L’Etat a l’obligation d’assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques.
Lubumbashi, 27 février 2023. L’IRDH invite S.E. Daniel ASELO OKITOLE, Vice-premier Ministre, en charge de l'Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières à assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques en compétition pour les élections de décembre 2023.
En vertu de l’article 12 de la Constitution, tous les Congolais sont égaux et ont droit à une égale protection.
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*Depuis ce lundi 27 février 2023, Isidore Kwandja Ngembo, Directeur National du Comité National chargé de l’organisation des IXès Jeux de la Francophonie à Kinshasa, serait détenu à l’ANR. Normalement, il y était invité pour des auditions en rapport avec le dossier relatif au paiement des arriérés des salaires et primes des Comités des Jeux sortants (Mandjolo et Didier Tshiyoyo Mbuyi).
Or, à ce sujet précis, selon ses propres contenus dans sa lettre addressée à Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Premier Ministre, il lui a été impossible, en vertu des moyens limités mis à sa portée pour la matérialisation de l’organisation des IXès de la Francophonie, d’intégrer l’épineuse question du paiement des arriérés des Comités Sortants.
A l’en croire, il s’est retrouvé écartélé entre deux positions diamétralement opposées, à savoir,
De la guerre du 2 août 1998, les Kinois gardent un souvenir mauvais : la coupure de l'électricité à partir du barrage d'Inga pris en otage par les troupes rwandaises, pardon du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dont certains éléments armés venus dans les rangs de l’AFDL, une année plus tôt, se retrouveront tour à tour au CNDP, au M23 de 2012 et au M23 de 2022.
Près d’un mois durant, toutes les activités nécessitant de l’hydroélectricité avaient été interrompues. Dans les hôpitaux notamment, les prématurés et les malades sous respiration artificielle mourraient, et les corps entraient en putréfaction dans des morgues. Pour cuisiner, l’expression « faire feu de tout bois » avait recouvré son sens : chaise, sommier, table, lit, arbre se consommait et se consumait.
C'est dans la foulée de l’apparition subite du RCD, avec à sa tête un certain Ernest Wamba dia Wamba - mouvement composé principalement de Mobutistes et de Tshisekedistes déçus de la transition conflictuelle 1990-1997 - que de Kigali le Président rwandais Pasteur (prénom) Bizimungu (nom) lancera l'initiative d’un « Berlin II », c'est-à-dire la révision des frontières héritées de la colonisation.
A l'époque - il est utile de le rappeler - Pasteur Bizimungu (hutu) venait de prendre la succession de feu Juvénal Habyarimana (hutu). Son « adjoint » avait pour nom Paul Kagame (tutsi). Cependant, tout le monde reconnaissait en ce dernier le détenteur véritable du pouvoir. La preuve est la neutralisation du premier par le second en 2000 et sa disparition de la scène politique rwandaise. Condamné d'ailleurs à 15 ans pour seul grief le soupçon de vouloir créer un parti politique, Bizimungu fit la prison avant d'être gracié.
Sans chercher à savoir la cause exacte de sa mise à l'écart, on peut garder de lui l’effet boomerang de son initiative au regard des données scientifiques étalées, entre autres, par le Professeur Isidore Ndaywel.
En effet, ces données prouvent que ce n’est pas la RDC qui avait pris des terres rwandaises.
Au terme d’un mandat essentiellement consacré aux actions de grande ampleur en faveur de l’éducation, la culture et la santé, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, a officiellement cédé son fauteuil de Président de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à son Homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. La passation des pouvoirs entre les deux personnalités est intervenue le week-end dernier, à la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa, lors de la 22ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette Institution sous-régionale.
Il s’observe un regain de xénophobie en Tunisie au lendemain des propos racistes tenus par Kaïd Saïed sur l’immigration qui alertent certains congolais qui y sont allés pour leurs études universitaires.
Dans un récent discours tenu lors du Conseil de sécurité nationale, le mardi 21 février dernier, le Président tunisien a déclaré vouloir mettre rapidement fin à l'immigration clandestine de «hordes de migrants» en provenance d’Afrique subsaharienne, qui, selon lui, seraient source de violence, de crimes et d’actes inacceptables.
«L’immigration clandestine relève d’un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu’elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non un pays arabe et musulman », a-t-il naïvement lâché.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba, a lancé officiellement hier, mercredi 22 février, la mise en ligne du répertoire de référence des écoles privées agréées et viables sur toute l'étendue de la RDC. C’était l’occasion pour révéler les statistiques de toutes les écoles privées de la RDC. Sur base des données en sa possession, sur 4056 recensées sur toute l’étendue du territoire, seules 1953 présentent des conditions de viabilité et 2.103 sont non viables.
