All Section

All Stories

Nuits de la Francophonie : Gims lance un message d’espoir au peuple congolais

Le samedi 5 août 2023, à l’occasion de l’acte 3 des Nuits de la Francophonie à l’esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa, l’artiste Gandhi Djuna, alias Me Gims, a signé un master class époustouflant, replaçant la musique et ses tubes au cœur du plus grand évènement sportif et culturel francophone. Le rappeur congolais évoluant en France a livré un spectacle inédit dont il a lancé un message d’espoir au peuple congolais : « le Congo est en train de changer, restons positifs », a-t-il dit.

Nuits de la Francophonie : Gims lance un message d’espoir au peuple congolais

IXès Jeux de la Francophonie : Pari gagné !

Objectif atteint, pourrait-on dire après la clôture, dimanche 6 août, des IXès Jeux de la francophonie qui, pendant dix jours, ont tenu en haleine le public congolais. Malgré toutes les difficultés rencontrées, les inquiétudes, les incertitudes autour de l'organisation de cette édition et les deux reports qui s'en sont suivis (en 2021, puis 2022), la RDC a néanmoins tenu son pari. Si pour certains, ces moments festifs ne constituaient pas une priorité pour un Etat en proie à la famine et aux guerres endémiques, les plus avertis, eux, y ont décelé la marque de sa régénérescence.

IXès Jeux de la Francophonie : Pari gagné !

Nuits de la Francophonie : Gims lance un message d’espoir au peuple congolais

Le samedi 5 août 2023, à l’occasion de l’acte 3 des Nuits de la Francophonie à l’esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa, l’artiste Gandhi Djuna, alias Me Gims, a signé un master class époustouflant, replaçant la musique et ses tubes au cœur du plus grand évènement sportif et culturel francophone. Le rappeur congolais évoluant en France a livré un spectacle inédit dont il a lancé un message d’espoir au peuple congolais : « le Congo est en train de changer, restons positifs », a-t-il dit.
Le monde francophone avait les yeux rivés sur le site abritant les nuits de la francophonie. Ils étaient, pourtant, nombreux à avoir fait le déplacement ce soir-là pour admirer leur idole : amis, copains, amoureux, famille, …. Au finish, ils se sont véritablement régalés. Drapé de l’emblème de la RDC, le natif de Yolo a revisité son répertoire partant du groupe Sexion d’assaut jusqu’à Sapé comme jamais, titre dédié aux amoureux de la sapologie. Dans un habit aussi simple que large, l’ensemble du look de l’ancien sociétaire du groupe Sexion d’assaut était aussi riche en couleurs, un mélange de jaune vif et de marron clair, dernière création d’un grand couturier. Son éternelle paire de lunettes sur le visage, la star de renommée internationale a démarré fort avec l’un de ses titres phares : “Est-ce que tu m’aimes”. L’effervescence s’est emparée du public, l’euphorie a dominé, puis la foule a débordé le périmètre de sécurité. L’effet Gims a donc subjugué des milliers de fans de la bonne musique venus en masse. “On t’aime Gims”, scandent plusieurs mélomanes présents au pied du podium géant. Ensuite, l’ambassadeur de la culture congolaise s’est déchaîné, avec les attitudes dominatrices, revisitant ses anciens et nouveaux tubes à succès tels que “Zombie”, “Bella”, “Thémistocle”, …
Dans une finale à couper le souffle, l’âgé de 36 ans a fait danser Kinshasa comme jamais avec son titre “Sapé comme jamais”, consacré à la sape ainsi qu’à l’élégance. A cet effet, une armada de sapeurs kinois, habillés chacun avec une marque de vêtement de haute couture, ont pris d’assaut le gigantesque podium en mode défilé autour du fils de Djuna Djanana.
Cette soirée festive a été marquée également par les spectacles du rire agrémentés par des comédiens congolais, entre autres, Lady Esobe, Serge Noso alias le professeur de Langila (variante de la langue Lingala) et autres humoristes. L’acte 3 des nuits de la Francophonie s’est allègrement poursuivi avec la prestation musicale de l’artiste musicien Héritier Watanabe qu’accompagnait son groupe la « Team Wata ».
En gros, du 28 juillet au 6 août 2023, Kinshasa la Capitale de la République démocratique du Congo, a réuni des artistes et sportifs francophones venus de tous les coins du monde afin de prendre part aux IXès jeux de la francophonie. Il y a lieu de noter que, la cérémonie de clôture de ces jeux a été organisée le dimanche 6 août au stade de martyrs de la Pentecôte avec la prestation du chanteur congolais Ferré Gola, qui a livré un spectacle fantasmagorique. L’homme à deux prestations successives en un seul jour car, il en a également fait une autre lors de la soirée musicale dénommée « Nuits de la Francophonie» à l’esplanade du Palais du peuple. Il a, lors sa prestation à la marmite du football congolais, lancé un message de paix face à l’insécurité qui sème la désolation et la frayeur à l’Est de la RDC.
Ronsard Malumalu

