Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes (UDS ), Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, est actuellement en route pour Caracas au Venezuela où il assistera aux manifestations marquant le dixième anniversaire de la mort de l'ancien Président vénézuélien, Commandant Éternel Hugo Chavez Frias. Le Président Kabasele Tshimanga est l'invité officiel du gouvernement vénézuélien. Il a quitté Kinshasa hier, mercredi 1er mars 2023, pour Caracas en passant par Istanbul en Turquie Pour les deux Congo, Congo Brazzaville et Congo Kinshasa, cet honneur a été seulement réservé à messieurs Roland Lumumba et Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi. Jean Kabeya/CP
On se rappelle, bel et bien, du communiqué (17/02/2023) de presse du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée par KIM IL SUNG en 1948, Puissance nucléaire émergée récemment dans la belligérance -techniquement parlant- avec les USA de l’ancienne à la nouvelle Guerre Froide pendant laquelle la dignité et l’honneur n’appartiennent qu’aux Forts et que la cause de tout Etat souverain ne peut être justifiée que par sa propre Victoire, NDLR) qui a souligné que si c’est le choix des USA de manifester leur force et réagir avec celle-ci, le choix de la RPDC aussi sera équivalent; et voici un signal fort de la RPDC vers les USA et la Corée du Sud (colonisée par les USA dès le lendemain de la Libération de tout le Pays qui coïncide avec la division artificielle de toute la Nation et forcée de désigner le côté Nord comme ennemi principal en ignorant l’homogénéité nationale de plus de 5.000 ans, NDLR). ① L’exercice de lancement du missile balistique intercontinental -ICBM- (18/02/2023) Un exercice de lancement de l’ICBM a eu lieu dans l’après-midi. La Direction Générale des Missiles l’a supervisé et a été mobilisée la Compagnie-Héros №1 du Drapeau Rouge dotée de la vaste expérience de lancement parmi les unités des ICBM de l’Armée Populaire de Corée (APC créée par KIM IL SUNG en 1948, NDLR). Ladite Compagnie fière d’avoir lancé (18/11/2022) un ICBM de nouveau modèle Hwasongpho (canon de Mars) -17 (ayant pris son altitude maximale de 6.040,9km pour voler 999,2km pendant 4.135s avant d’atteindre, exactement, les parages prévus dans les eaux internationales de la Mer de l’Est de Corée, NDLR) est une sous-unité avec les plus excellentes capacités de combat parmi les autres entièrement responsables des missions stratégiques. L’entraînement est organisé, sans préavis et par surprise, en vertu de; - instructions d’urgence de stand-by pour le combat de tir, données à l’aube - Ordres manuscrits du Président (KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC) de la Commission Militaire Centrale (CMC) du PTC, transmis à 08h. Lesdits Ordres portant la signature autographe de KIM JONG UN consistent à; - la mobilisation de la Compagnie-Héros №1 du Drapeau Rouge de la Direction Générale des Missiles pour utiliser l’ICBM Hwasongpho-15 - la revalidation et la vérification de la fiabilité du système d’arme à travers l’exercice sans préavis et par surprise - la reconnaissance des préparatifs au combat des forces nucléaires de la RPDC - la démonstration de la confiance et la garantie du bon fonctionnement, de la réaction, de la fiabilité, de l’efficacité et de la combativité des composants du potentiel des forces de la dissuasion nucléaire de l’État. La Compagnie-Héros, ayant reçu ces Ordres-ci avec honneur, a effectué son lancement à angle élevé du Hwasongpho-15 via le système de portée maximale à partir de l’Aéroport (sis à Sunan dans la banlieue de la Capitale, NDLR) International de Pyongyang. L’ICBM a pris son altitude maximale de 5.768,5km pour voler 989km pendant 4.015s avant de toucher, avec précision, les parages prévus dans les eaux internationales de la Mer de l’Est de Corée; ladite entreprise a obtenu une note «excellente» lors de l’évaluation. La CMC du PTC a; - apprécié, hautement, les capacités de guerre réelle des unités d’ICBM qui sont prêtes pour une contre-attaque mobile et puissante - donné ses instructions de maintenir, scrupuleusement, leur posture de préparation au combat renforcée à toutes les unités de missiles affectées pour des missions stratégiques vis-à-vis de l’environnement militaire prévalant dans la Péninsule coréenne. Ledit exercice de lancement par surprise mené dans la situation où les menaces militaires des USA et de la Corée du Sud deviennent sérieuses à un point qui ne peut être négligé, est la preuve; - réelle des efforts constants des forces nucléaires stratégiques de la RPDC pour rendre irréversibles ses capacités de contre-attaque nucléaire mortelle sur les forces hostiles - claire et sans aucun doute comme gage de la fiabilité certaine de la puissante dissuasion nucléaire physique de la RPDC.
