Le dimanche 8 juin 2025, à Sofia, capitale de la Bulgarie, des manifestants se sont rassemblés devant la Banque nationale bulgare, entourés d'un important dispositif policier, pour protester contre l'introduction prévue de l'euro le 1er janvier 2026. La manifestation était une fois de plus organisée par le parti politique “Vazrazdane”, tandis que d'autres manifestations ont eu lieu dans d'autres villes bulgares. Le président de “Vazrazdane“, Konstantin Kostadinov, a adressé une lettre à tous les Premiers ministres de l'Union européenne appelant à l'exclusion de la Bulgarie de la zone euro.
Konstantin Kostadinov a souligné dans ses déclarations : “Notre lutte se fait au nom de la démocratie, de nos droits et de notre droit le plus important, le droit de vote”.
Kostadinov a également rappelé qu'en Italie, il n'y a pas eu un, mais cinq référendums sur l'euro, avec une demande signée par moins de 1 % des citoyens, tandis qu'en Bulgarie, avec 10 % des personnes disposées à le faire, un référendum n'est pas autorisé.
Les participants à la manifestation ont affirmé catégoriquement leur volonté de conserver le lev bulgare comme monnaie nationale et ont réclamé haut et fort un référendum sur cette question cruciale et d'importance à long terme pour le pays.
“Nous voulons conserver le lev bulgare car c'est notre monnaie nationale. Sans lev, il n'y aura plus de Bulgarie”, ont insisté les manifestants.
Les milliers de manifestants ont exprimé en particulier leur inquiétude quant au risque que le passage à l'euro entraîne une hausse des prix, une dégradation du niveau de vie, une perte de souveraineté économique et financière du pays et une dépendance vis-à-vis des puissances extérieures.
Isidoros Karderinis,
Journaliste, correspondant de presse étrangère et écrivain
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La position du gouvernement chinois concernant son opposition à l'abus des droits de douane par les Etats-Unis a été publiée samedi.
Les Etats-Unis ont récemment imposé des droits de douane, sous divers prétextes, à tous leurs partenaires commerciaux, y compris la Chine, compromettant gravement les droits et intérêts légitimes des nations, violant gravement les règles de l'Organisation mondiale du commerce, nuisant gravement au système commercial multilatéral fondé sur les règles et perturbant gravement la stabilité de l'ordre économique mondial. Le gouvernement chinois condamne vivement cette mesure et s'y oppose fermement.
Selon une déclaration sur la position du gouvernement chinois, les mesures prises par les Etats-Unis violent les principes économiques fondamentaux et les normes du marché, ne tiennent pas compte des résultats équilibrés obtenus dans le cadre des négociations commerciales multilatérales et ignorent le fait que les Etats-Unis bénéficient depuis longtemps de manière substantielle du commerce international. L'utilisation des droits de douane comme outil de pression extrême à des fins égoïstes est un exemple typique d'unilatéralisme, de protectionnisme et d'intimidation économique.
Sous couvert de "réciprocité" et d'"équité", les Etats-Unis s'engagent dans des jeux à somme nulle et recherchent essentiellement l'"Amérique d'abord" et l'"exceptionnalisme américain", indique la déclaration.
D'après le document, les Etats-Unis exploitent les droits de douane pour renverser l'ordre économique et commercial international existant, en donnant la priorité aux intérêts américains plutôt qu'au bien commun mondial et en sacrifiant les intérêts légitimes des pays du monde entier pour servir leur propre agenda hégémonique.
"De telles actions se heurteront inévitablement à une large opposition de la communauté internationale", note-t-il.
La Chine est une civilisation ancienne et une terre de rituels. Le peuple chinois préconise de traiter autrui avec sincérité et confiance.
"Nous ne créons pas de troubles, mais nous ne reculons jamais devant eux", indique la déclaration, soulignant que la pression et les menaces ne sont pas les bonnes façons de traiter avec la Chine. La Chine a pris et continuera de prendre des mesures résolues pour sauvegarder sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement.
Notant que les relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis doivent être mutuellement bénéfiques par nature, la déclaration affirme que les Etats-Unis doivent se conformer aux attentes communes des peuples des deux pays et du monde entier. Conformément à la nécessité de sauvegarder les intérêts fondamentaux des deux pays, les Etats-Unis doivent cesser d'utiliser les droits de douane comme arme pour réprimer le commerce et l'économie de la Chine, et cesser de porter atteinte aux droits légitimes au développement du peuple chinois.
En tant que deuxième économie mondiale et deuxième marché de consommation de biens, la Chine ouvrira davantage ses portes au monde extérieur, quelle que soit l'évolution de la situation internationale, souligne la déclaration.
