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Un bonus de la DGI au Gouvernement : une première pour le fisc en RDC !

Un bonus de la DGI au Gouvernement : une première pour le fisc en RDC !

La Direction Générale des Impôts (DGI) a atteint et dépassé les assignations pour l’exercice 2024. Une performance remarquable dans l’histoire du fisc congolais. La DGI devrait mobiliser 14.016.683.713,00 de francs congolais cette année. Une agréable surprise, elle a collecté 14.394.468.557.095,40 FC soit 102,70 % des réalisations en novembre. Les recettes de décembre constituent un bonus pour le Gouvernement. Du jamais vu en RDC. 

L’arrivée du Directeur Général Barnabé Muakadi Muamba à la tête de cette régie financière en 2020, a tout changé. Une vraie révolution dans la mobilisation des recettes, toujours croissantes. Les statistiques explosent depuis quatre ans. La DGI est devenue la mère nourricière de la République. Elle mobilise chaque année plus ou moins la moitié des recettes du budget de l’Etat.

Au lieu d’encourager les résultats, les obscurantistes les combattent

La RDC est-elle maudite ? Tout ce qui marche subit des pesanteurs et est ramené vers le bas. Telle est la propension dans tous les secteurs. Les prouesses réalisées par la DGI ne sont pas appréciées par tous. La grande majorité des contribuables et des citoyens les saluent tandis que les obscurantistes les combattent. Les politiciens véreux et les réseaux maffieux ne voient que leurs intérêts mesquins.

Tenez : depuis un temps, une campagne d’intoxication et de diabolisation est menée contre le DG Muakadi. Que lui reproche-t-on exactement ? Ses performances ? La politisation à outrance des institutions, des services et des entreprises de l’Etat, détruit le pays. Elle ignore les talents et les compétences. Elle rime avec la médiocrité, le clientélisme, le copinage, le tribalisme et l’anarchie. On est toujours dans une logique de ‘’ ôte-toi pour que je m’y mette pour me servir’’. C’est la sempiternelle question du partage du gâteau au Congo.

Course à la mangeoire après les élections de 2023 ?

Bien des politiciens fulminent de colère et d’impatience ; surtout ceux ayant accompagné Félix Tshisekedi pour sa réélection à la magistrature suprême. Ils pensent qu’appartenir à la ‘’ nébuleuse ’’ Union sacrée, ouvre automatiquement la voie aux postes, synonyme d’accès à la mangeoire. L’opposition n’est pas non plus en reste. Tous les politiciens sont les mêmes. Opposition et majorité hétéroclite au pouvoir, c’est la même race des vipères ; à quelques exceptions près.

Une année après les élections, certains sont frustrés. D’autres sont insatiables. D’où, tous les coups sont permis. Dans leur bataille, ils utilisent les chiens enragés et les pseudo-influenceurs ayant trouvé un marché lucratif derrière les polémiques. Des sous-traitants qui exploitent abusivement la presse et les réseaux sociaux pour manipuler les esprits. D’illustres inconnus et maîtres chanteurs sont rétribués et déployés dans les médias pour nuire aux autres.  

Selon plusieurs sources, les membres de l’Union sacrée exercent la pression sur le Président Tshisekedi afin d’obtenir des nominations dans les entreprises publiques. Le mythe du ‘’ poids politique ’’ est l’argument des membres apparents ou réels de la famille politique du Chef de l’Etat. Même ceux nommés au Gouvernement Suminwa sont toujours insatisfaits. Ils tiennent absolument à élargir leurs cercles. Ceux restés en marge des institutions s’impatientent. Ils veulent ‘’ se retrouver ’’ et positionner les membres de leurs familles, tribus, partis politiques voire leurs ‘’ épousettes ’’.   

La tête de Barnabé Muakadi visée

Le DG de la DGI est la principale cible de certaines forces obscures qui souhaitent sa défénestration. La jalousie et la cupidité des acteurs politiques sont pernicieuses pour le pays. Muakadi réalise ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a fait depuis la création de la DGI. Est-on sûr de le remplacer par quelqu’un d’autre qui ferait mieux que lui ? Il n’est certes pas un chef coutumier ou un monarque pour régner ad vitam aeternam. Mais, on ne change pas l’équipe qui gagne, dit-on. Un remplacement par clientélisme politique nuit à la République.

Des officines politiques tentent de créer un conflit imaginaire entre le ministre des Finances Doudou Fwamba et le DG Muakadi. A ce sujet, nos confrères du journal Géopolis ont apporté l’éclairage cette semaine sur un prétendu conflit entre les deux hommes. Dans sa parution du lundi 2 décembre, Géopolis titrait Â« Stratégie maléfique d’implosion fiscale : Aucun nuage entre Doudou Fwamba et Barnabé Muakadi Â». Le journal dépeint une « trollisation » orchestrée par des individus mal intentionnés.

Des rumeurs pour alimenter la polémique ?

Un ancien ministre des Finances qui a requis l’anonymat, a scruté les dernières mises en place dans les régies financières. Il précise que « la question est sensible au regard des positionnements des uns et des autres. J’ai subi trop de pressions à l’époque, alors que cela relève de la compétence des directeurs généraux. Les propositions sont soumises au ministre pour paraphe. A la DGRAD et à la DGDA, la mise en place a été faite. A la DGI, on attend depuis trois mois Â».

Cependant, il convient de noter que toutes les régies financières n’ont pas présenté concomitamment leurs propositions au ministre de tutelle. De plus, l’agenda du ministre était saturé avec la session budgétaire au Parlement, les assemblées annuelles de Bretton Woods, les projets de lois présentés à l’Assemblée nationale et l’itinérance du Chef de l’Etat dans les provinces.

Le DG Barnabé Muakadi Muamba, quant à lui, est concentré sur le bonus à donner au Gouvernement en décembre. On devrait le considérer comme un Père Noël pour cet exploit qui ne peut que réjouir le ministre Fwamba. Il n’y a donc pas de zones d’ombre entre les deux hommes.  Si conflit il y a, il faut le chercher ailleurs.

Gaby Kuba Bekanga

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