② Le communiqué de presse de KIM Yo Jong, Chef adjointe de département du Comité Central du PTC (19/02/2023) Tout Pays préoccupé de la situation dans la Péninsule coréenne et épris de la paix et de la stabilité dans cette Région ne devrait jamais; - admettre le diktat et l’arbitraire des USA qui tentent de dégénérer le Conseil de Sécurité de l’ONU, responsable crucial de la paix et la sécurité internationales, en une organisation au service de la pratique de leur politique d’hostilités scélérates contre la RPDC - tolérer les actes déplorables ou malicieux des USA et de leurs forces vassales qui tentent de faire renoncer au droit légitime d’autodéfense d’un État souverain et légalisé mais, plutôt, devrait les faire comprendre que toute leur tentative sera en vain. Même cette fois-ci, nos adversaires ont commis, sans fondement, un acte d’atteinte flagrante à la souveraineté de la RPDC. Le fait que les USA et la Corée du Sud qui font, tout le temps, du tapage de la dissuasion élargie et de la posture de défense combinée sous prétexte de faire face à une menace quelconque viennent de révéler, ouvertement, leur cupidité et tentatives dangereuses d’acquérir une supériorité militaire et d’occuper une position dominante dans la Région de la Péninsule coréenne contribue à la destruction de la stabilité dans ladite Région et en rend la situation encore plus précaire; - Les USA doivent cesser leur tromperie ou absurdité selon laquelle ils ne sont pas hostiles à la RPDC et ils sont ouverts au dialogue, abandonner leurs stratagèmes insensés de gagner du temps à travers les négociations éventuelles, arrêter ou suspendre tout acte de menace contre la sécurité de notre Etat, ne pas ternir l’image de la RPDC mais, plutôt, réfléchir toujours attentivement, même pour leur sécurité potentielle. - Quant à la Corée du Sud, il vaut mieux qu’elle réfléchisse à la catégorie de catastrophe à laquelle elle finira par subir si elle se comporte comme si elle est, maintenant, «courageuse et intrépide» en fourrant son nez partout imprudemment. J’ai envie de débrider ou dessiller les yeux à ses Autorités imbéciles pour dire que nos missiles balistiques intercontinentaux ne viseront pas Séoul (ville où siègent les Pouvoirs politico-administratifs de la Corée du Sud, NDLR) comme cible. Nous n’avons toujours pas l’intention d’être face à face avec lesdits idiots. Enfin, je suis mandatée de donner un avertissement suivant; - nous suivrons de près chaque agissement des ennemis - nous répondrons à chaque hostilité contre nous à travers notre riposte très écrasante et puissante.
Le Ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a lancé, lundi 27 février 2023, un atelier de formation sur la redevance audiovisuelle pour les agents et cadres de la Radiotélévision nationale (RTNC). Ces assises organisés en partenariat avec Africa Union Financial Service (AUFS) visent premièrement, le renforcement des capacités pour une parfaite collaboration entre agents, la mobilisation des ressources nécessaires pouvant permettre à la télévision nationale de prendre en main ses responsabilités. Et aussi, doter ces agents et cadres de notions essentielles au sujet de la loi sur la redevance. « Il y a un problème de compréhension sur la redevance. La loi a été adoptée depuis 2011, et cela fait douze ans qu’elle n’est pas effectivement appliquée. Nous saluons cette initiative de la Direction générale de la RTNC et l’AUFS pour faire venir à Kinshasa les directeurs provinciaux. Le but est d’échanger notamment sur la manière et les différents actes de perception de cette redevance », note Patrick Muyaya. Et de poursuivre : « Nous espérons qu’au terme de ces échanges, il y aura une compréhension commune à la fois entre la Direction générale, les directeurs provinciaux, les syndicalistes et tous les intervenants pour que lorsque nous allons commencer à percevoir cet acte, ensemble, nous puissions expliquer aux différents téléspectateurs de la RTNC que la télévision a ses exigences, que la télévision est couteuse et qu’il est important pour eux, le moment venu, de s’acquitter de ce qu’ils devront pour être sûr que nous avons doté la RTNC des moyens de son indépendance ». Dans cet ordre d’idées, Mme Sylvie Elenge, Directrice Générale adjointe de la RTNC et Stanly Ndelah, Chef de projet de l’AUFS, ont à tour de rôle, porté haut leurs voix pour saluer la quintessence de cet atelier de formation sur la redevance audiovisuelle. « Nos attentes, c’est de voir enfin la redevance être perçue par la RTNC afin de lui permettre de s’engager sur la voie de reformes tant attendues par le Chef de l’Etat et la population RD. Congolaise », a expliqué la DGA de la RTNC. M. Stanlyu Ndelah de son coté, a souligné que son organisation est prête à collaborer pour assurer l’accompagnement des réformes initiées en faveur de la RTNC. Josué Nsema