Selon elle, la Chine continuera de s'ouvrir au monde à un niveau élevé, d'élargir régulièrement son ouverture institutionnelle en matière de règles, de règlements, de gestion et de normes, de mettre en œuvre des politiques de libéralisation et de facilitation du commerce et d'investissement de haut niveau, et de favoriser un environnement commercial de premier ordre axé sur le marché, fondé sur le droit et internationalisé, afin de partager ses opportunités de développement avec le monde et de parvenir à des avantages mutuels et à des résultats gagnant-gagnant.
La mondialisation économique est la seule voie pour le développement de la société humaine. Le système commercial multilatéral fondé sur les règles et centré sur l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a apporté d'importantes contributions à la promotion du commerce mondial, de la croissance économique et du développement durable, note le document.
"L'ouverture et la coopération étant la tendance de l'histoire, le monde ne reculera pas et ne doit pas reculer vers l'isolement mutuel et la division", souligne la déclaration. Les avantages mutuels et les résultats gagnant-gagnant reflètent les aspirations communes de tous les peuples, tandis que l'intimidation économique de type "chacun pour soi" finira par se retournera contre ses auteurs.
"La communauté internationale a la responsabilité partagée de rendre la mondialisation économique plus ouverte, plus inclusive, plus universellement bénéfique et plus équilibrée", ajoute la déclaration.
Le développement est un droit universel pour tous les pays, et non le privilège exclusif de quelques-uns. Les affaires internationales doivent être discutées et traitées collectivement, et l'avenir et le destin du monde doivent être entre les mains de toutes les nations, déclare-t-elle.
Il n'y a pas de gagnants dans les guerres commerciales ou tarifaires, et le protectionnisme mène à une impasse, souligne la déclaration. Tous les pays doivent défendre les principes de consultation étendue, de contribution conjointe et de partage des bénéfices, défendre un véritable multilatéralisme, travailler ensemble pour s'opposer à toutes les formes d'unilatéralisme et de protectionnisme, et défendre le système international centré sur les Nations unies et le système commercial multilatéral ayant pour cœur l'OMC.
La déclaration souligne la conviction que la grande majorité des pays qui valorisent l'équité et la justice resteront du bon côté de l'histoire, en prenant des décisions servant leurs propres intérêts. Le monde doit adopter l'équité et non l'hégémonie.
Le candidat du Parti démocrate Lee Jae-myung (centre-gauche) est donné très largement vainqueur de l'élection présidentielle, mardi 3 juin, en Corée du Sud, selon un sondage de sortie des urnes à la clôture de ce scrutin à un seul tour.
Le candidat du Parti démocrate Lee Jae-myung est crédité de 51,7% des voix, contre 39,3% pour son principal adversaire, le conservateur Kim Moon-soo (PPP, droite), d'après les chiffres des trois plus grandes chaînes de télévision nationales. Ce vote, dont le résultat reste à confirmer par la Commission électorale nationale, doit permettre à la Corée du Sud de retrouver un capitaine et de la stabilité, après six mois d'une crise déclenchée par le précédent chef de l'Etat, Yoon Suk-yeol.
La surprise de la loi martiale
Début décembre, M. Yoon avait déclaré par surprise la loi martiale et envoyé l'armée prendre le contrôle du Parlement, largement dominé par l'opposition, afin de le réduire au silence. Mais, un nombre suffisant de députés était parvenu à s'y réunir pour voter une motion et rapidement faire échouer ce coup de force. S'étaient ensuivis six mois d'un profond chaos politique, entre manifestations massives, arrestation puis destitution de Yoon Suk-yeol, succession inédite de présidents par intérim et d'autres rebondissements, notamment judiciaires.
En fonction dès la validation
Vide à la tête de l'État oblige, le gagnant prendra ses fonctions dès la validation du résultat, attendue le mercredi 4 juin au matin. Si sa victoire est homologuée, Lee Jae-myung, ancien ouvrier de 60 ans, aura la lourde tâche de faire face à la menace représentée par l'imprévisible voisin nord-coréen, tout en se positionnant entre la Chine, principal partenaire commercial de la Corée du Sud, et les États-Unis, allié et protecteur historique. En plus de défis nationaux, entre l'un des taux de natalité parmi les plus bas du monde et la hausse du coût de la vie.
Après plusieurs années d’isolement ou mieux de solitude au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo fait son retour historique sur la scène internationale après être doublement élue comme Membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU hier mardi 3 juin et aussi comme Vice-présidente de la 80ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies la veille.
Une ascension historique et mémorable qui intervient à un moment où le pays traverse sa vallée de l’ombre de la mort par cette guerre persistante qui endeuille nombreuses familles des congolais depuis plus de trois décennies dans sa partie orientale.
