(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral et Représentant adjoint de l’Udps en charge de politique et diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique)
Introduction : Une Menace Silencieuse qui Gangrène notre Nation
Dans l'ombre des débats politiques et des crises nationales, une menace silencieuse gangrène notre République Démocratique du Congo :
La corruption endémique
La corruption n'est pas simplement un acte isolé de malversation, mais un système profondément enraciné qui compromet les fondements de notre société. Elle mine la confiance du peuple congolais dans nos institutions et entrave le développement économique et social du pays.
En tant que leader engagé pour la préservation de notre patrimoine national, je ressens le devoir moral et patriotique d'appeler à une action collective pour combattre ce fléau, en reliant ma voix à celle de son Excellence Felix Antoine Tshisekedi, chef de l’État de la République Démocratique du Congo, qui ne cesse de lancer l’appel à la prise de conscience pour mettre fin à la corruption et bâtir ensemble notre pays. Malheureusement, il semble crier dans le désert.
La Corruption comme Obstacle au Progrès
La corruption endémique est un obstacle majeur au progrès de la République Démocratique du Congo. Elle détourne les ressources publiques qui pourraient être investies dans des projets d'infrastructures, d'éducation, de santé, et de développement économique. Les conséquences de la corruption se font ressentir dans tous les secteurs de la société, privant les citoyens d'accès à des services de qualité et de meilleures opportunités de vie.
Une Menace Invisible mais Destructrice
La nature insidieuse de la corruption la rend d'autant plus dangereuse. Elle opère souvent dans l'ombre, loin des regards du public, mais ses effets se font sentir de manière tangible dans la vie quotidienne des Congolais. Les pots-de-vin, les détournements de fonds, et les pratiques clientélistes sapent la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et minent la légitimité des institutions démocratiques.
L'Appel à l'Action Collective
Face à cette menace, il est impératif que tous les acteurs de la société congolaise s'unissent dans un effort concerté pour combattre la corruption. Les dirigeants politiques, la société civile, le secteur privé et les citoyens ordinaires doivent travailler ensemble pour mettre fin à l'impunité et promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.
Un Devoir Moral et Patriotique
En tant que leader, je considère qu'il est de notre devoir moral et patriotique de prendre position contre la corruption et de défendre les valeurs d'intégrité, de justice et de respect de la loi. Nous devons nous engager à préserver notre patrimoine national pour les générations futures et à œuvrer pour un Congo plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens.
Ensemble pour un Congo Libre de la Corruption
La lutte contre la corruption ne sera pas facile, mais elle est essentielle pour garantir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. En nous unissant dans un esprit de solidarité et de détermination, nous pouvons surmonter cette menace et bâtir un pays où l'intégrité et la justice prévalent. C'est un défi que nous devons relever ensemble, pour le bien de notre nation et de ses citoyens.
Conclusion : Vers un Congo Fort, Juste et Prospère
En conclusion, le chemin pour surmonter les défis posés par la corruption endémique en République Démocratique du Congo peut sembler ardu, mais il est impératif que nous persévérions dans notre lutte. En nous unissant en tant que peuple, en transcendant les clivages politiques, ethniques et régionaux, nous pouvons affronter cette menace avec courage et détermination. Nous devons nous engager pleinement dans la promotion de l'intégrité, de la responsabilité et du respect de la loi au sein de notre société. Ensemble, nous pouvons œuvrer pour le bien de notre patrie.
Unir la Nation Congolaise : Dépasser les Divisions d'Origine dans un Contexte Post-Mobutu
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-président fédéral et représentant adjoint de l’Udps en charge de politique et diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique)
Introduction
Au sein de la République Démocratique du Congo (RDC), la question des origines reste un sujet complexe, souvent instrumentalisé à des fins politiques et potentiellement diviseur au sein de notre société. À l'époque du règne de Mobutu, nous, nés sous sa présidence et ayant des parents fonctionnaires de l'État, avons eu la chance de parcourir toute la RDC sans jamais nous soucier de nos origines. Depuis l'époque de Lititi Mboka, nous avons entendu des expressions telles que "mutu na mutu epayi na mbango, kila muntu kwabo" (chacun chez soi), jamais des divisions tribales. Alors pourquoi certains leaders pensent-ils en termes de provinces et de tribus plutôt qu'en termes de nation ? Devrions-nous revenir à l'époque de "Tata moko, ekolo, parti moko" (un seul père, un seul pays, un seul parti politique) ? Nous nous souvenons des politiciens comme le leader charismatique Etienne Tshisekedi, dont les enfants sont presque tous mariés à des femmes d'autres provinces, et Frederick Kibasa, parmi d'autres.
Reconnaître la Richesse de la Culture Congolaise
La diversité ethnique et culturelle de la RDC est une source de fierté et de richesse pour notre nation. Nos différentes traditions, langues et coutumes façonnent notre identité collective et enrichissent notre patrimoine culturel. Plutôt que de voir cette diversité comme une source de division, nous devrions la célébrer comme un témoignage de notre héritage commun et de notre capacité à vivre en harmonie malgré nos différences.
Dépasser les Stéréotypes et les Préjugés
Malheureusement, les divisions ethniques et tribales ont été exploitées à des fins politiques, alimentant les préjugés et les stéréotypes qui sapent l'unité nationale. Il est temps de briser ces barrières en reconnaissant que chaque Congolais, quelle que soit son origine ethnique ou régionale, mérite d'être traité avec dignité et respect. En éduquant notre société sur l'importance de la tolérance et de l'acceptation, nous pouvons progresser vers une nation plus unie et inclusive.
L'Importance de l'Unité Nationale
Face aux défis qui confrontent notre nation, l'unité est notre plus grande force. Nous devons nous rappeler que nos ennemis communs ne se soucient pas de nos origines tribales ou régionales ; ils cherchent simplement à nous diviser pour mieux régner. En mettant de côté nos différences et en nous rassemblant autour de notre identité congolaise commune, nous pouvons résister à ces forces destructrices et bâtir un avenir meilleur pour notre pays et nos enfants.
La Responsabilité de Chaque Citoyen
Chaque individu a la responsabilité de contribuer à la construction d'une nation forte et unie. Que nous soyons politiciens, journalistes, membres de la société civile ou simples citoyens, nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de l'unité et de la tolérance. Il est temps de rejeter les discours de division et de haine et de nous engager à créer un environnement où chaque Congolais se sent chez lui, peu importe ses origines.
L'Ennemi Commun
Notre ennemi commun n'est pas celui qui vient d'une région différente ou qui parle une langue différente, mais ceux qui exploitent nos différences pour semer la division et affaiblir notre nation. Que ce soit par la propagande, la manipulation politique ou la violence, ces forces cherchent à nous diviser pour mieux régner. En nous unissant contre ces ennemis de la République, nous pouvons défendre nos valeurs communes et protéger l'avenir de notre nation.
Conclusion
En conclusion, il est temps que nous, en tant que citoyens congolais, nous nous levions ensemble pour défendre notre patrie contre toutes les formes de division et de haine. Nous devons rejeter les politiques et les discours qui exploitent nos différences et embrasser notre diversité comme une source de force et de richesse nationale. En nous tenant unis dans notre diversité, nous pouvons surmonter tous les défis qui se dressent sur notre chemin et bâtir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo.
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Royaume-Uni a pris l’initiative de mettre en lumière les congolais de la diaspora britannique.
Selon M. l’Ambassadeur Ndolamb Ngokwey, il s’agit soit des personnes qui excellent dans leur milieu professionnel, soit des personnes qui ont marqué la communauté congolaise par leurs réalisations, soit des personnes qui, depuis le Royaume-Uni, ont des initiatives susceptibles d’avoir un impact visible en RDC.
Ainsi, le portrait du Révérend Pasteur Yisuku Gafudzi Ti, le Premier Pasteur Francophone et noir du Royaume-Uni, s’inscrit-il dans la perspective d’une série de publications dont M. l’Ambassadeur Ndolamb Ngokwey institue, dès aujourd’hui, dans cette édition de La Prospérité, toute une nouvelle tradition.
Gros Plan
Révérend Pasteur Yisuku Gafudzi Ti : un diplomate, un pasteur, un pionnier…
Pasteur TITO, Premier Pasteur Francophone et noir du Royaume-Uni
*Le Révérend YISUKU GAFUDZI T. est né le 04 Décembre 1941 à Mbonga Mbanza, 4ème enfant du Pasteur ALBERT MUYULU et de Maman MARIE MESA MASAKA, une famille de sept enfants dont quatre garçons et trois filles.
Il est originaire du Secteur de la Wamba, Territoire de Bagata, District de Kwilu, Province de Bandundu.
Il est Licencié en Pédagogie Appliquée, en Philosophie et Lettres, Option Français et Littérature Africaine, de l’Université Pédagogique Nationale (U.P.N) de Kinshasa (1974-1976) et est porteur de plusieurs diplôme et certificats de formations techniques et théologique dont le Journalisme, les études bibliques (Institut Biblique de Kensington Temple à Londres).
Il est le Fondateur et Pasteur Responsable de l’Eglise International « ESPERANCE DE LA GLOIRE ».
Il est le Premier Pasteur Pentecôtiste Africain Francophone Ordonné au Royaume-Uni, Premier Président de la Pastorale Congolaise au Royaume-Uni (PACORU), Membre Cofondateur de la Pastorale Congolaise Européenne (PACOEU).
Ayant parfaitement maîtrisé les langues Anglaise et Française, il a visité et prêché la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu dans les pays suivants: l’Allemagne, la Belgique, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, les Etats-Unis d’Amérique, la France, la Suisse, la République Démocratique du Congo, et le Royaume-Uni ayant gagné beaucoup d’âmes au Seigneur JESUS-CHRIST, avec beaucoup de signes, de miracles et de prodiges accompagnant son ministère.
Il a formé beaucoup de Pasteurs qui prêchent l’Evangile de JESUS-CHRIST dans les églises congolaises et ivoiriennes à travers le Royaume-Uni ainsi qu’au Congo et en Côte d’Ivoire.
Il est l’auteur de plusieurs publications (il est également Ecrivain est et Poète très connu et étudié dans les écoles secondaires et les université en Afrique et en République Démocratique du Congo) dont notamment: Cœur Enflammé, Cendres et Lumière, La Rosée du Ciel, La Négritude et la Poésie Zaïroise Contemporaine, Les Cinq Ministères Bibliques, A Propos des Mensonges sur le Prétendu Esclavage Permanent des Noirs et le dernier roman en date, L’Amour Extraordinaire de Jonathan pour David.
Le Pasteur YISUKU GAFUDZI TI a quitté ses fonctions diplomatiques, qu’il a exercées conjointement avec son Ministère Pastoral par une Grâce Particulière du Seigneur JESUS, en 1992, pour se consacrer entièrement à son appel pastoral.
Il est resté à son poste jusqu’au moment où la maladie l’a rendu incapable de continuer à prendre soin de l’Eglise.
Il a confié la direction de l’Eglise à un autre Serviteur de Dieu ayant la même passion pour la croissance du Royaume de Dieu sur la terre que lui –même.
Jusqu’à sa retraite, il est resté fidèle au Seigneur qui l’a appelé à le servir jusqu’à la fin de ses jours.
(Par Jean Aimé Mbiya, Acteur Politique & Haut Cadre de l’Udps)
*Dans le paysage politique de la République Démocratique du Congo (RDC), les pratiques répressives et autoritaires des hommes politiques sont monnaie courante, sapant ainsi les fondements même de la démocratie. Cette culture de la peur et de la répression étouffe toute dissidence au sein des partis politiques, restreignant sévèrement la liberté d'expression et la diversité des opinions.
Premièrement, la domination des principes comme "Tosa obika" instaure un climat de conformité aveugle au sein des partis politiques. Cette mentalité coercitive, qui impose l'obéissance absolue comme condition de survie politique, étouffe toute forme de débat démocratique. Les membres des partis politiques sont contraints de se plier à la volonté du leadership, sous peine d'exclusion ou de représailles, ce qui nuit gravement à la vitalité démocratique interne des partis.
Deuxièmement, cette répression systémique des voix dissidentes compromet sérieusement la capacité des partis politiques à représenter fidèlement les intérêts de la population. En étouffant toute critique interne et en muselant les opposants, les dirigeants politiques empêchent efficacement l'émergence de débats constructifs et d'idées novatrices. Par conséquent, les partis politiques deviennent des coquilles vides, déconnectées des besoins réels de la société et servant plutôt les intérêts personnels des élites au pouvoir.
En outre, cette culture de la peur et de la répression nuit à la légitimité des institutions politiques en RDC. Lorsque les citoyens voient que la dissidence est étouffée et que les voix divergentes sont réprimées, leur confiance dans le système politique s'érode. Cette défiance peut conduire à un désengagement civique et à une perte de légitimité des gouvernants, sapant ainsi les fondements de la démocratie représentative.
Enfin, la répression politique nuit gravement au développement socio-économique du pays. En étouffant la diversité des opinions et en concentrant le pouvoir entre les mains d'une élite politique restreinte, les possibilités de réforme et de progrès sont limitées. Les politiques inefficaces ou déconnectées des besoins réels de la population peuvent persister sans être remises en question, entravant ainsi le développement durable et l'épanouissement de la société congolaise.
En somme, le climat de peur et de répression qui règne au sein des partis politiques en RDC constitue une menace sérieuse pour la démocratie interne, la représentativité politique, la légitimité des institutions et le développement socio-économique du pays. Il est impératif de promouvoir une culture politique basée sur le respect des droits humains, la liberté d'expression et le pluralisme des idées pour construire une société congolaise véritablement démocratique et prospère.
