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ALSOC : Jean-Marie Ntantu Mey appelle les acteurs de la Société Civile à travailler pour les intérêts de la population

ALSOC : Jean-Marie Ntantu Mey appelle les acteurs de la Société Civile à travailler pour les intérêts de la population

Au cours d’un échange organisé ce mercredi 4 septembre 2024 avec des têtes pensantes de la société civile, Jean-Marie Ntantu Mey, initiateur de l’Alliance des Leaders de la Société Civile (ALSOC), a appelé à une société civile exemplaire, pour défendre les intérêts de la population dans des grands rendez-vous politiques qui s’annoncent. Ces échanges entre les acteurs de la société civile ont eu lieu autour de deux points majeurs : la problématique de la gratuité et la qualité de l’éducation et de l’enseignement à l’école primaire ainsi que la préparation du dialogue tant souhaité par beaucoup de compatriotes.

Dans l’optique d’un probable dialogue qui serait en gestation, le président de ALSOC a appelé ses pairs à se préparer en conséquence pour ne pas tomber dans l’improvisation. En effet, il a déclaré être pour un dialogue, qui va mettre autour d’une table toutes les tendances politiques ainsi que de la société civile afin de voir dans quelle mesure sortir le pays du gouffre.

‘’Quant à nous, nous pensons que cette rencontre, qu'on l'appelle Dialogue, Concertation, Pourparlers ou quoi, est nécessaire pour convenir d'une meilleure Gouvernance et un entendement commun pour combattre les agresseurs, rétablir la paix à l'Est où nos frères ont trop souffert’’, a indiqué Jean-Marie Ntantu-Mey. Il a invité les différentes structures de la société civile à veiller pour que le peuple congolais trouve son compte lors de ces accises. Sur cette lancée, il a appelé toutes les parties prenantes, ou du moins les partisans du dialogue à mette de côté leurs intérêts personnels au profit de la Nation. 

Abordant la question liée à la gratuité de l’enseignement, M. Ntantu-Mey a déploré le manquement d’un accompagnement financier du Gouvernement pour la réussite de ce projet qui, au moment de son lancement, avait suscité de l’enthousiasme à travers le pays. En tant qu’acteur de la société civile, il a estimé être son devoir de tirer la sonnette d’alarme afin que l’Etat dispose des moyens conséquents pour sauver l’éducation nationale. Selon lui, une bonne rémunération des enseignants peut être l’un des facteurs pour que cette gratuité de l’enseignement donne des résultats escomptés.    

‘’Pour que cette gratuité s'accomplisse correctement, le Gouvernement doit prendre en charge tous les frais nécessaires au bon fonctionnement d'une école et bien rémunérer les instituteurs. L'on doit aussi respecter les normes requises pour une classe, dont le nombre d'élèves qui ne peut pas dépasser 45 ou 50 élèves par local.

Mais, nous constatons que la gratuité emmène beaucoup d'écoles publiques à avoir des classes pléthoriques ! Bien qu'il ne donne pas des frais de fonctionnement suffisants et ne donnent pas une bonne rémunération aux enseignants, le Gouvernement interdit même aux parents volontaires de contribuer’’, a-t-il déploré. Par ailleurs, il a attiré l’attention des autorités sur la baisse du niveau d’enseignement dans les écoles publiques, tout en faisant le parallélisme avec les écoles privées où le niveau d’enseignement n’a pas été impacté par la gratuité.

Nathan Mundele

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