Au soir de sa vie, le grand philosophe et Prix Nobel de physique Albert Einstein disait : « De l’homme, je ne dirai plus rien, il est inconstant ». Inconstance, « mue », « métamorphose », l’Homme est changeant, « ondoyant et divers » : un caméléon face à l’arc-en-ciel du Temps. L’Homme peut adorer aujourd’hui ce qu’il a haï hier et vice versa. Voilà ce qu’est l’Homme, voilà ce qu’il peut d’instinct. Mais ce n’est point ce que l’Homme veut ou peut qui nous intéresse. Mais ce qu’il doit. Son combat permanent et cette trace de la frontière entre le Pouvoir et le Devoir. Ne pas faire ce qu’on veut ni ce qu’on peut mais ce qu’on doit. Devoir et non vouloir ou pouvoir. Dans notre pays, où il est question aujourd’hui de morosité, de léthargie, de sommeil et d’achat de consciences, une question s’impose : où sont donc nos lutteurs d’antan qui devaient et qui savaient qu’ils devaient se battre, toujours se battre pour une société de justice et de Paix ? Nous ne parlons pas de syndicalistes de renom qui enflammaient les foules dans les Meetings et qui gagnaient des victoires sans triompher d’eux[1]mêmes. Nous ne parlons pas d’étudiants jadis, tout pétillants de marxisme-léninisme, capables de s’entre-déchirer à cause du rôle de Martov ou Plekhanov dans l’échec des décambristes de 1905, ou de la déviation de Trosky. Nous ne parlons pas de tous ces révolutionnaires spontanés qui voulaient d’instinct changer la Société. Ils n’ont réussi que leur propre changement dans la lutte pour le changement. Cela ne doit pas nous étonner. Mais, il s’agit d’hommes-souches, ces hommes-racines, ces générateurs des luttes et des lutteurs, ces couveuses-de-consciences… ceux qui doivent vaincre le goût du vouloir et du pouvoir et triompher de cet instinct du changement, de la « mue » et de la « métamorphose ». Dans nos sociétés africaines dites traditionnelles par exemple, il a existé ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. Des hommes et des femmes qui ont triomphé de l’instinct du pouvoir et du vouloir pour vivre le devoir pérenne, souffle vital de la société. Ils vivaient immuables. Ils vécurent. Cela signifie que chaque société, pour se pérenniser, a besoin de ce genre d’hommes et de femmes. Alors, où sont donc passés nos hommes[1]souches, ces hommes-racines, nos générateurs de luttes et de lutteurs, nos couveuses-de-conscience ? Nous ne les voyons plus. Nous ne les lisons plus. Nous ne les entendons plus. Sont-ils aussi devenus prisonniers du vouloir et du pouvoir, c’est-à-dire du changement ? « Le combat cesse faute de combattant». A la mort du président Tito, un confrère français, devant sa dépouille, conclut ainsi son commentaire : « Tito est aujourd’hui allongé, mais toujours non-aligné». Au Burkina, nos hommes-racines se sont alignés comme s’ils ne devaient pas s’allonger un jour. La source est entrain de tarir. La racine se dessèche. La souche ne bourgeonne plus. Mais, il est encore temps de penser au devoir pérenne, pour le salut. Ressaisissons-nous ! (L’Indépendant n°65 du 18 octobre 1994)
All Stories
(Par le Prof. Gaston Dyndo Zabondo)
Il y a une tendance machiavélique au sein de la classe politique congolaise qui oppose le dialogue politique aux élections. Personne ne peut nier que la situation pré-électorale dans notre pays est caractérisée par plusieurs conflits: conflit armé à l'Est du pays avec M23, la terreur semée par le phénomène Mobondo dans certaines provinces de l'Ouest; conflit politique couronné par les répressions des manifestations de l'opposition, les arrestations arbitraires et l'assassinat d'un opposant politique; la crise financière qui empêche le Gouvernement de financer à temps et efficacement l'organisation des élections; le processus électoral dont le manque de transparence et d'exclusivité est dénoncé par plusieurs observateurs tant nationaux qu' internationaux. Tout cela montre suffisamment que dans un tel contexte, il sera impossible d'avoir une campagne électorale sécurisée et les élections apaisées. Le danger qui menace notre pays en organisant les élections dans ce contexte de crise généralisée et de conflit est tellement perceptible qu'il ne peut laisser indifférent tout vrai patriote. Ceux qui se préparent à aller aux élections coûte que coûte dans ce climat n'écoutent pas la voix de la raison. Ils ressemblent aux gens qui fourbissent leurs haches, machettes, couteaux et autres armes pour aller s'affronter, en découdrent les uns avec les autres, et après reviendront pour dialoguer, après avoir semé la désolation dans la nation toute entière. Cet instinct animal de vouloir se battre au lieu d'éviter, à travers les discussions, les conséquences de la bagarre, ne devrait pas dominer sur la raison humaine qui nous montre que la voie du dialogue est la seule voie juste à emprunter pour éviter la destruction de la communauté.
Chers compatriotes, nous devons refuser d'être embarqués dans la voie qui sert les intérêts égoïstes de certaines personnes qui veulent profiter de la situation chaotique pour en tirer profit au détriment du bien-être de toute la population.
Le dialogue est la seule voie de résolution des conflits. On ne devrait pas attendre que l'on se batte d'abord, que l'on cause des dégâts qui risquent d'être irréparables, avant de dialoguer. Arrêtons de fonctionner comme des moutons de panurge qui vont quand même tous tomber dans l'abîme bien qu'ils le voient. Le danger que court notre nation est évident. Nous risquons même de ne plus être un nation après les troubles post-électoraux. Est-ce cela que nous voulons? Est-ce que le chef de l'État, garant de la paix et de l'unité nationale, ne voit-il pas ce danger venir? Les leaders de l'Union sacrée, de l'Opposition politique et de la société civile ne voient-Ils pas eux-aussi ce danger venir?
Quant à moi, je ne cesserai de tirer la sonnette d'alarme et d'appeler la population de manifester notre inquiétude d'aller aux élections chaotiques ainsi que notre souhait de voir la classe politique et la société civile dialoguer dans le but d'organiser les élections inclusives, transparentes, justes et apaisées.
(Par Dr. Jacques Kubranz Buhendwa, MPM, Ph. D.)
Chers Etudiants,
A qui le savoir reste ouvert pour bâtir ce beau pays,
Les Congolais de l’étranger portent des idées et d’importantes connaissances pour participer au développement de notre pays, mais nombreux ne savent pas encore comment acheminer leur participation à l’œuvre.
La publication de ce document me paraît alors comme le moyen le plus rapide d’atteindre nos compatriotes en ce moment crucial de préparation des élections nationales, bien que les moyens soient très limités pour soutenir une large diffusion.