Vice-présidence de la 80ème session de l’AG de l’ONU
Cette élection à ce poste est, non seulement signe de bonne augure mais, en même temps fruit des efforts diplomatiques qui ont été intensifiés depuis l’accession de Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, à la magistrature suprême. Elle est en même temps un repositionnement de la RDC comme un acteur actif au sein des instances multilatérales.
A noter que la 80ème session de l’AG des Nations Unies s’ouvrira le 9 septembre prochain.
Membre non-permanent du Conseil de Sécurité (2026-2027)
Encore une page rose pour le pays de Félix Tshisekedi qui, après près de six mois de campagne pour sa candidature au Conseil de sécurité, se voit être élue ce 3 juin comme membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU avec 183 voix sur 187 votants. Cet exercice a eu lieu lors de la 73ème séance plénière de la 79ème session de l’ONU à New-York aux Etats-Unis.
A la clôture de la campagne de la RDC pour cette élection, le Président de la République a motivé la candidature de la RDC par sa « forte » expérience dans les domaines de la paix, de la résilience post-conflit, de la transition écologique, au développement durable et de la gouvernance multilatérale.
« C’est une mission, une mission pour porter la voix de l’Afrique, ses aspirations et ses solutions au cœur des débats mondiaux. Pour la RDC, c’est l’occasion d’affirmer notre vocation de pays pivot au carrefour des dynamiques africaines un pont entre les peuples et les régions du continent. Ainsi, nous venons devant la communauté internationale non pas comme des solliciteurs mais comme des partenaires porteurs des solutions, solutions climatiques, solutions énergétiques, solutions de sécurité collective fondée sur l’expérience et la solidarité », a déclaré Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat dans son discours du 31 mai.
Intervenant en direct à la télévision nationale, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, a exprimé sa profonde gratitude envers le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et à tous les pays partenaires qui ont soutenu la candidature de la RDC. Grâce à son combat acharné suivant la vision éclairée du Chef de l’Etat, la RDC reprend de plus en plus sa place dans le concert des nations aux côtés des grandes puissances afin de discuter et d’apporter son expertise dans la recherche de la paix face aux nombreux conflits qui secouent le monde.
Il sied de noter que la RDC va siéger à partir du 1er janvier 2026. La RDC a par le passé déjà été élue deux fois comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pendant la période de 1982 à 1983 puis de 1991 à 1992. Une expérience sur laquelle elle compte s’appuyer.
(Le Ministre chinois et des Affaires Etrangères et les Ambassadeurs africains)
Le continent africain a commémoré le dimanche 25 mai, le 62ème anniversaire de la journée de l’Afrique. A Pékin, en Chine, le Ministre chinois des Affaires Etrangères, Wang Yi, a échangé avec les Ambassadeurs des pays africains accrédités dans son pays, le lundi 26 mai, dans le prestigieux Guest-house Diaoyutai, au cours duquel, il a évalué positivement le niveau des relations Chine-Afrique qui selon lui, entrent en ce jour, dans les meilleurs moments de l’histoire.
« La Chine et l’Afrique sont à la recherche d’un avenir meilleur partagé. Les relations bilatérales entre chacun de vos pays avec la Chine ont été élevées ces dernières années, et entrent en ce jour dans les meilleurs moments de l’histoire », a déclaré Wang Yi, Ministre chinois des Affaires Etrangère.
Pour le diplomate chinois, la Chine a toujours été sincère vis-à-vis de l’Afrique. La Chine a-t-il dit, n’a jamais cherché des intérêts égoïstes dans ses relations avec l’Afrique pour le développement. Le Ministre Wang Yi a rassuré les Ambassadeurs africains réunis dans une ambiance de famille que la Chine est et restera le partenaire fiable pour l’Afrique, faisant allusion à plus de 150 milliards d’Yuan que la Chine a investi ces dernières années en Afrique.
Pour rappel, la journée de l'Afrique, aussi appelée journée mondiale de l'Afrique, a été instituée le 25 mai 1963, date commémorative de la fondation de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), devenue plus tard l'Union Africaine (UA). Pour la plus haute organisation africaine, le 25 mai de chaque année, est une occasion de célébrer la diversité culturelle et les réalisations du continent africain, ainsi que de réfléchir à l'importance de l'unité et de la coopération africaine. C’est ainsi que la Chine devant les Ambassadeurs des pays africains, à Pékin, a célébré cette journée sous le thème : « solidarité Chine-Afrique pour bâtir l’avenir ». Et le Ministre Wang Yi de marteler : « nous devons nous tenir tous ensemble main dans la main, porter le véritable multilatéralisme, nous sommes tous des pays en développement ».
