Ségrégation ‘’faciale’’ contre les Banyamulenge, les Tutsis et les Hemas : Les Avocats de la Partie Civile pour leur défense s’insurgent contre cette pratique qui prévaut depuis belle lurette en RDC

Le Collectif des Avocats de la Partie Civile chargés de la Défense des Banyamulenge, Tutsis et Hemas s’inscrivent en faux contre le racisme, l’exclusion, les actes criminels ainsi que les condamnations arbitraires dont font l’objet les trois communautés évoquées ci-haut. Ils l’ont déclaré lors d’un point de presse qu’ils ont tenu mercredi 15 novembre dernier dans la grande salle du CEPAS, Centre d’Etudes pour les Actions Sociales.
A en croire en bloc Maître Thomas Gamakolo Mputu et son pair Bernard Maingain, sans oublier le Manager Joseph Nicky, qui l’on déclaré à haute voix et à corps et à cri, lors de la dite rencontre avec les journalistes, ces racisme, exclusion, actes criminels et condamnations arbitraires ne sont pas de nature à promouvoir la paix tant reclamée en République Démocratique du Congo.
Le Collectif lance à cet effet un appel pathétique au Gouvernement de la RDC et en particulier au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qu’il prie de bien vouloir à la fois prendre des mesures idoines et instruire des instances habilitées en matière de droit, de sorte que prenne fin une fois pour toutes ce genre des bizarreries comportementales qui n’a que trop élu dommicile dans une république du Congo dite démocratique.
Pour joindre la particularité à la généralité, ils se sont servis du cas de l’honorable Edouard Mwangachuchu qui, comme par ségrégation faciale, est en train de croupir à l’heure actuelle entre les quatre murs de la prison, sur base des prétextes qui ne tiennent pas débout. Et cela, sans même que soit tenu compte de sa présomption d’innocence, comme le veut le droit dans son sacré principe selon lequel : tout accusé est présumé innocent avant que sa culpabilité ne soit établie avec preuves à l’appui.
Pour le Collectif des Avocats de la Partie Civile en charge de la Défense des Banyamulenge, Tutsis et Hemas, cela ne peut que relever de l’arbitraire.
Peu importe la morphologie faciale qu’ils puissent avoir, ces Banyamulenge, Tutsis et Hemas, témoignent leurs avocats, sont des citoyens congolais de pure souche, tant par filiation que par droit du sol congolais dont ils sont tous natifs. Foi sur ces défenseurs de la loi, la congolité dont bénéficient les membres de ces trois communautés n’est ni par naturalisation, encore moins par usurpation.
Forts de preuves dont ils disent détenir, les Banyamulenge, Tutsis et Hemas se déclarent être purement et simplement de la Nationalité congolaise et en tant que tels, ils réclament de la part des autorités étatiques de la République Démocratique du Congo qu’ils daignent leur reconnaitre, sans une autre forme de procès, la jouissance de leurs droits et libertés au même titre que tous les autres congolais.
Saint-Germain Ebengo
Comments est propulsé par CComment