La culture de la conformité dans les partis politiques congolais crée un environnement où la pensée critique est réprimée et où la loyauté envers les dirigeants est privilégiée au détriment de la liberté d'expression. Les membres qui osent exprimer des opinions divergentes risquent d'être marginalisés, exclus des cercles de décision et même exposés à des représailles. Cette atmosphère de répression étouffe la diversité des perspectives et sape la légitimité des institutions démocratiques en RDC.
Les Conséquences de la Peur et de l'Intimidation
La peur omniprésente des représailles au sein des partis politiques en République Démocratique du Congo (RDC) engendre un climat de méfiance et de silence qui entrave significativement la dynamique interne de ces organisations. Les membres, conscients des conséquences potentiellement néfastes de toute expression dissidente, se trouvent contraints de restreindre leurs opinions et de limiter leur participation aux débats internes. Cette autocensure, dictée par la crainte des répercussions personnelles, réduit drastiquement la diversité des perspectives et étouffe l'émulation intellectuelle au sein des partis politiques.
Par conséquent, cette culture de la peur inhibe la libre circulation des idées et entrave la participation active des membres aux processus décisionnels. Au lieu de favoriser un échange dynamique d'opinions et de favoriser une prise de décision informée, elle favorise plutôt la passivité et le conformisme. Les membres, soucieux de préserver leur position et leur sécurité, se retrouvent relégués à un rôle de simples exécutants des directives émanant du sommet hiérarchique du parti.
Cette dynamique paralysante compromet gravement la capacité des partis politiques à représenter fidèlement les intérêts et les aspirations de la population congolaise. En entravant la libre expression et en limitant la participation démocratique, les partis politiques se coupent des véritables préoccupations et besoins de leurs électeurs. Les décisions prises dans ce contexte sont souvent déconnectées de la réalité quotidienne vécue par la population, ce qui mine la légitimité et la crédibilité des partis politiques aux yeux de l'opinion publique.
De surcroît, cette culture de la peur renforce les tendances autoritaires au sein des partis politiques, favorisant ainsi l'émergence de structures de pouvoir centralisées et peu démocratiques. Les dirigeants, conscients de leur capacité à imposer leur volonté sans opposition, sont moins enclins à favoriser la participation et la consultation des membres dans les processus décisionnels. Cette concentration du pouvoir entre les mains d'une élite restreinte alimente les perceptions d'injustice et de marginalisation parmi la base militante, sapant davantage la légitimité des partis politiques et nourrissant le mécontentement populaire.
La peur des représailles au sein des partis politiques en RDC entrave la dynamique interne, compromettant ainsi leur capacité à représenter efficacement les intérêts de la population congolaise. Cette culture de la peur mine la légitimité et la crédibilité des partis politiques, alimentant ainsi les tensions sociales et politiques dans le pays. Pour restaurer la confiance dans le système politique et promouvoir une démocratie véritablement représentative, il est impératif de combattre cette culture de la peur en favorisant un environnement politique où la liberté d'expression et la participation démocratique sont encouragées et respectées.
Promouvoir une Gouvernance Transparente et Inclusive
Promouvoir une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique en République Démocratique du Congo (RDC) exige une remise en question profonde de la culture de la peur et de l'intimidation qui gangrène les partis politiques. Pour y parvenir, ces partis doivent s'engager fermement à garantir la liberté d'expression de tous leurs membres, sans aucune crainte de représailles ou de répercussions négatives.
En offrant un espace sûr et ouvert où chacun peut exprimer ses opinions et ses préoccupations, les partis politiques peuvent encourager une culture de dialogue et de débat constructif, essentielle pour une gouvernance transparente et inclusive.
De plus, une réforme des processus de prise de décision au sein des partis politiques est nécessaire pour assurer une véritable inclusion de tous les membres. Il est impératif de mettre en place des mécanismes démocratiques et participatifs qui permettent à chacun de contribuer de manière significative à l'élaboration des politiques et des stratégies du parti. Cela implique d'organiser des consultations régulières, des assemblées générales ouvertes et des débats publics, où les voix de tous les membres, quel que soit leur rang ou leur statut, sont entendues et prises en compte.
En encourageant la diversité des idées et des perspectives au sein des partis politiques, ces derniers peuvent renforcer leur légitimité et leur capacité à représenter efficacement les intérêts de la population congolaise. La richesse des débats internes et la pluralité des points de vue permettent d'élaborer des politiques plus inclusives et mieux adaptées aux besoins réels de la société.
De plus, une gouvernance plus transparente et inclusive renforce la confiance des citoyens dans le système politique, favorisant ainsi la stabilité et le développement socio-économique du pays.
Pour promouvoir une gouvernance transparente, inclusive et démocratique en RDC, il est essentiel que les partis politiques combattent activement la culture de la peur et de l'intimidation. En garantissant la liberté d'expression et en favorisant une participation démocratique de tous les membres, les partis politiques peuvent jouer un rôle crucial dans la consolidation de la démocratie et dans la construction d'un avenir meilleur pour tous les Congolais.
Eduquer pour un Changement de Mentalité
Promouvoir un changement de mentalité en République Démocratique du Congo (RDC) exige une approche éducative et pédagogique solide, notamment de la part des partis politiques. Ces derniers ont un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation de leurs membres aux principes fondamentaux de la démocratie et dans la promotion d'une culture de participation active et respectueuse.
Tout d'abord, les partis politiques doivent mettre en place des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer la conscience démocratique de leurs membres.
Ces programmes pourraient inclure des séminaires, des ateliers et des sessions de formation sur des sujets tels que les droits humains, la gouvernance démocratique et l'éthique politique. En fournissant aux membres les connaissances et les outils nécessaires pour comprendre et défendre les principes démocratiques, les partis politiques peuvent contribuer à éliminer les attitudes autoritaires et à promouvoir un engagement civique actif.
De plus, les partis politiques doivent encourager un débat ouvert et respectueux au sein de leurs structures.
Cela implique de créer un environnement où la diversité des opinions est non seulement tolérée mais également valorisée. Les membres doivent être encouragés à exprimer leurs points de vue de manière constructive, sans craindre d'être marginalisés ou réprimandés. En favorisant un dialogue ouvert et inclusif, les partis politiques peuvent stimuler l'échange d'idées et la recherche de solutions novatrices aux défis auxquels fait face la société congolaise.
De surcroît, les partis politiques peuvent jouer un rôle important dans l'éducation civique de la population en général. En organisant des campagnes de sensibilisation et des activités éducatives dans les communautés, ils peuvent contribuer à renforcer la compréhension des citoyens sur le fonctionnement de la démocratie et l'importance de leur participation active dans le processus politique.
En éduquant la population sur leurs droits et responsabilités en tant que citoyens, les partis politiques peuvent encourager un engagement civique plus large et contribuer à l'émergence d'une société plus démocratique et éclairée.
Le changement de mentalité en RDC nécessite une approche holistique et intégrée, dans laquelle les partis politiques jouent un rôle central. En sensibilisant leurs membres aux principes démocratiques, en encourageant un débat ouvert et respectueux, et en éduquant la population sur les enjeux civiques, les partis politiques peuvent contribuer de manière significative à la construction d'une société congolaise plus démocratique, inclusive et prospère.
Dénoncer les Pratiques Répressives
Dénoncer publiquement les pratiques répressives au sein des partis politiques en République Démocratique du Congo (RDC) est une étape cruciale pour promouvoir une gouvernance plus transparente et inclusive. Les médias, les organisations de la société civile et la communauté internationale ont un rôle essentiel à jouer en mettant en lumière les abus et en exigeant des réformes démocratiques.
Tout d'abord, les médias jouent un rôle crucial en tant que quatrième pouvoir dans une société démocratique. Ils ont la responsabilité d'informer le public sur les pratiques antidémocratiques et les violations des droits humains commises au sein des partis politiques.
En exposant ces abus à la lumière publique, les médias contribuent à sensibiliser l'opinion publique et à mobiliser un soutien en faveur du changement.
De même, les organisations de la société civile jouent un rôle vital en tant que voix des citoyens. Elles peuvent mener des campagnes de sensibilisation, organiser des manifestations et faire pression sur les autorités politiques pour exiger des réformes démocratiques.
En travaillant en collaboration avec d'autres acteurs de la société civile et en mobilisant la population, ces organisations peuvent exercer une pression efficace sur les partis politiques pour qu'ils mettent fin aux pratiques répressives et adoptent des mesures visant à promouvoir une gouvernance plus transparente et inclusive.
En outre, la communauté internationale a un rôle important à jouer en soutenant les efforts nationaux visant à promouvoir la démocratie et les droits humains en RDC. Les organisations internationales, les gouvernements étrangers et les institutions multilatérales peuvent utiliser leur influence diplomatique et économique pour exiger des changements politiques et institutionnels en RDC.
En condamnant publiquement les pratiques répressives et en fournissant un soutien financier et technique aux initiatives démocratiques, la communauté internationale peut contribuer à renforcer la pression en faveur du changement.
En conclusion, dénoncer publiquement les pratiques répressives au sein des partis politiques en RDC est essentiel pour promouvoir une gouvernance plus transparente et inclusive. En mettant en lumière les abus et en exigeant des réformes démocratiques, les médias, les organisations de la société civile et la communauté internationale peuvent contribuer à créer un environnement politique où la liberté d'expression, la diversité des opinions et la participation citoyenne sont respectées et encouragées.
Conclusion
En conclusion, la culture de la peur et de l'intimidation qui règne au sein des partis politiques en République Démocratique du Congo constitue un obstacle majeur à la démocratie et au développement politique du pays. Cette atmosphère répressive étouffe la voix des membres qui osent exprimer des idées divergentes, compromettant ainsi la vitalité démocratique interne des partis politiques et leur capacité à représenter fidèlement les intérêts de la population congolaise.
Pour surmonter cet obstacle, il est impératif d'adopter une approche multifacette axée sur la sensibilisation, l'éducation et la dénonciation des pratiques répressives. Tout d'abord, sensibiliser l'opinion publique aux défis auxquels sont confrontés les partis politiques en RDC est essentiel pour mobiliser un soutien en faveur du changement.
En exposant les conséquences néfastes de la culture de la peur et de l'intimidation, il est possible de susciter un engagement citoyen en faveur de la démocratie et de la transparence.
De plus, l'éducation joue un rôle crucial dans la promotion d'une mentalité démocratique. Les partis politiques doivent investir dans des programmes de formation et de sensibilisation pour renforcer la conscience démocratique de leurs membres et encourager une culture de débat ouvert et respectueux. En fournissant aux membres les connaissances et les outils nécessaires pour participer activement aux processus décisionnels, les partis politiques peuvent contribuer à promouvoir une gouvernance plus transparente et inclusive.
Enfin, la dénonciation des pratiques répressives au sein des partis politiques est essentielle pour exercer une pression en faveur du changement.
Les médias, les organisations de la société civile et la communauté internationale doivent continuer à mettre en lumière les abus et à exiger des réformes démocratiques. En travaillant ensemble pour promouvoir une culture de respect des droits humains et de la liberté d'expression, ces acteurs peuvent contribuer à créer un environnement politique où la diversité des opinions est valorisée et la participation citoyenne est encouragée.
En encourageant une culture de débat ouvert et respectueux, les partis politiques en RDC peuvent renforcer leur légitimité et jouer un rôle central dans la construction d'une société plus démocratique et inclusive.
Il est donc impératif de s'attaquer à la culture de la peur et de l'intimidation et de promouvoir des pratiques politiques fondées sur le respect des droits humains, la transparence et la participation citoyenne.
(Par Aimé Lambala, CEO, Expert en Haute finance, Macro-économique, Monétaire et Marchés Financiers, depuis Paris/France)
Quand la classe Politique et Economique Congolaise jubilent pour le 7 Milliards de $ de contrat renégocié, pour le groupement des entreprises Chinoises (GEC), le nouveau contrat renégocié en 2023, signé en 2024, équivaut à l’ancien contrat signé en 2008.
Notre nation vient de renégocier le contrat avec le Groupement des entreprises Chinoises (GEC), conclu en 2008, sous la direction du Président Joseph Kabila, à hauteur de 3,2 Milliards de $.
A l’avènement du nouveau Président Tshisekedi, avec le concours de plusieurs structures d’Etat entre autre l’Inspection Générale des Finances (IGF), a réussi à renégocier le contrat de 2008, à hauteur de 7 Milliards de $, le double, 16 ans après, renégocié en 2023 et, signé le 14 mars 2024, entre le GEC et la RDC.
Que gagne la RDC, du nouveau contrat renégocié ? Gagnant/Gagnant, selon les protocoles d’accord : des infrastructures, routes 5000 km, universités, Hôpitaux, voiries provinciales, bâtiments publics…….
Que gagne le GEC, l’exploitation de nos minerais, cuivre, cobalt…..durant une période de 15 à 17 ans, à travers la société SICOMINE. (GEC) 40 %, (SICOHYDRO) 60%. Le GEC, apporterait en RDC, toute l’organisation d’une structure du BTP, bureau l’étude, main d’œuvre qualifiée ou non, matériels de chantiers, équipements, besoins d’investissements, matériels de construction pour les gros œuvres, etc.
Selon le contrat renégocié, le GEC, devrait faire un premier décaissement de 600 à 700 Millions de $, courant 2024 pour financer les infrastructures de la ville Province de Kinshasa à travers les différentes communes de la capitale.
Comment le contrat renégocié peut-il se retourner contre la RDC ?
Durant toutes les étapes du contrat renégocié notamment : l’expertise, l’importation, l’exécution, l’organisation, les personnels, les commandes en chine, la quantité et quantité des gros ouvrages, pour l’importation en RDC, le GEC, est le seul responsable.
