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Le nouveau sommet pour la démocratie n'accomplira rien, selon l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable

Photo prise le 22 décembre 2022 montrant la Maison Blanche à Washington D.C., aux Etats-Unis
"Il serait plus profitable aux Etats-Unis que nos dirigeants consacrent leur attention à consolider et à réparer notre système politique délabré", a indiqué l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable.
Les Etats-Unis co-organiseront cette semaine le deuxième sommet pour la démocratie, un événement qui semble cependant peu susceptible d'accomplir quoi que ce soit d'utile, a rapporté lundi l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable.
"Durant la première année au pouvoir du président américain Joe Biden, le premier sommet pour la démocratie a été un exercice en grande partie inutile, et l'on peut se demander pourquoi l'administration a estimé qu'il valait la peine d'en organiser un deuxième", a-t-il déclaré.
Les controverses qui ont entaché le premier sommet ne manqueront pas d'accompagner à nouveau celui-ci, a indiqué l'institut, ajoutant que l'un des problèmes de ce sommet était que "les participants pourraient avoir à payer un prix politique pour avoir exclu certains Etats de ce qui n'est guère plus qu'un atelier de discussion glorifié".
La rhétorique de "démocratie contre autocratie" de l'administration Biden n'a jamais été très adaptée à la politique étrangère américaine ou aux réalités politiques internationales, a-t-il souligné, affirmant qu'au lieu de diviser rhétoriquement le monde en camps opposés, les Etats-Unis devraient plutôt s'efforcer de "cultiver de meilleures relations avec le plus d'Etats possible, quel que soit leur type de régime".
"Il serait plus profitable aux Etats-Unis que nos dirigeants consacrent leur attention à consolider et à réparer notre système politique délabré. Nous avons besoin d'un gouvernement plus transparent et plus responsable devant le peuple, surtout en matière de politique étrangère", a indiqué le rapport.
"Nos dirigeants prêchent la démocratie au monde entier tout en la négligeant ou en l'affaiblissant à domicile. La meilleure chose que les Etats-Unis puissent faire pour soutenir la cause de la démocratie dans le monde est d'améliorer sa pratique ici", a-t-il ajouté.
Xinhua/Liu Jie

 

Le nouveau sommet pour la démocratie n'accomplira rien, selon l'Institut Quincy pour la gouvernance responsable
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François souffre d'une infection respiratoire

Quelques heures après l’admission de François à l’hôpital, le Bureau de presse du Saint-Siège indique que le Pape restera quelques jours à la polyclinique Gemelli.
Après avoir annoncé l’hospitalisation du Pape François en milieu d’après-midi, la Salle de presse du Saint-Siège a publié un second communiqué peu avant 20h30 mercredi soir pour préciser que le Saint-Père s’était plaint de « difficultés respiratoires » ces derniers jours. Cette situation a donné lieu à une hospitalisation à la polyclinique Agostino Gemelli de Rome pour que des examens médicaux soient effectués.
Ce soir, ces examens ont «révélé une infection respiratoire (infection Covid 19 exclue) qui nécessitera un traitement médical hospitalier approprié pendant quelques jours», précise la communication de la Salle de Presse, qui ajoute que François est «ému par les nombreux messages reçus et exprime sa gratitude pour la proximité et la prière».
Vatican News

François souffre d'une infection respiratoire
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Collusion M23/Rdf : la vraie mission est ailleurs