Relations Chine-Afrique, un cas exceptionnel dans le monde
Prenant la parole au nom de ses collègues Ambassadeurs en sa qualité du coprésident du Forum sur la coopération sino-africaine, l’Ambassadeur Nyanga Jacques Jean Luc de la République du Congo a affirmé haut et fort que niveau des relations suffisamment très avancées entre la Chine et l’Afrique ne sont plus à démontrer : «Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, en cette époque où la mondialisation et le multilatéralisme fragmentés nous déboussolent et périment les références les mieux établies aux yeux de tous, je voudrais souligner la solidité et la vitalité des relations entre la Chine et l’Afrique forgées par des décennies d’amitié et de coopération fructueuse. Je crois qu’il est désormais évident, aux yeux de tous, que les relations de coopération entre la Chine et l’Afrique dont le Forum sur la coopération sino-africaine est devenu un label, constituent un cas exceptionnel dans l’histoire du monde ».
Tout en louant la belle initiative de ceinture de la route énoncée par le président Xi Jinping, Nyanga Jacques Jean Luc, a plaidé pour la mise en place des programmes ambitieux pour développer l’Afrique : « ayant pour fondement les valeurs historiques de l’Afrique et de la Chine, proches les unes des autres dans la similarité et la capacité d’unir les peuples, le Forum sur la coopération sino-africaine nous permet ensemble de travailler pour promouvoir la modernisation et construire une communauté partagée Chine-Afrique de haut niveau. Cette volonté politique commune, qui s’arrime parfaitement à l’Initiative ‘‘la Ceinture et la Route’’ énoncée par le Président Xi Jinping en 2013, devrait permettre la mise en place des programmes d’investissement ambitieux qui vont davantage mettre l’accent sur la modernisation de l’Afrique, notamment les infrastructures et la connectivité, l’industrialisation, le développement de l’agriculture et la formation des talents ».
La victoire électorale de la gauche vénézuélienne de dimanche dernier a été belle au point où les socialistes du monde entier ont envoyé des messages de félicitations au Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros, Président du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, l'homme le plus heureux du jour. L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo s'est aussi manifestée en adressant son message au PSUV. Il est ainsi libellé :
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, dont le délégué en qualité d'Accompagnateur International aux élections législatives, régionales et communales de ce dimanche 25 Mai 2025, se réjouit de la grande victoire du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, son partenaire, qui a raflé la quasi-totalité des mandats électifs mis en jeu à tous les niveaux.
Cette victoire sans partage confirme la reconnaissance de la Révolution Bolivarienne lancée par le Grand Libérateur Simon BOLIVAR, menée ensuite de manière imperturbable par le Grand Leader, le Camarade Hugo CHAVEZ, dont l'œuvre a été dignement poursuivie et protégée au prix du sang par le Président Nicolas Maduro Moros, demeuré Grand Combattant de la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste, antisioniste.
Le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, par cette razzia électorale historique, a démontré, une fois de plus, qu'il travaille réellement pour le Peuple vénézuélien qui, en retour, lui a renouvelé toute sa confiance et lui a confié, de nouveau, sa destinée pour les prochaines années. Ainsi, le socialisme vénézuélien du 21me siècle inventé par l'Immortel Commandant Hugo CHAVEZ, a atteint effectivement son stade de maturation grâce aux innombrables réalisations politiques, économiques et sociales faites sous la bannière du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, qui n'a laissé aucune couche populaire sur le bord du chemin du développement national.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, félicite enfin le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, le Camarade Nicolas Maduro Moros, son gouvernement bolivarien et toute sa vaillante équipe du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, qui ont travaillé, la main dans la main, pour faire échec à la réaction droitière nationale, au fascisme, à l'impérialisme agonisant et au néocolonialisme hideux.
Vive le socialisme!
Salutations révolutionnaires."
En sa qualité d'animateur de l'organisation congolaise de lutte antifasciste, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a également adressé un autre message au Président Maduro en tant qu'initiateur de l'Internationale Antifasciste. Il se présente comme suit :
"À l'occasion de l'éclatante victoire du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, aux élections législatives, régionales et communales de ce dimanche 25 Mai 2025, l'Internationale Antifasciste RD Congo qui a suivi leur bon déroulement, vous présente ses sincères félicitations.
Sous votre courageuse direction, le Brave Peuple Vénézuélien a su reconnaître le travail abattu par le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, pour l'émergence d'un nouveau Venezuela fort et solidaire devenu le bastion mondial de la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste, antisioniste pour que le monde soit empreint d'humanité.
Fidèle au combat du Grand Libérateur Simon BOLIVAR, vous avez bien poursuivi l'immense travail de l'Immortel Commandant Hugo CHAVEZ, l'inventeur du socialisme du 21me siècle.
Vous méritez de la Nation Bolivarienne.
Vive le socialisme!
Salutations révolutionnaires."