Pour la première partie du contrat : Seul le GEC, doit commander pour 600 à 700 Millions de $, les ouvrages et la main d’œuvre Chinoises, sans la contribution de la partie congolaise pour vérifier la quantité et quantité lors de la commande en Chine. Pendant cette période de transaction commerciale entre les entreprises chinoises et les fournisseurs chinois, la partie congolaise doit être exclue lors des transactions commerciales, donc une attentent illicite des Chinois (GEC et Fournisseurs Chinois), suite à la non-participation de la partie de la RDC au moment de la commande. En toute franchise, une entreprise est faite pour augmentation de sa croissance organique, donc à travers le GEC, les commandes de 600 à 700 millions de $ pour Kinshasa, ils importeraient de la Chine, le 1/3 de la commande, main d’œuvre comprise, suite à une CORRUPTION COMMERCIALE D’IMPORTATION. «Qui vérifie les prix à la commande commerciale et, la qualité et quantité à Kinshasa ? Le GEC ».
Dans le contrat Chinois renégocié de 7 milliards de $, le Congo doit perdre suite à une augmentation des prix d’importation artificiellement élevés comme procédé pour détourner tous les profits hors pays d’activité.
En retournement l’argent obtenu par la CORRUPTION COMMERCIALE D’IMPORTATION, lors des commandes en Chine, les fournisseurs d’entreprises Chinoises doivent par un COMPTE CENTRALISATEUR, faire les virements sur la facturation de la commande précédente du contrat renégocié, en Chine ou hors la Chine pour répartir entre les membres de l’organisation (GEC). Donc la partie congolaise va se contenter seulement des factures à l’importation falsifiée.
Il faut que les autorités congolaise, l’Inspection Générale des Finances (IGF), surveillent la refacturation, une facture commerciale de 70.000.0000 de $, avec le GEC, à travers plusieurs facturations ( bureau l’étude, main d’œuvre, matériels, autres peuvent attendre 700.000.000 de $, avec la méthode de la CORRUPTION COMMERCIALE D’IMPORTATION, après livraison à Kinshasa.
Les autorités doivent de nouveau faire attention l’Inspection générale des finances (IGF), lors des achats des matériels aux fournisseurs chinois, il faut forger la transaction, en surveillance de la réalité de la transaction ; l’expéditeur de la marchandise en Chine de matériels peuvent faire des réductions de la quantité pour le compte de GEC. (Complicité entre GEC et les fournisseurs Chinois).
Pour remédier à cette situation, de ne pas perdre la moitié de la somme du contrat renégocié de 7 Milliards de $, à 3 Milliards de $, la partie congolaise, imposerait le GEC, un centrale d’achat des commandes commun, avant toute pré commande et commande de toutes les achats durant la durée du contrat renégocié. Faire appel chaque fois à 3 fournisseurs indépendants aux choix des GEC et la RDC, pour éviter la CORRUPTION COMMERCIALE D’IMPORTATION.
Il faut que le GEC, fassent de profils en fonction de la qualité des produits et de prix, mais pas en recourant aux abus.
Le développement d’une nation et les promesses d’indépendance politique et économique ne se sont jamais réalisées. Pour des millions des congolais en slogans de nos dirigeants politiques, d’une vie meilleure, la responsabilité d’un tel échec échoit aux élites locales et aux entreprises étrangères au Congo, bien intentionnés, ceux qui ont dévalisé et pillent, ainsi que ceux qui favorisent le processus.
Nous avons en RDC, la falsification des prix de transactions internationales, pour sortir de l’argent du pays sans que personne ne soit au courant, complicité Banques commerciales et la BCC. Falsification et la sous facturation des prix quantité et, qualité des minerais à l’exportation internationale (Cobalt, Cuivre, …).
Selon moi, en RDC, nous savons plus discerner ce qui est légal de ce qui l’est pas. Personne ne méprise plus les gens qui gagnent leur argent illégalement par de moyens illicites. Si nous ne résolvons pas notre soif d’argent individuel sale, nous ne trouverons aucune solution permettant de soulager la pauvreté. L’inégalité dans les pays pauvres peuvent trouvé des voies de sortie pour la population démunies, la croissance et l’efficacité ne se résoudront plus par les volontés politique, mais par une révolution sans faire confiance aux dirigeants des partis politiques en Afrique.
La corruption qui ruine notre pays la RDC, les efforts de l’Inspection générale des finances ( IGF ), porte une lumière et une solution proche, mais buté par la suivie et l’exécution judiciaire. La plus grande corruption revient plus aux haut fonctionnaires publics (Ministères, DG, Députés, Sénateurs, Gouverneurs, étrangers ). L’abus d’une charge publique en vue d’un gain privé, soudoiement, vol d’argent et bien du Trésor public, octroi de licence, exonération truquée, achats de votes (Gouverneurs, sénateurs, députés ), est condamné.
Les grandes conséquences de la corruption pour le développement de la RDC
Lutter contre la corruption est un exercice du haut en bas : pour réussir, il se doit d’être. Avant les actions anti corruptions puissent agir à des niveaux inférieur, les hautes autorités ne doivent rien se reprocher et répondre de leurs actes en justice. Tant que les sommets sont corrompus ou que l’on croit qu’ils le sont, une approche dite l’équilibre ne donnera pas d’avantage aux résultats. Tant que les haut placés sont corrompus, rien de ce que l’on croira que l’on fera réduire la corruption aux petits fonctionnaires des paliers inférieurs ( municipalités, policiers, militaires, congolais ), ne parviendra à juguler la corruption.
La corruption aggrave la pauvreté des congolais et la disparité sociale dans le Quintile et l’argent qui fuit annuellement la RDC est le multiple du total de l’argent à la disposition du cinquième du bas, ou même à peine égal à l’argent à la disposition du quintile du revenu, réduisent les revenus des impôts du pays, restreignent les dépenses de santé et d’éducation, salaire de fonctionnaires, ( militaires ), découragent l’investissement étranger direct, freine la création de nouvelle entreprise, redirigent l’argent public dans les commissions occultes, augmentation de la fraude des dettes sur les pays. L’argent sale qui sort illégalement du pays vers l’étranger contribue à endetter notre pays de milliards de $ pour de laissés pour compte.
La réussite d’une nation aux blanchiment, corruption, ne se mesure pas par les déploiements des règles, mais par la somme de dollars ( $ ), acquis frauduleusement que l’on empêchera de quitter le Trésor à l’étranger ou en interne. L’encouragement de facilitation l’entrée d’argent illégale de l’étranger est simple : La réception de cet argent profite aux USA et Europe, les étrangers préfèrent mettre leurs argent à cause d’une sûreté avec garanti.
L’argent sale retiré des centaines de milliards de $, des pays non occidentaux pour les placer aux pays riches est d’un demi-trillion de dollars par an. S’élevant à des Trillons logés en permanence dans des dépôts, propriétés, bourses, USA, UE, ASIE, l’autre flux circule entre les pays occidentaux eux-mêmes et les paradis fiscaux. Chaque année USA, récupère par leurs Banques 250 Milliards de $, sans traçabilité, fraude et évasion en provenance de pays pauvres ( Asie, Afrique, autres ), ( journalistes d’investigations internationales).
Durant plusieurs années l’administration Américaine, Ministère de l’économie et des finances, recevaient de l’argent provenant de n’importe quelle source pour combler l’écart dans la Balance des paiements du pays. Cette pratique est terminée avec Clinton.
Les grandes puissances favorisent l’importation des capitaux, il n’y a pas tentative des luttent plus dures cela réduirait la fuite d’argent et priveraient les banques Américaines, Européenne en dépôts. Mais il y a des pressions contre les effets lobbyistes.
Les hommes Africains, après avoir amassé illégalement l’argent public continu toujours a volé ?
C’est suite à la stimulation quotidienne qui alimente leur égo, semblable à un enfant des rues avec une intelligence plutôt médiocre et dénué d’estime de soi et la kleptomanie, indispensable à la conception du pouvoir de l’autosatisfaction.
ALS FINANCE CIF,
Aimé Lambala
CEO
Expert en Haute finance, Macro-économique, Monétaire et Marchés Financiers
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Acteur politique et Haut Cadre de l’Udps)
Introduction
La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée depuis des décennies à des défis majeurs en matière de criminalité et de sécurité. Dans un contexte où la sécurité des citoyens est constamment menacée par des actes criminels de toutes sortes, le gouvernement congolais a récemment pris une décision historique en mettant fin au moratoire sur la peine de mort. Cette annonce a engendré un débat intense et des réactions diverses au sein de la société congolaise, reflétant les enjeux complexes liés à la justice pénale et aux droits de l'homme dans le pays.
En tant qu'acteur politique et haut cadre du parti présidentiel, Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza occupe une position privilégiée pour comprendre et analyser l'impact de cette décision sur la nation congolaise. En sa qualité de Vice-Président fédéral et Représentant Adjoint en charge de la politique et de la diplomatie de l'Udps/Tshisekedi Fédération/USA, M. Mbiya Bondo Shabanza exprime un soutien inébranlable à cette mesure et met en lumière son importance cruciale pour la justice et la sécurité dans le pays.
Une Mesure Nécessaire pour Faire Face à la Criminalité
La décision récente de mettre fin au moratoire sur la peine de mort en République Démocratique du Congo (RDC) est une réponse directe aux défis persistants en matière de criminalité et de sécurité qui affligent le pays depuis des décennies. Le gouvernement congolais reconnaît la nécessité impérieuse d'adopter des mesures fermes pour lutter contre les crimes les plus graves, tels que la trahison et les actes de terrorisme, qui sapent la stabilité et la sécurité du pays.
Face à une montée de la criminalité et à des menaces terroristes de plus en plus complexes, le rétablissement de la peine de mort apparaît comme une mesure essentielle pour dissuader les individus de s'engager dans des activités criminelles particulièrement graves. En envoyant un signal fort selon lequel de tels comportements ne seront pas tolérés et seront punis avec la plus grande sévérité, le gouvernement démontre son engagement ferme à protéger ses citoyens et à restaurer l'ordre public.
La peine de mort représente un outil crucial dans l'arsenal juridique du pays pour traiter les cas les plus extrêmes de criminalité. En ciblant spécifiquement les actes de trahison et de terrorisme, le rétablissement de cette mesure punitive vise à adresser une réponse claire et dissuasive à ceux qui cherchent à déstabiliser le pays et à menacer la sécurité nationale. Il s'agit là d'une étape nécessaire pour préserver la sûreté et la sécurité de la population congolaise dans un contexte de défis sécuritaires croissants.
Un Fondement Juridique Solide
Sur le plan juridique, la décision de rétablir la peine de mort en République Démocratique du Congo est étayée par des principes internationaux et nationaux en matière de droits de l'homme, ainsi que par la jurisprudence observée dans d'autres pays démocratiques. La peine de mort est reconnue comme une mesure légale dans les cas les plus extrêmes de criminalité et est explicitement prévue par le code pénal congolais. Cette mesure est conforme aux normes internationales établies par des traités et conventions des droits de l'homme, qui permettent l'imposition de la peine capitale dans des circonstances limitées et spécifiques.
De nombreux pays à travers le monde, notamment ceux considérés comme des démocraties établies, ont maintenu la peine de mort dans leur système juridique comme un moyen de répondre aux crimes les plus graves et de protéger la société. Dans ces pays, la peine de mort est généralement réservée aux crimes tels que le meurtre prémédité, la trahison, les actes de terrorisme et d'autres crimes particulièrement odieux. Ces décisions reposent souvent sur des considérations de dissuasion, de justice et de protection de la société contre les individus les plus dangereux.
En tant que représentant politique et défenseur des droits de l'homme, M. Mbiya Bondo Shabanza souligne l'importance de cette décision pour dissuader les criminels potentiels de commettre des actes graves et pour protéger la société contre les individus dangereux. Il insiste sur le fait que la peine de mort est un outil essentiel pour maintenir la sécurité et l'ordre public dans un pays confronté à des défis persistants en matière de criminalité. En imposant la peine de mort de manière équitable et impartiale, le gouvernement congolais envoie un message clair selon lequel les crimes graves ne seront pas tolérés et seront punis conformément à la loi.
Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une approche globale visant à renforcer l'état de droit et à assurer la sécurité des citoyens congolais. En garantissant que les criminels les plus dangereux rendent des comptes pour leurs actions, le gouvernement renforce la confiance du public dans le système judiciaire et contribue à préserver la stabilité et la sécurité nationale. En fin de compte, cette mesure vise à protéger les droits et la sécurité de l'ensemble de la population congolaise, en accordant une priorité absolue à la préservation de la vie et à la garantie de la sécurité pour tous.
Une Application Stricte et Équitable
Il est essentiel que l'application de la peine de mort soit régie par des principes stricts et équitables, garantissant ainsi le respect des droits de l'homme et la protection des individus contre toute erreur judiciaire. Dans cette optique, M. Mbiya Bondo Shabanza souligne que la justice doit être administrée de manière impartiale, sans aucune tolérance envers les hors-la-loi. Cette démarche vise avant tout à préserver la sécurité et la stabilité de la République Démocratique du Congo (RDC), en mettant un terme aux activités criminelles qui sapent la paix et la prospérité du pays.
Une application stricte et équitable de la peine de mort est un impératif moral et juridique. Elle repose sur le respect des droits de l'homme et des principes fondamentaux de la justice. Tout individu accusé de crimes graves doit bénéficier d'un procès équitable et impartial, avec toutes les garanties nécessaires pour assurer l'intégrité du processus judiciaire. Cette approche permet d'éviter les erreurs judiciaires et d'assurer que seuls les véritables coupables soient condamnés.
Par ailleurs, la stricte application de la peine de mort est un moyen de dissuasion efficace contre les crimes les plus graves. En punissant sévèrement les auteurs d'actes de trahison, de terrorisme et d'autres crimes odieux, le gouvernement envoie un message fort selon lequel de tels comportements ne seront pas tolérés dans une société fondée sur les principes de l'état de droit. Cette mesure dissuasive contribue à renforcer la sécurité publique et à protéger les citoyens contre les menaces criminelles.
