L’imposture des faux protecteurs : Nangaa, Bisimwa, Makenga et le masque sanglant du M23/AFC

L’imposture des faux protecteurs : Nangaa, Bisimwa, Makenga et le masque sanglant du M23/AFC

(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Analyste Socio-Politique, Expert en Administration Publique, Vice-président Fédéral et Représentant Adjoint de l’UDPS/Tshisekedi-USA)

 

Introduction
Il y a des mensonges qui blessent et des impostures qui tuent. La République Démocratique du Congo en est la preuve vivante : un pays riche, mais meurtri, qui n’a cessé de saigner depuis plusieurs décennies sous les coups de rébellions meurtrières. Toutes naissent et prospèrent sous le même prétexte fallacieux : celui de « protéger les populations » et de « libérer le peuple ». Mais derrière ces slogans séduisants, se cache une mécanique macabre : celle de l’occupation, du pillage et du massacre. Car la vérité, implacable, est que jamais un peuple n’a été sauvé par ceux qui l’égorgent.

Depuis les collines du Kivu jusqu’aux forêts de l’Ituri, les Congolais connaissent trop bien cette farce tragique. Les prétendus libérateurs arrivent toujours armés jusqu’aux dents, jurant fidélité à la justice et au peuple, mais ne laissent derrière eux que des villages incendiés, des charniers anonymes et des millions de déplacés. Comment croire à la sincérité de ces criminels quand ce sont les femmes congolaises qui portent le fardeau de leurs viols, les enfants congolais qui deviennent les orphelins de leurs guerres, et les hommes congolais qui meurent dans l’anonymat des fosses communes ?

Aujourd’hui, l’histoire se répète, plus cynique que jamais. Sous le label M23/AFC, le Congo voit ressurgir un hydre déjà bien connu, financé, armé et dirigé par le régime expansionniste du Rwanda. Derrière cette nouvelle bannière se cache une alliance contre-nature, un attelage hétéroclite composé de criminels de guerre récidivistes et de traîtres à la patrie : Corneille Nangaa, l’ancien président de la CENI devenu rebelle ; Bertin Bisimwa, l’idéologue au service des intérêts étrangers ; Sultani Makenga, bourreau multirécidiviste de l’Est congolais ; et toute une cohorte de mercenaires sans foi ni loi.

Ce qui rend cette imposture encore plus insupportable, c’est l’arrogance avec laquelle ces seigneurs de guerre prétendent parler au nom du peuple congolais, alors même que leurs mains dégoulinent du sang des innocents. Pire encore, ils osent accuser le régime du Président Félix Tshisekedi, élu dans un processus démocratique, tout en servant ouvertement de sous-traitants à Kigali. Le mensonge atteint ici son paroxysme : les bourreaux se présentent comme des sauveurs, les pyromanes se déguisent en pompiers, et les traîtres réclament l’étiquette de patriotes. Une injure à la mémoire des victimes et un affront à la conscience nationale.

Le mensonge de la protection : un discours creux
Ils disent protéger le peuple. Mais de quel peuple parlent-ils ? Les chiffres sont implacables : plus de 6 millions de déplacés internes dans l’Est de la RDC selon le HCR, des milliers de morts recensés par la société civile, des villages entiers rayés de la carte dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Derrière leurs armes, Nangaa, Bisimwa, Makenga et leurs complices ne laissent derrière eux que des fosses communes et des camps de déplacés.

Comment oser parler de protection quand les enfants sont arrachés à leurs écoles pour devenir chair à canon, quand les femmes sont réduites au viol comme arme de guerre, quand les terres agricoles sont transformées en bases militaires pour servir un agenda étranger ? Le peuple congolais n’a pas besoin de ce genre de « protecteurs ». Il a besoin de paix, de justice et d’un État qui défend réellement ses citoyens.

La trahison de Corneille Nangaa : du juge électoral au criminel en treillis
Le cas de Corneille Nangaa est une trahison nationale. Ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), il avait entre ses mains la mission sacrée d’organiser des élections, de protéger la démocratie et de proclamer les résultats. C’est lui qui, en 2018, a déclaré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle. Comment expliquer que, quelques années plus tard, cet homme troque son costume d’arbitre pour revêtir celui d’un rebelle armé, appelant à renverser le même président qu’il avait validé ?

Cette métamorphose n’est pas une reconversion politique : c’est une chute morale abyssale. Nangaa incarne la faillite des élites qui, au lieu de servir la République, se mettent au service d’agendas étrangers. En rejoignant un mouvement criminel, il signe son acte de trahison et devient un fossoyeur de l’État de droit.