Comme on le voit, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, se fraie inévitablement une voie dans la mouvance antifasciste internationale.
Dans un contexte mondial confronté à l'urgence climatique, la Chine se distingue par une approche singulière et volontariste en matière de développement durable. En tant que journaliste, j'ai eu l'opportunité d’interviewer Zhang Yongsheng, directeur de l'Institut de la civilisation écologique à l'Académie chinoise des sciences sociales. Au cours de cet entretien, il m'a présenté un panorama des avancées majeures du pays en matière de gouvernance écologique, tout en analysant les leviers mobilisés pour faire émerger un mode de vie bas carbone et les mécanismes politiques, sociaux et économiques mis en œuvre pour impliquer la société dans cette transformation de grande ampleur.
Une nouvelle pensée à la base de percées historiques
Mr. Zhang est revenu d'abord sur les fondements idéologiques qui ont permis à la Chine de progresser dans sa construction d'une « civilisation écologique ». Il attribue ces avancées à une pensée directrice développée par Xi Jinping, centrée sur la valorisation de la nature et la recherche d'un équilibre entre développement économique et protection de l'environnement. Selon cette vision, le célèbre adage « les eaux limpides et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables » incarne une rupture décisive avec l'idée selon laquelle croissance et écologie seraient nécessairement opposées. Au contraire, la nature est ici perçue comme une source de richesse à long terme.
Trois types de percées découlent de cette pensée. La première, conceptuelle, consiste à replacer l'écologie au cœur du modèle de développement. La seconde est institutionnelle en ce sens que la protection de l'environnement est désormais inscrite dans les textes fondamentaux du pays, comme la Constitution, les statuts du Parti communiste et les plans de développement, notamment les plans quinquennaux. La troisième percée, enfin, est d'ordre politique, avec la mise en place d'une gestion différenciée du territoire national. Celui-ci est divisé en plusieurs catégories fonctionnelles – zones de protection prioritaire, de contrôle général et de contrôle renforcé – permettant une gouvernance plus fine et ciblée de l'environnement.
Un modèle de transition qui se veut exemplaire
Pour Zhang Yongsheng, cette démarche n'est pas seulement valable pour la Chine. Elle présente une portée universelle en ce qu'elle propose de redéfinir les objectifs du développement. En recentrant les priorités sur l'amélioration du bien-être et des conditions de vie de la population, tout en respectant les lois de la nature, la Chine entend offrir une alternative aux modèles classiques, souvent sources de crises écologiques.
Il a rappelé que cette transition repose sur un effort collectif et progressif, nourri à la fois par des choix politiques stratégiques et par une mobilisation sociale croissante. La pensée de Xi Jinping, selon lui, apporte des éléments de réponse aux grands défis planétaires, en réconciliant croissance, bien-être et durabilité.
Impliquer toute la société dans la transition écologique
Au-delà des cadres politiques et institutionnels, la réussite de cette transformation écologique repose sur l'implication active de la population, de l'avis de Zhang Yongsheng. Le concept de « faible émission de carbone pour tous » prend ici tout son sens. Zhang Yongsheng note que ces dernières années, un changement de mentalité profond s'est opéré, particulièrement chez les jeunes générations. On observe une prise de conscience accrue des enjeux écologiques et une volonté d'adopter des comportements plus durables, tant dans les habitudes quotidiennes que dans les choix de consommation.
Ce changement d'attitude s'est également propagé au monde économique. De plus en plus d'entreprises intègrent des pratiques vertes dans leur production, conscientes à la fois de leur responsabilité environnementale et de l'intérêt croissant des consommateurs pour les produits durables. Cette dynamique collective commence déjà à produire des effets concrets et mesurables sur la trajectoire écologique du pays.
Gouvernement et marché : deux piliers d'une participation renforcée
Pour pérenniser cette dynamique et l'amplifier, Zhang Yongsheng a identifié deux leviers essentiels que sont le rôle moteur du gouvernement et celui du marché. Le premier agit par la régulation, la sensibilisation et la mise en place de politiques publiques incitatives. Il s'agit notamment d'encourager les citoyens à adopter un mode de vie sobre en carbone en multipliant les initiatives éducatives et les infrastructures adaptées.
Le second levier est celui du marché, qui joue un rôle clé dans le développement d'une économie verte. En proposant des produits et services écologiques à la fois innovants, accessibles et compétitifs, il permet aux choix durables de s'imposer naturellement dans la vie quotidienne des citoyens. Cette complémentarité entre politique publique et dynamique économique est au cœur de la stratégie chinoise.