En outre, l'application rigoureuse de la peine de mort vise à restaurer la confiance des citoyens dans le système judiciaire et dans l'État de droit. En garantissant que la justice soit rendue de manière équitable et transparente, le gouvernement renforce la légitimité de ses institutions et renforce le respect de la loi au sein de la société. Cela contribue à promouvoir un environnement où chacun est tenu responsable de ses actes et où la sécurité de tous est assurée.
En conclusion, la mise en œuvre stricte et équitable de la peine de mort est une mesure nécessaire pour garantir la sécurité et la stabilité de la RDC. En respectant les normes internationales et nationales en matière de droits de l'homme, tout en veillant à ce que la justice soit rendue de manière impartiale, le gouvernement peut protéger ses citoyens contre les menaces criminelles et renforcer la primauté du droit dans le pays.
Conclusion
En conclusion, la décision du gouvernement congolais de mettre fin au moratoire sur la peine de mort marque un tournant crucial dans la politique pénale du pays. Cette mesure est une réponse directe et nécessaire aux défis persistants en matière de criminalité et de sécurité qui menacent la stabilité et le bien-être des citoyens congolais.
En tant que Vice-Président fédéral et Représentant Adjoint en charge de la politique et de la diplomatie de l'Udps/Tshisekedi Fédération/USA, Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza soutient fermement cette décision et appelle à son application stricte et équitable. Il est impératif de garantir que la peine de mort soit administrée dans le respect des normes juridiques et des droits de l'homme, afin d'assurer la justice et la sécurité pour tous les citoyens congolais.
Cette mesure, bien que controversée, est essentielle pour dissuader les criminels potentiels et protéger la société contre les individus dangereux. En rétablissant la peine de mort pour les crimes les plus graves, le gouvernement envoie un message clair selon lequel de tels actes ne seront pas tolérés dans une société fondée sur les principes de l'état de droit.
En définitive, la mise en œuvre stricte et équitable de la peine de mort est un élément crucial de la lutte contre la criminalité et de la préservation de la sécurité publique en République Démocratique du Congo. Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza exhorte le gouvernement congolais à veiller à ce que cette mesure soit appliquée avec rigueur et dans le respect des droits fondamentaux, afin de garantir la justice et la sécurité pour tous les citoyens congolais.
CURRICULUM VITAE
Profil Professionnel
Je suis un professionnel doté de plus de 20 ans d'expérience dans le secteur public en République Démocratique du Congo et aux États-Unis, ainsi qu'au sein d'ONG nationales et internationales. Mon expertise englobe la protection sociale, la gestion des ressources humaines, le renforcement des capacités et le développement organisationnel.
Compétences Clés
Formation et animation d’ateliers variés.
Assistance humanitaire en situations de crises complexes.
Sécurité alimentaire et développement agricole.
Planification stratégique et suivi de projets.
Sensibilisation à la diversité et respect des droits.
Gestion budgétaire et administrative.
I. IDENTITÉ
Nom: MBIYA BONDO
Post Nom: SHABANZA
Prénom: JEAN AIMÉ
Date et lieu de naissance : Mbuji Mayi, le 16 mars 1966
Nom du père : BONDO KAMUANGA SHABANZA LÉONARD
Nom de la mère : NSHIMBA MALANGU MARIE
Adresse : 54 Avenue de la Révolution, Q. 17 Mai, Commune de Kimbaseke, Ville Province de Kinshasa/RDC
Emails: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Situation familiale : Marié, père de plusieurs enfants
II. ÉTUDES
2021 - Présent : Master en Administration Publique,
Perdue Global University, Option : Gestion des entreprises publiques et privées.
2010-2014 : Bachelor en Administration Publique, Doane University à Lincoln, Nebraska.
1990 à 1993: Diplôme de Gradué en Sciences Économiques, Gestion d'Entreprise, Institut d'Études Supérieures et Universitaires de Kinshasa (Inesukin).
III. EXPÉRIENCES
Janvier 2023 à Présent : Profession libérale.
2016 à Janvier 2023: Directeur Exécutif, International American Relief Society (IARS) - USA, Atlanta, avec un bureau de représentation en RDC.
Responsabilités principales:
Développement et mise en œuvre de la politique générale.
Analyse du marché et gestion des budgets.
Promotion de l'image de l'organisation.
Février 2012 – Mars 2015: Adjoint Responsable Département RH – Administration, Feeding America.
Responsabilités principales:
Gestion du processus de recrutement.
Gestion des activités de paie.
Avril 2015 à juillet 2017: Assistant Administration et Ressources Humaines, Human Ressources Développement (HRD).
Responsabilités principales:
Gestion administrative et RH.
Assistance dans la gestion des contrats.
Novembre 2007 – Février 2012: Assistant Financier et Administratif & RH, ONG Région V Services, Lincoln, Nebraska.
Responsabilités principales:
Recrutement et gestion du personnel.
Gestion financière et administrative.
Mars 2000 à juin 2005: Chef de Bureau, Direction de la Paie, Ministère du Budget.
Responsabilités principales:
Supervision de l'élaboration des états de paie.
Contrôle de la régularité des pièces justificatives.
Novembre 1995 – Octobre 1999: Attaché de Bureau de 2ème classe, Ministère du Budget, Direction de la Paie.
Responsabilités principales:
Élaboration des états de paie.
Contrôle de la conformité des documents justificatifs.
IV. ENGAGEMENT POLITIQUE ET ASSOCIATIF
Depuis 2021: Vice-président et représentant adjoint de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS-TSHISEKEDI) aux États-Unis.
Responsabilités principales:
Direction stratégique de l'UDPS-TSHISEKEDI aux États-Unis, avec un focus sur les aspects politiques, diplomatiques et organisationnels de la région est du pays.
De 2007 à 2021: Président sectionnaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS-TSHISEKEDI) dans l'État de Nebraska.
Réussites:
Supervision des activités politiques et mobilisation des membres.
Lancement de programmes de développement communautaire.
Depuis 1985, j'ai embrassé un parcours professionnel et un engagement communautaire qui se sont avérés à la fois riches et diversifiés, marquant ainsi mon parcours tant au niveau national en République Démocratique du Congo qu'à l'échelle internationale.
Durant cette période, j'ai consacré une part importante de mon temps et de mes efforts à servir ma communauté et à contribuer à son développement.
Mon engagement m'a conduit à occuper des postes de leadership au sein de plusieurs organisations professionnelles, me permettant ainsi de jouer un rôle actif dans la définition et la mise en œuvre de stratégies importantes.
Ces responsabilités ont été pour moi une source d'apprentissage continu, me permettant de développer des compétences de gestion, de leadership et de collaboration.
Au fil des années, j'ai eu l'opportunité de participer à diverses initiatives et projets au sein de ces organisations professionnelles. Que ce soit en contribuant à des campagnes de sensibilisation, en organisant des événements communautaires, ou en travaillant sur des programmes de développement, j'ai toujours cherché à apporter une valeur ajoutée à chaque projet dans lequel je me suis investi.
Ces expériences ont été des catalyseurs pour renforcer mon expertise dans des domaines variés et ont élargi ma compréhension des enjeux locaux et mondiaux.
En tant que membre actif de ces organisations, j'ai également eu l'occasion de collaborer avec des personnes provenant de différents horizons, ce qui a enrichi mon expérience professionnelle et m'a permis de développer un réseau solide de contacts professionnels.
Cette diversité de perspectives m'a non seulement permis d'élargir mes horizons, mais aussi de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontées nos communautés, et d'identifier des solutions innovantes pour y répondre.
En résumé, mon parcours professionnel et mon engagement communautaire ont été façonnés par une volonté constante de servir et de contribuer au bien-être de la société. Ces expériences ont été une source d'inspiration et ont nourri ma passion pour le travail collaboratif et l'innovation sociale.
Je reste déterminé à continuer à mettre mes compétences et mon expérience au service de causes qui me tiennent à cœur, dans le but de créer un impact positif durable dans notre société.
V. CERTIFICATION
Je certifie sur mon honneur que les informations données ci-dessus sont exactes et véridiques.
Sur Terre comme au Ciel, nous sommes jugés et reconnus à l'aune de nos actions, de nos résultats et non sur nos paroles.
Sur Terre, nous sommes jugés sur ce que nous avons déjà fait et sur la façon dont nous pourrions faire les choses dans l’avenir, le passé étant le gage de l'avenir.
Ainsi donc, notre réputation correspond à la manière dont nous faisons preuve de nos valeurs fondamentales et essentielles d’honnêteté, d’intégrité et de sincérité qui doivent dicter nos vies professionnelles et personnelles.
Au Ciel, l’Evangile de Jésus-Christ selon Saint-Luc, chapitre 16 verset 10-11 nous apprend que :
“Celui qui est fidèle dans les petites choses est aussi fidèle dans les grandes ; celui qui est malhonnête dans les petites choses est aussi malhonnête dans les grandes. Si donc vous n'avez pas été fidèles dans votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde, qui pourrait vous confier les vraies richesses ?”
Votre travail n'est pas vain, vos œuvres, bonnes ou mauvaises, vous suivront toute votre vie, pensez-y !
Je souhaite à vous tous qui me lisez un bon et excellent dimanche.
(Par Gabriel KILALA Pene-AMUNA, Président du Tribunal de Grande Instance de Kenge & Conseiller à la Cour d’Appel)
PREFACE
Maître KALALA MUENA MPALA, Avocat à la Cour Suprême de Justice et ancien magistrat du parquet, me fait l’honneur en m’offrant cette occasion pour préfacer son Ouvrage critique sur la circulaire n°CNO/BN/ MKM/508/08/SN/2018 du 24/08/2018.
Il y a, certes, pensé à mes vingtaines d’années de carrière De magistrat mais surtout à mes qualités d’auteur congolais et de Spécialiste de questions procédurales, ouvrage qu’il a heureusement suffisamment simplifié et dont l’introduction Synthétise de façon satisfaisante les idées forces contenues dans cette œuvre.
Avocat de cassation, l’auteur continue avec sa qualité d’Avocat à la Cour Suprême de Justice comme prescrivent les articles 4 et 103 de l’O-L 79/O18 du 28 Septembre 1979 portant Organisation du barreau, des défenseurs judiciaires et du corps des mandataires de l’état avant le 24.08,2018, date de la circulaire précitée qui a vivement suscite sa réaction et que nous venons de parcourir attentivement.
Après ce parcours attentif, nous nous sommes vu oblige de lire et relire les articles 4 et 103 de la loi du barreau cité ci-haut, l’article 90 de la loi organique N°13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la cour de cassation et même l’article 405 al. 2 de la loi organique N°16/027 du 15 Octobre 2016 portant Organisation, compétences et fonctionnement des juridictions de l’ordre administratif, nous avons constaté qu’il n’est prévu que l’Avocat au barreau près la Cour Suprême de Justice d’une part et que, d’autre part, chaque barreau a la personnalité juridique.
Ainsi, lorsqu‘une personne morale dotée de la personnalité juridique ou une personne physique veut ou doit Changer de nom, il faut, pour la première, la modification de la loi au ses statuts et, pour la seconde, un jugement de changement de Nom, dans la mesure où, de par la législation congolaise, le nom d’une personne est immuable.
C’est pourquoi, en tant qu’Auteur congolais et lecteur avisé, je recommande à tous les Avocats et à tous les magistrats, de cassation et de fond de se procurer cet ouvrage, de lire attentivement l’opinion de l’auteur et de revenir aux termes des articles 4,106, 107 et 108 de la Loi du barreau, dispositions auxquelles se sont conformés les libellés des articles 90 et 91 de la loi organique relative å la procédure devant la Cour de cassation De février 2013, 109 et 1119 de loi organique du 15 octobre 1013 et 105 al.2 de la loi organique d’octobre 2016, en attendant la publication au journal officiel de la loi de 2021.
Eco-garde, il l’est et nous devons tous le suivre pour restituer à la loi sa forme ct à nos serments respectifs de Magistrats et d’Avocats, leur autorité.
Le Magistrat Suprême est le premier à nous orienter vers cette dénomination authentique de l’actuel et unique barreau Congolais de cassation.
A la publication au Journal officiel portant cette dernière Loi du barreau, Me KALALA MUENA MPALA sera le seul à se prévaloir de la récente qualité d’avocat de cassation étant donné que ses Confrères de cassation avaient déjà, depuis le 24/08/2018, endossé celle inexistante ou couplée d’ « avocat au barreau près la Cour de Cassation et au Conseil d’État » qui se relèvent être étrangères à l’article 220 de la loi organique 001/2 du 2 Février 2021 et aux dispositions transitoires des lois de 2013 et de 2016.
Cet article ne dit en tout cas pas « les avocats au barreau près la Cour de cassation et au conseil d’État forment le barreau près la Cour de Cassation », mais, dit : « les avocats inscrits au Barreau près la Cour suprême de justice forment d’office le barreau près la Cour de cassation », (art 220 de la loi n°001/21 du 21/01/2021 non encore publiée au Journal Officiel de la RDC).
*Dans le contexte dynamique et en constante évolution de la République Démocratique du Congo (RDC), des figures de proue émergent pour guider le pays vers un avenir prometteur. Parmi elles, Raymond Kashiba se démarque comme un catalyseur de changement, fusionnant une expertise en gouvernance publique, un esprit entrepreneurial avéré, et une passion pour l’éducation à distance. Avec une carrière jalonnée de réussites tant au Canada qu’au sein de la diaspora congolaise, Raymond incarne le leadership innovant nécessaire pour surmonter les défis contemporains de la RDC. Cet entretien explore sa vision pour transformer le paysage socio-économique congolais, illustrant comment ses expériences antérieures peuvent être le tremplin vers une gouvernance revitalisée et un développement inclusif.
