« Pour avoir réussi là où les autres ont échoué, le directeur national des Jeux de la Francophonie Isidore Kwandja Ngembo fait l’objet d’un lynchage médiatique sans précédent. Il est victime des attaques personnelles ciblées et répétées dans l’intention de nuire. Son nom est traîné injustement dans la boue. Tout cela indique très clairement qu’il est devenu un homme à abattre à tout prix. Pour parvenir à leur objectif de ternir à tout prix l’image d’un « homme honnête et rigoureux » qui a travaillé d’arrache-pied pour relever le défi de l’organisation d’un événement d’envergure internationale dans un temps record, tous les coups sont permis, même s’il faut passer outre le respect des principes éthiques fondamentaux du journalisme qui sont notamment de fournir des informations exactes, vérifiables et dignes de crédit, dans le respect de la déontologie journalistique. Certains professionnels des médias qui ne savent même pas faire un distinguo entre la personne et l’institution qu’elle dirige, se sont évertués à publier, de façon éhontée, des articles mensongers sur la personne sans même prendre la peine de contacter l’intéressé et de lui donner la possibilité de s'exprimer et de rétablir la vérité concernant des fausses nouvelles, comme l'exigent les règles de base de la déontologie journalistique. Ceux qui connaissent Isidore Kwandja ou qui l’ont déjà côtoyé, savent pertinemment bien que c’est une personne honnête, rigoureuse, d’une intégrité irréprochable et digne de confiance ». IKN
« La Foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Hébreux 11:1.
« Si vous avez la foi, vous espérez en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies ».
La foi est un principe d’action et de pouvoir. Chaque fois que nous travaillons à un objectif louable, nous exerçons notre foi. Nous faisons preuve d’espoir pour quelque chose que nous ne pouvons pas encore voir.
Avoir foi en Jésus-Christ signifie se reposer entièrement sur lui : faire confiance à son pouvoir, son intelligence et son amour infinis.
« Tournez-vous vers moi dans chacune de vos pensées, ne doutez pas, ne craignez pas ».
Dans des situations difficiles, nous sommes parfois envahis par le doute et les questionnements, tout en oubliant que les périodes de crise sont des opportunités d’une nouvelle naissance. En effet, si nous avons la Foi en Dieu, nous devons parfois accepter de ne pas avoir toutes les réponses à nos questionnements. En toute confiance, nous n’avons qu’à avancer dans l’obscurité, en mettant notre main dans la main de Dieu et en nous laissant guider par celle-ci, qui nous élèvera vers la vie à laquelle nous aspirons. Ainsi, tel un phénix qui renait de ses cendres, avec la main de Dieu, nous sommes des tisons qui enflamment du bois flottant. Faisons confiance à Dieu dans les moments difficiles et nous ne serons pas déçu. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ». Romains 8:28. Isidore Kwandja Ngembo
Le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) se dit étonné et surpris par la campagne médiatique menée par certains prestataires contre le CNJF et son Directeur national alors que le processus de désintéressement de tous les prestataires est bel et bien engagé. A ce propos, Isidore Kwandja Ngembo a tenu à apporter les assurances suivantes : tous les prestataires ayant signé un contrat avec le CNJF seront payés. Approché par les médias à la suite de la publication des articles contradictoires inspirés par le responsable du Restaurant « Chez Ralph », un des prestataires retenus pour nourrir les arbitres et les membres de jury, M. Isidore Kwandja a invité ce dernier, le mardi 22 août 2023, pour faire le point et clarifier le dossier. Venu avec toute son équipe et ses Avocats, M. Ralph Diayika a échangé avec la Commission Restauration et d’autres experts du CNJF notamment, le service juridique et l’administration. Il s’avère que le prestataire n’a pas nourri les délégations, comme il l’a prétendu dans la presse, du 25 juillet au 6 août comme initialement convenu. Sa prestation s’est arrêtée le 31 juillet. C’est ainsi qu’une commission a été mise sur pied pour une évaluation précise des services réellement rendus afin de déterminer ce qui est réellement dû. « Le Comité National des IXès Jeux de la Francophonie va payer tous les prestataires qui ont signé un contrat avec nous. Ce n’est pas la personne du Directeur National qui paye ces prestataires mais le Comité National que je dirige et ce, après que le Gouvernement nous ait donné le fonds y afférent », a souligné M. Isidore Kwandja. Le CNJF regrette que, pour faire pression, le prestataire « Chez Ralph » ait distillé des incongruités dans les médias pour ternir l’image du Comité qui s’est investi pour la réussite des Jeux de la Francophonie. Le CNJF déplore l’usage de ces méthodes alors qu’il n’y avait aucun obstacle pour son paiement. Il en est de même pour tous les autres prestataires qui attendent d’être payés. Pour l’instant, tous les dossiers sont constitués et sont en attente de paiement dans les prochains jours, dès que le Gouvernement aura mis les fonds restants, à la disposition du CNJF qui s’engage à payer tout le monde. Le CNJF profite également de cette occasion pour informer l’opinion qu’il n’a signé aucun contrat avec certains journalistes qui s’évertuent à crier sur la place publique que le CNJF leur doit des payements à la suite de leurs prestations lors des Jeux de la Francophonie. Ces Journalistes ont été envoyés par leur média. Tous les médias ayant signé un contrat avec le CNJF seront payés. La Pros.
Les IXès jeux de la francophonie, se sont tenus du 28 juillet au 06 aout 2023, à Kinshasa. La cérémonie d’ouverture comme la clôture, ont suffi pour déterminer l’ampleur de la tenue de ce rendez-vous à Kinshasa.
La RDC est fière d'accueillir les Jeux de la Francophonie, un événement sportif et culturel majeur qui rassemble les pays francophones du monde entier. Cette occasion unique offre à la RDC une plateforme pour démontrer son dynamisme, renforcer sa diplomatie, promouvoir son patrimoine culturel et stimuler son développement économique. Les avantages que la RDC peut tirer de l'organisation de ces IXès Jeux, ci-après :
Stimulus économique
L'organisation des Jeux génère une activité économique significative pour la RDC. Les dépenses des visiteurs et des participants contribuent à stimuler les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, des transports, du commerce et du tourisme. De plus, cet événement offre des opportunités aux entreprises congolaises de se faire connaître et de conclure des partenariats commerciaux, favorisant ainsi la croissance économique et la création d'emplois.
Développement des infrastructures
Pour accueillir un événement d'une telle envergure, la RDC a investi dans le développement des infrastructures sportives, des transports, de l'hébergement et des télécommunications. Ces investissements à court terme auront des retombées positives à long terme, améliorant la qualité de vie des citoyens congolais et renforçant la compétitivité du pays sur la scène internationale.
Renforcement des relations diplomatiques
Les Jeux offrent à la RDC une occasion précieuse de renforcer ses relations diplomatiques avec les autres pays francophones. Les échanges culturels et sportifs favorisent les liens entre les nations participantes, facilitant les partenariats économiques, politiques et culturels. La RDC peut saisir cette opportunité pour promouvoir sa coopération régionale et internationale, renforçant ainsi son influence dans la communauté francophone.