J’avais fui les atrocités causées par les guerres dites de libération qui visaient plus à éliminer les intellectuels, et je me sentais de plus en plus en insécurité, après avoir servi des réfugiés Rwandais ayant fui la guerre interethnique au Rwanda, au moment où je travaillais dans l’administration de santé de la Vision Mondiale avec trois médecins Rwandais et cinq infirmières Congolaises, en organisant des cliniques mobiles dans plusieurs coins de Bukavu où vivaient ces réfugiés, tout en renforçant les infrastructures sanitaires locales.
En ce moment-là, je ne pensais pas que la prochaine fois, cela sera mon tour d’être réfugié !
Alors, avant de signer un contrat pour aller superviser un projet d’éducation au Soudan du Sud, je me retrouvais au Kenya où l’ONU finance des activités de développement et de maintien de l’environnement, le HCR s’occupe de la subsistance des réfugiés et de la population locale qui vit dans une misère indescriptible !
Vite, j’avais obtenu le statut de réfugié et, ensuite, cette fois –là, le travail d’enseignant et puis, de préfet de l’école secondaire dans un district semi-désertique où sans méconnaître l’accueil admirable que cette terre m’avait réservé, des hommes, des femmes comme des enfants, vivant dans des conditions de vie très misérables, chose à laquelle je ne m’attendais jamais, ce que nulle part, le Congolais ne peut jamais envier !
J’ai eu pitié pour les Congolais lorsqu’ils avaient suivi avec désolation, la déclaration d’un politicien Kenyan qui ne trouvait pas de justification pour que leurs soldats viennent se sacrifier à la guerre au Congo, en traitant les mêmes Congolais-là, de paresseux, qui ne vivent que de la Rumba !
Et, cette prise de position a créé une distraction au sein de la population congolaise au lieu de se pencher sur les problèmes réels qui entravent le développement de notre pays.
J’avais complété mes études primaires dans les secteurs miniers de la société minière du Kivu, SOMINKI, une société belge.
Le problème lié au travail des enfants dans les chantiers miniers doit interpeller tous les Congolais. L’extraction d’or, de l’étain, du coltan et du cobalt, de toutes les matières précieuses, doit attirer la curiosité des juristes Congolais, quant à l’application des lois nationales et internationales sur le travail des enfants.
Aux côtés des policiers, les gardes industriels, GI, doivent être formés pour bien mener cette lourde tâche dans chaque province.
Le gouvernement doit, en effet, prendre des mesures préventives en rapport avec les contrats miniers signés avec la Chine et d’autres pays Européens. Le regretté Premier ministre de notre pays fut victime de la guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie, je crains que le président Tshisekedi ne soit victime du conflit entre les Etats-Unis et la Chine, il faut éviter d’en payer le prix car, la RDC doit toujours gagner !!!
Le secondaire terminé à l’Institut Pédagogique de Boga, Bunia, j’y avais trouvé à chaux, le conflit Lendu-Hema, et sur le long du chemin entre Bunia et Boga, des montagnes entièrement incendiées et noircies par le feu de la colère ethnique.
Le problème Lendu-Hema comme celui des Bembe dans le Fizi, est dans le cadre de ce que les Kinois disent :’’ Likambo ya mabele’’ !
Mais, les Hema se sont bien intégrés en adoptant leur langue le Kihema, alors que c’est un peuple apparenté aux Banyankole de l’Ouganda, ce sont des Congolais à part entière.
La résolution de ce conflit n’a pas soigné les plaies : lorsque nos deux enfants se bagarrent, vous venez vite prendre les deux bras de mon enfant, en laissant libre le vôtre qui continue à harceler le mien, et lorsque j’y arrive, vous me dites que c’est terminé, j’aurai du mal à y croire car, je trouverai mon enfant sanglotant avec un très grand chagrin !
Likambo ya mabele doit se résoudre avec le processus de partage de mabele et réconciliation !
Au moment où tous les efforts gouvernementaux sont concentrés vers le rétablissement et le maintien de la sécurité nationale, la RDC n’a pas d’excuse sur l’échec d’établir des stratégies nationales en vue de garantir la sécurité alimentaire au lieu de compter sur le maïs de la Zambie, un autre pays Africain criblé des dettes.
L’interprétation légale de de la Constitution s’avère indispensable sur le mimétisme de l’organe judiciaire qui en a la charge pour éclairer l’opinion sur les critères à remplir par le candidat aux élections présidentielles : Etre de nationalité Congolaise d’origine, cela veut tout simplement dire être né de père et de la mère de nationalité Congolaise, des parents issus d’une ethnie Congolaise.
C’est ce que les Kinois disent : ‘’La loi de père et de mère’’. Donc, je n’y vois ni Katumbi, d’après la déclaration de son frère, ni Kamerhe, référez-vous à la déclaration de M. Mubake, la personnalité politique, moins encore M. Fayulu, selon les enquêtes des parlementaires débout de l’UDPS.
La CENI doit donc faire très attention pour analyser les dossiers des candidats à la Présidence sans complaisance. Car, l’avenir de ce pays en dépend.
La Constitution doit être modifiée pour permettre d’y intégrer d’importants nouveaux éléments manquants : la dénomination de nos provinces est incomplète par manque de logique dans certaines appellations notamment, le Haut-Katanga où il n’y a pas de Bas-Katanga, il est donc assez raisonnable de garder le Shaba qui, tout simplement, signifie le Cuivre en Swahili.
Le Haut-Lomami où il n’y a pas de Bas-Lomami, on gardera Lufira, le nom de la rivière qui arrose cette province.
Enfin, tout comme à la rivière Kasaï nous avons la Province du Kasaï, avec ‘’K’’, le Congo Central n’a ni Congo Oriental, ni Haut-Congo, ni Bas-Congo, doit nécessairement garder son nom d’origine de la province du Kongo, avec ‘’K’’, comme nos ancêtres l’appelaient si bien, et non avec ‘’C’’.
L’hymne national du pays de la Rumba doit être chanté en la musique de la Rumba, portant des vers qui expriment les caractères naturels admirables trouvés dans chaque province et contenir l’expression de la culture Congolaise. Plusieurs voies se sont levées pour dénoncer le complot de la balkanisation alors que vous en portez le symbole chaque jour dans le drapeau.
Cette diagonale oblique doit, désormais, disparaître.
Elle sera penchée perpendiculairement au bord gauche du drapeau bien avant l’étoile qui, désormais, sera colorée en rouge pour marquer le sang de notre peuple abattu avant, pendant et après la guerre de l’indépendance.
Ainsi, nos larmes seront à moitié séchées car commence le travail de la consolidation des acquis.
Mais, seules les couleurs verte, symbole de notre grande forêt, et bleue, ne doivent pas manquer dans cette ligne perpendiculaire à côté de l’étoile.
Ainsi, aurons-nous trois couleurs : rouge, bleu et vert !
C’est ainsi que nous ne savons pas conserver les acquis par suite de copier-coller des valeurs qui affectent notre culture et nos connaissances.
Notre français culturel nous renseigne que nous prononçons : soixante-un, septante-deux, quatre-vingt-trois, et nonante-quatre, mais voilà que maintenant, vous nous amenez des additions calculées dans le comptage pour aveuglement copier ce que disent les Français.