*Ces derniers temps, un document d’archive circule et enflamme les réseaux sociaux : « L’acte de vente du Congo à la Belgique a été retrouvé ! ». C’est « un document authentique, rare, de 5 pages, avec douze signatures officielles de ministres et secrétaires généraux, douze sceaux à la cire, etc». Et l’opinion de demander aux historiens qu’en est-il ? Quand est-ce que ce document est entré dans l’histoire du Congo ? Comment y est-il entré ? Remontons le temps. A l’issue des travaux de la Conférence de Berlin le 26 février 1885, les pays qui y avaient pris part ont reconnu à l’Association Internationale du Congo le droit de fonder un Etat dans le bassin du Congo. C’est le « Free States in the Congo basin », « Etat(s) Libre(s) du Congo ». Le nom de cet Etat se déclinait comme « Libreville, Freetown, Liberia ». Libreville était le premier village de liberté fondé par la marine française au Gabon pour recueillir les personnes saisies sur les navires de contrebande nous dit Elikia Mbokolo. Il en était de même de Freetown (ville libre) en Sierra Leone. Liberia était un Etat fondé par des Noirs Américains pour recueillir des esclaves et d’anciens esclaves d’origine africaine ; il est devenu une République indépendante en 1847. L’Etat Libre du Congo fut présenté comme une confédération de tribus d’hommes libres, qui n’étaient pas des esclaves, qui s’étaient placés sous l’autorité de l’Association Internationale du Congo (A.I.C.), héritière elle-même de 257 traités de cession de terres conclus avec les populations locales le long du fleuve Congo et dans le Bas-Congo par sa devancière l’Association Internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique (A.I.A.). Les 28 et 30 avril 1885, Léopold II fut autorisé par la Chambre des Représentants, puis le Sénat belges à prendre le titre de Souverain d’un Etat congolais. Il utilisa pour la première fois la dénomination de l’Etat Indépendant du Congo (E.I.C.) lorsqu’il reçut le 16 mai 1885 une délégation du Conseil municipal de Londres venu le féliciter à Bruxelles pour son acquisition. Le Souverain belge voulait dire que le Congo était distinct de la Belgique. Cette dénomination devint officielle avec l’arrêté royal du 29 mai 1885 par lequel Léopold II proclamait la constitution du nouvel Etat, et signalait son drapeau, ses armoiries et sa devise. Ce nouvel Etat, il fallait l’explorer, l’occuper pour l’exploiter. Léopold II apporta sa fortune personnelle, puis sollicita certains banquiers. Le Congo était trop grand, et ses moyens insuffisants. A Berlin, pour amadouer les puissances, il avait brandi la liberté de commerce pour tous. Il n’en était plus question sur le terrain cinq ans plus tard. Il déclarait « les terres vacantes » et monopolisait le caoutchouc et l’ivoire pour lui-même. A Berlin il s’était présenté comme un philanthrope, désireux de lutter contre les esclavagistes, et d’apporter la civilisation, désormais il n’était question que de travail forcé, d’impôt en travail et en vivres. C’est ce qu’on a appelé « le système léopoldien ». Pour avoir l’aide de la Belgique, il publia un testament antidaté en 1890. La Belgique lui accorda 25 millions de francs de cette époque, dont 5 millions immédiatement, et 2 millions par an pour les dix années qui allaient suivre. Toutefois, la Belgique posa deux conditions. L’Etat Indépendant du Congo ne devait plus emprunter de l’argent sans avoir l’autorisation du parlement et du gouvernement belge. L’Etat Indépendant du Congo devait chaque année informer la Belgique de l’évolution de son économie et de ses finances. Si ces deux conditions n’étaient pas respectées, la Belgique devrait annexer le Congo. Par ailleurs, si l’Etat Indépendant du Congo n’avait pas remboursé l’argent prêté par la Belgique au bout de dix ans, la Belgique devrait annexer le Congo. Le problème de l’annexion du Congo par la Belgique s’est posé à trois reprises : en 1895, 1901 et 1906. Pourquoi en 1895 ? Il se fait que trois ans auparavant, en 1892, à l’insu du parlement et du gouvernement belges, Léopold II avait sollicité et obtenu un prêt de cinq millions auprès d’un banquier, De Browne de Tiège. Il devait rembourser ce prêt trois ans plus tard. Faute de quoi, il devait dédommager le banquier avec 16 millions d’hectares de terrain au Congo. En 1895, Léopold II n’avait pas de quoi rembourser son banquier. Il ne voulait pas non plus céder les terres. Il ne lui restait qu’à avouer son opération à la Belgique. Des dispositions furent prises pour l’annexion du Congo par la Belgique. La discussion fut portée au parlement. Mais Léopold II ne voulait pas se dessaisir du Congo, car le pays commençait à rapporter. Le Souverain belge soudoya plusieurs parlementaires. Il y a eu un affrontement entre les Congolâtres et les Anticongolâtres. Et le projet d’annexion fut noyé. Pourquoi en 1901 ? L’échéance de dix ans était écoulée depuis le prêt consenti en 1890, et non remboursé. Le premier ministre en place, Paul de Smet de Naeyer, était très proche du roi. Malgré l’opposition d’Auguste Beernaert qui avait exercé son mandat de premier ministre de 1884 à 1894, de Smet élabora un projet qui devint la loi du 10 août 1901. En vertu de cette loi, la Belgique renonçait temporairement au remboursement des sommes prêtées à l’Etat Indépendant du Congo en exécution de la convention du 3 juillet 1890 ainsi qu’aux intérêts. La Belgique renonçait aussi au droit d’autoriser l’Etat Indépendant du Congo à contracter des emprunts. Léopold II ne manqua pas d’en profiter. En 14 ans, de 1887 à 1901, la dette publique du Congo ne s’était élevée qu’à 14.222.000 francs, plus les avances de 25 millions en 1890 et 6 millions en 