All Section

All Stories

Fluidité du commerce transfrontalier et propulser la croissance économique, RDC-Zambie : Jean-Lucien Bussa implémente de nouveaux dispositifs

*Accompagné de la Directrice Générale de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), de la Directrice Générale adjointe de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) ainsi que des délégués du Ministère des Finances, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre Congolais du Commerce Extérieur, s’est rendu ce mardi 7 mars 2023 à Kasumbalesa, ville frontalière avec la Zambie, en province du Haut-Katanga, pour y rencontrer son homologue zambien de l’industrie et du commerce. Motif : participer à la réunion ministérielle bilatérale entre ces deux pays sur la cogestion dudit poste frontalier pour insuffler, en définitive, une nouvelle donne permettant la fluidité des activités du commerce frontalier favorable à la croissance économique. Selon qu’atteste la Cellule de communication du Ministre, « cette réunion a été sanctionnée par un communiqué final ».
Leitmotiv de la séance de travail
Rappelant que la RDC et la Zambie ont signé des accords commerciaux bilatéraux et, de ce fait, ces organismes de douanes respectifs travaillent en collaboration, Jean-Lucien Bussa a relevé quelques soucis en termes d’engagement de tracasseries et barrières, le long de nos frontières respectives.
Déterminé à y mettre fin, il a insisté sur le fait que la délégation congolaise dont il est le meneur s’est déplacée « pour trouver des solutions claires et rapides à ces problèmes ».
Ce, pour éviter de prolonger le cycle de réduction de la fluidité du commerce et des impacts nocifs sur l’économie en raison de la persistance des couacs perturbant les activités transfrontalières.
«La frontière Kasumbalesa est stratégique pour la RDC, puisque les plus gros de nos marchandises en provenance de l’Afrique australe accèdent au pays par là. Il est important lorsque ces questions sont soulevées, telles qu’elles le sont aujourd’hui, que les Ministres sectoriels, les responsables des douanes et des services de contrôle se rencontrent pour trouver des solutions », a-t-il déclaré, dans la suite de ses propos.
Echanges avec le Gouverneur Jacques Kyabula
«Nous sommes heureux, à la suite de nos échanges avec le Gouverneur, que des initiatives ont été entreprises. Au niveau des barrières, des mesures ont été prises pour réduire le nombre des barrières sur la route. Des initiatives de construire un autre parking, et je pense que la Direction Générale des Douanes et Accises sur ces questions pour qu’il rentre dans ses juridictions », a souligné Jean-Lucien Bussa au sortir de l’audience d’une trentaine des minutes que leur a accordée Jacques Kyabula, Gouverneur de la province du Haut-Katanga.
Il sied de préciser que c’est à 11 heures 30’, heure de Lubumbashi, que la délégation congolaise conduite par le Ministre Bussa a atterri dans la capitale crucifère.
La Pros.

 

Fluidité du commerce transfrontalier et propulser la croissance économique, RDC-Zambie : Jean-Lucien Bussa implémente de nouveaux dispositifs
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Antonio Guterres à appelle à agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes

Message du Secrétaire Général de l’Onu à l’occasion de la journée internationale des femmes
En cette Journée internationale des femmes, nous saluons les accomplissements des femmes et des filles de tous les horizons et des quatre coins du monde.
Mais, nous mesurons également les énormes obstacles auxquels elles font face, qu’il s’agisse des injustices structurelles, de leur marginalisation, des violences, des crises en cascade dont elles sont les premières et principales victimes, ou encore du fait qu’elles sont privées de leur autonomie personnelle et de leur droit de disposer de leur corps et de leur vie.
La discrimination fondée sur le genre nuit à tout le monde – femmes, filles, hommes et garçons.
La Journée internationale des femmes nous engage à agir.
Agir pour soutenir les femmes qui revendiquent leurs droits fondamentaux et en paient le prix fort.
Agir pour renforcer la protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes.
Le thème de cette année met en avant le rôle crucial de la technologie et de l’innovation dans l’avancement de l’égalité des genres.
La technologie peut élargir l’accès des femmes et des filles à l’éducation et leur ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais, elle peut aussi être utilisée pour amplifier les abus et la haine.
Aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent dès le départ contenir en elles les germes de la discrimination.
Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies.
Ces 10 dernières années, l’exclusion des femmes du monde du numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 milliards de dollars pour le PIB des pays à revenu faible ou intermédiaire – perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025.
Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays.
Ensemble, œuvrons main dans la main avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour bâtir une société plus inclusive, juste et prospère au bénéfice des femmes, des filles, des hommes et des garçons du monde entier.

