail.
Il convient de souligner qu’aucune organisation n’a le monopole de l’audit du fichier électoral et que toutes, sans exception, recourent au service d’experts indépendants. Même l’OIF, qui a assuré ce travail depuis 2006, fait recours aux consultants. L’audit externe du fichier électoral ne veut forcement pas dire l’audit international, a fait savoir l’expert électoral Dieudonné Tshiyoyo.
Devant l’impératif du respect de délai constitutionnel, la CENI a, lors de son Assemblée Plénière du 05 mai 2023, levé l’option de constituer une équipe mixte composée d’experts nationaux et internationaux pour conduire la mission d’audit externe du fichier électoral, par le biais d’un appel à candidatures.
L’objectif étant d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en déceler les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives, mais aussi de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Avec l’audit externe du Fichier électoral, la CENI a une si belle occasion de crédibiliser davantage et d’instaurer un climat de confiance au tour du processus électoral.
La Pros.

 

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La Coordination estudiantine et le Café juridique en synergie : ‘’Rwanda, assassin sans frontières’’ au menu des échanges à l’Unikin

La coordination estudiantine de l'Université de Kinshasa et le café juridique ont organisé la présentation du livre intitulé "Rwanda, assassin sans frontières", ce jeudi 11 mai 2023 dans la salle Monekoso dans l'enceinte de la même institution d'enseignement.
Durant près de deux heures, la journaliste internationale et auteure du livre a vivement échangé avec les étudiants venus nombreux dans cette salle. Ces derniers n'ont pas hésité à poser des questions sur la sécurité de l'auteure et des relations qu'elle entretient avec son pays, le Royaume-Uni, mais également sur la perception de Kigali et de Kinshasa sur ce qui est raconté.
"C'était une bonne discussion. Il y a eu pleines de questions, surtout des questions difficiles et j'ai réfléchi. J'étais très contente parce qu'il y a eu un grand public. J'ai beaucoup apprécié leur soutien et leur intérêt accordé à mon livre" a-t-elle indiqué.
Seule, dans son aventure, Wrong n'a pas bénéficié d'aucun appui financier ni moral ni matériel d'un quelconque pays européen ou du monde ni d'une association de défense des droits de l'homme. Au contraire, il demande à son gouvernement de couper le soutien au Rwanda. Elle pense que les gouvernements occidentaux ne sont pas encore prêts à lâcher Kagame et son régime.
"Souvent, chez nous, au Royaume-Uni, le peuple ne connait pas vraiment l'histoire des problèmes qui se passent en Afrique. Il connaît mieux ce qui se passe en Amérique et en Europe. Raison pour laquelle je me suis tournée vers l'Afrique pour faire connaître sa riche histoire au reste du monde"a-t-elle ajouté.
S'agissant de la rédaction de "Rwanda assassin, sans frontières", elle a été motivée d'écrire ce livre quelques années après la mort de Patrick Karegeya en Afrique du Sud, commanditée par Paul Kagame. Cet opposant décédé le 31 décembre 2013, demeure encore d'actualité dans le régime de Kagame. Le personnage principal est Patrick Karegeya, un pilier du Front Patriotique Rwandais (FPR), le parti au pouvoir depuis la fin de cette guerre civile qui a été marquée par le génocide des Tutsis en 1994. C’était un vrai personnage, drôle et redoutablement intelligent. Il aimait bien les journalistes, qui le lui rendaient bien.
A la question de savoir comment est-ce que ce livre a été accueilli en Occident, principalement au Royaume-Uni ? Michela a révélé qu'il a bouleversé les lignes.
"Les points de vue sont partagés parce que Paul Kagame et son régime ont vendu au monde, une belle image du Rwanda sur tous les plans. Or, c'est faux. La liberté n'existe pas là-bas. Les élections sont tous les temps truqués. Il gagne les élections avec des scores drôles. Ce pays bénéficie du soutien de l'Europe", a-t-elle déclaré.
De poursuivre : "Le régime Kagame est actuellement soutenu par le Royaume-Uni et la France par rapport à leurs intérêts. Ces deux pays aiment le Rwanda parce qu'il se présente aussi comme modèle de développement en maquillant ses chiffres".
Michela Wrong reconnaît que la politique congolaise de ces dernières années a sensiblement changé et a bouleversé le monde, précisément le Rwanda qui était approché par la République Démocratique du Congo pour un partenariat gagnant gagnant et pour le retour de la paix dans la sous-région des Grands Lacs d'Afrique.
Les deux structures organisatrices de cette rencontre n'ont pas caché leur satisfaction. Elles l'ont témoigné.
"Nous étions ravis du fait qu'elle ait accepté notre invitation pour nous présenter son livre très percutant qui a fait le tour du monde. Nous sortons de cette séance satisfait avec beaucoup de matières qui nous accompagnent dans ce combat dans lequel nous sommes engagés pour soutenir nos autorités. Nous profitons de votre micro pour informer au monde que notre organisation est intéressée aux questions d'actualité qui touchent notre pays la République Démocratique du Congo, spécifiquement les questions liées à la sécurité et à la paix dans l'Est de notre pays", a témoigné Sharonne Rose Kapinga, présidente de la coordination estudiantine de l'université de Kinshasa.