 

Nuits de la Francophonie : Gims lance un message d’espoir au peuple congolais

Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

*Contrairement aux jeux du Commonwealth, très largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l’objet d’une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l’hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l’égard de la vaste Francophonie ne fait, désormais, plus aucun doute, et va même en s’aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.
Une censure totale et systématique
Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 mille spectateurs à Kinshasa, aujourd’hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d’habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n’ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l’ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l’étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l’est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d’Etats africains en Russie, part écrasante des pays d’Europe de l’Est dans les aides françaises au développement…).
Ainsi, et sur les quelques dizaines d’heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d’articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n’a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20h00 de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n’a daigné accorder aucune seconde à ce grand évènement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d’antenne !
Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone
Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l’ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l’approbation et l’encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d’ailleurs récemment dépassé en population l’espace hispanophone ainsi que l’ensemble Union européenne-Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d’habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l’Union européenne et de l’alliance Atlantique (l’Otan, que la France avait pleinement réintégrée à l’époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l’héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires et même vitaux pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire seule. Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l’Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus vaste au monde.
Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n’alimentent qu’une image terriblement négative (avec l’appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d’instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n’a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours…
Aujourd’hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu’à l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l’écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l’écart du monde francophone par les médias et l’Education nationale française.
Mais, cette hostilité politico-médiatique à l’égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et selon les dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l’OCDE, la part du monde francophone n’a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d’euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l’Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d’Europe de l’Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d’habitants, soit quatre fois moins que l’ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).
La situation est si absurde, qu’il n’y a qu’un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d’Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d’aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d’euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d’habitants, a reçu davantage d’aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d’habitants (156 millions d’euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.
Pourtant, cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays d’Europe de l’Est et orientale membres de l’Union européenne s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d’environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…
Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue.
A ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l’Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).
Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l’Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 – et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l’inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits inter-ethniques, guerres civiles…).
Et, pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d’aide au développement s’explique également par le fait que l’écrasante majorité des pays de l’UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquelles ils se fournissent d’ailleurs presque exclusivement en matière d’armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).
Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble désormais être de travailler et d’épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s’étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l’international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d’une telle inconscience.
Victimes d’un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d’attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l’ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).
Ilyes Zouari
Président du CERMF (Centre d'étude et de réflexion sur le Monde francophone)
ww.cermf.org
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

Sport comme vecteur des valeurs, IXès Jeux de la Francophonie : Benjamin Boukpeti met en évidence les avantages du sport

«Le sport est un excellent outil d’éducation et quand on est bien éduqué, c’est pour la vie. S’il est utilisé́ dans l’intention de transmettre des valeurs, le sport peut réellement changer nos sociétés et l’avenir de nos enfants. », a relevé l'ambassadeur de Peace and Sport, le Franco-Togolais, Benjamin Boukpeti lors de son point de presse tenu lundi 31 juillet 2023, au centre international des médias, dans le site du palais du peuple. Un rendez-vous où il a mis carte sur table les aspects importants qui font du sport le vecteur des valeurs dans la société.

Sport comme vecteur des valeurs, IXès Jeux de la Francophonie : Benjamin Boukpeti met en évidence les avantages du sport

IXès Jeux de la Francophonie, Paul Diakese remet les médailles aux vainqueurs du 4×400 Relais-Femmes

C'est sous la bénédiction de sa titulaire, Mme Yombo Mukendi Jolie, Directeur Général de l'Office National du Tourisme, que le Directeur Général Adjoint dudit Office, Monsieur Paul Diakiese a honoré de sa présence le vendredi 4 août 2023, les 9èmes jeux de la Francophonie, en remettant aux vainqueurs du 4×400 Relais-Femmes les médailles à la cérémonie de remise des médailles qui s'est tenu au stade des Martyrs de la Pentecôte.

IXès Jeux de la Francophonie, Paul Diakese remet les médailles aux vainqueurs du 4×400 Relais-Femmes

IXès Jeux de la Francophone, Stade Cardinal Malula : Ngobila remet les médaillons à la Roumanie qui rafle tout

Le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a assisté, le jeudi 3 août dernier, à la finale du tennis de Table des IXèmes Jeux de la Francophonie, se déroulant au stade Cardinal-Malula. Invité pour remettre les médaillons aux gagnants de cette compétition, Gentiny Ngobila Mbaka a profité de l'occasion pour remercier le Chef de l'Etat pour ce grand événement qu'il a organisé dans la capitale dont il est dirigeant.

IXès Jeux de la Francophone, Stade Cardinal Malula : Ngobila remet les médaillons à la Roumanie qui rafle tout

IXès Jeux de la Francophonie, Un défi relevé, une suite à assurer !