 

Antonio Guterres à appelle à agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Assemblée nationale : le président Mboso et Mohamed Yazid Bouzid pour le renforcement de la coopération parlementaire RDC-Algérie

Le ballet diplomatique se poursuit à la Chambre basse du parlement de la RDC. Ce mardi 7 mars 2023, Christophe Mboso N'kodia, président de l’Assemblée nationale, a reçu en audience au Palais du peuple, Dr Mohamed Yazid Bouzid, ambassadeur d'Algérie accrédité en République démocratique du Congo. Il était question de discuter sur la volonté de travailler au renforcement de la coopération bilatérale entre les deux Etats notamment, dans la concertation au plan parlementaire, et surtout la commémoration de 60 ans d’établissement des relations diplomatiques RDC- Algérie.
Au sortir de l'entrevue de plus d'une heure, Mohamed Yazid s'est exprimé en ces termes : « J’ai le plaisir de rencontrer le président de l'Assemblée nationale d'un grand pays frère et ami. C'est pour lui transmettre les amitiés sincères du peuple algérien aux représentants du peuple congolais et frère et pour lui faire part de ma volonté de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans les divers domaines, notamment la concertation au plan parlementaire ».
A cette occasion, le diplomate algérien a évoqué la commémoration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la RDC.
Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, s’est engagé à réfléchir sur la disponibilité de l’Algérie à travailler étroitement avec les missions d’hommes d’affaires congolais et pour exploiter les voies et moyens de renforcer les échanges économiques et commerciaux. Le diplomate algérien n’a manqué de rappeler les positions constantes d’Alger en termes de soutien de maintien de l’intégrité territoriale de la RDC, de sa stabilité dans ce cadre. Il a rassuré que l’Algérie suit de près les efforts qui sont en cours pour le règlement de la crise à l’Est de la RDC.
MB

Assemblée nationale : le président Mboso et Mohamed Yazid Bouzid pour le renforcement de la coopération parlementaire RDC-Algérie
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Contrat chinois : « les 500.000.000 USD n’ont rien à avoir avec l’IGF » (Sicomines)

Contrairement à ce qu’ont annoncé la presse et d’autres publications dans les réseaux sociaux, le montant de 500.000.000$ à verser par les entreprises chinoises, n’a rien à voir avec l’Inspection générale des finances (IGF). La SICOMINES soutient que ce montant a été décidé bien avant la publication du rapport de l’IGF.

Contrat chinois : « les 500.000.000 USD n’ont rien à avoir avec l’IGF » (Sicomines)
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Transformation numérique et accompagnement dans la TNT, RDC-France : Patrick Muyaya et la Société Thomson Broadcast évaluent les enjeux et l’aspect stratégique

Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a accordé une audience à une délégation de l'entreprise Thomson Broadcast, ce lundi 6 mars 2023 dans son cabinet. Ensemble, ils ont échangé autour de la manifestation d'intérêt sur la transformation numérique et l'accompagnement dans la Télévision numérique terrestre.
Vice-Président de Global sales & services Thomson Broadcast, Guillaume Bonnard a indiqué, lors de cette entrevue, que les deux parties « ont échangé sur les enjeux et l'aspect stratégique de ce projet, surtout renforcer notre soutien dans cet accompagnement ». « Encore une fois, c'est une manifestation d'intérêt que nous portions en tant qu'entreprise française », a-t-il déclaré.
Il estime que sa société a la volonté de coopérer avec la République démocratique du Congo dans cette démarche numérique avec des technologies innovantes. Il convient de rappeler que cette entreprise française spécialisée dans la fabrication des émetteurs de télévision et de radio et le déploiement des réseaux de télévision et de radio à travers le monde, a déployé le réseau analogique dans une partie de la République démocratique du Congo durant les années Zaïre.
Guillaume Bonnard signale que sa société a une bonne connaissance de l'écosystème de ce pays continent et qu'elle reste en attente de la décision gouvernementale après le traitement de toutes les soumissions.
Partenaire de l'Afrique, elle coopère avec plusieurs pays francophones et anglophones notamment l'Île Maurice, l'Ouganda, la Guinée Conakry, le Cap Vert et le Mali.
Accompagnant cette délégation auprès du Ministre Muyaya, le Coordonnateur du Comité national de la mutation à la télévision numérique terrestre, Georges Malutama est satisfait de l'engouement que connaît l'appel aux soumissions depuis que le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi avait émis les vœux de voir l'effectivité de la Télévision numérique terrestre sur toute l'étendue de son pays.
Signalons que cette délégation composée de Guillaume Bonnard comme Vice-Président et Alexandre Boudet comme Directeur Afrique, a accompagné le Président français Emmanuel Macron durant sa tournée africaine, précisément au Gabon, en Angola, au Congo-Brazzaville et en RDC.
La Pros.

 

Transformation numérique et accompagnement dans la TNT, RDC-France : Patrick Muyaya et la Société Thomson Broadcast évaluent les enjeux et l’aspect stratégique
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Protection de l’environnement, paix et sécurité dans l’Est de la RDC, Gabon : Sama Lukonde fait entendre la voix du Congo au Sommet de Libreville sur les Forêts

Au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris part, jeudi 2 mars dernier, au sommet consacré aux forêts du Bassin du Congo, portant sur le thème :"One Forest Summit". Une des retombées majeures de ce sommet est que la France a promis 100 millions d'euros pour améliorer les actions de préservation des forêts et de la biodiversité dans le Bassin du Congo.
Le Chef du Gouvernement congolais a profité de cette occasion pour faire entendre la voix de la RDC sur toutes les questions ayant trait à la protection de l'environnement et de la biodiversité. Il a également mis un accent particulier sur l'agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23, à travers une guerre qui porte atteinte à la biodiversité, dans les différents parcs que regorge le pays.
"Aujourd'hui, nous nous sommes rendus à Libreville en représentation de son Excellence Monsieur le Président de la République ici au Gabon pour ce ‘One Forest Summit’ où, à l'initiative de la France et du Gabon, il était question d'avoir des échanges sur les questions environnementales notamment, la protection des forêts, la biodiversité, mais aussi le développement économique sur base de l'agro-foresterie et le financement innovant qui était au cœur des questions qui devraient se discuter. C'était sous forme des panels où nous devions avoir des échanges non seulement avec les responsables des ONG qui ont en charge la protection de la biodiversité, mais aussi les privés qui travaillent dans le secteur environnemental et les financiers qui sont aussi supposés apporter des solutions à ces questions des populations autochtones qui cherchent des compensations du point de vue de leur implication sur la protection des forêts", a déclaré Sama Lukonde.
Il a aussi relevé le bien-fondé de la détermination du Président Tshisekedi qui tient à ce que la RDC participe à tous les fora où se discutent les questions environnementales, particulièrement les interactions entre les scientifiques, les politiques et les privés, qui financent les actions dans ce secteur.
"Et donc, nous sommes venus apporter le message de son Excellence Monsieur le Président de la République qui dit que partout où on parle des questions de l'environnement, la République Démocratique du Congo doit être présentée, parce que Pays-solution. Nous avons fait entendre notre voix sur les différentes questions. Nous estimons qu'il faut beaucoup plus d'interactions entre les scientifiques, les politiques à adapter avec les autorités politiques du pays mais aussi avec les autres acteurs notamment les ONG et les privés qui œuvrent dans le secteur environnemental. Nous avons rappelé la feuille de route qui avait été donnée à Yangambi, qui doit être prise en compte dans la suite des discussions qui se font dans le secteur environnemental, étant donné que c'est entré dans le cadre de la Precop 27", a-t-il poursuivi.
Ce, avant de marteler sur la nécessité d'un environnement empreint de paix, sans laquelle, il est difficile, voire impossible, de préserver la biodiversité.
"Au-delà de cela, nous avons rappelé que les espèces protégées ont besoin d'évoluer dans les espaces où il y a la paix. Nos parcs aujourd'hui sont menacés. Notamment les parcs que nous avons à l'Est de la République Démocratique du Congo avec la présence du braconnage. Parce que nous avons cette insécurité aggravée par le mouvement du M23, appuyé par le Rwanda. Et nous estimons que ces questions-là doivent être aussi prises en compte ici. Nous avons rappelé que, pour les différents processus dans lesquels nous sommes engagés, nous devons avoir le soutien de tous en vue de ramener la paix dans cette partie de la République Démocratique du Congo qui a tant souffert de ces affres, de cette guerre injuste qui est imposée depuis maintenant plusieurs années. Et donc, c'était un peu le but de notre participation ici", a conclu le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, résumant sa mission à la presse.
Co-oragnisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la préservation et la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique. Selon les organisateurs, les échanges durant ces assises devraient tendre vers la mise en application des objectifs fixés par l'Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).
Peter Ngoyi