Un aspect essentiel de cette stratégie, a souligné Zhang Yongsheng, est la facilitation. Pour que les comportements écologiques deviennent une norme sociale, il faut en simplifier l'adoption. Cela passe par la mise en place de transports en commun performants et abordables, de circuits courts de distribution, ou encore de systèmes d'incitation pour l'achat de produits verts. Lorsque les choix écologiques sont aussi les plus simples, leur diffusion dans la population s'accélère naturellement.
Une voie chinoise pour un développement durable mondial
L'entretien avec Zhang Yongsheng met en lumière une vision ambitieuse et systémique du développement durable. En s'appuyant sur une pensée politique innovante, des réformes institutionnelles profondes et une mobilisation progressive de la société par l'action conjointe du gouvernement et du marché, la Chine entend bâtir une civilisation écologique qui soit à la fois moderne et respectueuse de la nature. Cette expérience, encore en cours, pourrait inspirer d'autres pays à repenser leur propre modèle de développement à l'aune des défis environnementaux du XXIe siècle.
Face à l'unilatéralisme et aux actes de politique de puissance et d'intimidation dans le monde, la Chine travaillera avec la Russie pour assumer une responsabilité particulière en tant que grands pays et membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré jeudi le président chinois Xi Jinping à Moscou.
Il a tenu ces propos lors d'un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine au cours de sa visite d'État en Russie. Les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue de façon approfondie sur les relations sino-russes et les grandes questions régionales et internationales, atteignant un consensus sur l'approfondissement inébranlable de la coordination stratégique et la promotion du développement stable, sain et de haut niveau des relations sino-russes. Les deux présidents ont également appelé à promouvoir la perception historique correcte de la Seconde Guerre mondiale, à préserver l'autorité et le statut des Nations Unies et à défendre la justice et l'équité internationales.
Après une cérémonie de bienvenue grandiose organisée en l'honneur de M. Xi, les deux dirigeants ont d'abord eu un entretien restreint avant une réunion en grand groupe.
Ces dernières années, les relations sino-russes ont connu un développement stable, sain et de haut niveau grâce aux efforts conjoints des deux parties, a déclaré le président chinois, affirmant que l'amitié de bon voisinage à long terme et la coopération mutuellement bénéfique constituent des caractéristiques distinctes des relations bilatérales.
La confiance politique entre les deux pays s'est plus profondément ancrée, les liens de coopération pratiques se sont consolidés, les échanges entre peuples et les interactions locales se sont développés avec une vitalité accrue, et les relations sino-russes dans la nouvelle ère deviennent plus sûres en soi, plus stables et plus résilientes, a-t-il déclaré.
D'après M. Xi, l'histoire et la réalité ont pleinement prouvé que le développement et l'approfondissement continuels des relations sino-russes sont dans la logique de la poursuite de l'amitié entre les deux peuples de génération en génération, un choix inévitable pour permettre aux deux parties de parvenir à des succès et de favoriser leur propre développement et leur revitalisation, et un appel de l'époque pour préserver l'équité et la justice internationales et favoriser une réforme du système de gouvernance mondiale.
Notant que cette année marquait le 80e anniversaire des victoires de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise, de la Grande Guerre patriotique de l'Union soviétique et de la Guerre antifasciste mondiale, M. Xi a déclaré qu'il y a 80 ans, les peuples chinois et russe avaient fait d'énormes sacrifices et remporté de grandes victoires, apportant des contributions historiques remarquables au maintien de la paix dans le monde et à la cause du progrès humain.
La Chine travaillera avec la Russie pour défendre ensemble la perception historique correcte de la Seconde Guerre mondiale, préserver l'autorité et le statut des Nations Unies, sauvegarder fermement les fruits victorieux issus de la Seconde Guerre mondiale, défendre résolument les droits et les intérêts de la Chine, de la Russie et d'un grand nombre de pays en développement et promouvoir l'avènement d'un monde multipolaire égalitaire et ordonné, et la réalisation d'une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive, a indiqué M. Xi.
Les deux chefs d'État ont également écouté des comptes-rendus des responsables des départements concernés des deux pays au sujet de la coopération bilatérale dans divers secteurs.
La Chine et la Russie doivent poursuivre la voie générale de la coopération et éviter les perturbations extérieures afin de consolider les bases de la coopération stable et d'assurer une forte dynamique de progression, a noté M. Xi.
Les deux pays doivent exploiter leurs ressources et les avantages complémentaires de leurs systèmes industriels, ainsi qu'élargir la coopération mutuellement bénéfique de haute qualité dans des domaines tels que l'économie, le commerce, l'énergie, l'agriculture, l'aérospatiale et l'intelligence artificielle, a-t-il poursuivi.