Bertin Bisimwa : le faux idéologue d’une guerre sale
À côté de Nangaa, se dresse Bertin Bisimwa, présenté comme le « cerveau politique » de l’AFC. Mais quel projet politique peut naître des larmes et du sang ? Bisimwa n’est qu’un autre visage de la duplicité : un Congolais de façade, mais un exécuteur zélé de la stratégie rwandaise d’occupation et de balkanisation de l’Est congolais.

Ses discours accusateurs contre le régime Tshisekedi ne sont qu’un écran de fumée. Car pendant qu’il dénonce Kinshasa, il ferme les yeux sur les convois militaires venus de Kigali, sur les livraisons d’armes et sur l’exploitation illégale des minerais congolais qui alimentent cette machine de guerre.

Le rôle du Rwanda : un secret de Polichinelle
Il serait naïf de croire que ces criminels agissent seuls. Le Rwanda, par son régime expansionniste, est le véritable donneur d’ordre. Les rapports successifs de l’ONU l’ont démontré : Kigali arme, finance, entraîne et dirige ces rebelles sous-traitants. Leur mission est claire : affaiblir la RDC, contrôler les richesses minières du Kivu et imposer une tutelle de fait sur des provinces congolaises.

Et pourtant, avec un cynisme sans bornes, ces marionnettes accusent Félix Tshisekedi de tous les maux. Ils osent se présenter comme les alternatives, alors qu’ils ne sont que des pions d’une stratégie étrangère. Accuser Kinshasa, c’est détourner l’attention de leur propre barbarie.

Conclusion : nommer les bourreaux, refuser l’imposture
Il est temps d’appeler les choses par leur nom. Corneille Nangaa n’est pas un opposant : c’est un traître à la Nation, un homme qui a foulé aux pieds le serment républicain pour se livrer aux ambitions étrangères. Bertin Bisimwa n’est pas un idéologue : c’est un complice servile, un agent zélé d’un agenda de balkanisation. Quant à Sultani Makenga, il n’est pas un chef militaire, mais un criminel de guerre récidiviste, un bourreau de son propre peuple. Et le M23/AFC n’est pas un mouvement protecteur : c’est une milice terroriste, sous-traitante du Rwanda, instrument de destruction et de honte.

Le Congo ne peut pas se laisser berner par des imposteurs qui se déguisent en sauveurs. Notre peuple mérite mieux que des slogans hypocrites qui masquent la barbarie. La vraie protection ne viendra jamais de ceux qui tiennent des fusils contre les civils, mais d’un État fort, souverain, réformé et capable de défendre son intégrité. C’est dans les institutions républicaines, et non dans les baïonnettes des mercenaires, que réside l’avenir de notre Nation.

Ceux qui, sans honte, osent accuser Félix Tshisekedi pendant qu’ils massacrent des Congolais, doivent être démasqués et traités pour ce qu’ils sont : des criminels. L’Histoire les jugera comme tels, mais avant cela, le peuple et la justice internationale doivent les dénoncer, les isoler et les condamner. Car laisser prospérer leur imposture reviendrait à normaliser le crime, à banaliser la trahison et à mépriser la mémoire des victimes.

Le sang des innocents crie plus fort que leurs mensonges. Aucune propagande ne peut effacer les larmes des mères, le silence des villages vidés de leurs habitants, ou les tombes anonymes qui parsèment l’Est du pays. Ce cri traverse les frontières et appelle à la responsabilité de tous : autorités congolaises, partenaires internationaux, société civile et diaspora. Car il ne s’agit pas seulement d’un combat militaire, mais d’un combat pour la dignité, la justice et la vérité.

Tôt ou tard, la vérité les rattrapera. Les criminels tomberont sous le poids de leurs crimes. Les traîtres seront emportés par la honte de leur trahison. Mais le Congo, lui, se relèvera. Plus fort, plus uni, et déterminé à ne plus jamais laisser ses bourreaux se déguiser en protecteurs.

« Congolais, debout ! Ne laissez plus les imposteurs masquer la mort et la destruction sous le voile mensonger de la protection. Dénoncez-les, refusez-les, résistez à leurs manipulations. Chaque voix, chaque action pour la vérité et la justice est un pas vers la paix et la dignité retrouvées. Le Congo appartient à son peuple, pas à ses bourreaux. Aujourd’hui, plus que jamais, unissons-nous pour défendre notre Nation, protéger nos frères et nos sœurs, et écrire ensemble l’histoire d’un pays libre, souverain et respecté. »

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