Protection de l’environnement, paix et sécurité dans l’Est de la RDC, Gabon : Sama Lukonde fait entendre la voix du Congo au Sommet de Libreville sur les Forêts
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Usine de traitement d’eau de Lemba Imbu enfin démarrée, RDC : Cho Jaichel félicite Félix Tshisekedi et réitère l’engagement de la Corée à soutenir les efforts du Gouvernement

L’usine de traitement d’eau de Lemba-Imbu est désormais en marche. Fruit de la coopération entre Kinshasa et Seoul, cette usine va desservir environ 4 millions d’habitants à travers notamment, les communes de N’djili, Kisenso, Matete, Mont-Ngafula. Son inauguration a eu lieu le samedi dernier, en présence de l’ambassadeur coréen Cho Jaichel, des dirigeants de la Régideso et de quelques personnalités du pays. Dans son mot, Cho Jaichel a félicité le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les efforts consentis en vue de la matérialisation de cet important projet à impact visible. Il a rassuré que le Gouvernement de son pays se tient disposé à appuyer les efforts visant l’amélioration des conditions de vie des populations au travers des actions sociales et projets de grande ampleur sur l’ensemble du territoire national.
«Quand j’ai visité cet endroit pour la première fois l’année passée, j’ai trouvé mes collègues coréens de Hyundai Engineering et les citoyens congolais ainsi que son gouvernement en train de travailler durement dans la sueur. C’était difficile d’imaginer qu’en seraient les résultats, car ceci avait l’air d’un rêve. Nous avons construit une chose merveilleuse au milieu de la jungle. Plus je visitais cet endroit, plus je voyais comment, petit à petit, la forme esquissait la réalité. Longtemps après le début de travaux en 2019, je pouvais enfin voir le résultat final lors de la cérémonie d’inauguration qui s’est tenue au mois d’août l’année dernière et qui a été, avec bonheur, honorée par la participation du Président Félix Tshisekedi. Je saisis ainsi cette occasion pour lui adresser des remerciements spéciaux pour son intérêt à ce projet dans le but de fournir de l’eau potable au peuple congolais », a-t-il prononcé, haut et fort, dans son discours de circonstance.
Le diplomate coréen a saisi l’occasion pour témoigner de sa détermination à œuvrer pour la consolidation et le renforcement des relations qui lient son pays à la République démocratique du Congo en cette période de grands enjeux dominée par le besoin ressenti de doter le pays des infrastructures modernes.
« La République de Corée restera toujours à côté de la République démocratique du Congo pour le soutenir jusqu'à ce que cette dernière réalise ses ambitions de développement et devienne ainsi ce géant au cœur de l’Afrique centrale dont le leadership aidera à l’épanouissement d’autres nations.
Avant de finir, Je réitère mes gratitudes pour toutes celles et tous ceux qui ont travaillé pour la réalisation de ces travaux, le Gouvernement congolais, la REGIDESO, Hyundai Engineering et tous ceux qui ont coopéré pour rendre ce projet concret. Je souhaite que les travaux puissent continuer même au-delà de la construction du premier module avec la participation de Hyundai », a-t-il enchainé.
Il a exprimé, dans la foulée, son vœu de voir se consolider la coopération entre la RDC et la Corée.
«La Corée a essayé de partager ses expériences de développement avec le Congo et notre gouvernement a mené plusieurs projets de développement à travers son agence de coopération, La KOICA. Nous célébrons ce 1er avril 2023 le soixantième anniversaire de l’établissement de nos relations diplomatiques. Je crois que la coopération entre nos deux pays se consolidera davantage », a-t-il souhaité.
Gloire Mfemfere

