Lors de la 88ème réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi dernier, le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde est revenu sur le passage du Président de la République Félix Tshisekedi à la tête de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), où des succès diplomatiques ont plu en faveur de la République démocratique du Congo avec, en toile fond, le soutien de Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation sous-régionale face à l’agression rwandaise. Sama Lukonde a félicité de vive voix le Garant de la Nation pour ses efforts inlassables visant la restauration totale et effective de la paix en RDC.
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Au cours d’une conférence de Presse organisée le 28 Février 2023 à Kinshasa, en sa résidence de Ngaliema, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a fait observer des couacs survenus lors des opérations de révision du fichier électoral dans la cité de Masamuna, territoire de Masimanimba, Province du Kwilu.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a activement pris part, lundi 27 février 2023, à la 52ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies tenue à Genève, en Suisse. Dans son discours prononcé devant un parterre de personnalités venues de divers horizons, le Chef de l’Etat a haussé un peu plus le ton pour dénoncer, une fois de plus, l’agression barbare du Rwanda, sous couvert du M23, dont la République démocratique du Congo, dans sa partie orientale, continue à subir macabrement les conséquences. En des termes clairs, il a mis à nu la passivité de la Communauté internationale face à ce qu’il considère comme une menace permanente contre les droits humains et les libertés fondamentales des populations. Il a également exigé, haut et fort, des sanctions sévères contre le pouvoir de Kigali et le M23 pour tous les massacres ainsi que tous les dommages causés à la RD Congo, sur fond de pillage des ressources naturelles du pays.
«La RDC est le théâtre des atrocités humaines les plus abominables.
A quelques jours de l'arrivée à Kinshasa du président français E. Macron, Christophe MBOSO N'kodia Pwanga, Speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu en audience ce mardi 28 février en début d'après-midi, en son cabinet de travail du Palais du peuple, Bruno Aubert, ambassadeur français accrédité en RDC.
*Dans une lettre ouverte, ils recommandent, en effet, la cessation immédiate des hostilités et le désengagement immédiat des éléments du M23. Puis, ils proposent de privilégier la résolution pacifique à la crise de l’Est afin d’éviter d’enregistrer d’autres morts qui se comptent déjà par centaines parmi les populations civiles, d’impliquer les députés provinciaux, nationaux ainsi que les notabilités du Nord-Kivu dans la conduite du processus de paix et l’ouverture des couloirs humanitaires et des voies routières bloquées dans toutes les zones affectées par les conflits armés notamment, les axes Goma-Rutshuru Kanyabayonga, Goma-Kitchanga, Goma-Masisi-Walikale.
Selon ces Députés, il faudrait, sans la moindre complaisance, ni fioriture, analyser les causes profondes de la présence prolongée des FDLR et des ADF afin de les retourner dans leurs pays d’origine, créer un climat d’apaisement et de sécurisation mutuelle entre les Etats de la région en veillant à l’acte de non-agression, renforcer la brigade FIS avec un mandat offensif et, enfin, prendre des mesures urgentes exceptionnelles favorisant la poursuite du processus électoral en cours afin que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel.
LETTRE OUVERTE ADRESSEE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO AU SUJET DE LA SITUATION SECURITAIRE, HUMANITAIRE ET SOCIOECONOMIQUE QUI PREVAUT DANS LA PROVINCE DU NORD-KIVU
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Excellence Monsieur le Président de la République,
Nous, députés provinciaux du Nord-Kivu réunis ce jour aux fins d’analyser les causes profondes qui endeuillent la nation congolaise, contraignent des milliers des personnes au déplacement en entrainant une catastrophe humanitaire ainsi qu’une destruction du tissu économique et social;
Considérant la détérioration des relations bilatérales et multilatérales entre les Etats de la région des grands lacs africains;
Préoccupés par le caractère tribalo-ethnique et la méfiance que veut provoquer cette guerre en mettant en moule tous les efforts des institutions nationales, régionales, africaines et internationales pour ramener la paix dans la sous-région;
Tout en réitérant le respect de la souveraineté, l’intangibilité des frontières et l’indépendance des Etats de la région dans leurs limites de 1885;
Au vu de l’accord cadre d’Addis-Abeba, de la feuille de route de Luanda, des communiqués de
Nairobi et de Bujumbura sur la paix à l’Est de la RDC;
Tenant compte des efforts considérables de nos forces de défense et de sécurité;
Dans la perspective de trouver une paix durable à la crise qui secoue l’Est de la République Démocratique du Congo;
Recommandons ce qui suit:
• La cessation immédiate des hostilités;
• Le désengagement immédiat des éléments du M23;
• Privilégier la résolution pacifique à la crise de l’Est afin d’éviter d’enregistrer d’autres morts qui se comptent déjà par centaines parmi les populations civiles:
• Impliquer les députés provinciaux, nationaux ainsi que les notabilités du Nord-Kivu dans la conduite du processus de paix;
• L’ouverture des couloirs humanitaires et des voies routières bloquées dans toutes les zones affectées par les conflits armés, notamment les axes Goma-Rutshuru Kanyabayonga, Goma-Kitchanga, Goma-Masisi-Walikale ;
• Analyser les causes profondes de la présence prolongée des FDLR et des ADF afin de les retourner dans leurs pays d’origine
• Créer un climat d’apaisement et de sécurisation mutuelle entre les États de la région en veillant à l’acte de non-agression
• Renforcer la brigade FIS avec un mandat offensif ;
• Prendre les mesures urgentes exceptionnelles favorisant la poursuite du processus électoral en cours afin que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel.