Promotion du sport et de l’esprit d’équipe
Les Jeux mettent en lumière les talents sportifs de la RDC et encouragent la pratique du sport auprès de la jeunesse congolaise. En organisant cet événement, la RDC montre son engagement en faveur du développement du sport et de l'esprit d'équipe, des valeurs qui favorisent la cohésion sociale et contribuent à la construction d'une société plus saine et plus équilibrée.
PROMOTION DU TOURISME ET DU PATRIMOINE CULTUREL
L'organisation des Jeux permet à la RDC de présenter sa richesse culturelle et son patrimoine unique à un public international. Les visiteurs auront l'opportunité de découvrir la diversité des traditions congolaises, de visiter des sites historiques, des parcs nationaux et de profiter de la beauté naturelle du pays. Cela peut susciter un intérêt accru pour le tourisme congolais, favorisant ainsi le développement économique à long terme.
En conclusion, l'organisation des IXès Jeux représente une véritable aubaine pour la RDC. Cet événement offre à la RDC une plateforme exceptionnelle pour promouvoir son patrimoine culturel, développer ses infrastructures, renforcer ses relations diplomatiques, encourager la pratique sportive et stimuler son économie.
Au-delà de la dimension sportive et culturelle, les Jeux de la Francophonie sont une opportunité unique pour la RDC de se positionner sur la scène internationale, de montrer son dynamisme et de renforcer son influence au sein de la communauté francophone. Les retombées positives de l'organisation de cet événement sont multiples et à long terme.
La RDC peut espérer un développement accru du tourisme, une amélioration des infrastructures, une consolidation des relations internationales, une promotion du sport et un stimulus économique bénéfique pour l'ensemble de la population. En somme, les Jeux de la Francophonie sont bien plus qu'un simple événement sportif et culturel pour la RDC.
Ils représentent une véritable opportunité de croissance, de rayonnement et de développement, offrant à ce pays immense une chance de montrer au monde tout son potentiel et sa volonté de progresser.
Les IXès Jeux de la francophonie, se sont tenus du 28 juillet au 06 août 2023, à Kinshasa. La cérémonie d’ouverture comme la clôture, ont suffi pour déterminer l’ampleur de la tenue de ce rendez-vous à Kinshasa. Les Jeux de la francophonie ont bel et bien été la satisfaction du peuple congolais et un évènement historique et remarquable. Pour plusieurs, ces jeux ont été une réussite totale, bien qu’étant le premier essai en RDC. De cette organisation, les congolais restent reconnaissants au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, qui s’est impliqué pour la réalisation de ces jeux à Kinshasa. «Nous voyons que le Congo, de sa capacité est capable et peut se permettre d’organiser ce genre d’évènements et autres. Les personnes ayant participé aux différents types d’activités des IXès jeux de la francophonie, se sont exprimées en disant que le président de la République Démocratique du Congo ne peut qu’être fier de lui, même pour l’organisation et l’ambiance qui étaient au rendez-vous pendant ces 10 jours », affirme un interviewé. Pelendo Dorcas Joyce
*’’Le Président de la République a salué cette neuvième édition des Jeux de la Francophonie qu’a abrité Kinshasa du 28 juillet eu 6 août 2023 et qui a été, pour notre pays, une nouvelle démonstration de la force et de la résilience du peuple Congolais face à l’adversité. Cet évènement mondial mémorable a permis à la jeunesse francophone rassemblée de s’exprimer au travers des joutes sportives et artistiques au menu de ces Jeux. Il a, au nom du peuple Congolais, réitéré ses remerciements les plus chaleureux à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à ce franc succès notamment, l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Gouvernement de la République, le Comité de Pilotage, le Comité National des 9èmes Jeux, les athlètes et artistes protagonistes des différentes compétitions au programme, ainsi que toutes celles et ceux des bénévoles et autres prestataires au service de cette réussite. Il a souhaité que cet évènement, qui demeurera sans aucun doute gravé pour des temps immémoriaux dans la mémoire collective nationale, serve aussi longtemps qu’il le pourra à magnifier notre imaginaire commun et à nous convaincre de notre indéniable salut, comme nation, quels que soient les défis rencontrés, comme le dit si bien cette expression devenue populaire que : « l’impossible n’est pas congolais ». En effet, les efforts entrepris en temps record notamment, en termes de dotation en infrastructures — qu’il demande de préserver — doivent nous édifier sur les potentialités et capacités réelles dont nous regorgeons, et nous motiver à répliquer en mieux partout sur toute l’étendue du territoire national, ces différents modèles pour nous-mêmes et en vue, pourquoi pas, d’accueillir d’autres grandes messes de ce genre. Enfin, le Président de la République a réitéré à notre jeunesse la volonté exprimée et démontrée dans son chef, et dans celui du Gouvernement, d’œuvrer et de présider à la mise en œuvre de changements structurels et qualitatifs qui lui permettront désormais de rêver grand et de profiter de toutes les opportunités, où qu’elles se trouvent sur le territoire national, pour réaliser ses potentialités, particulièrement, dans les domaines des sports et des arts ainsi que dans celui de l’éducation’’, lit-on, dans le Compte rendu du Conseil des Ministres tenu, le vendredi 11 août dernier, sous la Présidence du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui-même. Bien d’autres points importants y ont été également évoqués, s’il faut s’en tenir à l’intégralité de ce même compte rendu, tel que repris, ci-dessous. COMPTE RENDU DE LA CENT-HUITIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES Vendredi 11 août 2023 Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 11 août 2023. Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir : I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; II. Points d’information ; III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption des dossiers ; V. Examen et adoption des textes. I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur cinq (05) points, à savoir : 1. De l’encadrement des véhicules de transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire national Depuis le Brésil où il se trouvait, le Président de la République a suivi avec la plus grande désolation le grave incendie résultant de l’explosion d’un camion-citerne transportant des hydrocarbures qui, après être entré en collision avec des câbles électriques, s’est embrasé et a engendré des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Il a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et invité les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cet effroyable drame, et d’établir les responsabilités civiles et financières qui s’y rapportent. Cet énième drame du fait de la défectuosité des engins routiers de transport de grand tonnage, et de leurs lourdes conséquences sur le plan socio-économique doit, une fois de plus, interpeller les pouvoirs publics, à tous les échelons tant national que provincial, sur la fermeté et la constance à avoir dans le respect, l’observance et la continuité dans l’application des textes réglementaires, notamment de ce qui relève du contrôle technique des véhicules lourds et légers, ainsi que de la souscription obligatoire des toutes les assurances liées à l’exercice d’une profession, en l’occurrence, celle du transport des personnes et des marchandises. Il n’est plus tolérable que l’insouciance de certains opérateurs économiques, face à leurs responsabilités civiles, du fait de la course effrénée aux marges commerciales et au profit inconsidéré, laisse à penser qu’il reviendra toujours à l’Etat, de réparer les dégâts causés aux personnes et aux biens, par leur négligence et leur refus de se conformer aux prescrits réglementaires. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, en collaboration avec le Ministre des Finances ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ont été chargés d’organiser une réunion de mise au point avec les différentes corporations des opérateurs économiques œuvrant dans le secteur des transports des personnes et des marchandises sur la nécessité de se conformer de manière stricte à la souscription des assurances professionnelles et au passage régulier aux stations de contrôle technique des véhicules légers et lourds. Le Président de la République a insisté sur la nécessité de voir nos opérateurs économiques, quelle que soit leur taille, intégrer durablement dans leur comportement de chefs d’entreprises, qu’une gestion efficiente et rationnelle de leurs activités reposent aussi sur la mutualisation des risques et la modernisation régulière de leurs moyens de production. 2. De sa Participation au Sommet du Traité de coopération amazonienne Le Président de la République est revenu sur sa participation, sur invitation du Président de la République Fédérative du Brésil, Son Excellence Monsieur LULA DA SILVA, au Sommet du Traité de Coopération amazonienne qui s’est tenu, le 09 août 2023, dans la ville brésilienne de Belém do Pará. 3 Ce Sommet élargi aux Bassins du Congo et du Bornéo-Mekong se voulait la continuité de la Déclaration conjointe sur la Coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, entre les trois pays (le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo), « BIC » en sigle, publiée le 14 novembre 2022 à Bali, en Indonésie. Au cours de ce Sommet, il a pris la parole pour rappeler le rôle que la République Démocratique du Congo joue comme pays-solution détenteur d’une biodiversité riche, dont plus de 60% de ce qui constitue la forêt tropicale du Bassin du Congo et deuxième réserve mondiale après l’Amazonie, face aux défis climatiques mondiaux. Il a également rappelé l’urgence d’une meilleure coordination entre nos États sur les différents efforts entrepris pour adresser de façon optimale ces défis climatiques ; ceci afin de pouvoir nous exprimer d’une seule et même voix et de rééquilibrer enfin les débats vis-à-vis de nos partenaires. Par ailleurs, le Président de la République a aussi saisi cette opportunité pour rappeler le lien très clair entre la préservation des forêts et le développement socio-économique de nos pays respectifs, nos forêts constituant un des leviers majeurs de la lutte contre la pauvreté et de l’amélioration du bien-être social de nos populations. Ce Sommet a également été l’occasion pour lui de s’entretenir, au niveau bilatéral, avec différentes autorités gouvernementales, en commençant par son homologue et hôte, le Président de la République Fédérative du Brésil, avec qui les échanges ont porté sur la nécessité de redynamiser la coopération entre nos deux Etats, mise en veilleuse depuis plus de 30 ans. A ce propos, ils ont convenu de mettre en place un cadre de travail devant identifier, conformément aux us et coutumes diplomatiques, les potentiels axes de coopérations futurs que nous espérons matérialiser par des accords formels dans les prochains mois. Toujours en marge de ces assises, il a aussi eu de fructueux échanges avec le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, sur les domaines concernant nos deux États. Dans le même ordre d’idées, le Président de la République a reçu en audience le Ministre indonésien des Investissements et Affaires Maritimes, représentant le Président de la République d’Indonésie, avec qui il a échangé sur les différents axes de coopération et notamment sur les questions liées à la coopération en matière environnementale ; ainsi que les Ministres d’Etat en charge de la Coopération Internationale et du Commerce Extérieur des Emirats Arabes Unis avec lesquels un tour d’horizon a été fait sur l’état d’avancement du projet de construction du Port en eaux profonde de Banana piloté par l’entreprise émiratie DP World. 3. De la redynamisation du Comité National de la Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI) Le Président de la République a rappelé que la République Démocratique du Congo est parmi les premiers Pays d'Afrique noire à disposer d'un réacteur de recherche, grâce à son réacteur atomique installé au Centre Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa (CREN-K) installé sur le site de l’Université de Kinshasa. Soucieux de doter le pays d'une structure apte à réglementer, autoriser, inspecter dans le domaine d'utilisation des matières nucléaires et radioactives, et le cas échéant prendre les mesures de coercition pouvant lui garantir la sécurité, il sera créé en vertu de la loi n°017/2002 du 16 octobre 2002 portant dispositions relatives à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la protection physique des matières et installations nucléaires, le Comité National de la Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI). Le CNPRI est régi conformément au Décret n°05/019 du 29 septembre 2005 portant sur son organisation et fonctionnement. Vu la situation sécuritaire que traverse notre pays en ce moment, considérant l'importance de cet établissement à caractère technique et administratif mais également son rôle stratégique et sécuritaire ainsi que son objectif de protéger l'homme, le public, l'environnement et les travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants, le Président de la République a invité le Premier Ministre et le Ministre de la Recherche Scientifique à travailler afin de procéder à la révisitation du Décret précité étant donné que certaines dispositions dudit Décret sont devenues anachroniques et ne permettent pas le bon fonctionnement de cet établissement. 5 Cette révisitation permettra au CNPRI de se conformer aux réalités politiques et administratives actuelles en vue de le doter effectivement de ses organes. 4. De l’opérationnalisation de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes Le Président de la République a encouragé le Gouvernement à accélérer et de parachever le processus d’opérationnalisation d’un établissement public dénommé Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSN-GHC), créée le 19 novembre 2021 avec pour objet de mobiliser et de canaliser tous les flux financiers et matériels nécessaires à la couverture des crises humanitaires survenues sur le territoire national. Il a rappelé que ce cadre structurel de prise en charge urgent et efficient des victimes avait été institué à la suite d’une série de catastrophes naturelles et autres drames d’envergure enregistrés dans notre pays. Le Premier Ministre, de concert avec les Ministres sectoriels concernés, a été invité à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour y parvenir. Un rapport à cet effet est attendu au prochain Conseil des Ministres. 