Discours de l’Ambassadeur de Corée
S.E.M. Cho Jaichel
A l’occasion de la cérémonie de fin des travaux du projet d’alimentation en eau potable de Lemba Imbu
Samedi, le 04 mars 2023
- Monsieur le Directeur général de la REGIDESO,
- Monsieur le Représentant de Hyundai Engineering en RDC,
- Monsieur le chef de l’équipe de la KRC, Korea Rural Cooperation,
- Monsieur le PDG d’Isaac construction,
- Chers collègues,
- Distingués invités,
- Mesdames et messieurs à vos titres et qualités respectifs,
C’est un honneur pour moi de participer, en ce jour, à cet événement si important : la cérémonie de Fin des Travaux du Projet d’Alimentation en Eau Potable de Lemba-Imbu, financé par le Gouvernement coréen à travers le Fond de Coopération et de Développement Economique (EDCF).
Quand j’ai visité cet endroit pour la première fois l’année passée, j’ai trouvé mes collègues coréens de Hyundai Engineering et les citoyens congolais ainsi que son gouvernement en train de travailler durement dans la sueur. C’était difficile d’imaginer qu’en seraient les résultats, car ceci avait l’air d’un rêve. Nous avons construit une chose merveilleuse au milieu de la jungle. Plus je visitais cet endroit, plus je voyais comment, petit à petit, la forme esquissait la réalité. Longtemps après le début de travaux en 2019, je pouvais enfin voir le résultat final lors de la cérémonie d’inauguration qui s’est tenue au mois d’août l’année dernière et qui a été, avec bonheur, honorée par la participation du Président Félix Tshisekedi. Je saisis ainsi cette occasion pour lui adresser des remerciements spéciaux pour son intérêt à ce projet dans le but de fournir de l’eau potable au peuple congolais.
En ce jour, je remarque beaucoup de changements. Il n’y a pas que le lieu où sont érigées ces installations qui s’est amélioré, mais il y a également le voisinage qui a été aménagé. Tous ces changements ont été réalisés dans un laps de temps relativement court. C’est exactement comme le développement fulgurant dont j’ai été témoin dans mon pays, après la guerre de Corée de 1950 à 1953. J’espère que cette structure magnifique sera prisée par la population congolaise
Mesdames et messieurs,
Je suis content d’imaginer que les habitants de Kinshasa qui est par ailleurs la plus grande ville en Afrique, mes bons amis congolais, bénéficient de ces infrastructures et donc de l’eau pure qui n’est, j’ose ainsi dire, que le synonyme de la vie elle-même. J’espère sincèrement que la population qui consomme cette eau potable tire profit d’une vie meilleure et des conditions plus saines.
Je voudrais sincèrement exprimer mes remerciements distingués aux peuples coréens et congolais qui ont participé à ce grand projet. Je voudrais remercier plus particulièrement Mr. Ahn, représentant de Hyundai Engineering en RDC et tous ses collègues qui ont œuvré de concert dans ce projet important. Hyundai Engineering a construit beaucoup de structures laissant ainsi des monuments inestimables dans le monde entier. Elle a mené ses projets partout dans le monde, de l’Afrique au Moyen-Orient en passant par l’Antarctique, où les scientifiques travaillent corps et âme pour trouver des voies et moyens de créer des meilleures conditions pour le futur de l’être humain.
Mes remerciements s’adressent aussi à Eximbank Korea, dont les efforts remarquables ont soutenu ce projet jusqu’à ce jour.