Et lorsqu’ils diront : vingt-quatre, trente-quinze, quarante-seize ! Demanderez-vous à nos enfants de copier ce nouveau comptage ? Le Français du Canada ne garde-t-il pas constant sa différence avec le Français de la France ?
Plusieurs dossiers juridiques sont restés inexploités suite aux distractions d’ordre politique que les Congolais ne retiennent plus dans leurs pages actives. C’est notamment, le dossier des ‘’Mains Coupées’’ de nos ancêtres par les Belges, qui doivent porter cette responsabilité, pour avoir systématiquement détruit les valeurs culturelles et sociales de nos ancêtres dans le but d’assurer la production du caoutchouc en leur profit et, par conséquent, ils doivent en assurer la réparation devant la Cour Internationale de la Justice.
Rappelez-vous de fable de Jean de la Fontaine : ‘’Le loup et l’agneau’’, publié à Paris en 1668.
Il en est de même aux Etats-Unis d’Amérique où les descendants d’esclaves réclament le dédommagement sur ce crime contre l’humanité à travers un projet intitulé : ‘’Le projet 1619’’.
Nos compatriotes ont été sauvagement tués et noyés dans le fleuve à Brazzaville, tandis que leur dictateur organise des tours entre sa capitale et Kinshasa, sans aucune inquiétude, pour solliciter le jet du pont qui puisse relier les deux capitales afin de faciliter le pillage de nos ressources.
J’observe avec beaucoup de regret l’animation politique des parlementaires originaires de Kisangani et de Kindu. Etes-vous posés la question de savoir pourquoi le Feu Maréchal Mobutu avait-il abandonné la construction du pont qui devrait relier la RDC et la RCA ? La sécurité de notre pays, de nos biens et de notre peuple en dépend.
Donc, ne nous pressez pas de penser prioritairement au jet de ce pont au détriment de plus importants ponts qui attendent les travaux publics sur le Fleuve à Kindu et à Kisangani, ainsi que dans plusieurs endroits dans les territoires. Le Président Tshisekedi avait dit qu’il n’y aura pas de pont sans le port en eau profonde de Banana, et les Congolais de l’étranger disent qu’il n’y aura pas de pont sans les ponts de Kindu et de Kisangani reliant la rive droite et la rive gauche.
Au Sud-Kivu tout comme dans plusieurs autres provinces, aucune route n’a été construite depuis l’indépendance. Les Gouverneurs se succèdent et se contentent seulement de goudronner une dizaine de kilomètres en ville afin de justifier leur mégestion financière, tout en abandonnant les routes à ‘’l’Office des Trous’’, selon l’expression locale.
Je pense que les politiciens de la RDC doivent apprendre à se taire pour avoir participé de près ou de loin à la consolidation de la misère de notre peuple. Actuellement, nous assistons à la création des associations à caractère politique portant des dénominations du genre des organisations non-gouvernementales de développement, ONGD, comme l’ECIDÉ, et toutes les autres portant des lettres alphabétiques de AAA, BBB, CCC, DDD, la dernière en date, sera l’association des vendeurs des beignets, qui se transformera en parti politique, aux yeux et vus des autorités judiciaires, jusqu’à compter plus de 800 partis politiques. Vous êtes où là ???
Lorsque le Ministre de l’Enseignement Supérieur a pris la décision d’annuler les arrêtés accordant le fonctionnement de la Faculté de Médecine au sein des Universités privées, par manque de compétences académiques, on lui a lancé des pierres pour l’obliger à accepter de former des tueurs d’hommes, alors que son objectif était de sauver des vies humaines !
Aussi, j’ai trop souffert d’observer le déroulement de concours des médecins pour obtenir l’approbation de l’ordre national des médecins dans une formule de 1960, comme s’il s’agissait de tester les élèves de l’école primaire !
Certes, les organisateurs de ce concours savent ce qui se passe ailleurs mais, refusent, par contre, d’appliquer un système moderne informatisé et adapté à l’évolution moderne de la technologie dans l’administration de ce genre de concours.
Et, je me demande s’il ne fallait pas initier des batteries des questionnaires intégrés dans le système informatique portant des numéros de production, qui seront affectés dans chaque centre informatique, dans chaque province pour faciliter la tâche ?
Que Dieu bénisse le Congo et tout son peuple.
Je vous remercie.
(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS)
En 70 ans d'intervalle, l'attaque de la caserne de Moncada de Santiago de Cuba n’a pris aucune ride. Elle est toujours vivante, vivace, actuelle.
Autour de l'Éternel Commandant Fidel Alejandro Castro Ruz, bien connu sous le nom de Fidel Castro, une poignée de révolutionnaires Cubains attaqua la caserne de Moncada de Santiago de Cuba en vue de renverser le régime honni du Président Fulgencio Batista, le fantoche des Américains.
Ce fut le 26 Juillet 1953. Une date mémorable, vénérable, historique pour les révolutionnaires du monde entier.
Malgré l'échec des hommes de Fidel Castro suivi plus tard de son exil au Mexique, défaits, arrêtés, jugés et emprisonnés, la révolution naissante cubaine n'avait jamais jeté l'éponge.
Elle est instructive, pédagogique à maints égards.
De cet épisode, il faut retenir cette phrase prémonitoire du Commandant Fidel Castro au cours du procès qui s'en était suivi. Il avait ainsi conclu son plaidoyer : "Peu importe que je sois condamné, l'Histoire m'acquittera".
Oui, le 1er Janvier 1959, soit six ans plus tard, Fidel Castro et ses glorieux Compagnons de lutte entrèrent dans l'histoire avec "H" majuscule.
De Santiago de Cuba à La Havane la capitale, le chemin tortueux suivi était dur, parsemé de nombreuses embûches. Au finish, le but fut atteint : le renversement de la dictature sanguinaire de Fulgencio Batista.
La détermination de célèbres "Barbudos" cubains était restée intacte.
Le mouvement fut réorganisé. Il reçut même l'appui populaire. Et tous les nombreux coups de butoir du pouvoir qui comptait 40 000 hommes appuyés par le parrain américain, assénés à la révolution cubaine, furent des coups d'épée dans l'eau.
La victoire finale fut acquise au prix des sacrifices innommables. Dans la vie, on ne bat jamais l'omelette sans casser des œufs.
La lutte révolutionnaire cubaine fut des émules un peu partout dans le monde.
Mais, pour nous Africains, La Havane devenait La Mecque de la lutte révolutionnaire, indépendantiste et anticolonialiste.
Dans la plupart des maquis des indépendantistes africains, le meilleur modèle fut celui des Révolutionnaires Cubains.
Amilcar Cabral, Augustino Neto, Samora Machel, Robert Mugabe, Sam Mujoma, pour ne citer que ces figures emblématiques, se sont inspirés des méthodes cubaines de lutte révolutionnaire. Les anti-apartheid Sud-Africains bénéficièrent de l'appui inestimable du Commandant Fidel Castro.