5. Des 9èmes Jeux de la Francophonie Le Président de la République a salué cette neuvième édition des Jeux de la Francophonie qu’a abrité Kinshasa du 28 juillet eu 6 août 2023 et qui a été, pour notre pays, une nouvelle démonstration de la force et de la résilience du peuple Congolais face à l’adversité. Cet évènement mondial mémorable a permis à la jeunesse francophone rassemblée de s’exprimer au travers des joutes sportives et artistiques au menu de ces Jeux. Il a, au nom du peuple Congolais, réitéré ses remerciements les plus chaleureux à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à ce franc succès, notamment l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Gouvernement de la République, le Comité de Pilotage, le Comité National des 9èmes Jeux, les athlètes et artistes protagonistes des différentes compétitions au programme, ainsi que toutes celles et ceux des bénévoles et autres prestataires au service de cette réussite. Il a souhaité que cet évènement, qui demeurera sans aucun doute gravé pour des temps immémoriaux dans la mémoire collective nationale, serve aussi longtemps qu’il le pourra à magnifier notre imaginaire commun et à nous convaincre de notre indéniable salut, comme nation, quels que soient les défis rencontrés, comme le dit si bien cette expression devenue populaire que : « l’impossible n’est pas congolais ». En effet, les efforts entrepris en temps record, notamment en termes de dotation en infrastructures — qu’il demande de préserver — doivent nous édifier sur les potentialités et capacités réelles dont nous regorgeons, et nous motiver à répliquer en mieux partout sur toute l’étendue du territoire national, ces différents modèles pour nous-mêmes et en vue, pourquoi pas, d’accueillir d’autres grandes messes de ce genre. Enfin, le Président de la République a réitéré à notre jeunesse la volonté exprimée et démontrée dans son chef, et dans celui du Gouvernement, d’œuvrer et de présider à la mise en œuvre de changements structurels et qualitatifs qui lui permettront désormais de rêver grand et de profiter de toutes les opportunités, où qu’elles se trouvent sur le territoire national, pour réaliser ses potentialités, particulièrement dans les domaines des sports et des arts ainsi que dans celui de l’éducation. Intervention du Premier Ministre Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre a, avant tout, salué la participation du Président de la République au Sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique mondial qui vient de se tenir à Belem Do Para au Brésil. En tant que poumon de l’Afrique et deuxième surface forestière tropicale de la planète après l’Amazonie, la présence de notre pays à ce sommet réaffirme notre engagement responsable au sujet de la problématique écologique. Une problématique qui est à la base des inégalités entre les peuples, une problématique qui génère des situations dramatiques de pauvreté dans les pays en développement. Aussi a-t-il remercié le Président de la République pour sa diplomatie agissante, spécialement sur l’axe Sud-Sud, qui démontre, aux yeux du monde, le rôle que doit jouer notre pays dans la transition énergétique et dans la stabilisation du climat, étant donné que nous sommes un pays solution. Dans cette dynamique, le Gouvernement se félicite du fait que Kinshasa va abriter, dans la seconde quinzaine du mois d’Août 2023, le premier Sommet trilatéral sur les forêts tropicales du monde, à savoir le Bassin forestier de l’Amazonie, le bassin forestier du Congo et le bassin forestier de Bornéo Mekong. Le Brésil, la RDC et l’Indonésie sont, en effet, invités à une recherche commune des solutions efficaces, en vue de sauver la planète et d’ouvrir les voies originales d’un développement durable pour tous. Dans un second volet, le Premier Ministre est revenu sur les IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa qui ont été clôturés, le dimanche 6 août 2023, avec le même succès qu'à l'ouverture. A cet effet, il a tenu à féliciter le Président de la République, grand artisan de la réussite de ces Jeux. Au-delà de la réussite des Jeux de la Francophonie, il est convaincu que le défi de l’entretien, de la maintenance, de la promotion et de la gestion des infrastructures réalisées est à relever afin d’inscrire ces dernières dans une perspective ambitieuse de l’avenir du sport et de la culture congolaise. A ce sujet, il a réitéré son engagement, conformément aux instructions du Président de la République, d’accompagner les Ministres sectoriels, en l’occurrence, ceux des Infrastructures et Travaux Publics, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, des Sports et Loisirs ainsi que de la Culture, Arts et Patrimoines, dans leurs tâches de développer des politiques à même de faire face au défi évoqué ci-dessus. En troisième lieu, le Premier Ministre a informé le Conseil de la tenue, à Kinshasa, du lundi 14 août au mercredi 16 août 2023, de la Table Ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, conformément au vœu exprimé par le Président de la République, Chef de l’Etat. Cette Table Ronde intervient après les travaux préparatoires tenus du lundi 19 au vendredi 23 juin 2023, lesquels ont permis l’identification des participants ainsi que la rétention des différentes thématiques à aborder. Les Institutions et Services de l’Etat, à savoir l’Assemblée Nationale, le Sénat, les Ministères sectoriels, les Gouvernements militaires et en veilleuse de deux provinces concernées, les Assemblées provinciales de deux provinces, les acteurs politiques, sociaux, humanitaires, économiques, notamment, y avaient pris part. Elles sont également attendues à la Table Ronde proprement dite. Les recommandations qui seront dégagées de cette Table Ronde seront soumises au Président de la République, Chef de l’Etat, pour disposer quant à l’avenir de l’état de siège. En quatrième lieu, le Premier Ministre a salué la tenue prochaine du premier Conclave du Génie Scientifique Congolais qui se tiendra sous les auspices du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Il a encouragé la mise en œuvre du Programme de Promotion des Produits et Services du Label République Démocratique du Congo, PROLABEL RDC en sigle, en tant qu’instrument de politique économique et commerciale du pays. Le dispositif de ce programme innovant a pour but, notamment, d’assurer la diversification contrôlée de notre économie, grâce à la relance du secteur productif national. Ce programme permettra également la montée en puissance des produits locaux ou les produits Made in DRC. A cet effet, il a invité tous les Ministres, chacun en ce qui le concerne, à examiner les dispositions nécessaires à prendre pour la mise en œuvre effective du Programme, avec le Groupe de chercheurs indépendants ayant soumis le PROLABEL RDC au Gouvernement. Enfin, le Premier Ministre a, faisant suite aux orientations du Président de la République, annoncé que la Commission mixte Politique, Administrative et Juridique et Economie et Finances du Gouvernement a statué sur la répartition de la redevance minière. II. POINTS D’INFORMATION II.1. Etat et administration du territoire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport que l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population demeure généralement calme sur l’ensemble du territoire national. Au cours de cette semaine, il a été marqué par : - L’enthousiasme constaté au sein de la population suite au succès du déroulement, sans incidents majeurs, des Jeux de la Francophonie et les commentaires positifs enregistrés en dehors des frontières nationales. Ceci marque un changement de 9 narratif dans la nouvelle façon de regarder la République Démocratique du Congo tant au niveau national qu'international ; - Le souhait des Congolaises et Congolais de voir les infrastructures héritées des IXèmes Jeux de la Francophonie être bien entretenues en vue de servir utilement aux compétitions sportives et Culturelles ; - La réaction positive de l'opinion à la suite de la nomination de nouveaux responsables à la tête des Services de Renseignements ; - La satisfaction des populations de la partie orientale du territoire national à la suite de la mission d’itinérance effectuée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, du 31 juillet au 03 aout 2023 dans les provinces de Haut-Uélé, Ituri, Tshopo