Journaliste : Raymond, votre parcours multidisciplinaire inspire. Comment prévoyez-vous d’utiliser votre expertise en éducation numérique pour transformer l’accès à l’éducation en RDC ?
Raymond Kashiba : L’éducation est le socle du développement. À l’Université TELUQ, j’ai acquis une expertise en création de programmes éducatifs adaptés aux réalités virtuelles. Inspiré par des projets tels que « Bridge international Academies » au Kenya et « EdTech » en Inde, qui ont révolutionné l’accès à l’éducation pour les populations marginalisées, je propose de lancer « Digital Congo Edu », une initiative visant à déployer des solutions éducatives numériques à travers le pays, garantissant que chaque enfant et adulte ait accès à une éducation de qualité, indépendamment de leur localisation géographique.
Journaliste : Votre expérience dans la réforme des politiques migratoires au Canada est notable. Comment envisagez-vous d’adapter ces compétences à la réalité congolaise ?
Raymond Kashiba : Les politiques migratoires jouent un rôle crucial dans le développement économique et social d’un pays. Mon travail au Canada, notamment sur le programme « Express Entry », a montré l’importance d’attirer des compétences mondiales. Pour la RDC, j’envisage « Congo Global Talent », inspiré par des programmes similaires au Canada et en Australie, pour attirer des talents internationaux et faciliter la réintégration de la diaspora, dynamisant ainsi notre économie par l’innovation et l’expertise globale.
Journaliste : L’immobilier est un secteur clé pour la croissance économique. Quelles innovations envisagez-vous d’apporter à ce secteur en RDC ?
Raymond Kashiba : Mon expérience dans l’immobilier m’a appris l’importance de l’innovation et de la durabilité. En me basant sur des projets comme « The EcoSmart House » et les « Green Cities » en Scandinavie, je propose de développer « Sustainable Living Congo », un projet visant à construire des habitations écologiques qui utilisent des énergies renouvelables et des matériaux locaux, promouvant ainsi un développement urbain durable tout en répondant aux besoins de logement de notre population croissante.
Journaliste : Vous avez démontré un engagement fort envers la jeunesse. Quelles initiatives spécifiques proposez-vous pour engager la jeunesse congolaise dans le développement national ?
Raymond Kashiba : Engager la jeunesse est essentiel pour façonner l’avenir de la RDC. À travers « Youth Innovate Congo », inspiré par « Global Shapers » et « YALI » (Young African Leaders Initiative), je souhaite créer des espaces où les jeunes peuvent développer leurs compétences, innover, et entreprendre. « Congo Youth Tech Hubs » fournira des ressources, du mentorat et des opportunités de financement, similaire à des initiatives comme « MEST Africa » en Ghana, encourageant ainsi l’entrepreneuriat et l’innovation technologique parmi nos jeunes.
Journaliste : La gouvernance efficace est fondamentale pour le progrès. Quels changements proposez-vous pour moderniser la gouvernance en RDC ?
Raymond Kashiba : Pour moderniser la gouvernance, l’accent doit être mis sur la transparence et l’efficacité. Inspiré par des modèles tels que « Estonia e-Governance » et « Gov.uk », je propose « Digital Gov Congo », un projet visant à digitaliser les services publics pour rendre la gouvernance plus accessible et efficiente. De plus, « Congo Open Data » s’inspirera de l’initiative « Open Government Data » pour promouvoir la transparence et encourager la participation citoyenne dans la prise de décision.
Journaliste : L’innovation est cruciale pour le développement économique. Quelle est votre vision pour stimuler un écosystème d’innovation en RDC ?
Raymond Kashiba : Mon objectif est de créer un écosystème dynamique où l’innovation peut prospérer. « Innovate Congo » s’inspirera de succès tels que « Silicon Valley » et « Startup Nation » en Israël, en mettant en place des incubateurs et des accélérateurs pour soutenir les startups. De plus, « Congo AgriTech » adoptera des technologies innovantes pour transformer l’agriculture, à l’image de projets comme « Precision Agriculture » au Brésil, améliorant ainsi la productivité et la durabilité.
Journaliste : Quelle stratégie avez-vous pour renforcer les infrastructures en RDC et soutenir la croissance économique ?
Raymond Kashiba : Les infrastructures sont la colonne vertébrale de l’économie. « Build Congo » s’inspirera de projets d’infrastructure majeurs comme « The Belt and Road Initiative » de la Chine, en développant des routes, des ponts et des réseaux de transport pour améliorer la connectivité. Par ailleurs, « Congo Energy Future » visera à augmenter l’accès à l’énergie renouvelable, en s’inspirant des succès de la « Geothermal Energy » en Islande.
Journaliste : Comment envisagez-vous d’engager la diaspora congolaise dans le développement du pays ?
Raymond Kashiba : La diaspora est une force inestimable pour la RDC. « Diaspora Connect Congo » facilitera le transfert de connaissances et d’investissements, s’inspirant de modèles comme « India's Overseas Citizenship ». « Congo Global Network » organisera des conférences annuelles pour connecter la diaspora avec des opportunités locales, à l’instar de « TiE Global Summit ».
Journaliste : La culture et le tourisme peuvent être des vecteurs de développement. Quelles initiatives proposez-vous pour valoriser le patrimoine congolais ?
Raymond Kashiba : Le tourisme culturel est une voie vers la prospérité. « Congo Heritage Trails », inspiré par le « Camino de Santiago » en Espagne, mettra en valeur nos sites culturels et naturels. « Art of Congo » célébrera notre héritage artistique, en encourageant les expositions internationales similaires à « African Artists Foundation » au Nigeria.
Journaliste : La santé publique est primordiale. Quelles réformes envisagez-vous pour améliorer l’accès aux soins en RDC ?
Raymond Kashiba : Une population saine est essentielle au développement. « Health For All Congo » s’inspirera de « NHS England » pour établir un système de santé accessible à tous. « Telemedicine Congo », inspiré de « Doctor on Demand », utilisera la télémédecine pour étendre l’accès aux soins dans les zones reculées.
Journaliste : La RDC est riche en ressources naturelles. Comment comptez-vous gérer ces ressources de manière durable ?
Raymond Kashiba : La gestion durable des ressources est essentielle. « Green Mining Initiative » adoptera des pratiques minières écologiques, s’inspirant de « The Responsible Mining Foundation ». « Congo Water Conservation » protégera nos ressources en eau, en suivant les principes du « Water Footprint Network ».
Journaliste : Quelle approche adopterez-vous pour promouvoir l’égalité des genres en RDC ?
Raymond Kashiba : L’égalité des genres est cruciale pour bâtir une société équilibrée et prospère. Nous lancerons « Empower Her Congo », inspiré par des initiatives globales telles que « Women for Women International », qui fournira des formations spécifiques et des opportunités d’entrepreneuriat aux femmes congolaises. Ce programme visera à autonomiser les femmes en leur offrant les outils nécessaires pour réussir dans divers secteurs économiques.
En parallèle, « Girls in STEM Congo » encouragera activement les jeunes filles à explorer et à s’engager dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. S’inspirant de programmes réussis comme « Girls Who Code », cette initiative vise à briser les barrières stéréotypées et à ouvrir des voies pour les futures leaders féminines dans ces domaines essentiels. En investissant dans l’éducation et l’encadrement des filles, nous pouvons transformer le paysage de l’égalité des genres en RDC, assurant une participation égale et significative de toutes les Congolaises dans le développement national.
Décidément en RD Congo, l'actualité politique sous le Régime Tshisekedi reste toujours intense, riche et mouvementée. Le débat politique de l'heure est notamment dominé par la problématique de " l'Expédition des Affaires Courantes par le Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II ", centrée sur l'incompatibilité ou non des fonctions de Ministre-Démissionnaire et celles de Député, en réalité, Provisoire.
Le débat contradictoire relayé dans les réseaux sociaux voire à travers des chaînes de télévision, la littérature, ... est vif, nourri par des thèses et antithèses divergentes, diversifiées et variées.
On assiste dans une certaine mesure, à la " guerre de tranchées " de thèses et d’antithèses. Sous cet angle, chaque débatteur croit ou veut avoir raison en tirant la couverture de son côté, selon son obédience, ses supposées connaissances en la matière.
Même les non-initiés, quel que soit leur niveau intellectuel, leurs spécialités, leur rang, ne veulent plus apprendre ; et croient tout maîtriser ou font semblant de tout connaître.
Alors que la qualité de la rigueur d'un débat scientifique contradictoire est la démonstration par les débatteurs de leur détention des bagages théorique et technique irréprochables en la matière.
Car, la connaissance scientifique est démontrable, objective, cumulative, évolutive, communicable et falsifiable. ¹
C'est pourquoi, une lecture scientifique rigoureuse appuyée par la Neutralité Axiologique, est entrée en lice afin de tenter d'éclairer la lanterne des Congolais, et de nombre d'observateurs, d'acteurs et de témoins de la vie politique de la RD Congo.
La Réflexion a tenté de répondre à la question centrale, suivante :
- Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a-t-il violé la Constitution en demandant à tous les membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II, (y compris donc, ceux devenus Députés, en réalité, Provisoires, pour le moment), d’« expédier les Affaires Courantes »?
Ma Réflexion
« La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être».
Effectivement, en RD Congo, le débat politique est notamment dominé par la problématique de l’« Expédition des Affaires Courantes » et de l'incompatibilité ou non des fonctions de Ministre Démissionnaire et celles de Député, en réalité, Provisoire ! Pour tenter d'éclairer la lanterne des Congolais, de nombre d'observateurs, d'acteurs et de témoins de la vie politique de RD Congo, trois (3) disciplines ont été mobilisées et appelées à la rescousse : la Science politique, les Sciences administratives et le Droit constitutionnel.
Question 1 : Que vient faire la Science politique dans ce débat ?
Réponse 1 : - Parler de l'" Expédition des Affaires Courantes ", c'est parler d'un concept central de Science politique.
Le CRISP (Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques) de Belgique, nous rappelle que les Affaires Courantes sont les : " Affaires traitées par un gouvernement sortant ne disposant que de compétences limitées.
La période des affaires courantes s'étend de la démission de ce gouvernement à la nomination de son successeur." ³
Il nous rappelle en outre que le concept d'affaires courantes recouvre trois types d'affaires : « - les affaires de gestion journalière, c'est-à-dire, celles dont le règlement n'implique pas de décision, quant à la ligne politique à suivre ;
- les affaires en cours, c'est-à-dire, celles à propos desquelles la décision constitue l'aboutissement de procédures entamées ultérieurement ;
- les affaires urgentes, c'est-à-dire, celles pour lesquelles un retard dans leur solution serait générateur de dommages et nuisances pour la collectivité ou contreviendrait au droit international. » ⁴
- Cela dit, plusieurs autres concepts et théories de Science politique, tels que, le Régime politique, le Système politique, les Partis politiques, le Pouvoir, ...., ont été exploités dans la Réflexion.
Question 2 : Que viennent faire les Sciences administratives dans ce débat ?
Réponse 2 : - Ici, par les Sciences administratives, j'entends, le Droit administratif et la Science administrative.
- Le Droit administratif est entré en lice vu que dans ce débat, on parle du Président de la République, du Premier Ministre, des Ministres et Vice-Ministres, qui sont appelés en Droit administratif, des Autorités Administratives (AA). ⁵
Ces dernières, de par leurs pouvoirs d'attribution, agissent par ordonnances (le cas du Président de la République), décrets (le cas du Premier Ministre) et arrêtés (le cas des MinistresetVice-Ministres), qui sont appelés en Droit administratif, des Actes Administratifs Unilatéraux (AAU). ⁶
- Dans le même registre, plusieurs théories de Droit administratif ont été utiles dans la Réflexion, notamment :
-le Pouvoir hiérarchique, la Théorie de l'Acte contraire (Parallélisme des Compétences et des Formes), le Principe d’Indisponibilité des Compétences Administratives (PICA), la Suppléance, l’Intérim, la Théorie du Retrait d'un Acte Administratif Unilatéral, ...
- Enfin, certains articles de la Constitution ont intéressé la Réflexion car la Constitution est l'une des sources du Droit administratif. ⁷
- La Science administrative nous a aidés à exploiter certains concepts centraux et certaines théories centrales dans ce débat, telles que : les Autorités Administratives, les Agents publics de l’Etat, le Service public, l’Administration,
Question 3 : Que vient faire le Droit constitutionnel dans la Réflexion ?
Réponse 3 : Le Droit constitutionnel a aidé à exploiter l'organisation et la répartition des pouvoirs. Plusieurs articles de la Constitution ont été exploités. I. Le contexte actuel de gouvernance en RD Congo
La RD Congo se retrouve dans un contexte de gouvernance particulier !
Le Gouvernement n’est plus de plein exercice, il est d'affaires courantes depuis le 20 février 2024 parce que le Premier Ministre Sama Lukonde a présenté la démission de son Gouvernement auprès du Président de la République (Théorie de l’Acte contraire / Parallélisme des Compétences et des Formes) pour que « lui-même et les membres de son gouvernement [fassent] usage du droit de suspension et de reprise de leur mandat parlementaire prévu par les alinéas 2 et 3 de l’article 110 de la Constitution, pour ne pas se retrouver dans un cas d’incompatibilité des fonctions ».
Cependant, le Président de la République, Félix Tshisekedi, en tant qu’Autorité Administrative, de par son Pouvoir hiérarchique (même en l’absence de texte), spécifiquement, en ce qui concerne, le Pouvoir d’instruction ou d’injonction, a instruit son Directeur de Cabinet, de demander officiellement, à travers une correspondance, à tous les membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II, d'assurer l'Expédition des Affaires Courantes.
Par cet Acte, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a officieusement accepté la démission du Gouvernement Sama Lukonde II.