Fait à Goma, le 28 février 2023
CC :
- Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;
- Monsieur le Président de la Commission Paix et Sécurité de l’Union Africaine ;
- Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans la région des Grands lacs.
L’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique et la France sont les cinq pays ciblés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour expérimenter l’intégration de ces Congolais de l’étranger avant l’élection présidentielle du 20 décembre.
L’opération d’enrôlement des électeurs, pour les Congolais résidant au Canada, a débuté hier lundi 27 février dans la ville d’Ottawa, province d’Ontario. Lancée par le rapporteur-adjoint de la CENI, Paul Muhindo, cette opération se déroule dans l’enceinte de l'ambassade de la RDC, se trouvant dans cette ville canadienne.
D’après Paul Muhindo, ce centre d’enrôlement sera ouvert tous les jours, sauf lundi, de 9h00 à 18h00. Avant le lancement de cette opération, le rapporteur-adjoint de la CENI a tenu une importante réunion, samedi 25 février, avec les équipes de la centrale électorale qui étaient déjà sur place.
Ce sont ces agents électoraux qui ont préparé la tenue de cette opération, en accompagnant les valises diplomatiques, celle de la formation, de la sensibilisation et de la vulgarisation de la révision du fichier électoral.
Paul Muhindo prévoit par ailleurs d'échanger, pendant son séjour au Canada, avec les présidents des différentes associations de Congolais de toutes les villes de ce pays en vue de les sensibiliser à s’enrôler massivement au processus électoral en cours.
Emma Muntu
(Par Omer Nsongo die Lema)
Arrivé sur place la veille de l’ouverture par l’aéroport Cointrin en compagnie de son épouse, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, le Chef de l’Etat a opté pour une présence physique, car sa communication est vivement attendue en ce qu’elle doit rassurer de ses bonnes dispositions les 47 Etats membres élus par l’Assemblée générale de l’Onu et répartis de cette manière : 13 pour l’Afrique, 13 pour l’Asie Pacifique, 6 pour l’Europe orientale, 8 pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 7 pour l’Europe occidentales et autres Etats.
Félix Tshisekedi évoquera sans doute la question de la détérioration continue de la situation des droits de l’homme à l’Est du pays, détérioration accentuée par l’agression rwandaise sous le couvert du M23 qualifié à juste titre de groupe terroriste.
Il est prouvable que depuis la réactivation de ce dernier en 2022, les autorités congolaises ne cessent d’en appeler aux sanctions de la communauté internationale à son encontre et de son parrain rwandais, surtout du moment où la RDC s’appuie sur les Processus de Nairobi (réservé aux groupes armés nationaux) et de Luanda (réservé aux relations d’Etat à Etat avec le Rwanda).
De janvier 2023 à ce jour, le Président de la République profite de toutes les tribunes à sa portée pour réclamer les sanctions prévues dans le droit international du fait de non application du Processus de Luanda ; les dernières tribunes en date étant, comptés à rebours, le 22ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenu à Kinshasa le 25 février, le 36ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA tenu à Addis-Abeba les 18 et 19 février, la visite éclair effectuée le 9 février à Moroni et le Forum Mining Indaba 2023 le 7 février 2023.
Il va sans dire que toutes les tribunes à venir – dont celle du Comité des droits de l’homme de l’Onu – seront mises à profit.
Programme de la cérémonie d’ouverture
Créé le 15 mars en 2006 au travers de la résolution 60/251 du Conseil de sécurité de l’Onu, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a pour but de « Promouvoir de meilleures normes pour les droits de l’homme ».
Elle a remplacé la Commission des droits de l’homme qui n’avait pas été en odeur de sainteté avec la République Démocratique du Congo au cours de ces quatre dernières décennies.
A la différence toutefois de ses prédécesseurs, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris tout son courage pour clarifier la situation des droits de l’homme dans son pays et, ainsi, lever toute équivoque. D’où sa participation, au siège même de cet organe à Genève, à la 52ème session prévue du 27 février au 4 avril 2023.
Les travaux ont lieu en la Salle XX du Palais des Nations et se déroulent dans « un format hybride, combinant participation en personne et virtuelle », souligne le communiqué officiel qui annonce pour la cérémonie d’ouverture quatre allocutions dont celles du Secrétaire Général de l’ONU António Guterres, du président de l’Assemblée générale des Nations Unies Csaba Kőrösi, du Haut-Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme Volker Türk et du Ministre helvétique des Affaires étrangères Ignazio Cassis.