Mon pays, la République Démocratique du Congo, chasse gardée jusqu'aujourd'hui des impérialistes, se lança également dans la lutte contre l'impérialisme sous la direction de M'zee Laurent-Désiré Kabila qui accéda au pouvoir en 1997. Celui-ci eut même la visite du Grand Révolutionnaire Ernesto Guevara le Che dans son maquis de Hewa-Bora dans le Kivu montagnard.
Il est à noter que le Lider Maximo, en grand internationaliste, a été d'un secours inestimable pour les progressistes africains.
A titre d'exemple, sans le concours des Camarades Cubains, l'Angola serait inévitablement tombé entre les mains des impérialistes. Sans l'inoubliable apport des Révolutionnaires Cubains aux côtés des militaires angolais dans la célèbre bataille de Cuito Cuinavale en Angola, la Namibie n'aurait pas eu son indépendance dans les circonstances révolutionnaires que nous connaissons.
Dans sa lutte contre la dictature cruelle et féroce du Président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Waza Banga qui a régné de main de fer sur mon pays, la République Démocratique du Congo, il y a lieu de signaler le recours aux méthodes révolutionnaires cubaines par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS.
Les Treize Parlementaires Fondateurs de ce mouvement ayant choisi la non-violence comme moyen de lutte, n'ont pas hésité d'appliquer parfois des principes puisés de l'arsenal révolutionnaire cubain.
Sous la direction de son leader charismatique, Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, l'UDPS a fini par arriver au pouvoir en 2019, 37 ans après sa lutte non-violente héroïque.
Sans peur d'être contredit, l'UDPS qui a bénéficié de l'appui multiforme de la grande famille de gauche, peut se targuer aujourd'hui d'avoir fait la symbiose entre la lutte révolutionnaire armée et la non-violence.
L'attaque de la Cuartel Moncada, entrée dans l'histoire par la grande porte, fait partie de l'histoire cubaine. Et aussi de l'histoire révolutionnaire mondiale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Président National de l'Union des Démocrates Socialistes
(République Démocratique du Congo)
(Par Abbé José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa)
16ème dimanche du temps ordinaire A
Textes : Sg 12, 13.16-19 ; Ps 85, Rm 8, 26-27 ; Mt 13, 24-43
Aujourd’hui comme hier, nous entendons dire que le pays va mal, même très mal disent certains. Il nous arrive à nous-même, à chacun de nous ici présent de le dire sinon de le penser.
Au terme de notre 31ème Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa, le Seigneur nous invite à méditer sur la question du mal. D’où vient le mal ? Que faire face au mal qui se déploie dans le cœur de l’homme qui est le champ du Seigneur ? Dimanche passé, il a été question de la parabole du semeur. Ce semeur, c’est Dieu.
La semence, c’est sa parole de vie, parole de vérité et parole d’amour. Le terrain ensemencé c’est le cœur de chacun de nous. Cette parole de Dieu peut tomber soit sur le bord du chemin, soit sur le sol pierreux, soit dans les ronces, soit enfin dans la bonne terre. Chacun de nous se retrouve dans l’une ou l’autre catégorie selon les circonstances de la vie et nos choix du moment.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un seul semeur mais de deux. L’un qui sème le bon grain et l’autre qui sème l’ivraie. Le premier, celui qui sème le bon grain, c’est évidemment Dieu, ce Dieu qui est Amour. Il sème l’amour dans nos cœurs. Il travaille au grand jour. Le second, celui qui sème l’ivraie, c’est l’ennemi de Dieu, le Diable. Il travaille la nuit, dans le noir, dans l’obscurité, lorsque les gens dorment, sont distraits. Ce que le traducteur appelle « l’ivraie », en grec, c’est « zizanion », qui a donné l’expression « semer la zizanie, la discorde ». Voilà le travail de l’ennemi de Dieu : là où Dieu sème l’entente, la concorde, lui met la discorde. Cela correspond vraiment à la traduction du mot Diable qui signifie le « commun diviseur ».
Nous avons ici la réponse à la première question de notre méditation de ce matin : d’où vient le mal ?
Cela doit être clair dans nos esprits : le mal ne vient pas de Dieu mais de l’ennemi de Dieu. Et qui est l’ennemi de Dieu ? Tout celui qui ne fait pas la volonté de Dieu. L’ennemi de Dieu, c’est moi, c’est toi, c’est lui, c’est chacun et chacune de nous, dans la mesure où nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu dans nos vies.
Bref, le mal vient de l’homme et non de Dieu. Le mal vient du cœur de l’homme lorsque ce cœur se détourne de Dieu et de sa volonté qui est et qui restera toujours une volonté d’amour. Ce qui est beau, ce qui est bien et ce qui est vrai c’est ça la volonté de Dieu. Prenons donc conscience de la participation de chacun et chacune de nous à la propagation du mal dans notre monde, dans notre société, dans notre pays ! Chacun de nous doit pouvoir dire : je suis responsable, pour ma part, du mal qui ronge notre société. C’est la responsabilité individuelle, personnelle qu’il ne faut pas ignorer. Ensemble, nous devons nous dire : nous sommes responsables des maux qui minent notre société.
C’est la responsabilité collective. Bien entendu, cette responsabilité collective ne doit exclure la responsabilité personnelle. Nous ne devons pas nous cacher derrière la responsabilité collective pour minimiser notre responsabilité personnelle ou carrément la nier. Bien qu’aujourd’hui, le mal se commet en plein jour ; il nous faut admettre que le malfaiteur que chacun de nous est, à différents degrés, le malfaiteur fait tout pour ne pas être attrapé. Il crée la distraction pour ne pas être attrapé ou alors il agit dans le noir, dans l’obscurité pour ne pas être reconnu.
Faisons donc attention à la distraction ! Ne nous laissons pas distraire et ne distrayons pas les autres ! Congolais, nous vivons beaucoup dans la distraction ! Nous sommes distraits par les terrasses, par les Eglises du réveil ou du sommeil, par la télévision, par les réseaux sociaux, par le théâtre, par la musique, par de tas d’activités dites de détente, etc.
Sortons de la distraction ! Le mal et le bien coexistent dans le monde, dans la société, dans l’homme. C’est le moment ici de dire que la frontière entre le mal et le bien ne passe entre les hommes pour les diviser en deux camps : le camp de bons d’un côté et le camp des mauvais de l’autre. Non mes amis !
La frontière entre le bien et le mal passe par le cœur de l’homme.
C’est dans le cœur de l’homme qu’il y a le bon grain et l’ivraie.
En chacun et chacune de nous, il y a du bon et il y a du mauvais. Cette prise de conscience de la coexistence du bien et du mal dans nos vies, dans nos cœurs, est fondamentale pour lutter contre la propagation du mal et pour la croissance du bien. Ceux qui vont demander au propriétaire du champ, l’autorisation d’arracher l’ivraie semée par l’ennemi la nuit, ne s’attendent pas à la réponse et à la réaction du Seigneur. Ecoutons encore une fois la réponse du Seigneur : « Non, en enlevant l’ivraie, vous risquer d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps d la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier » (Mt 13, 29-30). Cette réponse est surprenante et peut créer la confusion en nous. Ne devrions-nous donc pas déraciner le mal ? Dieu serait-il là en train d’encourager le laisser-aller, le laisser-faire ? Non. Il ne s’agit pas de cela. Jésus veut nous apprendre qu’il n’y a que Dieu qui peut déraciner le mal en chacun de nous et dans le monde. Le temps viendra où il faudra arracher l’ivraie, le mauvais grain. Ce temps de la moisson n’appartient qu’à Dieu seul. Le Seigneur nous invite ici à faire preuve de patience et d’humilité.