Cette démission est encore officieuse, car le Gouvernement Sama Lukonde II est démissionnaire mais n’est donc pas encore démis ; il le sera lors de la nomination de son successeur.
En ce moment-là, le Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II, sera officiellement démis. En assurant l’Expédition des Affaires Courantes, les membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II sont ainsi amputés de leurs pouvoirs. Ils ne jouissent donc plus totalement du Principe d'Indisponibilité des Compétences Administratives (PICA), ce Principe nous renseigne, qu'une Autorité Administrative doit jouir de la totalité de ses compétences telles que lui attribuées par la Constitution, la loi, ... sauf cas contraires, tels que : la Délégation du pouvoir, ...⁸
En clair, en tant qu’Autorités Administratives démissionnaires, tous les membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II, ne peuvent donc plus prendre des décrets (cas du Premier Ministre), ni des arrêtés (cas des Ministres et Vice-Ministres) qui doivent engager l'Etat dans la durée !
Les Membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II, ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, car ils ne sont plus Premier Ministre, Ministres et Vice-Ministres de plein exercice. Dans ce cas de figure, pour reprendre l'expression de Francis Delpérée, ils tombent dans le régime, de « gouverner sans gouvernement». ⁹
Ils sont donc "morts" fonctionnellement parlant, anéantis, dépouillés de leurs compétences. Ils ne s'occupent que, désormais : - de la gestion quotidienne - de la gestion des affaires en cours - de la gestion des affaires urgentes
En demandant à tous les membres du Gouvernement démissionnaire Sama Lukonde II d'assurer l'Expédition des Affaires Courantes, le Président de la République, Félix Tshisekedi, n'a rien inventé, c'est une technique administrative prévue et organisée dans des démocraties après la démission d'un Gouvernement afin d'éviter la vacance du pouvoir gouvernemental et la paralysie de la continuité du service public car, dans un pays, c'est le Gouvernement qui gouverne, mais toutefois, nous sommes dans le cas de " gouverner sans gouvernement " ¹⁰ !
Dans la même optique, soulignons toutefois en passant que, si certains membres du Gouvernement Sama Lukonde II, auraient déposé, avant la démission du Gouvernement, leur démission auprès du Président du Bureau d’âges de l’Assemblée Nationale ; leur démission est de nul effet car, elle n’a pas respecté la Constitution, ni la Théorie de l’Acte Contraire (Parallélisme des Compétences et des Formes), c’est-à-dire, c’est l’Autorité Administrative qui a nommé, de par les pouvoirs lui conférés, qui est aussi compétente pour révoquer ou démettre le (la) bénéficiaire.
Sous cet angle, en cas de démission du ou de la bénéficiaire, c’est aussi à cette Autorité Administrative qu’il (elle) doit remettre sa démission.
Dans cette lignée, c’est l’Autorité Administrative qui a pris la décision qui est aussi compétente pour la suspendre, la modifier ou la mettre à néant.
II. Quant aux Députés
La RD Congo jusqu'aujourd'hui n'a toujours pas le cinq cents (500) Députés Effectifs malgré la validation de mandat de Députés. Tous les Députés dont le mandat a été validé sont encore des Députés Provisoires car ils ne sont pas encore confirmés par la Cour Constitutionnelle !
A ce stade, il pourrait avoir un risque pour certains Députés validés de se retrouver éjectés de l'Assemblée Nationale si leur mandat n'est pas confirmé par la Cour Constitutionnelle.
Conséquence : il y a bel et bien paralysie car les Députés validés mais non confirmés, restent tous au « point mort », ils ne savent pas jouir de leurs prérogatives !
III. Quant aux Suppléants de Députés
Pour éviter la confusion, il convient d’abord d’éclairer la lanterne des Congolais en différenciant les concepts Intérim et Suppléance. « L’Intérim est une situation temporaire dans laquelle un agent, appelé intérimaire, est chargé provisoirement d’exercer une fonction dont le titulaire est momentanément absent, empêché, ou n’a pas encore été désigné. » ¹¹
Tandis que : « La Suppléance en revanche, est le remplacement temporaire et automatique du titulaire d’une compétence par une autre personne, et ce durant le temps de l’absence et de l’empêchement ». ¹²
« La Suppléance est organisée par un texte et intervient automatiquement, alors que l’Intérim suppose que l’autorité compétente pour ce faire désigne l’intérimaire et fixe la durée et l’étendue de ses pouvoirs ». ¹³
Dans notre cas de figure, la Suppléance est anéantie ! Parce qu’on ne sait pas valider le mandat des Suppléants vu que les titulaires du mandat ne sont toujours pas encore confirmés par la Cour Constitutionnelle !
IV. Quant au Bureau effectif de l'Assemblée Nationale
Tout est paralysé aussi car nous avons pour l'instant, un Bureau d'âges, qui, en réalité, est un Bureau Provisoire. On ne sait pas organiser le vote du Bureau Effectif vu qu'on a que des Députés Provisoires. Le vote pour installer le Bureau Effectif ne se fera qu'après la confirmation du mandat de ces Députés Provisoires, donc la confirmation et la Proclamation de 500 Députés Effectifs par la Cour Constitutionnelle.
V. Conséquences
V.1. Quant au Contrôle parlementaire réel et effectif
Reprenons les deux expressions de Francis Delpérée qui pourraient nous éclairer quant au contrôle parlementaire : « Pas d’action sans contrôle » ¹⁴ ; et «Pas de contrôle pas d’action !». ¹⁵
Le Contrôle parlementaire (ou le Contrôle de gouvernement) réel et effectif, est dans notre cas de figure, anéanti donc réduit à néant !
L'Assemblée Nationale Provisoire voire plus tard l’Assemblée Nationale Effective, ne savent plus engager la responsabilité du Gouvernement démissionnaire, c’est-à-dire, le mettre en minorité par une motion de censure, ni déclencher une motion de défiance contre un Ministre.
Car, le Gouvernement est démissionnaire. L'Assemblée Nationale ou l’Assemblée Nationale Provisoire ne savent donc pas démettre un Gouvernement qui est déjà démissionnaire ni un Ministre qui est déjà démissionnaire ! Ainsi, pour reprendre l’expression de Marcel Waline, le Maître de Francis Delpérée : « On ne tue pas les morts. » ¹⁶
V.2. Quant à l'incompatibilité entre les fonctions de Ministre et celles de Député
La Cour Constitutionnelle avait raison dans son arrêt, de rappeler au Premier Ministre Sama Lukonde (avant la démission de son Gouvernement), qu'il y a bel et bien incompatibilité des fonctions de Ministre et celles de Député !
Dans le sens où qu’on ne peut pas être Juge et Partie !
Car, c’est le Gouvernement dans le Régime semi-présidentiel comme le nôtre, qui est responsable devant le Parlement. En clair, c’est le Parlement qui contrôle l'action du Gouvernement.
Dans cet ordre d’idées, c’est l'Assemblée Nationale Effectif qui peut ainsi engager la responsabilité du Gouvernement par une motion de censure ou celle d'un Ministre par une motion de défiance.
V.3. Quant à l’esprit du Constituant congolais
Cela dit, il convient de souligner avec force que, dans l'esprit du Constituant congolais, l'incompatibilité entre les fonctions de Ministre et celles de Député, ne peut se concevoir que quand il s’agit d’un Ministre de plein exercice, c'est-à-dire, d’un Ministre qui jouit de ses compétences, en clair, un Ministre dont les actes et l'action doivent être contrôlés par les Députés, qui, dans l'esprit du Constituant, jouissent aussi de toutes leurs prérogatives, c'est-à-dire, des Députés validés par l’Assemblée Nationale et confirmés par la Cour Constitutionnelle !
VI. Conclusion
Faute de Gouvernement de plein exercice, de Députés Effectifs, de Bureau Effectif de l’Assemblée Nationale, de Contrôle Parlementaire réel et effectif, l'incompatibilité entre les fonctions de Ministre Démissionnaire et celles de Député Provisoire, est ainsi illusoire.
En clair, il n'y a donc pas d'incompatibilité car dans l'esprit du Constituant congolais, l'incompatibilité est prévue dans le cas des fonctions de Ministre de plein exercice et celle de Député validé par L'Assemblée nationale et ensuite confirmé par la Cour Constitutionnelle.
VII. Recommandations
Compte tenu de ce contexte particulier de gouvernance :
- Il est indispensable que la Cour Constitutionnelle accélère les choses pour confirmer le mandat des Députés
- Il convient, si tous les éléments mis en relief dans le précédent point sont à jour, que le Gouvernement de plein exercice soit rapidement nommé par le Président de la République.
Car, si les choses tournent au ralenti, vu la permanence de l’Etat ou la continuité du Service public, dans la durée, il pourrait avoir risque de glissement au niveau du Gouvernement démissionnaire ; dans le sens où ce Gouvernement d’Affaires courantes risque de traiter de nouveaux dossiers qui ressortent normalement de la compétence d'un Gouvernement de plein exercice.
«Scientia Vincere Tenebras» (La Science Vaincra les Ténèbres)
Professeur Jean-Denis Kasese Otung Abienda
-Professeur à l'Université Pédagogique Nationale (UPN)
-Professeur Associé, Chercheur et Collaborateur Scientifique à l'Université Libre de Bruxelles (ULB)
-Membre de la Faculté de Philosophie et des Sciences Sociales (ex-Faculté des --Sciences Sociales et Politiques / Solvay Brussels School of Economics and Management) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB)
-Membre de l’Institut de Sociologie (IS) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) --Membre du Centre d'Etudes de la Coopération Internationale et du Développement (CECID) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB)
Notes et Références
1. KASESE, OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, Méthodologie de la Science politique, Kinshasa, UPN, Inédit, 2023, pp. 6-7
2. POINCARÉ, Henri, « Fêtes du 75 ème anniversaire de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) », Bruxelles, ULB, le 21 novembre 1909
3. CRISP, « Affaires Courantes » in Vocabulaire politique, Notice mise à jour en 2020, Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2024, CRISP asbl
4. Loc.cit
5. - KASESE, OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, Droit administratif, Kinshasa, UPN, Inédit, 2023, pp. 22-23 - KASESE, OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, Introduction à la Science administrative, Kinshasa, UPN, Inédit, pp. 57-59
6. KASESE, OTUNG ABIENDA, Jean-Denis, Droit administratif, Op. Cit., pp. 67-119
7. Ibid., p. 13
8. Ibid., p. 59
9. DELPÉRÉE, Francis, « Gouverner sans gouvernement ? », in Bulletin de la Classe de lettres et de sciences morales et politiques, tome 23, 2012, pp. 121-134 1
« Les tragédies révèlent souvent les grands hommes ; ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies ». Ainsi parlait Thomas Sankara, à la veille de son assassinat.
Ce jeudi 29 février 2023 en RDC, sur les ruines de ce qui reste encore de l’Etat, d’une République en déliquescence, ont été érigés côte à côte, le monument de l’infamie et la stèle du déshonneur, en souvenir impérissable du pouvoir en place, que rien n’excuse ni ne dédouane dans l’odieux assassinat de Chérubin Okende.
Point de doute. La thèse fumigène du procureur ne convainc ni ne rassure. Elle ne répond pas à la question principale, à savoir « pour quelles raisons et dans quelles circonstances le défunt a-t-il trouvé la mort ? ». Elle semble en effet plus proche du théâtre que la réalité.
Comment Chérubin Okende, qui chérissait la vie, pouvait-il la détruire en se suicidant de plusieurs balles, avec un fusil AK47, pour ensuite aller garer sa voiture alors qu’il était déjà mort ? Où sont les conclusions de l’autopsie ? Que sont devenus son garde du corps et son chauffeur qui étaient mis en détention comme premiers suspects ? Qu’ont-ils dit dans leurs dépositions ? Qui d’autre a été entendu, en dehors des membres de sa famille, dans le cadre de l’enquête ? Personne. Qui d’autre est soupçonné, dans le cadre de l’enquête ? Personne.
Puisqu’il n’y a jamais eu de crime parfait, la sortie médiatique du procureur n’a fait que confirmer ce que tout le monde savait sur la responsabilité de l’Etat dans cette tragédie. Le reste n’est que diversion. « Le coupable est celui à qui le crime profite », disait Sénèque.
Affirmer sans vergogne que Chérubin Okende, retrouvé corps et véhicule criblés de balles, « se serait suicidé », et donc serait responsable de sa propre mort, n’est que mépris pour sa vie. Il s’agit d’un crime de sang, un crime d’Etat, un affront au bon sens le plus élémentaire, une insulte à la mémoire du défunt et une tâche de boue qui couvriront à jamais de honte le pouvoir qui, jusqu’au bout, aura tenté sans y parvenir de maquiller cet assassinat.
C’est de la méchanceté à l’endroit de sa veuve, ses enfants, ses parents, ses frères, ses sœurs bref sa famille, ses collègues et camarades, ses amis et connaissances ! La méchanceté, c’est de faire aux autres, ce qu’on n’accepterait jamais de subir. Cette annonce prive Okende de toute voie de recours, de tout procès, de toute justice de même qu’elle sonne le glas d’un pays dont le principal dirigeant avait déclaré la mort et tout récemment, annoncé la maladie de ce qu’il reste de la justice. Oui, la justice n’est pas malade d’elle-même. Elle l’est du fait de son chef suprême, qui l’infantilise et manipule à sa guise, pour en faire son outil de puissance personnelle et son arme de chantage au service de la terreur.