1896 consenties par la Belgique. Mais, en 7 ans seulement, de 1901 à 1908, Léopold II emprunta coup sur coup près de 96 millions de francs ; le tiers de cette somme fut affectée à la Fondation de la Couronne. Toutefois, la Belgique conservait le droit de reprendre le Congo. Les obligations financières contractées par l’Etat Indépendant du Congo vis-à-vis de la Belgique ne reprendraient leur cours qu’à partir du moment où la Belgique renoncerait à la faculté d’annexion. Pourquoi en 1906 ? C’était l’année des réformes recommandées par la commission internationale qui avait fait des enquêtes dans l’Etat Indépendant du Congo en 1904-1905. Léopold II avait publié le 3 juin 1906 25 décrets réformant la législation dans le Bulletin officiel de l’EIC, et il avait fait accompagner ces décrets avec une lettre destinée aux Secrétaires généraux. Dans cette lettre le roi proclamait que ses « droits sur le Congo étaient sans partage ». Il définissait les obligations de la Belgique vis-à-vis des diverses institutions qu’il avait fondées. Les parlementaires interpellèrent le gouvernement. Ils s’inquiétaient de l’augmentation de la dette publique. Accepter ces conditions, c’était se lier les mains et s’interdire toutes possibilités de faire des réformes. Les députés demandèrent que la Chambre fût saisie dans le plus bref délai possible de la reprise du Congo. Les choses traînèrent en longueur. Le gouvernement Jules de Trooz entré en fonction en mai 1907 engagea des négociations avec les mandataires de l’Etat Indépendant du Congo début juillet 1907. Le projet de loi relatif au transfert du Congo à la Belgique fut déposé le 28 novembre 1907. C’est ce document qui avait été établi en deux exemplaires, et qui est retrouvé ces derniers jours. L’archiviste nous dit que Léopold II cédait les sols, les bâtiments, toutes les ressources agricoles, minières ou autres. Mais le document subordonnait la reprise à l’« engagement de respecter les Fondations existantes au Congo ». La Commission des XVII qui examina ce projet dénonça la Fondation de la Couronne comme un moyen de pouvoir personnel. Le roi se montra intraitable. La situation était bloquée. Le 31 décembre 1907, le premier ministre mourut. Il fut remplacé par le président de la Chambre, M. Schollaert, qui était favorable à l’annexion et hostile au maintien de la Fondation. Il fit valoir son point de vue au roi. Celui-ci manifesta des résistances, mais finit par céder parce que l’opinion internationale ne le tenait plus en odeur de sainteté. On était en pleine campagne anti-léopoldienne. Les abus de Léopold II étaient dénoncés. En Angleterre le roi Edouard VII fit une allusion au Congo dans son discours au trône : il fallait un changement radical au Congo, et non pas une fiction de changement. Le 5 mars 1908, M.Schollaert ajouta un élément dans le dossier « reprise ». Il déposa « l’Acte additionnel au traité de cession de l’EIC à la Belgique ». La Fondation de la Couronne était supprimée ; ses biens furent cédés au domaine privé de l’Etat. Les charges incombant à la Fondation furent partagées entre la Belgique et la colonie. Il s’agissait d’une somme de plus de 100 millions de francs : - 50 millions de francs pour Léopold II « en témoignage de gratitude pour ses grands sacrifices en faveur du Congo créé par lui ». - 45,5 millions de francs pour l’achèvement des travaux entrepris à Laeken et Ostende. - 400.000 francs par an pour les collections coloniales et les serres coloniales à Laeken. - 120.000 francs par an x 2 pour le prince héritier Albert qui devait accéder au trône, et la princesse Clémentine qui se préparait au mariage. - 65.000 francs par an à verser aux Missionnaires de Scheut. - 60.999 francs par an pour les indemnités viagères des administrateurs et du personnel de la Fondation. La discussion commença le 15 avril 1908. Le traité de reprise fut voté à la Chambre des Représentants le 20 août 1908 par 83 voix pour, 54 contre, et 9 abstentions, et au Sénat le 9 septembre 1908 par 53 voix pour, 24 contre et 11 abstentions. La loi coloniale, dite aussi Charte coloniale, fut promulguée le 18 octobre 1908. Le 30 octobre 1908 un arrêté créa le ministère des Colonies, confié à Jules Renkin qui quitta le ministère de la Justice. Le 15 novembre 1908 la Belgique assuma la souveraineté sur les territoires composant l’Etat Indépendant du Congo. Le 23 décembre 1908, la France signa avec la Belgique un traité lui garantissant le droit de préemption accordé par l’Association Internationale du Congo. Léopold II meurt le 17 décembre 1909. L’Angleterre ne reconnut l’annexion par la Belgique qu’en 1913. Jean-Marie Mutamba Makombo Professeur Emérite/Université de Kinshasa