La Chine et la Russie doivent profiter de la synergie entre l'Initiative “la Ceinture et la Route” et l'Union économique eurasiatique en tant que plateforme pour bâtir un modèle de connectivité de haut niveau, a affirmé M. Xi. Il a ajouté que les deux pays devraient pleinement exploiter le potentiel des Années de la culture Chine-Russie, renforcer la coopération dans l'éducation, le cinéma, le tourisme, les sports et au niveau local, et promouvoir une connectivité profondément enracinée entre les peuples.
Les deux pays doivent étroitement se coordonner et coopérer au sein des plateformes multilatérales comme l'ONU, l'Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS, unifier le Sud global, défendre le véritable multilatéralisme et guider la réforme de la gouvernance mondiale dans la bonne direction, a ajouté M. Xi.
Il a souligné que la Chine progressait de façon globale dans la construction d'un pays fort et la grande cause du renouveau national par le biais de la modernisation chinoise, et que la Chine possédait à la fois la détermination et la confiance nécessaires pour surmonter divers risques et défis.
Peu importe l'ampleur des bouleversements de l'environnement extérieur, la Chine gèrera ses propres affaires avec fermeté, a insisté M. Xi. La Chine est prête à coopérer avec la Russie pour assumer les responsabilités particulières liées à cette époque, sauvegarder le système du commerce multilatéral mondial, maintenir la stabilité et la fluidité des chaînes industrielles et d'approvisionnement, et apporter de plus grandes contributions à la promotion du développement et du renouveau des deux pays ainsi qu'au maintien de l'équité et de la justice internationales.
Pour sa part, M. Poutine a chaleureusement salué la visite d'État de M. Xi en Russie et sa participation aux célébrations marquant le 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique dans la Grande Guerre patriotique. Le président russe a souligné la grande importance de cette visite, qui a non seulement injecté un élan fort au développement des relations russo-chinoises, mais a également contribué à préserver les résultats victorieux de la Seconde Guerre mondiale.
Selon M. Poutine, les relations russo-chinoises sont basées sur l'égalité et le respect mutuels, elles ne sont dirigées contre aucune tierce partie et elles ne sont pas affectées par des incidents temporaires.
Promouvoir avec détermination le développement des relations russo-chinoises et étendre la coopération mutuellement bénéfique sont les choix stratégiques de la Russie, a-t-il affirmé. Il a ajouté que la partie russe adhérait fermement à la politique d'une seule Chine et qu'elle avait toujours soutenu la position de la Chine sur la question de Taiwan.
La Russie est disposée à maintenir des échanges étroits de haut niveau avec la Chine, à renforcer la coopération pratique dans des domaines tels que le commerce, les investissements, l'énergie, l'agriculture, la science et la technologie, à approfondir les échanges culturels et entre les peuples dans les secteurs de l'éducation, de la culture, de la jeunesse ou du tourisme, et à élargir la portée de la coopération dans la région de l'Extrême-Orient.
L'imposition de droits de douane élevés est absurde et illégitime et ne peut que se retourner contre son auteur, a martelé M. Poutine. Selon lui, les deux parties doivent renforcer leur coordination et leur coopération au sein des cadres multilatéraux tels que l'ONU, l'OCS et les BRICS, soutenir le processus en faveur d'un monde multipolaire, s'opposer ensemble à l'unilatéralisme, rejeter l'abus de sanctions, résister à la confrontation de blocs et défendre les intérêts communs de la communauté internationale.
La Russie et la Chine avaient toutes les deux fait d'énormes sacrifices dans la Guerre antifasciste mondiale, a rappelé M. Poutine. Il a affirmé que sous la direction du Parti communiste chinois, les Chinois s'étaient battus avec courage et avaient obtenu une grande victoire dans la Guerre de résistance contre l'agression japonaise, apportant ainsi des contributions majeures à la victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
Pendant les difficiles années de guerre, la Russie et la Chine se sont soutenues mutuellement et ont forgé une profonde amitié, ce qui a posé des bases solides pour le développement de leurs relations bilatérales, a poursuivi le président russe. Les deux parties doivent préserver l'autorité des Nations Unies et du droit international, favoriser ensemble la perspective historique correcte de la Seconde Guerre mondiale, défendre l'équité et la justice internationales et collaborer pour créer un avenir meilleur pour les deux pays et pour le monde entier.
Après leurs discussions, les deux chefs d'État ont signé une déclaration commune sur l'approfondissement du partenariat stratégique global de coordination Chine-Russie pour une nouvelle ère. Les deux présidents ont assisté à l'échange de plus de 20 documents de coopération bilatérale, couvrant des domaines tels que la stabilité stratégique internationale, la défense de l'autorité du droit international, la biosécurité, la protection des investissements, l'économie numérique, la quarantaine et la coopération cinématographique.