Une patience qui n’est pas synonyme de passivité. Il faut, patiemment, coopérer au lent travail de Dieu, en lui faisant confiance. Il nous faut une grande bonté. Il nous faut respecter les pécheurs, les méchants – que nous sommes chacun de nous – pour la part de bien qui est en eux, en chacun de nous. La patience de Dieu, c’est cette façon d’agir qui laisse le temps au pécheur que nous sommes, de nous convertir. Il s’agit ici d’apprendre à ne pas voir que l’ivraie c’est-à-dire ce qui a de mauvais chez les autres et en nous-mêmes.
Il nous faut nous habituer à voir le « bon » qui est dans l’humanité de chacun et chacune de nous. Dans tout cela, il nous faut quitter nos attitudes pharisaïques qui nous font regarder les autres du haut de notre prétendue grandeur spirituelle. Il nous faut donc beaucoup d’humilité qui nous pousse à nous reconnaître pécheurs comme les autres. Cette humilité qui nous aidera à ne pas nous comporter en juge président des autres, en donneur de leçons oubliant que nous avons tous à nous laisser interpeller par la Parole de Dieu.
Que devons-nous faire alors concrètement face au mal qui se déploie dans le monde par l’agir des hommes ?
Nous devons semer la graine de moutarde qui est en chacun de nous. Une graine. Cette graine, la plus petite, presqu’invisible, est déposée dans le creux de ta main, de ma main. Cette graine, si nous la semons et que nous avons la patience d’attendre, en la soignant, en l’arrosant, finira par grandir et par faire du bien. Le long terme.
Voilà ce à quoi cette parabole de la graine nous invite. Elle nous invite à faire une grande confiance en la puissance de Dieu qui agit à travers des petites choses, insignifiantes parfois. Rêvons avec Dieu de ce grand arbre où les oiseaux viendront faire leurs nids dans ses branches ! Rêvons avec Dieu d’un nouveau Congo, d’un grand Congo où il fera bon vivre pour tout le monde ! Comme la maman qui prépare les beignets, mettons une pincée de levure minuscule dans une grande quantité de farine. La levure va disparaître dans la farine et faire lever la pâte.
Ce levain que nous devons mettre dans la farine du monde c’est l’évangile. Toi et moi, frères et sœurs, nous devons nous laisser transformer pour devenir « levain » qui va être enfoui dans le monde, devenant une force invisible de vie pour un nouveau monde, pour un nouveau Congo.
C’est cette force de Dieu qui est à l’origine de la justice-miséricorde. Comme nous l’avons entendu dans l’extrait du livre de la Sagesse qui nous a été lu en première lecture : « Toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion » (Sg 12, 18-19).
Le juste doit être humain et donc la justice doit être humaine, humaniste. Après la faute, Dieu nous donne le temps de la conversion. Je voudrais terminer cette méditation de la Parole en reprenant l’explication que Jésus lui-même de la parole du bon grain et de l’ivraie. « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils le jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13, 37-43).
Celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende ! Amen !
Fait à Kinshasa, Paroisse Saint Joseph, le 23 juillet 2023
Kinshasa, le 03 Juillet 2023
Objet : Un Arrêt ou deux de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique ayant déclaré recevable une requête y signée par un avocat belge près une des Cours d’Appel Belges ?
Monsieur le Greffier en Chef,
Chercheur judiciaire indépendant, nous venons par la présente, vous approcher pour obtenir du Greffe sous votre direction une copie certifiée conforme d’un Arrêt ou deux d’avant 2015 et d’après cette année.
En effet, en lisant le quotidien congolais le plus lu en RDC « PROSPERITE » n°6109 du vendredi 23 Juin 2023 à sa page 4 le titre ci-après « RDC-Belgique » : Dieudonné KAMULETA réactive la coopération bilatérale », nous avons été inspiré d’étendre nos recherches au greffe que vous dirigez.
Cette information qui nous a déterminé à visiter votre greffe y est ainsi libellé :
« Cette visite de travail s’inscrit notamment, dans la perspective du renforcement des capacités des collaborateurs des juges de la Cour Constitutionnelle sur les questions relatives aux techniques de contrôle de constitutionnalité des normes soumises au contrôle de la Cour.
Pour la première phase de cette coopération, prévue du 19 au 23 Juin 2023 dont le thème choisi est : « le contrôle de constitutionnalité des normes législatives relativement aux droits fondamentaux ». Les Professeurs membres de la Cour Constitutionnelle de Belgique, spécialistes des questions de contentieux constitutionnel, ont été choisis pour partager leurs expériences avec la délégation venue de Kinshasa. (…)
Le jeudi 22 Juin 2023, un dîner a été offert au Président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo et aux juges membres de sa délégation, par leur hôte, lequel atteste la considération portée à cette délégation venue de Kinshasa. Il va sans dire qu’une fois de plus, M. Dieudonné KAMULETA a démontré sa ferme volonté de ramener la Cour Constitutionnelle au rang des institutions qui sont présentes dans les échanges bilatéraux et qui assurent la formation continue des collaborateurs des juges ».
Monsieur le Greffier en Chef,
Figurant parmi les seuls avocats de cassation de la RDC, visés aux articles 4, 7, 71, 103 et 110 al. et 111 de la loi du barreau et 109 de la loi organique régissant la haute Cour et 119 qui a épargné le Titre I, nous sommes ici préoccupé déjà par la catégorie d’avocat qui doit signer une requête et comparaître devant votre Cour Constitutionnelle pour représenter les parties, en robe professionnelle aux couleurs fixées par la loi ou le règlement belge.
Monsieur le Greffier en Chef,
C’est pourquoi deux Arrêts de votre Cour nous permettront de renforcer nos propres capacités spécifiques en matière de représentation des parties.
En RDC, ce Titre I de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice n’a jamais été abrogé devant la Cour Constitutionnelle !
Il y est donc toujours applicable, selon nous et d’autres magistrats légalistes !
Me KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
• Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
(Par le Prof. Alain Mutela Kongo)
Les criminologues sont unanimes sur le fait qu'il n'y a pas de crime parfait. Selon Edmond Locard, chaque criminel, après avoir tué, emporte les traces de son crime et en laisse d'autres. Notons par ailleurs que chaque criminel a son propre mode opératoire pour accomplir ses sales besognes. Partant, il faut, pour chaque crime, procéder à protéger la scène de crime et reconnaître la signature du crime. Les spécialistes, c'est-à-dire les criminologues, les experts en criminalistique, savent observer, comparer et faire des lectures croisées pour établir, élucider le crime et faire éclater la vérité.