Le vendredi 24 mars 2023, les Fardc ont porté « _à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les retraits des certaines localités annoncés avec pompe par la coalition M23/RDF ne constituent en réalité qu’une diversion».
Dans le communiqué qu'elles ont fait parvenir à l'Acp, elles ont relevé le discours contradictoire de cette « coalition» selon lequel « _pendant que la communauté internationale, les organisations régionales et sous-régionales attendent de l’armée rwandaise qui opère en RDC sous couvert du M23, le respect du cessez-le-feu et le retrait de ses supplétifs jusqu’au Mont Sabinyo, comme le prévoient les différents accords des Chefs d’Etats, les M23/RDF s’illustrent par des semblants de retrait».
L'armée gouvernementale a précisé que « _Ces derniers s’illustrent par des communications préalablement rédigées avant chacun de leurs crimes et forfaits, attribuant aux FARDC les massacres des populations dont ils sont auteurs» et relevé que c'est un «modus operandi » visant à distraire l'opinion.
Les FARDC se disent prêtes " à ne pas laisser perdurer cet état de chose dont la population congolaise est victime depuis plusieurs décennies», conclut l'armée.
Il est indiqué de rappeler que ce modus operandi, le M23 l'utilise depuis son apparition *en 2012*. Il consiste à prendre des engagements dont il impute aux autres la responsabilité de la non-tenue.
Pour ce faire, il crée la diversion en affaiblissant le camp adverse.
Exemple concret : la circulation d'un communiqué imputant au pouvoir congolais le non-respect des engagements conclus à Nairobi après avoir été défait en 2013 par les Fardc appuyées, à l'époque, par la Brigade d'intervention de la Monusco constituée exclusivement des troupes africaines (Tanzanie, Malawi et Afrique du Sud), avant d'être aspirée er avalée par la Mission onusienne.
Il y a lieu de relever qu’il n’y a jamais eu de déclaration conjointe signée par les deux parties.
En témoigne Thierry Vircoulon, à l'époque analyste à International Crisis Group.
«Pour commencer, on ne peut pas vraiment appeler cela un accord de paix. L'Ouganda [...], la RDC et le M23 ont tous signé des documents individuels, mais aucun ne peut être appelé accord de paix et aucun ne porte la signature des trois parties impliquées dans le processus de négociation ougandais. Ces documents sont le résultat de la pression constatée par les partenaires internationaux sur le gouvernement congolais. Ce dernier a clairement dit qu'il ne voulait pas signer d''accord de paix' avec le M23, mais en même temps, il était nécessaire de cloner les pourparlers en Ouganda et d'apporter une solution pour le M23».
Ainsi, chacun des protagonistes (Gouvernement et M.23) avait signé séparément des déclarations.
Dans la sienne intitulée « DECLARATION SUR LES ENGAGEMENTS DU MOUVEMENT DU 23 MARS AU TERME DU DIALOGUE DE KAMPALA* » datée du 12 décembre 2013, voici les premiers engagements pris :
A propos de la «FIN DE RÉBELLION» : «Le M23 confirme qu'il renonce à sa rébellion».
A propos de l’« AMNISTIE», il est clairement indiqué : « 2.1. Le M23 convient que pour bénéficier de l'amnistie, chaque membre du M23 devra personnellement s'engager par écrit à s'abstenir de manière permanente d'utiliser des armes ou de participer à un mouvement insurrectionnel pour assurer le succès de quelque revendication que ce soit» et « 2.2. Toute violation de cet engagement rendra automatiquement l'amnistie accordée nulle et non avenue, et privera celui qui aura commis cette violation du droit à toute future amnistie».
A propos de la « *TRANSFORMATION DU M23* », il est également indiqué : « Les membres du M23 se réservent le droit de changer de dénomination et de se constituer en parti politique dans le respect de la Constitution et des lois de la RDC».
Question simple : de 2013 à 2023, combien sont-ils, les responsables militaires ou civils du M23 à avoir renoncé individuellement à la rébellion ? Aucun.
Autre question simple : depuis 2013, pourquoi le M23 tarde-t-il à se transformer en parti politique ? Réponse : ce n’est pas dans son plan.
Il est plutôt facile de le constater : tous ces responsables sont demeurés solidaires, en croyant qu'après Joseph Kabila, un autre devrait venir, et ce fut Félix Tshisekedi.
Jamais deux sans trois, ils sont convaincus qu'après Félix Tshisekedi en 2023 ou en 2028, viendra un autre Président de la République qu'on entraînera dans le même schéma.
Aussi, pendant qu'ils s’emploient à convaincre l'opinion de l'impératif de l'intégration et de la sécurisation de la communauté identitaire comme solution idoine à leurs revendications, ils sont en réalité sur un autre schéma commencé avec l'Afdl en 1996-1997, relancé avec le Rcd en 1998 et rappelé avec le Cndp en 2008 et avec le M23 en 2012 et en 2022 : celui de la balkanisation du pays…
On ne se lassera jamais de le dire !
Omer Nsongo die Lema
In LPDA 184, 28 mars 2023

Collusion M23/Rdf : la vraie mission est ailleurs
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Avec quelques membres de son Gouvernement, RDC : Sama Lukonde examine le projet de loi portant prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 29 Mars 2023, sur autorisation du Président de la République, Chef de l'État, une réunion restreinte du Gouvernement, avec un seul point à l'ordre du jour à savoir, la validation du projet de Loi portant prorogation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, projet soumis par la Ministre d'État, Ministre de la Justice, Rose Mutombo. A en croire le Porte-parole du Gouvernement qui a fait le compte rendu à la presse, ce texte sera soumis à l'Assemblée nationale pour examen. Car, c'est à partir du 2 avril prochain que l'état de siège sera de nouveau prorogé pour une durée de 15 jours.
«Conformément à l'article 48 de l'ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, fixant les modalités de collaboration entre le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Premier Ministre, sur autorisation du Président de la République, a présidé aujourd'hui une réunion restreinte du Gouvernement. C'est comme un muni conseil des ministres, un organe qui peut délibérer suivant l'article que j'ai annoncé sur une matière qui relève de la compétence du Conseil des ministres. Un point était inscrit à l'ordre du jour de la réunion de ce jour. C'est l'examen du Projet de Loi portant prorogation de l'état de siège sur une partie du territoire national. La Ministre d'État, Ministre de la Justice, a proposé la Loi qui a été habilitée et dans les heures qui viennent, elle pourra être envoyée à l'Assemblée nationale pour examen pour permettre de ne pas tomber dans la caducité de délai précédent. Et que les 15 jours de l'état de siège qui doit commencer dans la date prévue par la Loi, puisse commencer à partir du 2 avril prochain », a laissé confié Patrick Muyaya.
Outre la Ministre d'Etat en charge de la Justice et le Ministre de la Communication et Médias, les ministres de l'Aménagement du Territoire, de l'Agriculture, du Transport, de la Recherche scientifique et le Secrétaire Général du Gouvernement, ont pris part à cette réunion restreinte.
John Ngoyi

