L’éducation des élèves en danger , RDC : les enseignants maintiennent leur mot d’ordre de grève !
‘’ L’ouvrier mérite son salaire ‘’, dit la Sainte Bible. Il faut noter qu’aucun homme sur terre ne voudra travailler pour ne rien bénéficier en retour. Ce qui semble le cas des enseignants en RDC, ils dépensent leur énergie en consacrant leur temps à instruire une multitude d’élèves en vue de les rendre utiles à la société. En retour, ils n’obtiennent pas la meilleure récompense en termes de rémunération.
Malgré l’augmentation de 50.000 FC sur leur salaire, les enseignants de certaines institutions de la RDC se sont opposés à la levée de leur grève. Il s’agit, pour ce faire, de la continuation de celle décrétée par le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) sur toute l’étendue de la République depuis vendredi 30 août dernier et entrée en vigueur le 2 septembre dernier. Les enseignants dénoncent le non-respect par le gouvernement de leurs revendications.
Le comité national du SYECO a exprimé sa désapprobation face à la mauvaise foi des autorités lors de la dernière réunion de Bibwa. C’est à la suite de la restitution des travaux de la commission paritaire gouvernement-syndicalistes qu’il a été décidé du maintien de la grève sur le territoire national.
Il avait été convenu que le gouvernement paye au minimum de 1.500 000 FC équivalant à 500 USD, dans un délai de huit jours ouvrables. En outre, l’octroi d’un salaire minimum respectant le coût de la vie, la régularisation des enseignants non mécanisés, le paiement des primes d’encadrement et spécifiques en souffrance depuis 17 mois, ainsi que la suppression des zones salariales discriminatoires. A cela s’ajoute, le retard chronique de paie, particulièrement dans les territoires, causé par certaines banques comme Caritas, Afriland Bank et Access Bank.
Le gouvernement congolais doit entamer un dialogue sincère avec le SYECO en vue de mettre fin à cette grève. Le SYECO avait, en son temps, à témoin, l’opinion nationale et internationale en de non-respect des engagements des parties.