Je voudrais également remercier la partie congolaise, notamment la REGIDESO pour le dur labeur et le zèle afin de rendre ses installations meilleures pour le bénéfice de tous les congolais.
Mesdames et messieurs,
Je suis content de faire remarquer que les eaux qui se produisent ici font partie du grand fleuve Congo. Le fleuve le plus profond au monde, couvrant tout le territoire congolais, et long de 4.700 km. À l’instar de la largeur et de la profondeur du fleuve Congo qui maintient ses flots depuis la nuit des temps, j’espère sincèrement que le Congo se développera dans différents secteurs plus largement et plus profondément. Tout en étant moi-même un grand admirateur de l’histoire et de la culture congolaises, je souhaite que votre pays réalise un développement économique fulgurant dans la paix et la stabilité durables.
Je voyage la semaine prochaine pour Isiro, dans la province du Haut-Uélé avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Mon Gouvernement appuie la République démocratique du Congo dans le secteur du reboisement pour combattre contre le changement climatique. Je sais quel rôle important jouent le fleuve Congo et le bassin du Congo dans ce dur combat. Ils ont été toujours les témoins des joies et souffrances du peuple congolais dans son histoire. J’espère, et je crois que la grandeur du fleuve Congo et de la forêt tropicale humide congolaise conduiront le Congo vers une nation plus paisible et prospère.
Mesdames et messieurs,
La Corée a essayé de partager ses expériences de développement avec le Congo et notre gouvernement a mené plusieurs projets de développement à travers son agence de coopération, La KOICA. Nous célébrons ce 1er avril 2023 le soixantième anniversaire de l’établissement de nos relations diplomatiques. Je crois que la coopération entre nos deux pays se consolidera davantage. Comme je l’ai dit lors de mon intervention l’année dernière à la cérémonie d’inauguration, de même que le miracle de développement rapide accompli par la République de Corée, que le monde nomme « le miracle du fleuve Han », le « miracle du fleuve Congo » s’accomplira dans un futur proche.
Les premières civilisations de l’humanité ont toutes commencé près de grands cours d’eau. Aujourd’hui, l’atmosphère et l’environnement du monde ne sont plus ce qu’ils étaient dans les temps anciens. Notre monde fait face à plusieurs défis tant divers que compliqués que nous n’avons jamais imaginés. Le monde est confronté au défi de l’harmonisation entre le développement et l’environnement, les deux valeurs qui ont été longtemps considérées comme incompatibles l’une de l’autre. Sur ce, je n’ai aucun doute que le fleuve Congo est l’endroit idéal où nous pourrions enfin trouver une solution durable pour mettre ensemble ces deux valeurs indispensables.
La République de Corée restera toujours à côté de la République démocratique du Congo pour le soutenir jusqu'à ce que cette dernière réalise ses ambitions de développement et devienne ainsi ce géant au cœur de l’Afrique centrale dont le leadership aidera à l’épanouissement d’autres nations.
Avant de finir, Je réitère mes gratitudes pour toutes celles et tous ceux qui ont travaillé pour la réalisation de ces travaux, le Gouvernement congolais, la REGIDESO, Hyundai Engineering et tous ceux qui ont coopéré pour rendre ce projet concret. Je souhaite que les travaux puissent continuer même au-delà de la construction du premier module avec la participation de Hyundai.
Merci beaucoup !