Avec quelques membres de son Gouvernement, RDC : Sama Lukonde examine le projet de loi portant prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu
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Après la visite du Président Emmanuel Macron, RDC-France : Sama Lukonde reçoit Christian Yoka et Bruno Aubert

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s'est entretenu, ce mardi 28 mars 2023 à la Primature, avec une délégation de l'Agence Française de Développement (AFD), délégation conduite par Bruno Aubert, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en RDC.
Au menu de cette entrevue, les acquis de la visite récente du Président Macron en RDC, les engagements de l'Agence Française de Développement, la signature des conventions intervenue notamment, lors du forum économique tenu, il y a près d'un mois, ainsi que le niveau d'exécution de différents projets. Il a été question pour le Chef du Gouvernement et ses hôtes, de faire le point sur tous ces sujets.
Au sortir de l'audience, Bruno Aubert s'est exprimé en ces termes : "nous souhaitions rencontrer le Premier Ministre, trois semaines après la visite du Président Macron, pour faire le point en quelque sorte sur la visite, sur les acquis de la visite, sur les orientations qui en découlent dans le domaine économique et celui de nos actions pour le développement de la RDC. Nos échanges ont porté sur l'ensemble de ces sujets et sur le forum économique. Notamment, les engagements qui ont été pris en ce moment et aussi sur les engagements de l'Agence française de Développement, sur la signature des conventions, qui ont eu lieu en ce moment-là et le niveau d'exécution de nos différents projets. Il était important de rencontrer le Premier Ministre pour tracer les perceptives avec lui, écouter ses orientations", a déclaré l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en RDC.
Pour sa part, Christian Yoka, Directeur de l'Agence française de Développement, a souligné que cette rencontre avec le Chef du Gouvernement était une occasion de parler de l'impact des actions de leur institution aux bénéfices des populations congolaises.
"L'échange avec le Premier Ministre était extrêmement fructueux et constructif. Il vient à point nommé, quelques semaines après le passage du Président Macron. Et c'était pour nous l'occasion d'examiner les conditions d'exécution des programmes en cours en RDC. En particulier c'était pour nous l'occasion de souligner le portefeuille d'activités de l'AFD dans des secteurs extrêmement divers : la formation professionnelle, la santé, l'agriculture et le développement urbain. Je pourrais en citer d'autres. Le point important que nous avons discuté avec le Premier Ministre, c'est véritablement celui de l'impact de nos actions aux bénéfices des populations. Et de ce point de vue-là, je dois dire que j'ai été édifié par le contenu des positions exprimées par le Premier Ministre", a-t-il déclaré.
Peter Ngoyi

 

Après la visite du Président Emmanuel Macron, RDC-France : Sama Lukonde reçoit Christian Yoka et Bruno Aubert
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Adèle Kayinda quitte l’AFDC & Alliés : Bahati s’oppose à la réintégration de Steve Mbikayi

C’est toujours le désamour entre Modeste Bahati de l’Alliance des forces démocratiques pour le Congo (AFDC & Alliés) et Steve Mbikayi du Parti travailliste (PT). Alors qu’ils se réclament tous deux de l’Union sacrée, la plateforme politique dirigée par le président du Sénat a réservé une fin de non-recevoir à la demande de réintégration de Steve Mbikayi et son parti dans l’AFDC et Alliés.
La plateforme de Modeste Bahati s’en explique : « (…) il sied de rappeler à votre intention que la Conférence des Présidents des Partis et Personnalités Politiques du Regroupement Politique AFDC-A avait, par sa décision N°011 / AFDC-A /BCPP/ELM/EBD/2019 du 1er septembre 2019, pris acte du retrait délibéré du Parti Travailliste (PT) de notre regroupement politique à la suite de votre ralliement à un groupe dissident ».
Cette décision, poursuit la correspondance de l’AFDC-A à Steve Mbikayi, notariée et déposée au rang des minutes de l’Office Notarial de Lukunga en date du 03 septembre 2019 sous le numéro 64.661, publié au Journal Officiel numéro 19 du 1er octobre 2019, pages 217,218 et 219, « n’a jamais fait l’objet d’une quelconque opposition, annulation ou retrait ».
En 2019, le PT, son parti, avait rallié un regroupement dissident via une décision notariée, publiée au Journal officiel et jamais annulée ni retirée.
Entretemps, Steve Mbikayi qui croyait enterré la hache de guerre après la brouille avec Modeste Bahati, avait en son temps, indiqué que les conflits entre lui et Modeste Bahati font désormais partie du passé avant d’ajouter que toutes les divergences ont été aplanies et les relations sont au beau fixe.
“Le conflit entre moi et l’honorable Bahati appartient au passé. Nous avons fumé le calumet de la paix. Je suis son partenaire au sein de L’AFDC-A. Actuellement, les choses se passent bien à mon avis…”, avait-il déclaré.
La réaction de Mbikayi
Mbikayi réagit en ces termes via son compte Twitter : « En quelle qualité Mr Bahati avait-il envoyé mon nom au chef de l’Etat pour être nommé PCA du FPI, avant d’aller changer le nom en catimini ? Comment peut-on occuper des fonctions importantes et saper sa dignité comme ça ? Même le PR05 ne peut pas le prendre au sérieux» avant d’ajouter : « Bahati doit apprendre à être sérieux. Si réellement, nous ne sommes pas de l’AFDC-A, en quelle qualité continue-t-il à percevoir à la source mes cotisations et celles des députés PT à l’AN ? Pourquoi m’invitait-il aux réunions de l’AFDC-A ? Peut-on être malhonnête à ce point ».
Adèle Kayinda quitte Bahati
Après sa reconduction au gouvernement, la ministre du Portefeuille Adèle Kayindaa annoncé l’adhésion à l’Union sacrée de son propre parti politique Alliance des démocrates chrétiens au Congo (ALDEC).Le mardi 28 mars dernier, lors d’un échange avec les membres de son cabinet, elle a demandé à ses collaborateurs issus de l’AFDC-A de Bahati Lukwebo de rendre leur tablier.
« Tous ceux qui étaient venus au nom du regroupement AFDC-A sont contraints de rendre leur tablier aujourd’hui. Car je me suis adhéré à l’Union sacrée comme ALDEC», a indiqué Adèle Kayinda.
La ministre du portefeuille a, à cette occasion, exprimé son mécontentement suite aux insultes et humiliation subies pendant près d’une année de la part des communicateurs de l’AFDC-A.
Emma Muntu