*La créance de l'ex-Haut Conseil de la République-Parlement de Transition sur le Trésor public, évaluée à 102.445.293 $US, a fini par être budgétisée et décaissée après plus de 20 ans. Le non-paiement de cette dette a causé non seulement les décès de plus de la moitié des membres (500/739) du Parlement de transition mais aussi, de leurs partenaires (456/738) et enfants (1459). Tous ces décès sont dus à la pauvreté, à la paupérisation criminelle, au manque de soins médicaux élémentaires, aux stress accumulés du fait du sort des enfants non scolarisés et à la dislocation des nombreux foyers conjugaux à cause des difficultés d'ordre matériel. L'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi au pouvoir a permis la budgétisation et le décaissement de la totalité de la créance, et les bénéficiaires ont été invités plusieurs fois à se faire identifier au Ministère des Finances en vue d'un paiement imminent. Ironie du sort, c'est à ces pauvres veuves et orphelins, à ces pauvres anciens parlementaires survivants que les célèbres Frappeurs exigent 60 % de commission pour toucher leur dû. Du pur Kagame ! Nous avons alerté le Président de la République ainsi que l'Inspecteur Général des Finances depuis bientôt huit mois mais, l'opacité et le silence demeurent symptomatiques, tandis que les opérations frauduleuses se poursuivent allègrement au Ministère des Finances. Procès public Les pauvres veuves, orphelins et anciens parlementaires survivants invitent l'Igf à boucler son enquête, et au Président de la République, institution accusée de servir de nid desdits Frappeurs, à s'investir personnellement en vue de mettre un terme à un fléau qui tue comme Kagame, en permettant illico l'ouverture d'un procès public, à l'instar de celui des Travaux de 100 jours, d'une part, et le paiement aux anciens parlementaires de l'intégralité de leur créance, d'autre part. Et ce sera justice. Honorable Prosper Ndume Pelé Nzogu
A quelque 2 jours de l’arrivée à Kinshasa du Président Français Emmanuel Macron, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a tenu à lever toute équivoque autour de cette visite tout aussi étatique que stratégique dont les retombées peuvent positivement influer sur la situation multiforme que traverse la République démocratique du Congo, agressée dans sa partie Est par le Rwanda, sous la couverture du M23.
*Bien que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ait déjà publié le calendrier et démarré les opérations d'enrôlement sur toute l'étendue du territoire national, Cependant, pour Sekimonyo Mutabazi Jo, il existe de sérieux problèmes liés aux règles du jeu, pour rendre les élections de 2023 inclusives et pertinentes pour la vie des Congolais et pour le développement social et économique de la nation. Sekimonyo Mutabazi Jo a saisi, mardi 28 février 2023 pour la deuxième fois, la Cour constitutionnelle pour la rectification des erreurs matérielles contenues dans la R.Const 1826 rendu en date de 29/12/2022 par cette haute cour. A cet effet, il juge la nouvelle loi électorale inconstitutionnelle.
Nonobstant certaines réalités du terrain, la Commission électorale nationale indépendante dresse un bilan positif jusque-là, des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Au cours d'une conférence de presse tenue ce mardi 28 février 2023 au siège national de la centrale électorale, animée par Denis Kadima Kazadi et Patricia Nseya, respectivement Président et Rapporteur de la CENI, ils ont indiqué qu’il y a déjà plus de 25 millions d'électeurs enrôlés sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo deux mois après le lancement de l’opération. «(…) sur 49 millions 382 552 Congolais attendus aux élections, la CENI a enrôlé à ce jour, 25 millions 331 117 soit 51,2 % », a fait savoir Mme le Rapporteur. Dans cet élan, elle a dévoilé les statistiques de cette opération dans les 3 aires opérationnelles, qui se présentent. Patricia Nseya a précisé que ces chiffres qu'elle vient de publier sont provisoires. Devant un partenaire des journalistes, Denis Kadima s’est félicité du travail abattu jusque-là, et ce avant de passer en revue le travail extraordinaire que réalise cet organe tout au long du processus électoral. Retrouvez, ci-dessous, l’allocution de Mme le Rapporteur.
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE Mme LE RAPPORTEUR
Kinshasa, 28 février 2023 Salle Abbé Apollinaire Malumalu
Mesdames et Messieurs de la presse, Au nom de l’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante, je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation.
En effet, notre communication de ce jour porte sur 3 points à savoir :
1. La clôture définitive des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 1 (AO1) ; 2. La récupération des jours non prestés dans l’aire opérationnelle 2 (AO 2) ; 3. L’évolution de la Révision du Fichier Electoral dans l’aire opérationnelle 3 (AO 3).
1. Clôture définitive des centres d’inscription dans l’aire opérationnelle 1
Les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les 10 provinces de l’Aire opérationnelle 1 (AO1) avaient été lancées le 24 décembre 2022 et devaient se terminer le 23 janvier 2023.
À cause de certains défis logistiques et techniques, la CENI avait accordé un temps de récupération de 25 jours qui a expiré le 17 février 2023.
Conformément aux procédures de l’opération de la Révision du Fichier Electoral, les différents Centres d’inscription de la première aire opérationnelle ont procédé à la distribution des jetons aux requérants présents dans les files d’attente à l’heure de la clôture à 17h, heures locales.
Actuellement, 83 % des Centres d’inscription de l’AO1 sont définitivement fermés au public. Seuls les 17 % de Centres qui ont encore des requérants ayant reçu des jetons et se trouvant sur la file d’attente continuent de les absorber.