Usine de traitement d’eau de Lemba Imbu enfin démarrée, RDC : Cho Jaichel félicite Félix Tshisekedi et réitère l’engagement de la Corée à soutenir les efforts du Gouvernement
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Forum économique RDC – France – Union-Européenne, Kinshasa : Sama Lukonde prêche la requalification du partenariat

En marge de la visite du Président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a lancé, le samedi 4 mars 2023 au Pullman Hôtel, le forum économique de Kinshasa, a appelé à des échanges transparents et équitables sur les enjeux et défis d'un avenir économique commun entre la RDC, la France et l'Union Européenne.
Dans ce forum visant à renforcer des liens dans des domaines particuliers notamment, les mines, le numérique et les infrastructures, le Chef du Gouvernement congolais a appelé à la requalification du partenariat.
"Permettrez-moi d'entrer dans le vif du sujet en relevant la pertinence des trois tables rondes alignés par les organisateurs du Forum économique RDC - France et Union Européenne. Mon gouvernement suit avec la plus grande attention l'issue de ces assises dont la portée historique participera, à n'en point douter, à la requalification du partenariat que nous voudrions mutuellement avantageux. Et comme ça l'a été acté ici, par le concept gagnant-gagnant que nous voulons entre la RDC, la France et l'Union Européenne", a-t-il lancé, d'entrée de jeu.
Pour Sama Lukonde, cette rencontre est une opportunité pour parvenir à ce partenariat de référence mutuellement avantageux, dans une approche gagnant-gagnant. A cette ère de l'urgence climatique, a-t-il dit, la RDC offre à l'humanité entière les ingrédients nécessaires à la transition énergétique.
"Ce Forum économique de Kinshasa représente, en effet, une nouvelle opportunité d'échanger de manière transparente et équitable sur les enjeux et défis de notre avenir économique commun. Je vous invite, pour ce faire, à prendre part activement aux trois tables rondes, respectivement sur les métaux stratégiques et la transition énergétique, sur les infrastructures urbaines et les villes durables ainsi que sur le numérique.
Éminemment stratégique, ces trois thématiques se retrouvent non seulement au cœur des politiques publiques et des stratégies de développement de tous les pays du monde. Elles offrent aussi les opportunités de partenariats entre nos économies respectives. En prélude de vos échanges, permettez-moi de partager avec vous quelques considérations pertinentes de chacune de ces thématiques pour le développement de l'Afrique et singulièrement, pour la République démocratique du Congo, notre pays. En ce qui concerne les métaux stratégiques et la transition énergétique, il me faudrait rappeler que l'urgence climatique à laquelle l'humanité fait face aujourd'hui, nécessite une transition énergétique. Et celle-ci impacte nos modes de production et de consommation. A cet effet, ces éléments (le cobalt, le cuivre, le lithium notamment) font partie des métaux nécessaires à la production des véhicules électriques, des batteries et de nombreux autres piliers clés de la transition énergétique. Comme vous le savez ce pays, la RDC, est dotée de tous ces métaux’’, a-t-il souligné.
Ce dernier appelle, par ailleurs, les grands décideurs présents à ce forum à accompagner la RDC dans la valorisation de ces ressources pour le bien-être collectif entre ses populations et le reste du monde qui en bénéficie.
"...Mais, il ne suffit pas de les avoir. Il faudra les valoriser au bénéfice de nos populations. Dans ces conditions, la politique de mon gouvernement consiste à valoriser nos ressources pour assurer le bien-être de nos populations et la préservation des équilibres écologiques. La multiplication de nos efforts doit nous permettre avec nos partenaires régionaux et internationaux de fournir au monde entier les métaux nécessaires pour faire face à cette urgence climatique en assurant les flux financiers et environnementaux soutenables. C'est d'ailleurs la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne cesse de rappeler la singularité du statut de notre pays, pays solution au monde pour ces problèmes environnementaux. Vous allez aborder dans la deuxième table ronde, la thématique sur les infrastructures urbaines et les villes durables. Nous le savons tous. La problématique de l'urbanisation en Afrique nous impose des défis multiples de nature à la fois démographique, économique, sociologique, infrastructurelle, et environnementale, sans oublier le déficit énergétique et la fracture numérique, et bien sûr la taille immense de notre pays.
En guise d'illustration de ces enjeux, en perspectives de 2050, selon les projections de nos centres de recherches, ici en RDC, nous allons compter plus de 200 millions d'habitants, dont 30 millions rien que pour la ville de Kinshasa, soit 15% de la population nationale. Enfin, la troisième table ronde se penchera sur l'enjeu numérique et technologique comme outil de développement humain et économique. La problématique du développement numérique touche tous les secteurs de la vie nationale. Pour ne pas tous les citer, je relève les Infrastructures numériques, le développement des compétences de nos populations dans l'usage de ces outils. Ce qui conforte nos efforts dans l'amélioration de la qualité de l'éducation et de son accès.
Les autres secteurs concernent les services financiers digitalisés, la santé numérique, l'énergie, etc, mais aussi la prise en compte des risques au sujet de la protection des données personnelles face à la montée de la cybercriminalité. Cet enjeu requiert le renforcement du cadre institutionnel, légal et réglementaire. Conscient de l'enjeu, notre pays avait produit, en 2019, le Plan national numérique à l'horizon 2025", a argumenté le Premier Ministre Sama Lukonde.
Peter Ngoyi