La journée de la RDC est le 30 mars 2023, la session étant échelonnée sur trois périodes : la 1ère entre février et mars, la 2ème entre juin et juillet et la 3ème entre septembre et octobre.
La communauté internationale reste intéressée par les 220 millions d’hectares de forêts dont le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays en l’occurrence la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville et le Gabon.
Pour cette raison, le président français Emmanuel Macron se rendra du 1er au 5 mars dans ces pays de l’Afrique centrale, pour un sommet consacré à la protection des forêts équatoriales. Il séjournera en République démocratique du Congo, les 3 et 4 mars prochains. En outre, la France entend renforcer des liens bilatéraux dans une sphère d'influence de plus en plus disputée par la Russie et la Chine.
De l'Afrique au Brésil et l'Asie du Sud-est, ces forêts sont désormais menacées par la surexploitation agricole et industrielle et dans certains cas la production pétrolière.
A Kinshasa, le déplacement sera consacré à "l'approfondissement de la relation franco-congolaise dans les domaines de l’éducation, de la santé, la recherche, la culture et de la défense", a indiqué la présidence française.
(Par l’Abbé José Mpundu à l’occasion de la Remise du Grand Prix de Mérite Patriotique Bakanja-Kimbangu)
Avant toute chose, je vous invite à vous lever et à garder une minute de silence en mémoire de tous nos compatriotes qui ont donné leur vie pour un Nouveau Congo. Je tiens à remercier le Professeur Isidore Ndaywell, Coordonnateur National du CLC, pour m’avoir non seulement invité à cette manifestation mais surtout pour m’avoir demandé de prendre la parole pour partager avec vous ma vision de la démocratie.
Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a passé le bâton de commandement de la CEEAC à son homologue Gabonais Ali Bongo Ondimba. La cérémonie a eu lieu ce samedi 25 février 2023 au cours de la 22ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), au Chapiteau de la Cité de l'Union Africaine, à Kinshasa. Plusieurs Chefs d'États membres de cette organisation sous-régionale ont effectué le déplacement de Kinshasa dont Évariste Ndayishimiye du Burundi, Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Carlos Villanova de Sao Tome et Principe, Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a présidé cette session coïncidant avec la tenue de la toute première Conférence maritime de la CEEAC, a dressé un bilan plutôt positif de sa mandature en termes d'actions et d'initiatives au bénéfice du progrès régional.
Dans son mot d’ouverture, le Président de la République, a mis en relief les grands axes sur lesquels s'est cristallisée sa mandature avec, à la clé, une volonté clairement affichée d'accélérer l'intégration et le développement de l'Afrique centrale reposant sur l'éducation, la santé et la culture au travers desquelles il s'est engagé à changer de paradigme pour mettre la priorité sur le développement du capital humain au sein de l'organisation.
Et comme il fallait s’y attendre la situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la RDC était l’un des points culminants évoqués durant les travaux à huis clos ayant suivi la séance inaugurale. La Conférence a condamné sans réserve le groupe rebelle du M23 pour les nombreuses exactions et violations dont il se rend chaque jour coupable à l'Est de la RDC.
La déclaration finale du Sommet de Kinshasa n’a pas manqué d’exprimer une marque de solidarité de la communauté envers les populations congolaises victimes de l'insécurité entretenue par ce groupe terroriste, elle a invité les autorités de la RDC et du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend.
Les présidents Joao Lourenço d'Angola et Évariste Ndayishimiye du Burundi ont été appelés à s’impliquer encore d’avantage pour le rétablissement de la paix dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi dans lesquels ils sont fortement impliqués.
Pour faire face à la crise humanitaire préoccupante qui sévit dans la région reflétée par le nombre exponentiel des réfugiés et des déplacés au sein de l'espace CEEAC, il a été décidé de la mise en place d'une contribution spéciale des États membres visant l'établissement d'un fond de solidarité au profit des victimes.
Le Président Félix Tshisekedi a reçu les félicitations de ses pairs pour l'organisation de la première Conférence maritime de la CEEAC assortie de l'élaboration d'une politique maritime ainsi que des stratégies relatives au développement de l'économie bleue durable en Afrique centrale pour la sécurisation des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la région.
Dans son mot d'acceptation, le Président entrant, Ali Bongo Ondimba a salué le mandat de son prédécesseur avant d'inviter ses pairs à agir de manière collective afin de s'approprier les dossiers de la CEEAC pour des solutions idoines.
La préservation des systèmes forestiers ainsi que le financement de l'organisation seront au centre de sa mandature, a-t-il relevé.
Une motion de remerciement des Chefs d'États et de gouvernement de la CEEAC à l'endroit du Président Félix Tshisekedi et du peuple congolais a été lue pour confirmer l'expression de satisfaction des uns et des autres quant à la réussite de ces assises.
Le prochain Sommet de la CEEAC est fixé à Libreville au Gabon en juin de l’année en cours.
Junior-Gradel Ika