Placide Lumpungu, chancelier du Café Juridique de l'Unikin a, au nom de sa structure scientifique, aimé cette rencontre scientifique qui a sûrement rajouté un plus dans le chef des étudiants.
Après Kinshasa, elle sera la semaine prochaine à Bruxelles pour échanger à propos de son livre avec la communauté congolaise et rwandaise.
Il sied de rappeler que Michela Wrong a été journaliste à l’agence Reuters et au Financial Times. Jusque-là, elle est l’auteure de cinq livres dont « Rwanda, assassins sans frontières » publié aux Editions Max Milo en 2021 (anglais) et en 2023 (français). Ce livre est préfacé par Stephen Smith.
(Avec la Cellcom/Communications et Médias)

 

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CENI : le silence sur la paie des agents temporaires fait grogner dans la deuxième aire opérationnelle

Denis Kadima, le Président de la CENI
Les agents temporaires de la commission électorale nationale indépendante (CENI) ayant presté dans des territoires durant les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle s'inquiètent du retard que prend leur paie du deuxième mois ainsi que d'autres frais dédiés aux jours supplémentaires des contentieux et au ramassage des kits d'enrôlement.
Ils disent ne plus en vouloir de leur patience plus d'un mois après la clôture définitive de ces activités destinées à la révision du fichier électoral et s'étonnent du silence de la CENI qui ne leur a fait aucune assurance.
Ces agents temporaires des territoires parmi lesquels les contrôleurs techniques provinciaux et territoriaux ( CTpro et CTT ) qui ont assuré la supervision, les membres des centre d'inscription ( MCI) et les points focaux juristes dénoncent une politique de "deux poids, deux mesures " de la centrale électorale qui aurait payé ne serait-ce que leurs homologues de grands centres urbains, sans les fixer.
« Nous ne comprenons pas comment nous pouvons être traités différemment par la CENI alors que nous avons fait le même boulot. Nos collègues de grands centres urbains, dans tous les chefs-lieux des provinces de notre aire opérationnelle ont été servis et nous on ne nous dit rien. Il y a plus d'un mois que ces opérations d'enrôlement se sont pliées, nous ne comprenons pas le Silence de la CENI par rapport à notre situation », lâche un des intervenants dans ces opérations au Kasaï Central, sous le sceau d'anonymat
Et à l'autre d'enchaîner :
« Apparemment, ils ont privilégié nos collègues des chefs-lieux des provinces pour calmer la tension éventuelle et nous laisser en stand bye, dans ce flou qui ne dit pas son nom. Ce n'est pas juste. Qu'ils nous disent ce à quoi on peut s'attendre », renchérit-il.
Pour d’ailleurs, exprimer leur ras-le-bol, les contrôleurs techniques provinciaux du Kasaï Central affectés dans les territoires gardent encore les motos neuves leurs distribuées par la CENI assurer la supervision ; Ils conditionnent la remise de ces engins par le paiement de leurs dus.
La commission électorale nationale indépendante (CENI) n'a pas clairement communiqué sur cette affaire. Et, pourtant, les démarches pour avoir la réaction des officiels de la centrale électorale sont en cours.
C’est depuis le 4 avril 2023 que la clôture définitive des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs est intervenue dans cette zone opérationnelle comprenant neuf provinces, à savoir : Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï-Central, Lualaba, Tanganyika, Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru mais aussi, dans les trois pays étrangers dont l’Afrique du Sud, la Belgique et la France.
Van Frédéric Tshilanda