Il s’agit enfin d’un mauvais signal pour la Nation, qui accentue sa fragmentation et compromet toute perceptive de réconciliation. Ce signal indique que la RDC s’enfonce dans de sombres moments de son histoire avec la terreur qui s’installe et s’intensifie désormais au sein d’une classe politique tétanisée, obligée de se taire ou de faire des courbettes pour accéder aux privilèges indus. Ce sont les mêmes méthodes autrefois utilisées par Mobutu, dès son avènement au pouvoir en 1965 ; lesquelles lui avaient permis de se débarrasser dans l’impunité et le silence quasi absolu des pays étrangers, de toute opposition réelle ou supposée à son temps, ceux des hommes politiques qui s’étaient montrés réticents à ses méthodes et pratiques finirent soit pendus sur la place publique, soit sommairement exécutés à l’ombre à défaut d’être contraints à l’exil. C’était le début de la dictature sanguinaire au Congo Kinshasa.
Curieusement, les mêmes méthodes refont surface, sous le régime du président Tshisekedi, et dans le même but qu’autrefois : imposer la terreur, susciter la peur et réduire au silence toute opposition à son pouvoir pour qu’il reste, à l’instar de Mobutu : L’Homme Seul, L’Autocrate, Le méchant Dictateur. Et puisque les mêmes effets, la suite, personne ne l’ignore. Un pouvoir qui utilise la justice à des fins politiques, pour diffamer les dissidents et les réduire au silence, qui use des invectives, de la brutalité, suscite la peur, entretient des milices partisanes, réprime les libertés et assassine ses opposants n’est rien d’autre qu’une dictature sanguinaire.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS
Ce mardi 5 Mars 2024, un événement historique s'est produit dans le cadre de la coopération entre la Fédération de Russie et la République Démocratique du Congo. Il s'agit de la décision du gouvernement fédéral russe d'ouvrir une nouvelle page dans le domaine de la coopération militaire entre nos deux pays.
Cette nouvelle page intervient au moment où la République Démocratique du Congo est confrontée, depuis plus de 30 ans, à une insécurité récurrente dont la finalité est sa déstabilisation et sa balkanisation.
Aux Etats-Unis d'Amérique comme ailleurs en Europe existent des officines qui travaillent, nuit et jour, sur la mort de la République Démocratique du Congo dans ses frontières du 30 Juin 1960 dans le but de l'affaiblir en vue de piller systématiquement ses ressources naturelles.
Ainsi, tous les pays occidentaux sont tous unanimes pour la disparition de notre pays. Hypocrites, ils font semblants de nous soutenir. Hélas, ils oublient qu'il existe d'autres partenaires prêts à soutenir notre cause. Tel est le cas de la Fédération de Russie, héritière légitime de l'ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Depuis l'accession de la République Démocratique du Congo à l'indépendance en 1960 à ce jour, la Fédération de Russie a toujours été de notre côté et volé à notre secours, chaque fois que notre pays est en difficulté.
Premier pays à reconnaître immédiatement l'indépendance de la République Démocratique du Congo à l'ONU, la Russie a soutenu les premiers pas du tout premier gouvernement congolais du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba lâchement assassiné par l'impérialisme, quelques mois après la formation dudit gouvernement.
Dans le cadre de l'amitié agissante entre nos deux Peuples, le Peuple Russe a posé un acte inégalable et mémorable à l'égard du Peuple Congolais. Il s'agit de la baptisation, en pleine guerre froide, d'une grande institution universitaire du nom de Patrice-Emery Lumumba. C'est la célèbre Université Patrice-Emery Lumumba de Moscou qui a formé beaucoup de leaders actuellement aux affaires dans un grand nombre de pays africains, asiatiques et latino-américains. Elle poursuit encore son œuvre.
Tout au long des récurrentes crises congolaises créées de toutes pièces par l'impérialisme, l'ex-URSS - et maintenant la Russie - a régulièrement assisté le Peuple Congolais. La Fédération de Russie a toujours pris la défense de notre cause dans les instances internationales.
Faut-il rappeler que le jeudi 22 Février 2024 dernier lors de la session du Conseil de Sécurité de l'ONU convoquée à la demande de la France et consacrée à la guerre d'agression injustifiée perpétrée à l'Est de notre pays par le Rwanda, la Fédération de Russie a, une fois de plus, pris une position tranchante et favorable à la République Démocratique du Congo.
Elle vient de témoigner cet engagement à travers cette décision historique dans le domaine militaire.
La rapide reconnaissance internationale de l'élection de notre Président, le Camarade Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en décembre 2018 par la Fédération de Russie, avait tranché net au moment où les impérialistes traînaient encore les pieds.
Le drame répété que vit le Peuple Congolais à cause de ses ressources naturelles n'a jamais été le fait de la Fédération de Russie. Au contraire, il est imputable à ceux qui nous sourient le jour et nous poignardent dans le dos la nuit.
L'engagement de la Fédération de Russie aux côtés du Peuple Congolais martyrisé à poussé la jeunesse congolaise à lui faire un clin d'œil et à solliciter son assistance. Pour ce faire, elle déploie, ce dernier temps, lors des manifestations contre l'agression dont nous sommes victimes, des banderoles favorables à la Fédération de Russie et brandit aussi les photos du Président Vladimir Poutine.
(Par le Professeur P. Ngoma-Binda, Université de Kinshasa, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
*Présentation de l’ouvrage de Modeste Bahati Lukwebo et Georges Byeragi Safary, Le commerce international dans une économie globalisée, Bruxelles, Arno Éditions, 2019, 405 pages (format de poche).
Nous avons reçu, en cadeau culturel ou intellectuel, un excellent ouvrage publié en format de poche par les Professeurs Modeste Bahati Lukwebo et Georges Byeragi Safary. Il me paraît approprié de devoir mieux faire connaître une telle œuvre appelée à rendre un service efficace aux étudiants, comme manuel de sciences économiques et commerciales, aux divers et multiples intervenants dans les activités directes de commerce international et, aussi, aux différents agents des secteurs de régulation de la pratique du commerce international dans et depuis notre pays. Car, dans tout domaine d’activités, même jugé simple et facile à réaliser, le savoir exact complet est source de compétitivité et de performance.
La question que les auteurs traitent est d’importance capitale pour l’économie congolaise en quête de meilleurs atouts dans les échanges commerciaux internationaux au sein du commerce globalisé. La mondialisation de l’économie impose en effet des principes et règles précis, complexes, rigoureux et contraignants, qu’il est impératif de connaître et de respecter pour pouvoir espérer tirer un avantage maximal dans les transactions commerciales internationales.
Comment les acteurs commerciaux doivent-ils s’y prendre dans un contexte globalisé du commerce international aux pratiques de plus en plus diversifiées et nébuleuses, et aux acteurs concurrents frénétiquement et égoïstement cupides, exclusivement focalisés sur la réalisation de marges de profits les plus grandes possibles ? Tel est l’objet de l’ouvrage.
A travers dix-sept chapitres rigoureusement documentés et clairement structurés, l’ouvrage traite des différentes opérations qui entrent en jeu dans la réalisation du commerce d’exportation et d’importation de biens au niveau international.
Il apprend à connaître la nature, la structuration, le type d’infrastructures (ports, maritimes, fluviaux, lacustres, secs, essentiellement) et les divers mécanismes de fonctionnement du commerce international. Il décrit dans le détail les différentes opérations relatives à l’achat à l’étranger, en partant des droits et responsabilités des acteurs impliqués, jusqu’aux mécanismes, processus et techniques diverses (spécialement la rédaction des documents : la lettre de crédit, la lettre de change, les normes ou termes commerciaux internationaux, etc.). Les auteurs font connaître au lecteur les mécanismes, règles et modes de fonctionnement des agences d’expédition et de transport maritime des marchandises (les connaissements, les charters party ou règles de location des moyens de transport, le calcul du coût de fret, les risques et les assurances, etc.).
Après ces importantes précisions, les auteurs indiquent la place de l’économie congolaise dans le commerce international. Ils font savoir que cette dernière est malheureusement fort marginale, dans l’ensemble des secteurs de l’économie nationale (agriculture, pêche, élevage, mines, hydrocarbures, tourisme, etc.) et, surtout, elle est caractérisée par la prédominance des exportations des produits primaires (minières essentiellement) et par la forte extraversion en termes d’importation des produits alimentaires. Ces deux grandes caractéristiques font que l’économie congolaise connaît une balance commerciale « constamment déséquilibrée ». Le redressement de la situation requiert l’intervention raisonnée et dynamique de tous les secteurs de régulation (les différents Ministères ; les diverses institutions et agences publiques comme la Banque Centrale, le Fonds de Promotion de l’Industrie, etc. ; ainsi que le secteur privé).
Dans la suite du manuel, les auteurs situent l’économie nationale congolaise face au contexte de commerce international. Ainsi, l’étude décrit la politique du commerce international en indiquant les doctrines générales (libre-échangisme, protectionnisme), les techniques tarifaires, les subventions, et la structure (ch. 7). Elle décrit les différentes organisations (régionales et internationales) de régulation du commerce international, principalement l’Organisation mondiale du commerce (OMC) (ch. 8). Elle rappelle les règles des opérations d’importation et d’exportation (ch. 9). Elle fait savoir les Nouvelles formes d’investissement, entendues comme des « investissements internationaux de capitaux dans lesquels les investisseurs étrangers ne sont pas majoritaires dans le capital social » (ch. 10). Elle expose les différentes opérations relatives aux relations commerciales dans le contexte de la mondialisation caractérisée par la doctrine du libre-marché total (ch. 11).
Usant de souci pédagogique évident, le chapitre 12 de l’ouvrage donne un exemple des mécanismes et étapes, fort complexes, d’une transaction au niveau du commerce international. Et, étant donné qu’il est important de faire connaître ses produits sur le marché le plus vaste possible, le chapitre 13 focalise précisément sur la nécessité du marketing tant à l’intérieur qu’à l’étranger. Mais le commerce international concerne aussi les structures du marché commun au niveau régional (les Commissions Économiques pour l’Europe, pour l’Asie, pour l’Amérique Latine, pour l’Afrique, ou encore le Marché commun pour l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe). Le chapitre 14 en indique les structures, le fonctionnement et les avantages.
Le chapitre 15 traite de la question, à la fois antique et toujours actuelle, de la législation des impôts, droits, taxes et tarifs des échanges aux frontières, soit les pratiques douanières ; et, bien à propos, les auteurs mettent l’accent sur l’Office des douanes et accises (OFIDA) créé depuis 1979 en République Démocratique du Congo. Le chapitre suivant expose la nature, les conditions et les principes du « factoring ou affacturage », c’est-à-dire, « le transfert d’une créance commerciale de son titulaire (fournisseur de la marchandise et en même temps client du factor) à un factor qui, moyennant paiement de frais d’intervention, procède non seulement au recouvrement de la créance mais en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur » (p. 358). Autrement dit, le factoring est l’ensemble des mesures liées au contrat entre deux entreprises (spécialement la convention conclue entre le fabriquant et une autre entreprise qui est le vendeur ou acheteur ou encore le sous-traitant) ainsi que les opérations de recueil des informations sur ses clients, de suivi, de contentieux, de recouvrement des créances résultant des ventes des marchandises par l’entreprise, etc.
En plus de la description des principes, de la nature juridique, de l’évaluation financière du factoring et de la discrimination entre bons et mauvais clients, les avantages et les inconvénients de ce dernier sont soigneusement indiqués. Enfin, le dernier chapitre aborde la question inévitable de la négociation dans les affaires commerciales au niveau international entre des partenaires aux intérêts divergents.
Ce manuel est important. Il aidera les compatriotes évoluant dans le secteur du commerce d’import et export à mieux s’insérer dans les méandres et interstices d’une économie internationale régie, depuis quelques décennies, par une mondialisation des biens, et aussi des vices, selon des règles impitoyablement destructrices des économies faibles et des opérateurs distraits ou imparfaitement informés.
C’est à ce niveau qu’il faut redire, avec Joseph Stiglitz (professeur d’université, économiste et ancien Directeur à la Banque Mondiale), que la nature actuelle des échanges internationaux nécessite d’inventer une « économie mondiale plus juste », de mettre en place des mécanismes qui puissent rendre les relations commerciales internationales régies par des « monstres froids » (Stanley Hoffmann) plus humaines, plus attentives à l’équitable part d’intérêt qui doit revenir au partenaire dans les échanges. Ceci veut dire que, au cœur même de la recherche effrénée du profit, les affaires économiques internationales et interindividuelles ne sont réellement bénéfiques pour l’humanité que si elles sont fondées sur une juste, bonne et nécessaire dose de sensibilité éthique.
*Face aux changements majeurs, Raymond Kashiba, président de Communauté congolaise, nous parle de l’avenir prometteur de la CCRCC après la dissolution de la CCC-OG.
Dans une période de transition importante pour la communauté congolaise d’Ottawa-Gatineau, la Communauté congolaise de la région de la Capitale du Canada (CCRCC) se présente comme un phare d’espoir et de renouveau. À la suite de l’inauguration réussie de la CCRCC et à la dissolution récente de la CCC-OG, Raymond Kashiba, président de la CCRCC, nous offre un aperçu exclusif des défis surmontés et des plans d’avenir.
Question : Monsieur Raymond Kashiba, comment la création de la CCRCC a-t-elle été accueillie par la communauté congolaise locale ?
Réponse : L’accueil a été très positif. Notre inauguration le 23 décembre 2023 a symbolisé un nouveau départ plein d’espoir. Les membres de la communauté ont montré un grand enthousiasme pour cette nouvelle structure qui promettait de surmonter les défis passés.
Question : Pouvez-vous nous en dire plus sur les circonstances qui ont mené à la dissolution de la CCC-OG ?
Question : Malheureusement, la CCC-OG a dû faire face à des problèmes internes persistants et sérieux. Sa dissolution, survenue le 30 décembre 2023, a été le résultat d’une longue période marquée par des difficultés de gestion et des conflits internes extrêmement toxiques. Durant ces dernières années, pas moins de cinq présidents ont fait l’objet d’accusations de détournements ou de mauvaise gestion. Plusieurs d’entre eux n’ont même pas présenté de bilan financier vérifié, enfreignant nos obligations statutaires. Chaque mandat a été terni par des critiques et des dénonciations, engendrant une communauté profondément divisée et affectée par des clivages tribaux et claniques. Didier Okende, le dernier président, n’a eu d’autre choix que de démissionner. Cette démission, qui aurait normalement dû apaiser les tensions, a malheureusement été exploitée par certains pour accentuer la toxicité, au point que la majorité des membres n’a pu la supporter.