et Nord-Kivu ; - L’accueil favorable par la population du lancement le lundi 07 aout 2023 de la campagne de recrutement de 13.000 policiers afin de renforcer les effectifs de la Police Nationale Congolaise. Sur le plan politique, il a été enregistré des actes de nature à causer des troubles à l’ordre public dans quelques provinces, faits dont les auteurs se recrutent parmi les membres de certaines formations et regroupements politiques. D’où, l’appel à la responsabilité lancé aux leaders politiques. Sur plan sécuritaire, il y a à noter : - Un conflit pour cause de redevance foncière a vu le jour dans le territoire de Kasangulu, groupement Ngudiabaka dans la province du Kongo-Central ; - Un conflit de pouvoir coutumier dans le territoire de Bulungu, secteur de Kwilu Kimbata, dans la province du Kwilu ; - La persistance des tensions entre les Bena Nshimba, Bena Kapuya et Bena Mwembia dans le territoire de Katanda dans la province du Kasaï-Oriental, laquelle crée une insécurité qui empêche la population de cette zone à vaquer librement à ses occupations. Par ailleurs, il a été constaté une baisse de 26% des cas de banditisme en milieu urbain entre le mois de juin et le mois de juillet. Cette baisse est justifiée par des opérations menées par la Police Nationale Congolaise et surtout par les effets liés aux audiences foraines organisées par le Procureur Général de la République près la Cour de cassation dans l’enceinte du Ministère de l’Intérieur. Ces audiences ayant servi des cas d’école pour dissuader tous les récalcitrants. Le Conseil a pris acte de ce rapport. II.2. Situation sécuritaire En complément au rapport sur l’état et l’administration du territoire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo défendent la patrie contre les terroristes M23 et l’armée rwandaise. Cette coalition M23/RDF a donné la mort à 12 civils, blessé six (06) autres et pillé plusieurs biens avant d’incendier plusieurs maisons le 5 août 2023 au village Murangara sur l’axe Rwindi au groupement Tongo non loin de la position des militaires de l’EAC. Les FARDC poursuivent également les opérations militaires contre l’activisme des terroristes ADF/MTM, des CODECO, des ZAÏRE et des MAI-MAI. En dépit de cet activisme, plusieurs leaders et éléments ADF/MTM ont été arrêtés, quelques-uns se sont rendus et d'autres sont en débandade, suite à la pression continue des forces conjointes FARDC-UPDF. A l’Ouest du pays, la situation reste sous contrôle des forces loyalistes qui poursuivent des opérations de traque contre les assaillants Mobondo. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense a donné quelques faits saillants sur le plan sécuritaire signalés dans quelques provinces dont celle du Kwango, de Maï-Ndombe, de Tanganyika, du Sud-Kivu et de la ville de Kinshasa. Le Conseil a pris acte de ce rapport. II.3. L’état de mise en œuvre du projet de construction de la route dite « Chemin de la Passion » Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a rappelé que dans le cadre de la matérialisation de sa vision, le Président de la République avait instruit les parties prenantes identifiées du projet susmentionné, entre autres, le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics de moderniser la Route dite « Chemin de la Passion reliant la Route Nationale n°1, au niveau de la Cité de Mbanza-Ngungu, à la Cité de Nkamba Nouvelle Jérusalem, de la Communauté Kimbanguiste, dans la province du Kongo Central. Au terme de l’évaluation des offres et des négociations entre les parties, un contrat a été conclu et signé le 20 mars 2023, entre le Ministère des ITP, pour le compte du Gouvernement, et l’entreprise ADI Construct Sarl, pour la modernisation de ladite Route. Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a donné toutes les informations liées à la matérialisation de ce grand projet dont le lancement interviendra dans les prochains jours, et le Conseil en a pris acte. III. APPROBATION D’UN RELEVE DES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 107ème réunion tenue le vendredi 04 août 2023. IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN DOSSIER IV.1. Plan d’accompagnement du Gouvernement à la relance agricole Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a présenté le Plan d’accompagnement du Gouvernement dans le cadre de la relance agricole et de la production nationale dans une perspective de très court terme. Le contenu a été discuté et adopté lors de la réunion de la Commission Economie et Finances du Gouvernement tenue le 20 mars 2023. Il a indiqué que ce plan soutient l’initiative du Ministère de l’Agriculture portée conjointement avec celui du Développement Rural consistant entre autres à la distribution d’intrants agricoles et l’encadrement des fermiers, pour préparer la prochaine saison agricole. Recommandation avait été faite pour que les Ministères du Budget et des Finances débloquent les fonds requis en toute diligence pour ne pas rater totalement la saison culturale A. Dans ce même élan, le Ministère de la Pêche et Elevage a été invité à soumettre un plan de relance de la pêche et d’encadrement des pêcheurs. Afin de répondre aux diverses contraintes qui minent le développement du secteur agricole, la Commission Economie et Finances a préconisé : - Une plus grande allocation de ressources au financement des activités agricoles, tout en évitant cependant l’éviction des opérateurs privés. Il s'agira pour l'Etat de se limiter dans un rôle d'accompagnement et de régulation. Ces ressources pourraient provenir d'une ponction sur les appuis budgétaires reçus des Partenaires extérieurs ou d'un emprunt responsable. Dans un premier temps, une intervention à la hauteur de 150 millions d'USD a été préconisée, et ce, pour accorder la même importance à la production locale en comparaison des interventions de la politique monétaire et de la politique de change. L'objectif final du Gouvernement étant de substituer progressivement et intelligemment les importations par la production locale pour ainsi casser la dépendance extérieure de notre pays pour les biens de première nécessité ; - La mise en place d'un cadastre agricole avec le concours de tous les Ministères concernés, pour renforcer la sécurité juridique et améliorer l'allocation des terres agricoles. A cet effet, un modèle d'allocation des terres plus efficace devra être mis en place, en y associant l'autorité coutumière ; - La constitution de villages agricoles pour mutualiser les efforts et les ressources et améliorer la productivité des fermiers et des petits exploitants; - L'accélération du processus d'examen, d'adoption et de promulgation des textes légaux et règlementaires portant sur le secteur agricole. Sur un autre registre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a rassuré le Conseil qu’il s'emploie quant à lui, dans le cadre de ses prérogatives et dans la respect des dispositions légales pertinentes, à mettre en œuvre les activités liées au contrôle et à la surveillance du marché. En effet, après examen et adoption de la question lors de plusieurs Conseils des Ministres et faisant suite aux orientations claires du Premier Ministre données au cours de la dernière réunion du Comité de Conjoncture, les inspecteurs de l'Economie Nationale seront déployés pour assurer le contrôle des structures des prix et décourager la pratique des prix illicites, coûteuse tant pour l'Etat que pour le consommateur. « Tout sera mis en œuvre pour que cette activité importante pour la sécurisation du pouvoir d'achat ne soit pas accompagnée d'une quelconque forme de tracasserie et d'abus. Des dispositions ont été déjà prises pour sanctionner de manière exemplaire les inspecteurs qui se rendront coupables de tracasserie », a – t – il précisé. Dans ce cadre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a informé le Conseil de la série de réunions qu’il a entamées avec les opérateurs économiques de la télécommunication, de la distribution des produits pétroliers et des grands distributeurs des produits alimentaires et brassicoles. Il a insisté sur l'impérieuse nécessité de pratiquer le taux interbancaire qui devra naturellement conduire à une baisse conséquente des prix des produits sur le marché. Car, il est paradoxal qu'après une baisse du taux de change suivie d'une stabilité relative de la monnaie nationale les prix sur le marché ne suivent pas cette tendance baissière. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté. V. EXAMEN ET ADOPTION DE TROIS (03) PROJETS DES TEXTES V.1. Deux projets de textes du secteur des finances La Vice-Ministre des Finances a soumis au Conseil deux projets de textes pour examen et adoption. Premièrement, le Projet d’Ordonnance-Loi modifiant et complétant la Loi n°15/003 du 12 février 2015 relative au crédit-bail. A ce sujet, la Vice-Ministre des Finances a rappelé que le Gouvernement avait soumis au Parlement le projet de Loi de modification visant à améliorer l'environnement juridique et fiscal pour le développement de cette activité dans notre pays. Mais considérant la nécessité et l'urgence, le Parlement a, par Loi n°23/029 du 02 juin 2023 portant habilitation du Gouvernement, habilité le Gouvernement à prendre, par Ordonnance-Loi, les mesures y relatives. Ce texte a l’avantage de répondre aux préoccupations des opérateurs financiers nationaux ou étrangers qui, attirés par le potentiel énorme du marché du crédit-bail congolais, mais hésitent encore à y investir et ce, pour des raisons liées au cadre légal et à la fiscalité. Car, l’impact escompté par la Loi n°15/003 du 12 février 2015 qui réglemente le crédit-bail tarde à venir. Il apporte ainsi des solutions notamment sur les problématiques suivantes : - La problématique de la récupération du bien. Il est proposé de résoudre cette question par la modification de l'article 18 qui sécurise davantage le droit du crédit- 14 bailleur en assouplissant la procédure de récupération du bien loué en cas de défaillance du crédit- preneur ; - La problématique de traitement des amortissements. Il est proposé de résoudre cette question par la modification des articles 53 et 83 qui précisent notamment les cas où les amortissements des immobilisations données en location par une institution de crédit- bail sont considérés comme des charges professionnelles déductibles du crédit- preneur ; - La problématique de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il est proposé de résoudre cette question par la modification des articles 39 à 40 quarter qui clarifient les opérations relatives à la Taxe sur la valeur ajoutée dans le cadre du crédit-bail ; - La problématique des droits d'enregistrement. Cette question est résolue par la modification de l'article 14 qui introduit le principe d'exonération de droits et taxes liés aux opérations d'enregistrement du contrat de crédit-bail. Deuxièmement, le projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don n°TF0B5836-ZR du 18 août 2021 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale pour le Développement (IDA) au titre du programme National de Développement Agricole (PNDA). Ce don supplémentaire provenant du financement des risques mondiaux (GRiF) permettra d’acheter un produit de transfert de risque contre les risques climatiques afin de pouvoir dédommager les agriculteurs bénéficiaires pour la durée du projet. Il est question d’accroitre la productivité agricole et d’améliorer l’accès au marché des petits exploitants agricoles de cinq (05) provinces séléctionnées, à savoir : le Kasaï Central, le Kasaï, le Kwilu, le Kongo Central et le Nord-Kivu. Ce projet vise la croissance de la compétitivité du secteur agricole, la création d’emploi et la réduction de la pauvreté rurale. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux projets de textes. V.2. Projet de Décret portant précision du recouvrement et de la répartition de la redevance minière Le Vice-Ministre des Mines a soumis à l’examen du Conseil, le projet de Décret intitulé « Décret précisant les modalités de recouvrement et de répartition de la redevance minière », en exécution des dispositions pertinentes de la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code Minier, telle que modifiée et complétée à ce jour, et de la Loi n° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. En effet, ce texte se conforme à : - l’article 21 de la Loi n° 22/065 du 26 décembre 2022 qui a institué un Fonds chargé d’appui à l’accès à la justice, à la réparation, à l’autonomisation et au relèvement communautaire des victimes et de leurs ayants droit ; - l’article 25 de la même Loi qui alloue audit Fonds (à savoir le FONAREV), entre autres ressources, une quotité de 11% de la redevance minière versée par les titulaires de titre minier, constituée d’une ponction faite sur les quotités des bénéficiaires visés à l’article 242 du Code Minier, à raison de 6% sur la quotité due à l’Etat, 2% sur la quotité due à la province, 1% sur la quotité due à l’entité territoriale décentralisée et 2% due au Fonds minier pour les générations futures ; - l’article 56 de la Loi n° 22/065 du 26 décembre 2022 qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires à ladite Loi, notamment la répartition originelle de la redevance minière. Ainsi, la modification implicite de l’article 242 du Code Minier traduit, de droit, la nouvelle réalité, ci-dessous, quant à la répartition de la redevance minière : - 44% acquis au Pouvoir central (et non plus 50%) ; - 23% versés sur un compte désigné par l’Administration de la province où se trouve le projet (et non plus 25%) ; - 14% sur un compte désigné par l’entité territoriale décentralisée dans le ressort de laquelle s’opère l’exploitation (et non plus 15%) ; 16 - 11% au Fonds chargé d’appui à l’accès à la justice, à la réparation, à l’autonomisation et au relèvement communautaire des victimes et de leurs ayants droit (FONAREV) ; - 8% au Fonds minier pour les générations futures (et non plus 10%). Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret. Commencée à 13h12’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 15h37’. Patrick Muyaya Katembwe Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, ce mercredi 09 août 2023, dans la soirée, l'ambassadeur de la Serbie en République démocratique du Congo. Le Chef du Gouvernement congolais et le diplomate serbe ont tablé sur plusieurs questions de coopération bilatérale. L'ambassadeur de la Serbie s'est dit très heureux d'être reçu par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et a exprimé la gratitude de son Gouvernement pour le soutien de la RDC à son pays lors du vote en rapport avec l'Organisation, en 2027, à Belgrade, la capitale serbe, d'une exposition mondiale.