Ces écoles, a-t-il indiqué, certaines “fonctionnent dans les habitations, trois chambres salons, d’autres à côté des églises ou dans l’enceinte des églises. Le matin, c’est l’école et le soir les mêmes bancs servent pour le culte et même les veillées des prières. D’autres écoles également fonctionnent à côté des bars, des débits des boissons et même dans les boîtes de nuit”, s’est indigné le n°1 de l’EPST.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de l’assainissement de ce secteur de l’éducation, le patron de l’EPST a ajouté que “1.025 écoles privées agréées fonctionnent sans arrêtés ministériels et enfin 605 fonctionnent avec les faux arrêtés”.
Ce faisant, il a invité les promoteurs des écoles privées de s’adresser au secrétariat général pour connaître la situation de leurs écoles et se mettre en ordre.
“Un moratoire est accordé aux écoles non viables pour se conformer aux exigences aussi bien légales, réglementaires que de viabilité. Il y aura désormais, une mise à jour annuelle du répertoire des établissements scolaires publics et privés pour permettre aux parents d’orienter leurs enfants vers les écoles reconnues par l’Etat congolais. Si vous amenez votre enfant dans une école non reconnue, vous allez seul être responsable de votre sort”, a prévenu Tony Mwaba.
Et d’ajouter que ce fichier est mis à profit aussi bien pour les responsables éducatifs que les partenaires techniques et financiers pour leur permettre de savoir avec quel établissement public ou privé collaborer.
Dans les prochains jours, le ministre a promis d’innover avec la mise en ligne de la géolocalisation de tous les établissements scolaires publics et privés. De même, un autre répertoire reprendra dans les brefs jours, les arrêtés ministériels signés par les ministres nationaux, après leur publication dans le journal officiel.
Emma Muntu
Depuis un temps, il s’est manifestement engagé à proposer des remèdes aux grands maux auxquels est confrontée la République démocratique du Congo. Après avoir prescrit, dernièrement, la création des écoles de métier comme préalable pour l’éradication de la pauvreté et du chômage sur l’ensemble du pays, Patrick Eshiba Kasemwana, notable de la Tshangu et un des rares jeunes ayant su imposer leurs marques dans la sphère politique RD Congolaise, attire l’attention du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur l’urgence de redynamiser l’Inspection générale du Travail (IGT), au même titre que l’Inspection générale des Finances, gage du développement du pays. Le Président de la Ligue des Jeunes du Congrès National Congolais (CNC) de Pius Muabilu estime que la revalorisation de l’IGT va, à coup sûr, permettre l’amélioration des conditions de travail dans les secteurs public et privé. Tel était son cri d’alarme lancé lors d’une grande conférence organisée à l’Hôtel Béatrice, dans la commune de la Gombe, la semaine dernière, sur les 4 ans du Président Félix Tshisekedi au pouvoir. «L’amélioration des conditions de travail dans le secteur public et privé, un pré-requis sine qua non pour le développement du Congo.
Dans sa détermination de restaurer la paix face à l’agression dont est victime la République démocratique du Congo dans sa partie Est de la part du Rwanda, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a réussi à arracher l’attention et le soutien de ses pairs membres de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Ces hautes personnalités du continent ont, en effet, lors du 36ème Sommet de ladite conférence tenu récemment à Addis-Abeba, en Ethiopie, accordé au M23 un délai de 30 jours pour quitter le sol congolais, à dater de ce mardi 28 février 2023, conformément au nouveau chronogramme élaboré après le refus de ce groupe rebelle de se soumettre à la Feuille de route de Luanda ou encore à toutes les résolutions issues de mécanismes régionaux de paix notamment, celles prises au niveau de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
Au cours d’un briefing conjointement animé le week-end dernier avec le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, en direct à la Télévision nationale, Christophe Lutundula, VPM en charge des Affaires étrangères, a insisté à l’attention du M23 sur le strict respect de cette nouvelle disposition dont la violation, a-t-il rassuré, engendrera des mesures drastiques voire draconiennes.
Il a informé la presse de la mise en place d’un cadre de coordination de mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de cessez-le-feu, désengagement, retrait du M23, sous les auspices de Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Pourquoi ce nouveau chronogramme ?