 

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Autosuffisance alimentaire face à la pénurie de farine de maïs, RDC : Didier Mumengi insiste sur la militarisation de l’agriculture

Dans son ouvrage intitulé ‘’Militariser l’agriculture, Guerre sans fin contre la faim’’, paru aux éditions Book Express, en 2022, Didier Mumengi propose la Création de la Force Agricole Militaire comme moyen d’atteindre, tant soit peu, l’autosuffisance alimentaire. Il insiste sur l’urgence de forger, au plus vite et à marche forcée, une économie agro-alimentaire et rurale.
D’après l’auteur, l’objectif stratégique de la Force Agricole Militaire est ‘’de contribuer de manière décisive et durable à la satisfaction des besoins alimentaires de la population congolaise, au développement des territoires, ainsi qu’à la sécurité au quotidien des territoires ruraux et frontaliers’’.
Selon Didier Mumengi, le défi à relever pour cette force doit consister à envisager un modèle rigoureux de volontarisme économique, porté par un Etat immergé dans son rôle d’organisateur du bonheur public, incarnant le mode vertical et hiérarchique nécessaire à l’application efficace de toute action organisée.
‘’Il s’agit de recourir au savoir-faire du professionnel de la guerre, celui dont la vie est rythmée par la dimension coactive et coercitive du travail, autrement dit, le redressement autoritaire de l’économie productive’’, a-t-il mentionné dans son ouvrage.
Pour lui, un autre enjeu de taille est de créer, au-delà de trois principales forces qui structurent l’armée congolaise, entre autres, la force terrestre, la force aérienne et la force navale, une quatrième force, à savoir, la Force Agricole Militaire, qui aura pour missions de préparer et assurer en tout temps et en toutes circonstances, la sécurité alimentaire nationale, tout en favorisant l’entrepreneuriat agricole national. Ce qui va permettre la défense de la patrie contre toute forme de famine grâce à l’autodétermination nationale.
‘’En s’appuyant sur des agriculteurs militairement organisés ou des militaires organisés en agriculteurs, la militarisation de l’agriculture permettra non seulement d’expérimenter une façon totalement inédite d’assurer le développement de la production agro-pastorale, mais aussi et surtout de construire les fondements d’une économie agro-alimentaire et rurale qui nourrit le peuple tout en protégeant la nation’’, a renchéri l’écrivain .
Ainsi, pour faire comprendre les propriétés fondamentales de ce modèle et bien ressortir l’intérêt de l’approche pour son opérationnalisation, le sénateur Mumengi estime qu’il est nécessaire de les résumer en quelques simulations qui en dégagent les propriétés essentielles et permettent d’apprécier le fondement de la stratégie proposée.
A l’en croire, la modélisation s’organise autour des domaines d’opérations agricoles et sécuritaires qui sont des espaces physiques et non physiques, avec leurs propres caractéristiques différenciées, qui conditionnent les aptitudes et les procédures des moyens, des forces et des capacités devant opérer en eux.
‘’Ces différents domaines d’opérations agricoles et sécuritaires ne peuvent nullement se concevoir isolement. Ils sont et demeureront un ensemble dans lequel les actions qui ont lieu dans l’un d’entre eux ont des effets dérivés sur le reste. Ces schémas procèdent eux-mêmes du développement d’un modèle simple qui s’inspire de la doctrine traditionnelle d’emploi des forces armées et de leur mécanisme aussi bien de fonctionnement que de commandement’’, préconise Didier Mumengi.
Nelly Somba

 

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