Procédure d’ouverture et fonctionnement des pharmacies, Kinshasa : l’APROPHACO rejette le moratoire de Patricien Gongo !
L’Association des Propriétaires des Pharmacies de la République démocratique du Congo (APROPHACO) a déposé, la semaine dernière, à l’Assemblée Nationale un mémorandum, sur la table de Vital Kamerhe, pour solliciter son accompagnement dans la mise en place d’un cadre de concertation avec le Ministre provincial de la Santé, Patricien Gongo, qui a donné un moratoire d’un mois aux pharmaciens de se conformer à la loi sur les conditions des autorisations d’ouverture et de fonctionnement des établissements pharmaceutiques à Kinshasa.
L’APROPHACO dit non dans son mémo au moratoire du Ministre provincial Patricien Gongo relatif à la loi coloniale sur les fonctionnements des pharmacies en RDC. Mais aussi, à la chasse à l’homme fait par le Ministre de façon indirecte.
«Il convient de relever que, n’eut été l’intervention d’un privé dans ce domaine, le pays serait en difficulté de répondre aux besoins de l’époque, et actuellement l’histoire s’est répétée en ce que, jusqu’à présent, les pharmacies publiques n’existent pas au pays. 97% des établissements pharmaceutiques actuellement sont détenues par les privés et arrivent à soulager la demande en médicament qui se fait ressentir dans les quartiers, communes et au travers toutes les villes du pays», a déclaré Daniel Kabeya, Coordonnateur de cette association.
Il y a lieu de rappeler que l’APROPHACO reste, cependant, ouverte au dialogue au sujet de la réglementation du secteur pharmaceutique en RD Congo. ‘’Nous demandons au président de l’Assemblée Nationale, d’abord, de retirer la décision prise par le Ministre Provincial de la Santé, et que la structure qui nous gère puisse trouver un cadre de concertation pour voir dans quelle mesure nous devons-nous améliorer’’, a conclu le Coordonnateur de l’APROPHACO.
Signalons que selon M. Patricien Gongo, Ministre provincial de la santé de la ville de Kinshasa, soit vous vous conformez, vous vendez ou soit vous êtes hors-la-loi. Et, il ne tient qu’à faire respecter les textes en la matière et tient à mettre hors d’état de nuire les pharmaciens véreux, qui sont hors la loi. Car, martèle-t-il, la santé n’a pas de prix et c’est une solution pour la vie des Kinois.
Chimea Samy