A la date du 26 février 2023, le monitoring de la CENI renseigne que les statistiques des enrôlés dans la première aire opérationnelle ont évolué de la manière suivante :
1. EQUATEUR - Nombre de CI prévus : 746 - Nombre de CI non opérationnels en date du 26 février : 23 (cas d’inondation, etc .) - Nombre d’électeurs attendus: 1.181.894 - Nombre d’enrôlés à ce jour: 1.172.084, soit 99 % - Hommes : 622.738 - Femmes : 549.346
2. KINSHASA - Nombre de CI prévus: 1.433 - Nombre d’électeurs attendus: 5.419.091 - Nombre d’enrôlés à ce jour sans compter les 30 CI de la Commune de Maluku fermés provisoirement: 5.459.125, soit 101 % - Hommes : 2.778.181 - Femmes : 2.680.944
3. KONGO CENTRAL - Nombre de CI prévus: 1.134 - Nombre d’électeurs attendus: 2.373.308 - Nombre d’enrôlés à ce jour: 2.655.205, soit 112 % - Hommes : 1.439.869 - Femmes : 1.215.336
4. KWANGO - Nombre de CI prévus: 1.244 - Nombre d’électeurs attendus: 1.195.065 - Nombre d’enrôlés à ce jour: 1.247.203, soit 104 % - Hommes : 627.279 - Femmes : 619.924
5. KWILU - Nombre de CI prévus : 1.406 - Nombre d’électeurs attendus: 2.828.414 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 2.424.445, soit 86 % - Hommes : 1.172.576 - Femmes : 1.251.869
6. MAI NDOMBE - Nombre de CI prévus : 589 sans compter les 52 CI de Kwamouth - Nombre d’électeurs attendus : 1.091.912 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 933.083, soit 85,5 % - Hommes : 495.410 - Femmes : 437.673
7. MONGALA - Nombre de CI prévus : 609 - Nombre d’électeurs attendus : 1.191.373 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.144.678 soit 96% - Hommes : 668.209 - Femmes : 476.469
8. NORD UBANGI - Nombre de CI prévus : 523 - Nombre d’électeurs attendus : 839.029 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 751.191, soit 90 % - Hommes : 390.333 - Femmes : 360.858
9. SUD UBANGI - Nombre de CI prévus : 722 - Nombre d’électeurs attendus : 1.635.484 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.644.062, soit 101 % - Hommes : 825.428 - Femmes : 818.634
10. TSHUAPA - Nombre de CI prévus : 794 - Nombre d’électeurs attendus : 938.972 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 911.171, soit 97 % - Hommes : 483.745 - Femmes : 427.426
Total AO1 - Nombre de CI prévus : 9.200 - Nombre d’électeurs attendus : 18.694.542 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 18.346.235, soit 98 % - Hommes : 9.508.758 - Femmes : 8.837.477
Point n’est besoin de rappeler que ces données statistiques sont provisoires et évoluent au fur et à mesure qu’elles sont transmises des centres d’inscription aux Antennes de la CENI par la chaîne de supervision. L’évolution actuelle des statistiques des électeurs enrôlés se justifie par le renforcement de la supervision managériale, technique et opérationnelle.
2. Récupération de l’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2
La Révision du Fichier Electoral (RFE) lancée depuis le 25 janvier 2023, dans les 9 provinces de la deuxième aire opérationnelle (AO2), devrait prendre fin le jeudi 23 février 2023 tel que prévu dans le calendrier électoral.
Après évaluation, la CENI a accordé une période de récupération de quinze (15) jours, allant du 24 février au 10 mars 2023. Cette prolongation se justifie par : 1. le retard enregistré dans le déploiement de matériel dans certains centres d’inscription ;
2. le fait que certains centres d’inscription de cette deuxième aire opérationnelle connaissent encore une grande affluence des requérants à la date prévue pour la clôture.
Le nombre de jours ainsi accordés se justifie notamment par le fait que certains problèmes techniques et opérationnels rencontrés dans l’aire opérationnelle 1 avaient trouvé solutions, lesquelles profitent aussi à l’A02 et l’A03.
Les provinces et les pays concernés dans l’A02 sont les suivants : Haut Katanga, Haut Lomami, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika, Afrique du Sud, Belgique et France.
Pour rappel, au total, 7.666 centres d’inscription identifiables et opérationnels ont été prévus pour cette aire opérationnelle.
De ce fait, la CENI invite tous les Congolais en droit de voter, habitant les provinces et les pays concernés à s’enrôler aux centres d’inscription les plus proches de leurs résidences, à l’intérieur de leur groupement ou commune pour ceux résidant au pays, d’une part et aux Ambassades pour les résidant à l’étranger, d’autre part.