Pour ce faire, la question fondamentale qu'il faut se poser est plutôt de savoir à qui a profité ce crime odieux ?
Dans les expertises criminelles, il n'y a rien qui arrive par hasard, chaque indice peut donner plusieurs autres détails, à moins qu'il s'agisse d'un accident de parcours. Mais si tout a été fait avec préméditation, on peut supposer qu'il y a un profit à tirer dans le passage à l'acte criminel. Peut-on voir dans cet acte criminel une manière de ternir l'image de la RDC, en créant dans les chefs des citoyens congolais une psychose généralisée ?
Du moment où les congolais se préparent pour aller aux élections, on assiste à l'assassinat, à Kinshasa, d'un père de famille et ministre honoraire des transports, monsieur Chérubin okende.
Tout laisse à croire qu'il s'agit là d'un crime prémédité dans l'intention de créer le chao et la panique. Pour le moment, la vérité est loin d'être établie. Mais nous espérons que la justice congolaise sera à la hauteur pour établir les faits, c'est-à-dire nous dire clairement quelle est la signature de ce crime et à qui il profite.
L'espoir de connaître toute la vérité étant permis, nous exprimons nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de Chérubin okende et espérons que sa mort ne sera pas impunie. Car, chaque mort injuste est toujours une mort de trop.
J’ai regardé le monde, j’ai regardé le Congo, j’ai regardé l’Afrique. Seigneur, j’ai regardé les hommes, les Congolais, les Africains. J’ai vu la misère accablante des pauvres qui ne fait que s’accroître. Et j’ai entendu leur silence dû à la peur de la répression. J’ai vu toutes ces filles laides qui ne comptent pour personne. J’ai vu ces enfants abandonnés par leurs parents, et devenus enfants de la rue, devenus des kuluna. J’ai vu ces parents abandonnés par leurs enfants. J’ai vu les hôpitaux devenus des mouroirs, transformés en entreprises commerciales, entreprises de production. J’ai vu les cimetières qui ne désemplissent pas. J’ai vu la masse des opprimés, ceux qu’on rejette, ceux qu’on méprise, tous ceux qui travaillent sans avoir un mot à dire, sans avoir une responsabilité à prendre. J’ai vu tous ceux qui n’ont pas le bras assez long pour défendre leurs droits, droit à la vie, droit à la parole. (Une collection de M. l’Abbé José Mpundu) qui entendent, des yeux qui voient dans la nuit et des oreilles qui entendent le silence. Le silence de ton appel. Le silence de ton silence. Et ne me laisse pas seul. Aide-moi à voir qu’autour de moi d’autres hommes et femmes rêvent d’un monde nouveau, d’un Autre Congo, d’une Autre Afrique, d’autres hommes et femmes essayent de faire du neuf et de préparer le paradis. Je sais, Seigneur, qu’ils sont nombreux ceux et celles qui ont faim et soif de justice et de paix, miséricorde qui détruit le mal et sauve le malfaiteur. J’ai vu la foule des meurtris et des résignés. J’ai vu aussi les guerres, les guerres de prédation, les guerres d’occupation, la guerre de l’Est, de j’ai perçu ton appel, discret et insistant : « Viens et vois » Et j’ai peur. Il y en a d’autres, Seigneur, prendsen un autre. Moi, je ne sais pas. Moi, je ne peux pas. Moi, je n’ose pas. Mais, je connais ceux et celles qui ont faim et soif d’amour et de vérité, de fraternité et de liberté. Je sais, Seigneur, qu’ils sont nombreux à être levain et sel et lumière. Aide-moi à les trouver et aide-nous à partir, la main dans la un monde meilleur où il fait bon vivre en frères et sœurs réconciliés. Amen ! (Prière tirée et adaptée du livre de Paul Grostefan, car Dieu répond, Ed. Desclée, p. 15-18)
Andersson Nzale, député provincial honoraire de Kinshasa, ne portera plus la tunique de l’Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV). Il a, en effet, annoncé, le 10 juillet dernier, à travers une correspondance adressée à Jacques Kyabula Katwe, Président du parti, sa démission ‘’pour des raisons de convenance personnelle. Il souhaite, cependant, des lendemains meilleurs à tous ses anciens camarades et promet de soutenir, sans faille, la vision et l’idéologique politique de l’ARDEV, durant cette période, tout aussi cruciale que sensible, des préparatifs de prochaines joutes électorales, prévues en décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ci-dessous, sa lettre de démission.
Réf.: 003/JANLMTIVN/RDC/2023 V/Réf :
Kinshasa, le 10/07/2023 N
Honorable VAINQUEUR DES NATIONS, Député Provincial Honoraire de la Ville de Kinshasa James Andersson NZALE LONGBANGO 16 1 58 B/s 100 MONGA TSHAMBU ISRAEL
Notre Philosophie et Dynamique: FOI PARFAITE AU SEIGNEUR JESUS-CHRIST (Jean 3: 16- 18), Crainte de Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées, Mise en pratique de la Parole de Dieu, Amour du prochain, Vie de prière, Justice, Vérité, Paix avec Dieu le Père Céleste et avec tous, Egalité, Fraternité, Dialogue avec tous, Négociation, Réconciliation, Solidarité, Développement Durable, Rapide, Harmonieux, Efficace et Intégral
Concerne: Ma démission effective en qualité de Membre d'Honneur et Haut Cadre l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique
A Monsieur Jacques KYABULA KATWE Président National de l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique
à LUBUMBASHI
I Monsieur le Président National, Par la grâce de Dieu, je viens en ce jour par la présente lettre déposer officiellement ma lettre de démission en qualité de Membre d'Honneur et Haut Cadre de l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique et cela pour des raisons stratégiques de convenance et de motivation personnelles. Je souhaite désormais voir l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) poursuivre en République Démocratique du Congo sa lutte idéologique axée sur le combat des valeurs morales, démocratique et républicaines, de l'Etat de Droit, de la bonne gouvernance, du respect des droits fondamentaux de l'Homme et des libertés individuelles des citoyens congolais et dans ce combat, je m'engage désormais de vous accompagner en dehors de votre Parti Politique l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) en vous apportant mon soutien spirituel, moral et sociologique dans le cadre de notre ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME le CIEGS RDC AFRIQUE pour vous aider par la grâce de Dieu à atteindre ces objectifs stratégiques sus - mentionnés en République Démocratique du Congo en vue de la Paix sociale et le mieux être du peuple congolais. Cependant, au regard de tout ce qui précède, après mon départ officiel de votre Organisation politique en RDC, je souhaite voir l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique émerger davantage, progresser, prospérer et aller de l'avant par l'implémentation réelle et effective et la mise en œuvre ou la mise sur pied en son sein des véritables structures démocratiques qui garantissent le respect des droits de l'homme en occurrence la liberté d'expression et d'opinion tels que garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifiés par la République Démocratique du Congo et spécialement tels que garantis par les articles 13, 22, 23, 31, 52, 60, 62 et 66 de la Constitution de la République Démocratique du Congo et je souhaite aussi que votre Parti Politique