Tshopo, Nord-Kivu et Ituri : Jacquemain Shabani lance les cliniques mobiles pour les déplacés de guerre

Le Vice-Premier Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a procédé, mardi 17 décembre 2024, au lancement des cliniques mobiles pour les déplacés de guerres installés dans les provinces de la Tshopo, du Nord-Kivu et de l'ituri.
Devant les déplacés de Saint Gabriel et de Sainte Marthe à Kisangani, le VPM en charge de l'Intérieur a fait savoir que l'initiative de créer les cliniques mobiles est parmi les actions du Gouvernement, et que le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi tient à ce que chaque déplacé rentre dans son domicile le plus tôt possible.
"Ces derniers temps, vous avez remarqué que Kinshasa vient ici de temps en temps. Récemment, vous avez accueilli le Chef de l'Etat, la Première Ministre et les membres du Gouvernement. Tout cela démontre que les autorités pensent à vous et connaissent vos difficultés. Le Président Tshisekedi tient à ce que tous les déplacés regagnent leurs domiciles, et que les camps des déplacés se vident. En attendant, on a pris cette initiative, il faut bien la préserver, et l'utiliser convenablement", a-t-il déclaré.
A savoir qu'après un processus d'identification des victimes, plus de 100.000 ont été recensés par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles (FONAREV).
Ces cliniques mobiles seront placées dans plusieurs camps de déplacés à Goma, Bunia et Kisangani. Cette initiative, faisant partie des mesures urgentes de réparation, vise à fournir une prise en charge médicale aux victimes identifiées dans ces camps. Elles vont intervenir dans les camps de Bembey, Mbala, Kingonze et Salama à Bunia en Ituri, Lubunga, Konga Konga et Saint Gabriel de Kisangani, Chef-lieu de la Tshopo, ainsi que dans les camps de 8e CEPAC Mugunga et Don Bosco de Goma dans le Nord-Kivu. Au total, plus de 100.000 victimes sont visées par la prise en charge médicale, qui se poursuivra jusqu’en fin janvier 2025. Ces cliniques mobiles offriront des soins primaires complets et gratuits à ces victimes identifiées vivant dans les zones d’intervention du FONAREV.
Chimea Samy
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