A la date du 26 février 2023, le monitoring de la CENI renseigne ce qui suit :
1. Haut KATANGA - Nombre de CI prévus : 551 - Nombre de CI opérationnels : 551 soit 100% - Nombre d’électeurs attendus : 3.010.238 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.254.222, soit 42 % - Hommes : 624.690 - Femmes : 629.532 2. HAUT LOMAMI - Nombre de CI prévus : 664 - Nombre de CI opérationnels : 664 soit 100% - Nombre d’électeurs attendus : 1.610.525 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 462.772 soit 29 % - Hommes : 249.939 - Femmes : 212.833 3. LOMAMI - Nombre de CI prévus : 1.009 - Nombre de CI opérationnels : 840 soit 83% - Nombre d’électeurs attendus : 1.527.381 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 514.631, soit 34% - Hommes : 264.736 - Femmes : 249.895 4. LUALABA - Nombre de CI prévus : 574 - Nombre de CI opérationnels : 574 soit 100 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.248.897 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 527.538, soit 42 % - Hommes : 279.846 - Femmes : 247.692 5. KASAI - Nombre de CI prévus : 1138 - Nombre de CI opérationnels : 990 soit 87 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.819.665 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 601.675, soit 33 % - Hommes : 319.395 - Femmes : 282.280 6. KASAI CENTRAL - Nombre de CI prévus : 1.357 - Nombre de CI opérationnels : 1.323 soit 97% - Nombre d’électeurs attendus : 1.890.618 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 867.322, soit 46 % - Hommes : 425.736 - Femmes : 441.586 7. KASAI ORIENTAL - Nombre de CI prévus : 574 - Nombre de CI opérationnels : 574 soit 100 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.345.760 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 884.370, soit 66 % - Hommes : 419.562 - Femmes : 464.808 8. SANKURU - Nombre de CI prévus : 1.158 - Nombre de CI opérationnels : 371 soit 32 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.474.679 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 140.754, soit 10 % - Hommes : 89.986 - Femmes : 50.768 9. TANGANYIKA - Nombre de CI prévus : 641 - Nombre de CI opérationnels : 641 soit 100 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.442.025 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 628.772, soit 43,6 % - Hommes : 303.141 - Femmes : 325.631 Total AO2 - Nombre de CI prévus : 7.666 - Nombre de CI opérationnels : 6.527 soit 85 % - Nombre d’électeurs attendus : 15.364.029 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 6.053.581, soit 39 % - Hommes : 3.058.976 - Femmes : 2.994.605 10. Congolais de l’étranger a) Statistiques de l’Afrique du Sud - Hommes : 1.475 - Femmes : 865 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 2.340
b) Statistiques de la Belgique - Hommes : 1.628 - Femmes : 994 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 2.632 c) Statistiques de la France - Hommes : 2.881 - Femmes : 1.753 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 4.634 3. Evolution de la Révision du Fichier Electoral dans l’aire opérationnelle 3
Les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la troisième et dernière aire opérationnelle (AO3) ont été lancées le 16 février 2023 conformément au calendrier électoral.
Cette aire opérationnelle comprend 7 provinces et deux pays qui sont : Bas-Uele, Haut-Uele, Ituri, Maniema, Nord Kivu, Sud Kivu et Tshopo ainsi que le Canada et les Etats-Unis d’Amérique.
La durée des opérations dans cette aire opérationnelle est de 30 jours, allant du 16 février au 17 mars 2023.
A ce jour, les statistiques provisoires dans cette aire opérationnelle se présentent comme suit :
1. BAS UELE (attente d’informations de terrain) - Nombre de CI prévus : 606 - Nombre de CI opérationnels : 69 soit 11 % - Nombre d’électeurs attendus : 587.299 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 19.791, soit 3 % - Hommes : 10.520 - Femmes : 9.271 2. HAUT UELE - Nombre de CI prévus : 765 - Nombre de CI opérationnels : 655 soit 86 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.148.617 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 107.731 soit 9 % - Hommes : 59.472 - Femmes : 48.259 3. ITURI - Nombre de CI prévus : 715 - Nombre de CI opérationnels : 394 soit 55 % - Nombre d’électeurs attendus : 2.743.582 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 122.219, soit 4 % - Hommes : 70.376 - Femmes : 51.843 4. MANIEMA - Nombre de CI prévus : 693 - Nombre de CI opérationnels : 384 soit 55 % - Nombre d’électeurs attendus : 1.264.204 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 82.568, soit 6,5 % - Hommes : 55.451 - Femmes : 27.117 5. NORD KIVU - Nombre de CI prévus : 1.004 - Nombre de CI opérationnels : 847 soit 84% - Nombre d’électeurs attendus : 4.735.866 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 279.958 soit 6 % - Hommes : 155.064 - Femmes : 124.894 6. SUD KIVU - Nombre de CI prévus : 921 - Nombre de CI opérationnels : 786 soit 85% - Nombre d’électeurs attendus : 3.140.972 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 257.386, soit 8 % - Hommes : 159.293 - Femmes : 98.093 7. TSHOPO - Nombre de CI prévus : 650 - Nombre de CI opérationnels : 234 soit 36% - Nombre d’électeurs attendus : 1.593.999 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 62.234, soit 4 % - Hommes : 36.254 - Femmes : 25.980 Total AO3 - Nombre de CI prévus : 5.354 - Nombre de CI opérationnels : 2.723, soit 51 % - Nombre d’électeurs attendus : 15.214.539 - Nombre d’enrôlés: 931.901, soit 6 % - Hommes : 546.437 - Femmes : 385.464 8. Congolais de l’étranger