La joie des athlètes marocains 78% de médailles en Or glanées par le Royaume du Maroc aux 9ème Jeux de la Francophonie qui se sont déroulés du 28 juillet au 6 août, à Kinshasa, en RD Congo, ont été remportées par des athlètes féminins. Sur les 23 médailles en Or, les athlètes féminins marocains ont remporté 18 au total, contre seulement 5 pour les hommes. Un résultat qui confirme vraisemblablement la place importante qu'occupe la femme dans le paysage sportif marocain, sous la vision de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Dans l’ensemble, le Maroc a raflé un total de 58 médailles, dont 23 médailles d'Or, 16 en argent et 19 en bronze, terminant ainsi, pour la première fois de son histoire, en tête du classement de cette manifestation sportive et culturelle des pays francophones. Dans les 58 médailles, 42 ont été décrochés en athlétisme, 8 en judo, 5 en cyclisme sur route, 2 en lutte et une en jonglerie avec ballon. Dans la globalité de 58 médailles, les femmes ont remporté 34 contre 24 pour les hommes. Pour rappel, à la dernière édition de ces Jeux organisés à Abidjan, en Côte d’Ivoire en 2017, le Maroc avait réalisé un total de 42 médailles, soit 13 d'Or, 14 en argent et 15 en bronze. Le Royaume du Maroc, qui n’avait jamais remporté autant de médailles lors des Jeux de la francophonie, a établit ainsi un nouveau record en la matière. Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que le Maroc, membre de l'Organisation internationale de la Francophonie, avait organisé la première édition des Jeux à Casablanca, en 1989, où il s'était classé 3ème, avec 21 médailles. La 9ème édition qui a pris fin dimanche, à Kinshasa, a réuni près de 3.300 jeunes de 18 à 35 ans représentant 37 pays, engagés dans les diverses disciplines sportives et activités culturelles. EG
Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, était ce jeudi 10 août 2023 face à Jean-Marie Kasamba, sur les antennes de Télé50 pour faire le point, redevabilité oblige, sur la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, tenus à Kinshasa du 28 juillet au 06 août dernier. Le Porte-parole du Gouvernement a dressé un bilan largement positif du déroulement de ce grand évènement sportif et culturel de la jeunesse francophone qui, d’après lui, vient prouver à suffisance, à la face du monde, que la République Démocratique du Congo, sous le leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est à nouveau débout. «Le Premier ministre n’a cessé de le dire, pour nous, c’était les jeux de l’espoir et de solidarité vis-à-vis de nous, mais vis-à-vis de notre peuple… Il y a une difficulté que nous avons-nous-mêmes : on regarde généralement des difficultés comme des opportunités. Beaucoup pensaient que c’était les Jeux du Gouvernement et du Président. Non ! Aujourd’hui, tous ceux qui liront l’histoire des 9èmes Jeux de la Francophonie parleront du Congo. Et c’est le Congo qui a gagné. C’était un des grands succès depuis que ces compétitions ont commencé. On n’a jamais eu autant d’engouement autour du Judo, autour de la lutte qu’on en a eu à Kinshasa. C’est historique à la fois pour la Francophonie, mais aussi pour nous-mêmes… Avec le Président Tshisekedi, on ne se rend peut-être pas compte mais le pays est en train de placer des fondations. On était dans les bétons, maintenant on est dans la fondation et nous irons dans les murs », a-t-il indiqué. Patrick Muyaya a félicité le public kinois pour la mobilisation et la discipline observée autour de ces Jeux, qui ont un impact considérable sur plan diplomatique. « Il y a 49 ans, on n’a pas accueilli une grande compétition africaine qui pouvait nous permettre à travers les sports de montrer ce que nous sommes. La tenue de ces Jeux avait pour nous plusieurs dimensions. Il y avait justement la dimension de cette réponse en termes d’ambition parce que depuis que le Président de la République est aux commandes, la diplomatique est l’un des points sur lesquels il a consacré le plus d’énergies. Vous ne pouvez pas être le Congo avec tout ce que nous représentons comme position géostratégique, comme ressources, et ne pas être là où les grandes décisions se prennent. Par ces Jeux, on a voulu montrer que nous étions de retour dans cette grande diplomatie », a-t-il ajouté… Les infrastructures, cadeaux du Chef de l’Etat à la jeunesse congolaise «Vous ne pouvez pas faire la combinaison des ambitions sans trouver le choix. Vous avez vu qu’on n’a pas autant investi pour les sports depuis que ce pays est indépendant. Aujourd’hui, ce qui nous réjouit c’est de voir l’appropriation par les congolais sur les sites, qui sont devenus au fur et à mesure que les Jeux se déroulaient comme des lieux touristiques. J’ai vu des familles entières se déplacer… Le premier soir où je suis allé donner la médaille au premier athlète congolais qui a gagné, j’ai fait le pied de Pont Cabu à Tata Raphael parce qu’il n’y avait pas de circulation. J’ai vu l’image sur les réseaux sociaux de quelqu’un qui posait des actes peu catholiques sur les sites de gymnase, il a été interpellé immédiatement par les congolais. Pour nous, il n’y a pas meilleur résultat que de voir que des congolais pour qui ces investissements ont été faits dans le domaine du sport s’en approprier. Evidemment, la question principale sur laquelle nous devons répondre, c’est dans l’avenir, comment on gère… Aujourd’hui, le fait qu’on parle de changement de narratif, et le fait qu’avec cet évènement, nous avons donné une réponse à la fois aux congolais et à l’international de ce que nous sommes en réalité, je crois qu’on ne sera plus regardé de la même manière », a insisté le Porte-parole du Gouvernement, qui s’est, par ailleurs, félicité du travail abattu dans la sensibilisation des congolais pour l’appropriation de ce grande fête francophone. La Pros.
«Je pense que ceux qui se sont désistés doivent peut-être regretter de ne pas avoir donné l’occasion à leurs jeunes athlètes de venir compétir.» Lors d’une interview accordée à la Radio Canada le lundi 7 août, Isidore Kwandja, Directeur National des Jeux de la Francophonie, a déclaré que les IXès Jeux de la Francophonie à Kinshasa ont été d’un grand succès. Parlant des péripéties auxquelles il a fait face à la tête du comité organisateur, Isidore Kwandja est revenu sur les hésitations de beaucoup de pays à envoyer leurs athlètes et artistes à Kinshasa : «Quand je suis arrivé, il n’y avait pas beaucoup de gens qui nous donnaient une chance parce que nous n’avions pas d’infrastructures mais on a dû travailler dur avec l’accompagnement de l’OIF qui nous a envoyé quelques experts avec lesquels nous avons travaillé, le gouvernement a mis les moyens dans la mesure du possible, nous avons dû construire en une année et demi et avons terminé la veille des Jeux ; c’est pour ça qu’il y a eu beaucoup d’hésitations d’un certain nombre des pays mais à la fin des Jeux, je me rends compte qu’il y avait plus de peur que de mal parce que toutes les craintes que nous avions, même pour la sécurité, même pour la santé tout s’est passé correctement. » L’une des plus grandes craintes qui ont même été rapportées au gouvernement était sur le plan sécuritaire. Selon Isidore Kwandja, un important dispositif de sécurité avait été mis en place sur tous les sites, y compris le village des Jeux où l’accès était filtré : «en dépit du nombre important des gens qui étaient dans les gymnases, nous n’avons déploré aucun incident majeur. » Il a tout de même déploré le désistement de certains pays car leurs jeunes athlètes se sont entrainés des mois et des mois mais n’ont pas participé finalement. Revenant sur l’absence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’OIF, il a expliqué la position de la RDC : « Il n’y a qu’elle-même qui peut expliquer les raisons de son absence car la position de la RDC a toujours été claire, en tant que pays hôte, nous ne pouvions pas inviter l’organisateur ; ce que le gouvernement congolais a fait c’est donner des instructions pour que l’ambassade de la RDC à Paris octroie le visa à la Secrétaire générale. Elle a préféré se faire représenter par l’administrative qui, par ailleurs, a livré un excellent discours mobilisateur pour la jeunesse congolaise. » En outre, Isidore Kwandja préfère célébrer cette prouesse accomplie par les Congolais qui non seulement se sont appropriés l’événement mais ont également fait preuve d’une incroyable hospitalité dont témoigne la plupart des athlètes étrangers.