«Premièrement, c’est à l’unanimité autour du fait que la Feuille de route arrêtée par le mini-sommet de Luanda du 23 novembre n’a pas été appliquée. Tout le monde a reconnu que c’est le M23 qui n’a pas voulu appliquer cette Feuille de route. En deuxième, on a examiné le nouveau plan de désengagement, de la fin des hostilités par les Chefs d’état-major des pays membres de l’EAC et le Commandant de la Force régionale. Il vous souviendra qu’une semaine et demie avant, il y a eu le mini-sommet de Bujumbura où tout le monde a fait le même constat. Sur ce point là, les Chefs d’Etat ont avalisé le nouveau plan qui a été élaboré… Je vais essayer de vous donner les grandes lignes. A partir de principales considérations, la réunion a décidé que le retrait du M23 soit échelonné sur une période de 30 jours, le jour-J étant fixé au 28 février 2023. En conséquence, les nouveaux délais de retrait qui doivent être respectés par le M23. La première phase commence le 28 février, ce mardi : le M23 se retire de Kibumba, Karega, Kironiwe et Kitshanga. Phase 2, du 13 au 20 mars : le M23 se retire de Rumangabo et de Kishishe, Bambo, Tongo et Mabenga. Du 23 au 30 mars ; le M23 se retire de Rutshuru, Kiwanja et Bunagana. C’est ça la nouvelle programmation. Après vont suivre les étapes du cantonnement, de désarmement et l’intégration du M23 dans le Processus du PDDRCS et ça va continuer par la suite. Cela a été avalisé. Un élément qui nous parait essentiel c’est celui-ci : le Chef d’Etat de la République d’Angola, en collaboration avec Son Excellence Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est, a contacté le commandement du M23 afin de transmettre les décisions du mini-sommet d’Addis-Abeba. Vous remarquez que chaque fois qu’il y a des réunions de Chefs d’Etat avec des prises de position, avec des Feuilles de route, dans les heures qui suivent, sous l’instigation du Rwanda, le M23 vous fait des déclarations en disant qu’il n’a rien à faire avec ça, ça ne me concerne pas…», a expliqué Lutundul, tout en mettant en relief la détermination du Président Tshisekedi à vaincre la bataille de la restauration de la paix dans l’Est.
«Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été ferme. Il a fait comprendre qu’on ne peut plus continuer à tourner en rond le Congo. Les congolais sont prêts à sauver leurs responsabilités… Nous, nous n’allons plus continuer à tourner en rond. Comprenne qui pourra. Ça a été dur, ça a été direct. On a également lancé un appel pour les contributions pour le déploiement des troupes de pays qui se sont engagés, les pays membres de l’EAC», a-t-il indiqué. Ce que Patrick Muyaya a affirmé puisqu’il a fait partie de la délégation. Il a exhorté à la confiance autour du Chef de l’Etat, qui s’investit davantage pour offrir la paix aux fils et filles du pays en dépit des complots des ennemis.
La Pros.
C’est le salon Lubumbashi du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa qui a accueilli, ce jeudi 23 février 2023, la réunion d’évaluation annuelle du partenariat réunissant la RDC et l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale, CAFI en sigle. Une rencontre entre le Gouvernement congolais et cette structure de l’ONU ayant eu à la table des échanges d’une part, Eve Bazaïba, Ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, et Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, pour le compte du Gouvernement congolais ; et d’autre part, Tony Baumann, Représentant du Conseil d’Administration de CAFI.
Le CAFI est, faut-il souligner, une structure de l’ONU qui vient en appui au FONAREDD, pour la partie congolaise, dans le cadre du financement des projets liés au réchauffement climatique. Et dans les échanges d’évaluation, la Ministre congolaise en charge de l’Environnement a plaidé pour une réforme du FONAREDD et de sa dotation d’une personnalité juridique, afin d’élargir son champ d’action et d’augmenter la visibilité de son impact sur terrain.
«Je réitère l’engagement du gouvernement à accélérer et à accompagner la réforme du FONAREDD, en lui dotant d’une personnalité Juridique conformément au cadre légal en vigueur en RDC, afin que ce dernier joue plus efficacement son rôle dans la mise en œuvre et l’atteinte des jalons de la lettre d'intention qui soutient ce second partenariat RDC-CAFI. Et cette réforme va permettre à tous les membres du gouvernement concernés de jouer aussi leur rôle conformément à leurs secteurs respectifs », a déclaré Eve Bazaïba.
Nicolas Kazadi, pour sa part, a souligné la volonté ferme du Gouvernement congolais à atteindre les objectifs de ce partenariat, en misant sur l’équilibre entre la réduction de la déforestation et la lutte contre la pauvreté en faveur de la population vivant de la forêt.
« Le gouvernement de la République démocratique du Congo, nous sommes engagés à l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés pour concilier nos objectifs de réduction de la déforestation et ceux de réduction de la pauvreté.