Ils ont également demandé aux départements concernés des deux pays de renforcer leur communication et leur coordination en accord avec le consensus atteint par les deux parties, de promouvoir la coopération pratique et d'obtenir de nouveaux résultats concrets.
MM. Xi et Poutine ont aussi rencontré ensemble la presse.
Le Souverain pontife a reçu lundi 12 mai en salle Paul VI au Vatican 3000 journalistes et représentants des médias. L’occasion d’inviter à une communication différente, désarmée et d’appeler à la libération des journalistes emprisonnés.
Dans une salle Paul VI fourmillante de journalistes, de communicants, et d’opérateurs médias du monde entier, curieux et enjoués de le découvrir, le nouveau Souverain pontife a détaillé sa vision et ses attentes de la profession. Pour l'un de ses premiers bains de foule, Léon XIV est apparu souriant, presque timide, il a d'abord pris le temps de saluer la presse internationale avant de lire son discours, traduit en anglais via deux écrans géants.
Reprenant la béatitude «Heureux les artisans de paix», Léon XIV a invité son audience à «poursuivre une communication différente, qui ne recherche pas le consensus à tout prix, qui ne se pare pas de mots agressifs, qui n'épouse pas le modèle de la compétition, qui ne sépare jamais la recherche de la vérité de l'amour avec lequel nous devons humblement la rechercher.»
Une communication ainsi différente est un premier pas vers la paix, qui commence avec «chacun de nous», a-t-il continué, «avec la façon dont nous regardons les autres, écoutons les autres, parlons des autres; et, en ce sens, la façon dont nous communiquons est d'une importance fondamentale: nous devons dire ‘’non’’ à la guerre des mots et des images, nous devons rejeter le paradigme de la guerre.»
Solidarité de l’Église avec les journalistes
Plus grave, Léon XIV, a rappelé la solidarité de l’Église avec les journalistes emprisonnés, suscitant une salve d’applaudissements:
“La souffrance de ces journalistes emprisonnés interpelle la conscience des nations et de la communauté internationale, nous appelant tous à sauvegarder ce bien précieux qu'est la liberté d'expression et de la presse.”
Récit du conclave
Pour sa première audience en salle Paul VI, dans une ambiance chaleureuse, après avoir remercié la foule de journalistes et de professionnels des médias pour le travail effectué ces dernières semaines, Léon XIV a évoqué les «temps difficiles», qui «représentent un défi pour nous tous» et invitent à «ne jamais céder à la médiocrité». Citant saint Augustin, «vivons bien et les temps seront bons. Nous sommes le temps» (Sermon 311), le Souverain pontife a rappelé qu’il ne pouvait pas avoir «de communication et de journalisme en dehors du temps et de l'histoire.»
Léon XIV a aussi remercié les journalistes pour leur traitement du conclave et des funérailles de François, pour ce que «vous avez fait pour sortir des stéréotypes et des clichés à travers lesquels nous lisons souvent la vie chrétienne et la vie de l'Église elle-même.»
Autre défi de notre époque abordé par le Souverain pontife: l’intelligence artificielle, son «immense potentiel» qui requiert toutefois «responsabilité et discernement pour qu'elle soit réellement au service de l'humanité tout entière.»
Désarmer la communication de la haine et des préjugés
Reprenant l'invitation du Pape François, contenue dans son dernier message pour la Journée mondiale des communications 2025, Léon XIV a réitéré:
“Désarmons la communication de tout préjugé, rancœur, fanatisme et haine; purifions-la de toute agression. Nous n'avons pas besoin d'une communication tonitruante et musclée, mais plutôt d'une communication capable d'écouter, de recueillir la voix des faibles qui n'ont pas de voix. Désarmons les mots et contribuons à désarmer la Terre.”
«Une communication désarmée et désarmante», a souligné encore le nouvel l'évêque de Rome, «nous permet de partager une vision différente du monde et d'agir de manière cohérente avec notre dignité humaine». C'est pourquoi, a-t-il conclu, il est nécessaire de «choisir avec conscience et courage le chemin d'une communication de paix». À la fin de la réunion, le Pape Léon XIV a béni les participants en leur disant: «Merci beaucoup !»
Poignées de main et salutations
Enfin, s'approchant des premiers rangs des participants, il a salué en particulier le préfet du dicastère pour la Communication, Paolo Ruffini. Des applaudissements particuliers ont marqué les salutations du Souverain pontife avec le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, avec le père jésuite Federico Lombardi, président du conseil d'administration de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger - Benoît XVI, et avec Valentina Alazraki, «doyenne» des journalistes accrédités auprès du Saint-Siège. En quittant le fond de la salle Paul VI, le Pape Léon XIV a pu serrer de nombreuses mains, bénir quelques enfants et recevoir de nombreux petits cadeaux de la part des journalistes et de leurs familles.