Adèle Kayinda quitte l’AFDC & Alliés : Bahati s’oppose à la réintégration de Steve Mbikayi
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Conflit Teke et Yaka, Fridolin Ambongo a rencontré Denis Sassou à Brazza

Le Cardinal Fridolin Ambongo, à la tête d'une délégation de l’archevêché de Kinshasa, a traversé, mardi 28 mars dernier, le fleuve pour rencontrer le chef de l’Etat de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Au menu : la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo après les violences entre les Teke et les Yaka à Kwamouth.
Le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien N’shole, qui faisait partie de cette délégation, a souligné que c'était important de saisir le président du Congo- Brazzaville vu son rôle dans la sous-région pour prévenir l'impact sous-régional que pourrait causer cette crise intercommunautaire.
"Nous avons échangé sur la situation sécuritaire qui concerne aussi le Congo-Brazzaville. Ce qui se passe à Kwamouth a un impact direct. Un chef coutumier a été poursuivi par les assaillants venus de l'autre côté jusqu'ici. Le président Sassou sait que le cardinal a effectué une visite de prospection pour palper du doigt cette situation", a indiqué Mgr N’shole.
Et d'ajouter :" Les pasteurs et les politiciens ont en commun le souci de la population. Sassou est comme un chef de village qui veille sur la sécurité de son village pour que ce qui se passe chez le voisin n'arrive pas chez lui".
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars. C’est le bilan livré par la société civile par rapport aux violences de Kwamouth. Elle précise, de ce fait, que dans le premier groupe, les personnes tuées par les assaillants armés dans les villages tandis que dans le deuxième groupe, les voyageurs disparus lors de l'attaque du 14 mars dernier contre une embarcation à destination de l'Equateur sur le fleuve Congo. Et de préciser que 20 personnes ont été tuées à Kinsele, 11 à Tobakita, 1 à Menkwo et 2 à Fadiaka.
A ceci s'ajoute une centaine de personnes portée disparue après l'attaque d’une embarcation sur le fleuve Congo avec à son bord 220 passagers à destination de l'Equateur. A ce jour, 77 rescapés ont été identifiés dont 22 le même jour de l’attaque puis 55 autres signalés à Maluku quelques jours après.
Plusieurs villages se sont vidés de leurs habitants, notamment Kinsele après l’attaque des assaillants. Les villages Falwo et Mbenzale où des tracts annonçant une attaque imminente ont été jetés et Bisiala sont aussi vidés de leurs populations.
Le regain d'insécurité a été observé en début mars après plusieurs mois d'accalmie. Déjà en 2022, plus de 200 personnes étaient tuées à Kwamouth et plus de 50 au territoire voisin de Bagata affecté.
Les atrocités ont débuté au territoire de Kwamouth en juin 2022 entre les communautés Teke et Yaka. D'abord, il s'est agi comme cause, l'augmentation de la quantité de la redevance coutumière par le chef du village Masiambe de un à cinq sacs, ce qui n'a pas été accepté par les non originaires dont les Yaka qui vont protester par des manifestations.
C'est alors qu'un mouvement de chasse de tous les non-originaires sera déclenché par les Teke. En revanche, un groupe de personnes identifiées comme des Yaka se sont organisés pour déchoir quelques aux autorités coutumières et installer les leurs notamment, aux villages Ngambomi.
Emma Muntu

 

Conflit Teke et Yaka, Fridolin Ambongo a rencontré Denis Sassou à Brazza
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Revendications des agents et cadres et autres enjeux de l’entreprise, Télécommunications : Patrick Muyaya reçoit l’intersyndicale du RENATELSAT

Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a eu une séance de travail avec l'intersyndicale du Réseau National de Télécommunications par Satellite, RENATELSAT en sigle, le lundi 27 mars 2023 dans son cabinet.