Qui est Isidore Kwandja ? PARCOURS UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL Isidore KWANDJA NGEMBO est actuellement Directeur du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie. Doctorant (Ph.D.) en Philosophie Recherche interdisciplinaire en enjeux sociaux contemporains, offert par les Facultés des Sciences humaines, de Théologie, de Philosophie et de Droit canonique de l’Université Saint-Paul d’Ottawa, au Canada. Sujet de thèse : « Principe responsabilité de Hans Jonas appliqué aux défis climatiques : Analyse comparée du principe des responsabilités communes mais différenciées » Maîtrise ès arts (M.A.) en Science politique et Relations internationales, École d’études politiques, Université d’Ottawa, Canada. Maîtrise (M.A.P.), profil professionnel, en Analyse des politiques publiques, École nationale d’administration publique, Québec-Canada. Master de spécialisation en droit international des droits de l’homme, Université catholique de Louvain et Université Saint-Louis de Bruxelles, Belgique. Master de spécialisation en Études du développement, Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, Belgique. Diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.), profil gestionnaire, en Management public, École nationale d’administration publique, Québec-Canada. Diplôme d’études supérieures (D.E.S.) en Éthique publique, Faculté de philosophie, Université Saint-Paul d’Ottawa, Canada. Certificat d’études supérieures en Coopération au développement, Université libre de Bruxelles, Belgique. FORMATION SPÉCIALISÉE EN DROIT INTERNATIONAL: Certificat en Droit international public, Académie de droit international de La Haye Pays-Bas Certificat en Droit international de l’environnement, Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche, UNITAR-Genève. Certificat en Droit international humanitaire, Comité international de la Croix-Rouge, Belgique Certificat en Droit international et droit comparé des droits de l’homme (Protection internationale des droits des victimes), Institut International des droits de l’homme, Strasbourg, France. Certificat en Droit international et droit comparé des droits de l’homme (Droit à l’éducation), Institut International des droits de l’homme, Strasbourg, France. Certificat en droit international et droit comparé des droits de l’homme (Migrations de populations), Institut International des droits de l’homme, Strasbourg, France. Certificat d’enseignement aux droits de l’homme, Centre international d’enseignement des droits de l’homme dans les universités, Strasbourg, France. Certificat de formation en éducation aux droits humains, EQUITAS-Centre international de formation aux droits humains, Montréal, Canada. Certificat de formation en droits humains (Diversité et droits de la personne), Centre québécois de formation des jeunes en droits humains, Montréal, Canada. Certificat de formation en analyse comparative entre les sexes+ (ACS+), un outil d’analyse des inégalités complexes à prendre en compte dans l’élaboration des politiques publiques pour faire progresser l’égalité des sexes, Ministère de la Condition féminine du Canada. Cours d’introduction aux affaires internationales et à la diplomatie, Institut canadien du service extérieur, Ministère des Affaires mondiales Canada. EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES : Isidore KWANDJA NGEMBO est actuellement Directeur du National des IXes Jeux de la Francophonie. Les Jeux de la Francophonie sont une compétition multisports et un ensemble de concours culturels, en épreuves individuelles ou par équipes, organisés par le Comité international des Jeux de la Francophonie et le Comité national des Jeux de la Francophonie sous l’égide de l’Organisation internationale de la francophonie. Isidore KWANDJA NGEMBO a été Conseiller à la Direction Afrique centrale et occidentale au Ministère des Affaires Étrangères et Commerce International du Canada, chargé des dossiers de six pays d’Afrique centrale : Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et Tchad. Il a contribué naturellement à l’approfondissement des relations bilatérales avec les pays membres de la sous-région d’Afrique centrale réunis au sein de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), notamment sur les questions de lutte contre les changements climatiques, de droits de la personne, de la gestion de ressources naturelles, du maintien et consolidation de la paix, et de l’intégration économique sous-régionale. Il a été notamment Analyste des politiques publiques à la direction des Affaires Internationales du Ministère de l’Environnement et Changement Climatique du Canada, chargé d’analyse des politiques environnementales de dix pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) : Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, conserver et gérer de façon durable les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, pendant la Facilitation canadienne pour la mise en œuvre de la Feuille de route du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC). A ce titre, il a participé notamment à la COP22, communément appelée Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), à Marrakech. Spécialisé en Management des organisations publiques, Gestion axées sur les résultats et Réforme des administrations publiques, Isidore KWANDJA NGEMBO a également travaillé comme Analyste des politiques publiques dans plusieurs autres ministères du gouvernement fédéral du Canada ci-dessous :Ministère de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; Ministère des affaires étrangères et Commerce international du Canada; Ministère de l’Environnement et Changement climatique du Canada; Ministère du Patrimoine canadien; Ministère d’Emploi et Développement social du Canada; Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada; Ministère de Sécurité publique du Canada (Service correctionnel du Canada); Statistique Canada; Bibliothèque et Archives Canada; Commission canadienne des droits de la personne Avant d’intégrer la Fonction publique fédérale du Canada, Isidore KWANDJA NGEMBO a œuvré pour différentes ONG internationales belges et canadiennes: Développement et Paix, ONG de développement international de l’Église catholique du Canada, pour faire la promotion du droit à un environnement sain « Agissons pour des compagnies minières responsables », Canada Louvain Coopération, ONG internationale belge située dans la cité universitaire de Louvain-la-Neuve, Belgique Univers santé Wallonie, ASBL de l’Université catholique de Louvain pour la promotion de la santé en milieu universitaire, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique Centre tricontinental (CETRI), Centre d’études, de publications, de documentation et d’éducation permanente sur le développement et les rapports Nord-Sud, Louvain-la-Neuve, Belgique. ACTIVITÉS PUBLIQUES INTERNATIONALES En 2016, Isidore KWANDJA NGEMBO ambitionnait le poste de Secrétaire général adjoint de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), une organisation qu’il connaît bien de par ses responsabilités antérieures et pour laquelle il a voulu apporter ses connaissances et son expertise notamment sur les questions liées aux changements climatiques et pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité de contribuer massivement à la préservation du patrimoine naturel du Bassin du Congo et de sa diversité biologique, pour le bien de générations actuelles et futures. Malheureusement, sa candidature n’avait pas été endossée par la République démocratique du Congo, son pays d’origine. Très proche de l’ancienne Gouverneure générale du Canada, Madame Michaëlle Jean, alors Secrétaire générale de la Francophonie, Isidore KWANDJA NGEMBO a été mandaté notamment comme expert en droits de l’homme et analyste politique pour l’observation des élections présidentielles de novembre 2016 en Haïti. En 2017, Isidore KWANDJA NGEMBO a été mandaté pour le suivi du processus électoral en République Démocratique du Congo, le plus grand pays francophone, dans le cadre de l’accompagnement de l’OIF pour des élections présidentielles transparentes et apaisées. A ce titre, il a effectué des missions en RDC, pour rencontrer les plus hautes autorités politiques et institutionnelles, les responsables de la police nationale et de services de sécurité, les membres de la société civile, les responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), pour s’assurer de la bonne tenue des élections présidentielles de 2018, qui ont marquées une alternance pacifique du pouvoir en RDC. PUBLICATIONS : Isidore KWANDJA NGEMBO est auteur du livre : Régime international des droits de l’homme à l’épreuve du climat : cas de l’État Insulaire des Maldives, aux Éditions universitaires européennes en 2019. Fin connaisseur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Isidore KWANDJA NGEMBO a publié, de 2012 à ce jour, plus d’une cinquantaine d’articles spécialement sur la Francophonie, dans les grands Journaux du monde francophone. De plus, il a publié plus d’une centaine d’autres articles dans les grands journaux canadiens, français, belges, suisses et africains. Ses sujets de prédilection sont notamment, la réforme des Administrations publiques, la Francophonie internationale, les Droits de la personne, la Diplomatie, les Relations internationales, l’Environnement, les questions liées aux changements climatiques et la Politique africaine. En septembre 2015, Isidore KWANDJA NGEMBO a été finaliste du concours international de journalisme sur les enjeux du développement durable « OBJECTIF 2030 », organiser par l’OIF à New York, en marge du Sommet spécial des Nations Unies sur les objectifs de développe