amorce des véritables des reformes conjoncturelles, structurelles et substantielles en son sein en vu de faire de votre parti une force politique suffisamment ancrée et implantée totalement sur toute l'étendue du territoire national et par la poursuite du combat des valeurs démocratiques, de l'Etat de Droit, du respect des droits de l'Homme, des droits fondamentaux de la personne humaine et des obligations de Citoyens congolais, de la lutte acharnée et passionnée de la défense de la souveraineté nationale et internationale et de l'intégrité territoriale des frontières nationales intangibles héritées de la colonisation lors de l'accession de notre pays la République Démocratique du Congo à son indépendance et à la souveraineté nationale et internationale, de la protection civile et du mieux être social de tous les congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, de la bonne gouvernance, de la lutte acharnée et passionnée contre les antivaleurs que voici: le racisme, le tribalisme, l'incitation à la violence et à la haine tribale, de la lutte contre toute forme de violence et le terrorisme international, la lutte contre le clientélisme, le favoritisme, la médiocrité, la corruption la concussion, le détournement des biens et des deniers publics, la perversion, la xenophobie, l'antisémitisme, la russophobie, la sinophobie, l'islamophobie et bien d'autres antivaleurs longtemps décriés en République Démocratique du Congo, en Afrique et partout à travers le monde tels sont des véritables antivaleurs que vous vous engagez désormais de rompre totalement par le changement de mentalité, de conduite et de caractère en RDC dans le cadre de votre Parti Politique : l'Action pour le Rupture et le Développement en sigle ARDEV. C'est pourquoi, bien que ne faisant plus désormais partie à travers cette lettre de démission de votre Organisation, Association et Parti Politique l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) en RDC, vu tout ce qui précède, dans ce combat acharné et passionné pour le bonheur, le progrès, le mieux-être du peuple congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, je m'engage personnellement de vous accompagner et de vous apporter mon soutien spirituel, moral et sociologique ainsi que notre longue expérience et expertise acquise au sein de la Société Civile Congolaise et cela dans le cadre de notre ONG LE CIEGS RDC AFRIQUE: ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers plusieurs formations de renforcement des capacités de vos cadres, de vos membres et de vos militants à Kinshasa ainsi que dans les différentes provinces et fédérations politiques de votre Parti Politique en RDC et cela pour vous aider à atteindre vos objectifs stratégiques poursuivis en République Démocratique du Congo en vue de la paix et cohésion sociales et le mieux-être du peuple congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux.
Veuillez agréer, Monsieur le Président National, l'expression de mes sentiments patriotiques les meilleurs.
Fait à Kinshasa, le 10 Juillet 2023
Honorable James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS Député Provincial Honoraire de la Ville de Kinshasa
Le Grand Défenseur des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales et Individuelles Membre d'Honneur et Haut Cadre de l'ARDEV.
L’homme de Dieu Moïse Tshibumbu K. Muanangola, Secrétaire Général des Eglises de Réveil au Congo, est pour une République Démocratique du Congo avec au plus haut degré la présence de Dieu. Cet homme de Sacerdoce Royal, où il sert Dieu en parfaite harmonie avec l’Evêque Dodo Kamba, prie le peuple congolais de bien vouloir faire de la présence divine en République Démocratique du Congo le plus haut point de leurs préoccupations.
Monseigneur Moïse Tshibumbu se rappelle le discours d’investiture du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, lors duquel il a pris soin de dédier à Dieu, en sa qualité de dispensateur des temps et des saisons fertiles, la République Démocratique du Congo.
C’était à l’occasion de la journée évangélique que les Eglises de Réveil au Congo ont organisée dans l’amphithéâtre du ministère des Affaires Etrangères, mardi 18 juillet, sous le thème : ‘’Soyons du bon côté de l’histoire’’.
‘’La République Démocratique du Congo a connu, avant Félix-Antoine Tshisekedi, quatre président dans un système de cycles de sang’’, a-t-il fait remarquer avant de recommander que soit complètement mise dans les oubliettes cette diabolique pratique. ‘’Sinon Dieu va frapper fort’’, a-t-il fait une sévère mise en garde.
L’homme de Dieu Moïse Tshibumbu se déclare du bon côté de l’histoire et parle de la main droite de Félix-Antoine Tshisekedi, vue sur l’une de ses photos, comme étant en train de nous montrer le chemin de l’état de droit.
‘’Soyons du bon côté de l’histoire de notre beau et cher pays et quittons la médiocrité pour nous diriger tous vers l’excellence’’.
Pour une appropriation populaire de cette déclaration, il n’a pas tardé de faire une décortication scripturaire à travers le livre de Luc dont le dernier verset parle de la bonne part que chacun de nous doit choisir. C’est en sa qualité de défenseur de l’unité qu’il prie tous les membres de l’Union sacrée de bien vouloir, comme un seul homme et d’un commun accord, soutenir le Chef de l’Etat en exercice en faveur duquel il a proclamé, d’une manière poussée par la foi, un nouveau mandat.
‘’Que tout celui qui veut succéder à Félix Tshisekedi, qu’il attende la fin de son mandat en 2028’’, a-t-il vu avec les yeux de l’esprit.
C’est ici le lieu de parler de lui comme étant un prophète Samuel venu pour reconduire Félix-Antoine Tshisekedi vers son second mandat.
Saint-Germain Ebengo
(Par Jean-Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place du calmant
Quelles sont les réelles causes qui sont à la base de la dépréciation de Franc congolais face au Dollar ?
La monnaie nationale vaut ce que vaut l'économie nationale. L'économie vaut ce que valent les institutions qui sont en charge de la production des biens et services qui sont localement consommés par la majorité de la population.
Donc, la monnaie nationale ne peut être stable que lorsque le pays produit plus, vend plus à l'extérieur et importe moins.
Le grand malheur du Congo est que la majorité des biens et services que sa population consomme sont importés de l'extérieur. C'est-à-dire, qu'ils sont achetés en dollars américains, même les cures dent et les jus des fruits, lorsque nous avons des mangues et des ananas qui pourrissent au Kongo Central et ailleurs.
En effet, le Congo ne produit presque rien et ne vend presque rien à l'extérieur. De ce fait, il ne fait pas faire entrer les dollars dans le Trésor public qui est la Banque Centrale.
D’où, cette dernière est souvent en situation déficitaire en termes des réserves en dollars américains.
Tout ce qui est rare est donc cher. Voilà pourquoi, le dollar continuera à coûter cher tant que l'autorité nationale n'a pas chercher à résoudre le problème à la source, en évitant l'injection des dollars sur le marché financier comme solution, pour atténuer à court terme les douleurs de la maladie qui est profonde avec les calmants.