Tenus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, les Jeux de la Francophonie ont été un défi de taille pour la République Démocratique du Congo, en général, mais bien plus pour les autorités congolaises. Confiés à la RDC en juillet 2019 et initialement prévus en 2021, ces jeux avaient été reportés à cause de la pandémie du Coronavirus pour le mois d’août 2022 avant d’être reportés une fois de plus à cause des retards que connaissait la RDC dans l’organisation.

IXès Jeux de la Francophonie, Un défi relevé, une suite à assurer !

IXès Jeux de la francophonie : Zeina Mina parle d’un miracle et félicite les autorités congolaises

L’engagement de la population congolaise aux IXès Jeux de la francophonie depuis la cérémonie officielle d’ouverture au Stade de Martyrs et la détermination du gouvernement congolais manifestée dans l’organisation de ces jeux laissent Zeina Mina sans mot. Au cours du briefing-presse animé vendredi 4 août 2023, par Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias et porte-parole du Gouvernement en marge de la clôture de cette IXè édition, auquel a pris part le directeur du CNJF, Isidore Kwandja, la directrice du comité international des jeux de la Francophonie a avoué avoir été surprise du ‘’miracle congolais’’ qui s’est manifesté à tout point de vue.
‘’Impossible n’est pas congolais !’’
Cela, en effet, partant d’abord de l’exploit réalisé par le gouvernement congolais qui, en un temps record, a su construire des infrastructures sportives et culturelles aux standards internationaux et qui a mis en place toutes les dispositions nécessaires pour accueillir la 9è édition des jeux des pays francophones dans la gaité à Kinshasa, jusqu’à l’adhésion massive du public qui s’en est approprié du début jusqu’à la fin.
«Nous sommes tous impressionnés pas les prestations et l’adhésion du public. C’était inattendu. J’ai entendu parler du miracle congolais, mais comme tout le monde, j’en rigolais un peu. Mais franchement là, il y eu un miracle congolais. Et comme je le disais : impossible n’est pas congolais. En effet, vous avez réalisé, vous avez livré et dans de très bonnes conditions. Et le plus important, c’est cette ferveur, cet engouement que l’on trouve rarement aujourd’hui sur des stades. Le public se déconnecte de plus en plus, les jeunes voient plus les sports urbains. Mais là, on a senti qu’il y a un besoin de voir, d’exploiter… Et ce qui est le plus frappant, c’est que le public n’encourage pas seulement les congolais, il encourage tout le monde : ça, c’est l’esprit festif et sportif, le fairplay que l’on ne trouve pas partout, et le fairplay est une des valeurs les plus importantes dans les sports et dans la culture», a souligné la directrice du comité international des jeux de la Francophonie.
Par ailleurs, en ce qui concerne le concours culturel, par exemple, Zeina Mina a dit clairement que l’organisation n’avait aucun doute, au départ, sur son bon déroulement en RDC. «Nous n’avions aucun doute au concours culturel, vu que les jeux ont été attribués à la RDC, grâce aux infrastructures de qualité. Nous avions eu de supères prestations. Toutes les infrastructures ont été vraiment de très haut niveau, ce qui a permis d’assister à ce magnifique concours culturel», a-t-elle ajouté.
Meilleure édition
Le Directeur du comité national des IXès jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja, qui est intervenu pour dresser le bilan du déroulement des jeux sur le plan organisationnel, a rassuré que tout s’est bien passé, de manière générale. Très sûr du travail abattu par son comité, il a de plus indiqué que cette 9è édition est ‘’la meilleure de toutes les éditions connues’’. Il a ensuite reconnu la part de la population congolaise, qui s’est mobilisée et, bien plus, s’est appropriée les jeux de la francophonie. « Je suis très heureux de voir que la population congolaise s’est appropriée ces jeux. Au début, on avait des doutes et des questionnements, mais ce que nous voyons depuis que les jeux ont commencé démontre l’engagement de la population et son appropriation. Au début, on a eu quelques difficultés avec les athlètes : problème de l’eau qu’on a parlé autrefois, mais aujourd’hui, tous les athlètes sont très heureux de passer de bons moments ici à Kinshasa », a restitué le directeur de CNJF, qui a tout de même souligné que l’organisation de ces jeux donne l’assurance à la RD. Congo de pouvoir organiser d’autres évènements importants.
Le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, s’est appesanti, dans son intervention, sur la question liée à la gestion des infrastructures après les jeux de la Francophonie. A l’en croire, cette question a fait l’objet des discussions au entre le gouvernement et le Président de la République. Il a rassuré que le gouvernement a pris l’engagementde mettre le sport en avant et assurer un après jeux meilleur pour les sportifs congolais.
La Pros.

 

IXès Jeux de la francophonie : Zeina Mina parle d’un miracle et félicite les autorités congolaises
Image

Download Our Mobile App

Image
Image