Etant toujours à l'écoute des entreprises sous sa tutelle, Patrick Muyaya a, durant plus d'une heure, donné la parole tour à tour au Président de l'intersyndicale Fidèle Ngamaluku pour exposer sur les problèmes qui dérangent ce réseau stratégique pour la République Démocratique du Congo.
‘’Nous, l'intersyndicale du RENATELSAT, étions venus voir le Ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya, dans le cadre du dialogue social sur les problèmes qui rongent notre entreprise, entre autres, les revendications des agents et cadres, le statut juridique, la relance de l'entreprise et la grille barémique, mais aussi les résolutions des états généraux de la communication et des médias liés au RENATELSAT, et le problème de l'ex BPO’’, a dit Fidèle Ngamaluku. Avant de poursuivre : ‘’nos revendications ont été bien reçues par Son Excellence, et il nous a promis des solutions dans un bref délai’’.
Pour arriver à résoudre tous ces problèmes, des réunions tripartites sont prévues dans un futur proche ici à Kinshasa sous la houlette du Ministre de la Communication et Médias.
Il convient de rappeler que le RENATELSAT est une entreprise stratégique dans le secteur audiovisuel et des télécommunications, qui coopère avec la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT).
"Le Ministre nous a rassuré qu'il y a un plan de relance de l'entreprise qui coïncide avec le Projet de 145 Territoires. Nous demandons aux agents de la RENATELSAT de s'apaiser", a déclaré Doss Badibanga, Président de la délégation syndicale de cette entreprise publique.
(Avec la Cellule de Communication du Ministère de la Communication et Médias)

 

Revendications des agents et cadres et autres enjeux de l’entreprise, Télécommunications : Patrick Muyaya reçoit l’intersyndicale du RENATELSAT
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Kinshasa : Habari RDC sensibilise et conscientise les jeunes à l’engagement au processus électoral

Puisque la jeunesse est l’avenir de toute une nation, HABARI RDC, l’ayant bien compris ne cesse de mettre au centre de toutes ses activités cette catégorie de la population. En effet, dans le cadre du projet de renforcement des radios rurales en RDC, en abrégé RRR, cette organisation regroupant des bloggeurs était à la manœuvre d’un séminaire de sensibilisation et de conscientisation des jeunes au processus électoral hier, mercredi 29 mars 2023. Placé sous le thème «Rôle et implication des jeunes dans le processus électoral», cette activité a eu lieu au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS), à Kinshasa-Gombe.
Près d’une centaine de jeunes filles et garçons ont pris part active à ce colloque. D’entrée de jeu, le premier intervenant du jour, M. Christopher Ngoyi, coordonnateur de la société civile de la RDC a, dans son allocution, fustigé tout complexe qui aurait logé dans les chefs des jeunes, les empêchant de trouver leur place dans la société. Conséquence, la peur de se lancer dans la politique, dans la gestion de la chose publique ou de s’exprimer et, ici, le complexe de participer résolument dans le processus électoral. Mais, il a tout de même reconnu le rôle ‘’catalyseur’’ de la jeunesse dans la société. «Nous pensons que les jeunes ont un rôle déterminant, parce qu'elle est la frange la plus importante dans notre société, lorsqu'on voit les statistiques actuellement», a-t-il reconnu.
Ainsi, il invite les jeunes à la prise de conscience pour bien défendre son rôle d’assureur de l’avenir et tenancier de la relève à travers le renouvellement de la connaissance et la culture des valeurs : «Nous avons invité les jeunes à renouveler leur connaissance à s'impliquer à sculpter le monde tel qu'il est connu et de voir qu'est-ce qui doit être pour que le Congo qui est déjà prédisposé à être un paradis au regard de tout ce dont nous disposons comme richesses et autres, mais qui doit être matérialisé par la science, la technologie ; la lutte contre la corruption,... Tout ça c'est de grandes valeurs pour lesquelles la jeunesse devrait être imprégnée de manière à s'en approprier. Et aujourd'hui il y a des élections, c'est un grand rendez-vous. En tant qu'électeur, on détient un grand pouvoir qui est également politique. C'est ce pouvoir là que nous conférons à nos représentants qui vont nous représenter dans des institutions, qui feront que les institutions soient performantes et qu'en retour le peuple dans son ensemble puisse accéder au bonheur qu'il [mérite] »
Pour cet acteur de la société civile, la préparation d’un bon avenir commence d’abord par le fait de se prémunir de la jeunesse. « On dit que la jeunesse est l'avenir du pays. Mais nous, nous avons dit aux jeunes qu'ils sont le présent et le futur et qu'ils doivent vous assurer du passé en tant que outil de connaissances afin de circonscrire l'avenir qui serait meilleur pour nous Alors, pour ce faire, il faut prendre ses responsabilités. La démocratie est faite pour le peuple et le peuple doit s'en approprier », a ajouté le coordonnateur qui note, par ailleurs, qu’il est inacceptable qu'on continue à dire aux jeunes ou à la société civile que vous êtes apolitiques. Selon lui, la politique est une thématique a part entière de la société civile « et si nous en sommes exclus, c'est à ce moment-là que nous subissons et nous devenons des simples instruments alors que le maître du jeu c'est nous le peuple », a conclu M. Ngoyi.
Halte à la réticence complice
Se penchant sur la phrase de Martin Luther King, Me Aristote Tshibuabua, président de la ligue des jeunes du parti LGD et deuxième intervenant de la conférence a interpelé l’inaction et la réticence des jeunes face à ce que la société subit. « D’après Martin Luther King, celui qui regarde le mal sans agir est complice du mal, et les jeunes ne devraient pas regarder le mal qui gangrène notre nation où les choix sont faits sur base d'appartenances tribales et ne relèvent pas de compétences. Ils devraient plus s'engager dans le processus électoral comme dans la politique pour choisir les meilleurs dirigeants du pays».
Il fait comprendre à tous les jeunes que l'État comme un contrat, « voudrait à ce que chacun d'entre nous puisse s'engager d'une manière ou d'une autre au devenir de la nation et pour ce faire, l'engagement politique est très important parce que la politique comme pouvoir politique, visant l'amélioration positive des conditions des vies des citoyens, demanderait à ce que ceux-là qui nous gouvernent soient à même capable de répondre aux besoins de ce peuple. Pour ce faire par un concept latin le iussufragi, qui nous donne deux volets: le droit d'élire et d'être élu , nous avons démontré qu'il était important pour les jeunes de s'engager dans la politique ; à prendre leurs cartes d'électeurs afin d'avoir la capacité d'élire, parce que le vote est un droit, et très important permettant au pays d'accomplir son rêve établi dans le préambule de la constitution de la République, c'est à dire bâtir au cœur de l'Afrique une nation développée et prospère. Et cela ne peut se passer que par des élections et pour que ces élections soient des élections qui donnent la recette qu'il faut, il faudrait que les jeunes se lèvent, parce que la jeunesse de notre pays représente au moins 68%, ce qui constitue un grand électorat », a lancé ce juriste.
Fidel Songo