Jean Oscar Ngalamulume
Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix
Sa Majesté Dr Jean-Paul Moka Ngolo Mpati
*L’initiative de réunir les fils et filles de Bagata vient de Sa Majesté Dr Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, en sa qualité de membre d'honneur de l’ANATC, qui s’est exprimé par un message audio dont voici la teneur. La création de ce groupe de réflexion appelé “Les cerveaux de la Cour“ répond au besoin de mettre ensemble quelques personnalités choisies en raison de leur parcours intellectuel et humain.
Ce groupe est appelé à produire des textes, des vidéos et des émissions adressées à notre peuple à travers divers canaux de diffusion. Le but est de peser sur la scène nationale congolaise, particulièrement sur le profil de nos futurs candidats dirigeants provinciaux et nationaux en cette période électorale présentant de nombreux défis. Le territoire de Bagata, largement négligé sur l'échiquier national, noyau du Royaume Bankiè, peut être considéré comme un laboratoire en vue cette œuvre. Cette initiative découle des préparatifs liés à la rencontre entre le Chef de l'Etat et les chefs coutumiers sélectionnés par l'ANATC (Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo) du 21 au 23 aout 2023.
Il ressort des prises de différentes positions qu’il y a urgence d’unir les fils et filles de Bagata en vue des prochaines échéances. Étant donné le délai assez court pour espérer une bonne réussite d’une telle initiative, le Royaume Bankiè s’avère un cadre idéal susceptible de permettre une mobilisation rapide pour atteindre un tel objectif. Des actions concrètes peuvent être envisagées notamment la publication mensuelle dans la presse, la création du C.D.R.K., la revalorisation du sport pour les jeunes et la réhabilitation de la culture (folklore).
En plus de ces différentes propositions, nous lançons la création des cinq centres de santé concomitants dans un groupement pilote du royaume de Bankiè par les populations villageoises elles-mêmes. Ceci afin de les impliquer dans la dynamique en tant que premiers bénéficiaires légitimes, mais aussi en tant qu’acteurs de leur propre développement. En plus une action pareille aura des échos dans les autres groupements et pourra drainer la population vers un développement endogène véritable.
Le professeur Pini Pini, savant du Bandundu, partage la vision du royaume Bankiè, mais plus généralement celle de l’ethnie en lieu et place des subdivisions territoriales actuelles. Car contrairement à celles-ci (secteurs, territoires, provinces) qui n’ont aucune base culturelle et qui sont conflictogènes, l’ethnie présente de nombreux avantages soulevés ici plus haut dont le premier est l’unité territoriale avec des limites reconnues et respectées. Il propose donc que nous puissions envisager les actions futures vers ces entités ancestrales qui sont à taille humaine et plus objectivement gérables contrairement à celles qui ont été imposées par la colonisation et que nous perpétuons.
Ces entités coloniales, même décentralisées – et encore - sont source d’insurmontables difficultés elles sont dressées contre les populations et contre les entités ancestrales. Elles excluent d’office le village, considéré comme lieu de non vie, pourtant lieu de vie de nos populations. Je recommande donc que nous puissions revenir au bon sens et orientions le débat dans ce sens.
Le Doyen Honoré Mukoso y souscrit entièrement.
Il estime que ce groupe constitue un embryon capable de relever le défi du retard de plusieurs années sur plusieurs secteurs d’activités. Selon lui, ce groupe répond au besoin de la nature qui suscite toujours des visionnaires, meneurs d’hommes, dans chaque société ou groupe pour sa construction et transformation. Il propose la création d’un centre de développement rural au Kwilu/C.D.R.K. comme activité de ce groupe.
Enfin, le Dr Florent Gabati est sur la même longueur d’onde. Selon lui, la tâche de ce groupe est de redonner l’espérance à la population du territoire de Bagata. Il propose deux actions, l’union et les alliances. Leurs moyens sont la mobilisation citoyenne des fils et fille de Bagata déjà unis par une culture commune. Cette mobilisation concerne avant tout les jeunes à travers le sport dont le football.
D’où, l’urgence des sponsors, des infrastructures et des équipements ; la réhabilitation de notre culture (folklore et anthropologie). Ces actions vont nous rendre plus forts et plus sûrs dans le contexte des échéances futures. L’union des fils et filles de Bagata sera un signal de renouveau envoyé aux futurs dirigeants du pays.
Prof. Kentey Pini-Pini Nsasay, Prof. Florent Gabati, le Doyen Honoré Mukoso ainsi que le jeune premier Fofana Mukubi, Chargé de communication de la Cour
(Par le Professeur Gaston Dyndo)
Il y a environ un mois passé, nous adressions successivement deux lettres ouvertes au Chef de l'Etat, afin de tirer la sonnette d'alarme par rapport au danger que court notre pays en voulant organiser à tout prix les élections dans un contexte de violence généralisée et d'un processus électoral contenant les germes de contestation et de conflit. Nous n'avons pas été écoutés et nos inquiétudes se confirment de plus en plus.
L'assassinat de l'Honorable Chérubin Okende devrait interpeller chacun de nous, les autorités en premier. Qu'est-ce qu'il y a de mal à s'arrêter un moment, à dialoguer afin de ramener la cohésion nationale et d'organiser les élections dans des meilleures conditions politiques, sécuritaires et financières ?
Nous ne cesserons de rappeler que la responsabilité d'inviter les protagonistes sous l'arbre à palabre revient au Chef de l'Etat, garant de la paix et de la sécurité des congolais. Nous appelons le Président Félix Tshisekedi de cesser d'écouter les mauvais conseillers, les opportunistes et les djalelolistes qui disent qu'on en a assez du dialogue. En démocratie, on dialogue toujours, encore et encore, en moins qu'on ait choisi d'établir un régime autocrate. Dans ce dernier cas, on devrait cesser de faire semblant avec une démocratie de pacotille (de nom).
Par ailleurs, instaurer un régime de terreur n'est pas toujours à l'avantage des dirigeants. Vouloir à tout prix organiser les élections dans un contexte violence, pour en tirer profit, peut être contreproductif pour les dirigeants. Il y a deux décennies, en Côte d'Ivoire, le Général Gueye, devenu Président de la République, a tenu à organiser les élections dans un contexte de violence. Les contestations qui ont suivi la proclamation des résultats, qui lui donnaient vainqueur, ont été tellement violentes et son corps a été retrouvé dans la rue le lendemain des manifestations. Il a été exécuté par des inconnus. C'est pour dire que personne n'a le monopole de la violence. Cette dernière n'épargne personne et ne peut rassurer personne.
Pour exprimer haut et fort notre désir de vivre en paix, en harmonie et en sécurité, l'Opposition Extra-parlementaire va convier la population kinoise très prochainement à une manifestation pacifique. La date et le lieu vous seront communiqués cette semaine.
- Etablir les responsabilités et sanctionner les criminels, Chérubin Okende : Ingele Ifoto et la DDC exigent une enquête indépendante !
- Identité des Mamans Catholiques, selon la vision du Fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa
- Afrique : Non à l'homosexualité et oui à la polygamie ?
- Inacceptable abus de pouvoir du Ministre Provincial de l’Intérieur et du Commandant de la 22ème Région militaire du Haut-Katanga