a) Statistiques du Canada : lancement a eu lieu hier lundi 27 février pour des raisons administratives. b) Statistiques des Etats-Unis d’Amérique - Hommes : 28 - Femmes : 20 - Nombre d’enrôlés à ce jour : 48 Mesdames et Messieurs de la presse, Comme on peut bien le constater, l’enrôlement des électeurs couvre actuellement l’ensemble du territoire national et les 5 pays pilotes pour l’identification et l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger. Total Général (sans compter les électeurs de l’étranger) - Nombre d’électeurs attendus: 49.382.552 - Nombre d’enrôlés: 25.331.717, soit 51,2 % - Hommes : 13.114.171 - Femmes : 12.217.546
La situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Malgré les appels des chefs d’Etat de la région, le M23 soutenu par le Rwanda ne cesse de progresser en semant la terreur et désolation. Et pendant ce temps, la force régionale observe sans réagir. Le nouveau plan de retrait des rebelles du M23, élaboré par les chefs d’État-major des pays de la communauté de l’Afrique de l’Est, est foulé au pied. À la première phase qui commence demain mardi 28 février, le M23 devait se retirer de Kibumba, Karega, Kiroliwe et Kitshanga. À la deuxième phase, prévue du 13 au 20 mars, Rumangabo, Kishishe, Bambo, Kazarogo, Tongo et Mabenga. L’autre phase, qui commence du 23 au 30 mars, le M23 était enjoint de libérer Rutshuru, Kitshanga et Bunagana. Contrairement à cet élan de retrait, on apprend que la cité de Mweso dans le territoire de Masisi au Nord Kivu est passée sous contrôle des rebelles du M23 après de violents affrontements avec les FARDC. Cette situation a occasionné des déplacements massifs de la population vers Kalembe, Pinga, Nyanzale et grand nord. Des vols du Service aérien d’aide humanitaire de l’ONU suspendus Le Service Aérien d’Aide Humanitaire de l’ONU a suspendu, dimanche 26 février, ses vols dans la région de Goma. Cette annonce relayée par la radio onusienne, a été faite par la direction et représentation pays du Programme alimentaire mondial (PAM) qui gère ce service. Elle a également indiqué que ses vols sont suspendus sur plusieurs autres axes du pays notamment, Goma-Beni-Bunia, Goma-Walikale-Pinga-Kibua-Masisi-Oninga, Goma-Kirumba-Rwindi-Roe-Nobili. Cette mesure intervient après un incident survenu vendredi 24 février dernier au cours duquel un hélicoptère Echo, géré par UNHAS, a essuyé des tirs nourris à 10 minutes de son atterrissage à Goma lors de son vol retour de Walikale. Selon le PAM, l’appareil s’est posé sans encombre avec les trois membres d'équipage et les 10 passagers à bord. Cependant, l’agence humanitaire ne livre aucun détail sur les auteurs des tirs sur cet hélicoptère. En conséquence, cette agence du système de l’ONU a ainsi décidé de suspendre tous les vols dans ces zones de conflit jusqu'à l’aboutissement des analyses pour garantir une utilisation sûre de ces moyens fournis grâce aux partenaires. Echange entre le gouverneur du Nord-Kivu et Bintou Keita La représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita a échangé, hier, avec le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba au gouvernorat. L'essentiel de son entretien avec l'autorité provinciale était porté sur le partenariat entre la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC, le gouvernorat, les FARDC ainsi que la police nationale congolaise dans le cadre de la persistance de l'insécurité causée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. "Nous avons échangé sur le partenariat entre la MONUSCO, le gouvernorat, les FARDC et la police nationale congolaise. Dans ce contexte, on a parlé de la mise en œuvre du communiqué de Luanda du 23 novembre. Nous avons réfléchi sur la manière prendrait forme ledit communiqué et sur le rôle respectif des uns et des autres," a-t-elle indiqué. Au regard de la tension observée avec le Rwanda, Bintou Keita pense qu'il faut se mettre ensemble pour obtenir des résultats pour la paix définitive dans l'Est de la RDC. "Nous avons aussi discuté des difficultés de ce qui se passe sur l'espace aérien. Il s'avère impérieux gérer et régler la situation parce qu'on ne peut pas avoir des routes qui sont bloquées, et aussi avoir un espace aérien. Celui-ci est source de risques majeurs pour ceux qui prennent le vol... Je pense qu'on s'est bien compris avec le gouverneur et son équipe. Nous devons nous mettre ensemble pour qu'on obtienne des résultats qui permettent d'arrêter la souffrance de la population", a-t-elle conclu. Emma Muntu
Le président de la République Française, Emmanuel Macron, va fouler le sol Congolais, le samedi 4 mars prochain. Cependant, il a planté le décor de la tournée qu’il entame dès demain mercredi le 1er mars par un discours pour recadrer la nouvelle politique de la France en Afrique pour son second mandat. Quatre pays sont concernés par cette visite à savoir : le Gabon, l'Angola, le Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Répondant à une question sur la position de la France sur le caractère intangible des frontières congolaises, Emmanuel Macron a soutenu que son pays tient à la souveraineté territoriale de la RDC. A propos des violences perpétrées à l'Est de la RDC par le M23 soutenu par le Rwanda, le président Macron parle d’une régression inacceptable en soulignant que l'offensive du M23 est une guerre qui nous ramène 10 ans en arrière.