Kinshasa : Habari RDC sensibilise et conscientise les jeunes à l’engagement au processus électoral
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Sama II: les remises-reprises s’achèvent aujourd’hui

Les cérémonies des remises-reprises débutées officiellement hier, mercredi 29 mars, s’achèvent aujourd’hui jeudi dans les différents ministères. Il est prévu demain vendredi 30 mars, le premier conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat pour accueillir les nouveaux membres du gouvernement de Sama II.
Entretemps, c’est hier que Jean-Pierre Bemba a pris le bâton de commandement de la vice-primature de la Défense nationale et anciens combattants. Prenant la parole pour la circonstance, il a sollicité l'appui de toute la nation pour assurer l'intégrité territoriale.
"L’heure n'est pas au long discours, mais plutôt à l'appui de tous afin qu'ensemble, nous assurions l'intégrité territoriale de notre pays, restaurions l'autorité de l'Etat…", a déclaré le nouveau patron de la Défense nationale.
Vital Kamerhe a reporté son déplacement au Sud-Kivu
La remise-reprise entre le vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe et Nicolas Kazadi est intervenue hier comme prévu par le programme du secrétariat du gouvernement. Pour cette raison, ce leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a reporté son déplacement au Sud-Kivu. Il devait s’y rendre aujourd’hui.
Vital Kamerhe, renseigne sa cellule de communication, va profiter de cette nouvelle occasion de fouler le sol du Sud-Kivu, probablement la semaine, pour s’enrôler et mobiliser la population de cette partie Est de la RDC à s’approprier le processus électoral pour se choisir ses propres parlementaires et dirigeants en décembre 2023.
Prenant la parole, Vital Kamerhe, a évoqué des réformes les contours. Et de poursuivre : "J'étais encore en Europe où les gens voulaient que le dollar baisse, voulaient que les prix baissent. Mais tout cela ne peut baisser que si nous sommes rigoureux et le peuple doit aussi apporter sa part. C'est-à-dire accepter de faire des sacrifices comme un laboureur et ses enfants. Pour que nous récoltions ensemble les fruits des efforts".
"Les réformateurs ont toujours été détestés mais après ils sont applaudis quand même parce qu'ils apportent le changement. Nous allons donc travailler avec tout le monde, parce que finalement nous sommes-là pour répondre à la promesse que le président de la République avait faite au peuple congolais, c'est-à-dire l'amélioration des conditions de vie des congolais (...)", a-t-il conclu.
Entre les deux vice-ministres de la Justice
Le nouveau vice-ministre de la Justice, Thadée Mambu Lau Mbemba, a pris ses fonctions un peu plutôt soit, mardi 28 mars dernier. Il succède Amato Bayubasire Mirindi. L’entrant a commencé par remercier son prédécesseur avant de réaffirmer sa reconnaissance au Président de la République.
Emma Muntu

Sama II: les remises-reprises s’achèvent aujourd’hui
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Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !

*‘’En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national. La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations’’, a déclaré hier, mercredi 29 mars 2023, M. Peter Kazadi Kankonde, le tout nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre de l’lntérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, lors de la cérémonie de remise-reprise.
Tracasseries policières
‘’Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation’’, réaffirme-t-il.
Elections, cap sur l’évaluation
‘’Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité.
Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible’’, précise-t-il.
Vers l’effectivité de la cartographie territoriale et administrative
‘’Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales.
Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine’’, a-t-il ajouté.
Etienne Tshisekedi, le modèle intemporel
‘’58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA’’, a-t-il rappelé, lors de cette même occasion.
LPM
Mot de circonstance de son Excellence M. le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde, à l’occasion de la cérémonie de remise-reprise
(Mercredi 29 mars 2023)
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre et Cher Compagnon de lutte ;
Son Excellence Monsieur le Vice-ministre ;
Mesdames et Messieurs les Chefs des différentes entités du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières ;
Mesdames et Messieurs les représentants du Personnel ;
Mesdames et Messieurs les invités en vos titres et qualités.
Avant toute chose, qu’il me soit permis de rappeler que 58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA.
Mesdames et Messieurs, distingués invités,
De prime à bord, je remercie mon Dieu, Lui qui est le Maître des temps et des circonstances. Dans sa prédestinée Créateur savait que nous nous trouverions dans cette maison de notre territoriale pour la cérémonie de ce jour. Permettez-moi également d’exprimer toute ma gratitude et à réitérer mes hommages les plus déférents à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour le choix porté sur ma modeste personne en me nommant Vice-Premier Ministre, Ministre De l’intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières. Toute ma considération à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Jean Michel SAMA LUKONDE, Chef du Gouvernement. 2 2 A Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ainsi qu’à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, je promets dévouement et fidélité, je ne vous décevrais pas, car dans l’unité et la communion d’esprit et avec l’aide de Dieu Tout Puissant, nous allons nous mettre au travail pour relever les multiples défis existants au sein de notre Ministère. A Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO OKITO WA NKOYI, je salue le parcours ô combien louable à la tête de ce Ministère aussi sensible que prestigieux.
Cher Maître et compagnon de lutte, qu’il vous plaise de bien vouloir, des temps à autre, nous réserver un peu de votre disponibilité à chaque fois que nous viendrons solliciter votre sagesse, pour mener à bien la mission qui nous incombe présentement. Je ne pourrais clore ce chapitre de remerciement sans penser à ma famille politique UDPS sans laquelle nous ne serions pas arriver en ce lieu. Je remercie particulièrement ma tendre épouse ici présente pour l’accompagnement et le soutien sans faille.
Mesdames et Messieurs,
Le bref état des lieux du Ministère que Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO vient d’établir montre que les tâches qui nous attendent sont énormes, surtout en cette période préélectorale doublée de la guerre nous imposée dans la partie Est de notre pays où la demande sécuritaire parait la plus prioritaire. J’ai retenu, à cet effet, la dynamique engagée par les différentes Administrations et Services autour du Vice-Premier Ministre pour relever ces différents défis.
En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national.
La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations.
Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation. Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité. Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible.
Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales. Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux terminer ce mot sans adresser un mot à tout le personnel dépendant de mon Ministère.
Aux vaillants fonctionnaires, cadres et agents de notre administration et de nos services et structures techniques, je serai à votre écoute afin que nous puissions, ensemble, améliorer vos performances pour un travail de qualité.
Je vous remercie.

 

Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !
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Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires

Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a dirigé le 27 mars les affaires concernant la fabrication d’armes nucléaires.
L’Institut des armes nucléaires de la RPDC a fait part à Kim Jong Un des activités menées ces dernières années pour renforcer qualitativement et quantitativement la force nucléaire de notre République conformément à l’orientation de développement des armes nucléaires et à l’orientation stratégique définies par le VIIIe Congrès du PTC et la 6e session plénière du 8e CC du Parti, ainsi que de l’état de production de ces armes.
Kim Jong Un s’est renseigné en détail sur les moyens d’application d’armes nucléaires et les caractéristiques techniques et structurales, et de fonctionnement de nouvelles armes tactiques, conformes au but de l’opération et aux cibles, sur leur compatibilité avec des systèmes d’armes variés, etc., ainsi que sur l’état d’informatisation du système de contrôle général national des armes nucléaires « Haekbangachoe » (gâchette nucléaire) dont la scientificité, la fiabilité et la sécurité avaient été vérifiées strictement dans un exercice tactique général supposant une riposte nucléaire, effectué récemment.
De même, il a examiné le plan et les ordres préparés pour une opération de riposte nucléaire.
Il a hautement apprécié les efforts inlassables de l’Institut ayant contribué à faire de notre force nucléaire une force fiable à même de faire face à toute alerte nucléaire en conformité avec le projet et l’intention stratégiques du CC du Parti de procéder à un usage intégré d’armes nucléaires avec des moyens variés dans les espaces opérationnels multilatéraux.
Nous avons parcouru sans fléchir un chemin vraiment long et ardu pour nous doter de l’arme nucléaire, a-t-il fait remarquer avec émotion ; l’ennemi auquel notre force nucléaire dotée d’une puissante capacité de dissuasion doit faire face est justement la guerre et le désastre nucléaire, et non pas un Etat ou une collectivité déterminés ; la ligne de notre Parti pour le renforcement de la force nucléaire est destinée uniquement à sauvegarder la sécurité éternelle de notre Etat aussi bien que la paix et la stabilité dans la région.
Nous ne devons jamais nous contenter de ce que nous avons fait dans le perfectionnement des préparatifs de riposte de notre force nucléaire, mais nous employer toujours pour un renforcement incessant de celle-ci, a-t-il poursuivi ; c’est seulement lorsque nous nous préparerons parfaitement à employer l’arme nucléaire n’importe quand et contre un objectif quelconque qui se trouve n’importe où que celle-ci ne sera pas utilisée à jamais ; quand nous nous mettons en posture d’attaque avec une force nucléaire puissante et supérieure qui dépasse l’imagination, l’ennemi aura peur de nous et ne pourra oser porter atteinte à la souveraineté de notre Etat, à notre régime et à notre peuple.
Il a souligné que ledit institut et le secteur de l’énergie atomique doivent redoubler d’ardeur pour accroître avec prévoyance la production de substances nucléaires à l’usage de l’arme et fabriquer toujours de puissantes armes nucléaires, en vue d’appliquer parfaitement le dessein du CC du Parti d’augmenter de façon géométrique le nombre de nos armes nucléaires et défini les tâches qui leur incombent.
Les scientifiques et les cadres de l’institut des armes nucléaires se sont farouchement déterminés à rester fidèles à la mission importante qu’ils assument devant le Parti, la révolution, la patrie et le peuple pour défendre avec sûreté l’œuvre révolutionnaire Juche grâce à l’accroissement de la production de puissantes armes nucléaires.

 

Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires
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Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023

En vue de réduire conséquemment les problèmes liés à la paie des agents de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, annonce, à partir du deuxième trimestre de cette année, le début de la mécanisation d’au moins 23.000 agents de la fonction publique. Dans ce même élan, le ministre a promis aussi de mettre en œuvre des politiques qui puissent résoudre le problème de taux de fonctionnaires non payés au niveau de l’administration publique.
Aux secrétaires généraux et autres responsables de l’administration publique, le VPM Lihau a rappelé quelques principes de base qui leur serviront d’instructions pour les guider dans la mise en œuvre de la politique d’inclusion salariale et la transmission des listes d’agents éligibles à la mécanisation. Ce, dans le seul objectif de garantir l’équité et la transparence dans la poursuite du processus de mécanisation jusqu’à la disparition des pratiques louches qui, selon lui, ont pris corps depuis des temps.
Le ministre précise que les listes d’agents à mécaniser doivent impérativement provenir de chaque service utilisateur et être signées par les responsables des services, en l’occurrence, les secrétaires généraux, les inspecteurs généraux-chefs de services, les directeurs généraux des services publics ou tout autre responsable des services énumérés à l’article 2 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État.
Poursuivant son adresse, Jean-Pierre Lihua a demandé aux responsables des services publics de faire preuve de responsabilité, de transparence, d’équité et d’objectivité lors du processus d’établissement des listes d’agents à mécaniser. Il estime que la mécanisation est un droit et ne doit être sujette à aucune forme de discrimination ni à l’exigence d’une quelconque contrepartie, en nature ou en espèce, à priori ou à posteriori. «Tout agent ou cadre qui sera rendu coupable de ces ignobles faits, se verra appliquer la sanction la plus sévère par la loi, sans préjudice des poursuites judiciaires», a prévenu le ministre.
Par ailleurs, quelques critères sont à remplir par tous les agents proposés à la mécanisation dont : Être porteur d’un numéro matricule attribué par le ministre de la Fonction publique pour le régime général et, pour ceux relevant des régimes spéciaux, conformément aux règles et procédures spécifiques y afférentes. A ce titre, note-t-on, les secrétaires généraux et autres responsables administratifs doivent s’abstenir de proposer l’alignement d’agents dits ‘’Nouvelles unités’’ ; Être régulièrement en activité de service par une commission d’affection de l’autorité compétente et être notifié; Être préalablement déclaré dans le Fichier de référence de l’administration publique (FRAP) et régulièrement recensé, en ce qui concerne les parties du pays déjà couvertes par les opérations y afférentes. Pour les provinces non encore couvertes par l’identification biométrique, l’agent doit être déclaré lors de la remontée des données dans le FRAP.
L’on a précisé que l’alignement au cours de cette opération doit aussi tenir compte de l’ancienneté et de l’assiduité au travail.
Fidel Songo

Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023
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