Autrefois, notre association réunissait entre 400 et 600 personnes lors des assemblées générales. Cependant, depuis 2012, la participation a dramatiquement chuté, n’attirant que 10 à 15 personnes à chaque réunion. Cette baisse témoigne d’une atmosphère de plus en plus toxique au fil du temps. Lors de l’assemblée générale de dissolution, sur les 23 membres inscrits sur la liste complète, 19 étaient présents. Cette participation réduite reflète la situation critique et la désillusion au sein de notre communauté.
La dissolution de la CCC-OG était ainsi une étape inévitable et nécessaire. Elle a ouvert la voie à une refonte complète et à une réorientation de notre mission communautaire, préparant le terrain pour un nouveau départ avec la CCRCC. Notre objectif est maintenant de reconstruire sur des bases plus saines et transparentes, en privilégiant l’unité, la confiance et le respect mutuel au sein de notre communauté.
Question : Quels sont les principaux objectifs et projets de la CCRCC pour l’avenir ?
Réponse : Nos objectifs à la CCRCC vont au-delà de la simple promotion de la culture congolaise. Nous nous engageons à renforcer la participation communautaire et à soutenir l’intégration de nos membres dans la société canadienne. Pour cela, nous envisageons de mettre en place une gamme de projets éducatifs, des événements culturels, ainsi que des initiatives sociales, tous ancrés dans une démarche caritative.
Les projets éducatifs incluront des programmes de mentorat, des ateliers de formation professionnelle et des séances d’information sur la culture et les traditions congolaises, mais aussi sur l’adaptation à la vie au Canada. Ces programmes viseront à équiper nos membres des outils nécessaires pour réussir dans leur vie professionnelle et personnelle.
Nos événements culturels, tels que des festivals et des expositions, seront des occasions de célébrer et de partager notre riche patrimoine culturel. Mais plus que cela, ils serviront également de plateforme pour collecter des fonds et sensibiliser à diverses causes caritatives, tant au sein de la communauté congolaise qu’au-delà. Ces événements seront des moments de rencontre et d’échange, où la culture sera le vecteur d’une solidarité renforcée.
En outre, nous planifions des initiatives sociales ciblées, comme des campagnes de collecte de fonds pour des projets humanitaires en République Démocratique du Congo ou des programmes de soutien aux membres de la communauté en situation de précarité au Canada. Ces initiatives reflètent notre engagement envers le bien-être de nos membres et notre volonté de contribuer positivement à la société en général.
Dans l’ensemble, notre vision est de créer une communauté où l’engagement, la culture et la solidarité se conjuguent pour soutenir non seulement nos membres, mais aussi contribuer au bien-être collectif. Nous croyons fermement qu’en travaillant ensemble, nous pouvons faire une différence significative, tant au sein de notre communauté que dans la société canadienne dans son ensemble.
Question : Comment la transition des anciens membres de la CCC-OG vers la CCRCC est-elle gérée ?
Réponse : Il n’y a pas de processus spécial ou exclusif pour intégrer les anciens membres de la CCC-OG à la CCRCC. Nous avons adopté une politique d’accueil ouverte, invitant tout le monde à se joindre à nous, y compris ceux qui appartenaient à différents clans au sein de la CCC-OG. Par exemple, j’ai personnellement invité Yvette Ashiri, qui a été vice-présidente de la CCC-OG pendant sept ans et qui était également candidate à la gestion de l’organisation, à apporter son soutien et celui de ses partisans à la CCRCC.
Malgré ma récente élection à la présidence de la CCRCC, je suis tout à fait disposé à organiser de nouvelles élections si cela s’avère nécessaire pour garantir l’unité de tous les Congolais d’origine de la région de la capitale du Canada, y compris Ottawa, Gatineau et les environs. Notre objectif est d’inclure pleinement tous les membres dans le processus de développement de notre communauté.
L’équipe de direction de la CCRCC est très consciente de l’importance de cette intégration. Nous avons donné des orientations claires pour assurer que chaque personne, qu’elle vienne de l’ancienne association ou non, se sente complètement légitime et intégrée au sein de la CCRCC. Nous souhaitons créer un environnement où chaque membre se sent valorisé et a la possibilité de contribuer activement au bien-être et au progrès de notre communauté.
Question : Quel est le rôle de la CCRCC dans la promotion de la culture congolaise dans la région ?
Réponse : La promotion de notre culture est une pierre angulaire de la mission de la CCRCC. Nous ne nous limitons pas seulement à la célébration de notre héritage, mais nous cherchons également à créer des ponts avec les autres communautés. Pour cela, nous prévoyons d’organiser une série d’expositions culturelles qui mettront en lumière la richesse et la diversité de la culture congolaise. Ces expositions seront des espaces où l’art, la musique et les traditions congolaises seront présentés non seulement à nos membres, mais aussi à un public plus large, favorisant ainsi une meilleure compréhension et appréciation de notre culture.
En outre, les festivals que nous envisageons seront des moments de célébration et de rassemblement. Ils offriront des occasions pour nos membres de se retrouver dans la joie, mais serviront également de plateforme pour sensibiliser à des causes importantes. Ces festivals auront une dimension charitable, où nous mettrons en avant et soutiendrons des initiatives bénéfiques pour notre communauté et pour d’autres causes humanitaires.
Les ateliers, quant à eux, seront conçus pour être des espaces d’apprentissage et de partage de connaissances. Ils aborderont divers sujets, allant de l’histoire et de l’art congolais à des thématiques plus larges comme l’intégration dans la société canadienne. Ces ateliers seront également l’occasion de développer des projets caritatifs, permettant à nos membres de s’impliquer activement dans des actions solidaires.
Dans l’ensemble, ces initiatives culturelles et caritatives sont conçues pour renforcer les liens au sein de notre communauté et avec les autres communautés, tout en mettant l’accent sur le partage, l’entraide et la solidarité. Notre objectif est de faire de la CCRCC non seulement un espace de célébration culturelle, mais aussi un acteur engagé dans le bien-être social et humanitaire.
Question : Comment envisagez-vous l’évolution des relations avec d’autres communautés et organisations au Canada ?
Réponse : La CCRCC cherche à établir des partenariats solides avec d’autres communautés et organisations. Nous croyons en la force de la collaboration pour atteindre des objectifs communs et enrichir notre expérience collective.
Question : Nous avons récemment entendu parler de réunions organisées par d’anciens présidents de la CCC-OG, tels que Justin Materania, Andrée Ntela, Buuma Maisha et Placide Mubalama, avec pour objectif apparent de ressusciter l’ancienne association. Pouvez-vous nous éclairer davantage sur ces réunions et leur impact sur la décision de dissolution prise par la communauté ?
Réponse : En effet, il est vrai que certains ex-présidents de la CCC-OG ont tenté de contester la décision de dissolution et de réinstaurer l’ancienne structure de l’association. Ces réunions, bien qu’elles témoignent de l’attachement de ces individus à l’ancienne association, semblent aller à l’encontre de la décision démocratiquement prise par la communauté lors de notre assemblée générale extraordinaire.
Il est essentiel de souligner que ces anciens dirigeants ont été aux commandes de l’association à une époque où cette dernière traversait ses périodes les plus tumultueuses. Sous leur direction, l’association a vu sa participation chuter drastiquement, passant de centaines de membres actifs à seulement une poignée lors des réunions. Cette désertion témoigne d’un environnement devenu toxique et répulsif pour les membres.
L’initiative de ces anciens présidents semble motivée par des raisons personnelles plutôt que par l’intérêt de la communauté. Leur démarche ne respecte pas les procédures internes de l’association, qui ne reconnaissent pas un statut particulier pour les anciens membres ou présidents. De plus, ces individus n’étaient pas membres actifs au moment de la dissolution, ce qui soulève des questions sur leur légitimité à prendre une telle initiative. Sans oublié le fait que l’ancienne association CCC-OG, n’a plus de membre selon les statuts et la résolution de dissolution.
La décision de dissoudre la CCC-OG et de créer la CCRCC a été prise à la suite d’une réflexion approfondie et une consultation de l’ensemble des membres. Cette décision représente un engagement renouvelé envers l’unité et le progrès. Les tentatives isolées de ressusciter l’ancienne structure ne correspondent pas à la dynamique actuelle de notre communauté et à ses aspirations futures.
Nous comprenons que le changement peut être difficile et que certains peuvent éprouver des sentiments mitigés. Toutefois, il est crucial de respecter la décision collective et de se concentrer sur la construction d’une communauté plus forte et plus unie sous l’égide de la CCRCC. Nous invitons tous les membres, y compris les anciens présidents, à se rallier à cette cause commune et à contribuer, avec leur soutien et leur expertise, au bien-être de l’ensemble de notre communauté.
Question : Nous avons entendu parler de la formation possible d'une nouvelle association par un groupe mécontent à la suite de la dissolution de la CCC-OG. Il semblerait que d'anciens présidents et peut-être vice-présidents, notamment Justin Materania et Yvette Ashiri, encouragent cette initiative en coulisses. Pourriez-vous nous donner votre avis sur ce développement ?
Réponse : Si cette initiative devait se concrétiser, cela révélerait clairement le groupe de personnes qui sèment le désordre. Ces individus ont dirigé une association pendant 30 ans sans produire de résultats tangibles, bénéfiques pour les membres ou pour la diaspora dans son ensemble. Au lieu de cela, ils ont créé une atmosphère toxique qui a poussé de nombreux membres à se détacher complètement. Personnellement, je ne serais pas surpris de les voir prendre une telle direction. Ce ne serait qu'une preuve supplémentaire de leur tendance à perturber plutôt qu'à unir.
Question : Pouvez-vous nous parler un peu plus de l’équipe qui vous accompagne dans la gestion de la CCRCC ? Quels sont leurs rôles et comment contribuent-ils à la réalisation de vos objectifs ?
Réponse : Notre équipe de la CCRCC est composée d’individus dévoués et talentueuse, chacun apportant son expertise unique pour le bien-être et le développement de notre communauté. Voici les membres clés de notre équipe. Chacun de ces membres joue un rôle vital dans la réalisation de nos objectifs pour une communauté plus forte et plus unie. Ils sont accessibles pour toute question ou information en composant le (343) 883-9984, suivi de leur extension respective.
Question : Enfin, quel message souhaiteriez-vous adresser aux membres de la CCRCC et à la communauté congolaise en général ?
Réponse : Je voudrais dire que la CCRCC est votre maison. Nous sommes là pour vous soutenir, vous valoriser et travailler ensemble pour le bien-être de notre communauté. Votre engagement et votre participation sont essentiels pour notre succès collectif. Pour rester connectés avec nos membres et avec la communauté plus large, nous avons développé une présence active sur les réseaux sociaux et sur notre site web. Je vous encourage à nous suivre sur nos différentes plateformes et à visiter notre site web à l’adresse www.CommunautéCongolaise.com.
Sur notre site web, vous trouverez des informations actualisées sur nos activités, nos projets, et nos événements à venir. C’est un espace où vous pouvez découvrir nos programmes, vous inscrire à nos ateliers et participer à nos initiatives. Nos réseaux sociaux sont également un moyen dynamique de rester en contact, de partager des idées, et de construire une communauté en ligne forte et engagée. Nous utilisons ces plateformes pour diffuser des informations importantes, pour célébrer nos réussites collectives, et pour encourager un dialogue ouvert et constructif au sein de notre communauté.
L’interaction et la communication sont au cœur de notre mission. Que ce soit à travers notre site web ou nos réseaux sociaux, nous voulons créer des liens étroits avec chacun d’entre vous et bâtir ensemble une communauté congolaise forte et unie à Ottawa-Gatineau.
Conclusion :
Sous la direction de Raymond Kashiba, la Communauté congolaise de la région de la Capitale du Canada (CCRCC) entre dans une ère de transformation et d’optimisme. Avec une vision claire et un engagement profond, M. Raymond Kashiba se positionne non seulement comme un leader, mais aussi comme un véritable catalyseur du changement au sein de la communauté congolaise à Ottawa-Gatineau. Sa capacité à naviguer à travers les défis complexes du passé et à envisager un avenir plus uni et prospère est une source d’inspiration et d’espoir pour de nombreux membres de la communauté.
En ces temps de changement et de renouveau, la CCRCC se trouve à la croisée des chemins, saisissant les opportunités pour forger une nouvelle identité communautaire. Avec des initiatives centrées sur la culture, l’éducation, et l’action sociale, la CCRCC se prépare à jouer un rôle crucial non seulement dans la préservation de l’héritage culturel congolais, mais aussi dans la promotion du bien-être et de l’intégration de ses membres dans la société canadienne.
La communauté congolaise à Ottawa-Gatineau, encouragée par la nouvelle direction de la CCRCC, semble prête à embrasser ces changements. L’engagement de la CCRCC envers des valeurs d’unité, de transparence et de respect mutuel promet de redynamiser la communauté et de renforcer son impact dans la région. Avec un tel leadership et une telle vision, l’avenir s’annonce riche en possibilités et en succès pour la CCRCC et ses membres.
Le parcours de la CCRCC sous la présidence de Raymond Kashiba sera sans doute jalonné de défis, mais aussi de grandes réalisations. La communauté congolaise à Ottawa-Gatineau a devant elle une occasion unique de se réinventer et de prospérer, en s’appuyant sur un héritage riche et un désir partagé de bâtir un avenir meilleur pour tous ses membres.