Forum économique RDC – France – Union-Européenne, Kinshasa : Sama Lukonde prêche la requalification du partenariat
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Développement des chaines de valeurs et exploitation des ressources naturelles, RDC : Félix Tshisekedi présente des meilleures offres pour des investissements rentables

Dans son discours prononcé devant son hôte, le Président français Emmanuel Macron, au forum économique tenu au Grand Hôtel Kinshasa, samedi 4 mars, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a dévoilé une batterie d’opportunités d’investissements qu’offre la RDC, grâce à ses ressources naturelles, en matière, par exemple, de la fabrication des batteries électriques, de la décarbonisation ou encore de la transition mondiale vers les énergies vertes.
«Tel que vous avez pu le découvrir au cours de ce forum, la République Démocratique du Congo offre de multiples opportunités d’investissements rentables et dispose de sérieux atouts pour bâtir un partenariat « gagnant-gagnant » et responsable. Première productrice de cobalt au monde, avec un volume représentant près de 70% de la production mondiale, la République Démocratique du Congo abrite plus de 25 millions de tonnes de réserves identifiées dans son sous-sol, soit plus de 50% des réserves de la planète. Notre sous-sol est également riche en d’autres minéraux tels que le cuivre, le manganèse, le chrome et le lithium, tous nécessaires à la fabrication des batteries électriques. Alors que l’on pensait que le plus grand gisement de lithium du monde se trouvait en Australie, des études récentes semblent démontrer qu’il pourrait se situer à Manono dans le Grand Katanga», a-t-il révélé à ses hôtes de marque
Transformation locale exigée
«La transition mondiale vers les énergies vertes et la décarbonation qui a stimulé la demande des véhicules électriques ne saurait donc se faire sans les métaux dits « stratégiques » pour la République Démocratique du Congo et « critiques » pour le reste du monde. Cependant, notre positionnement actuel d’exportateur de minerais bruts, nous place au bas de la chaîne de valeur mondiale d’un marché qui atteindra 8,8 mille milliards de dollars américains d’ici 2025 et pour lequel nous ne captons que 3%.
Notre ambition est claire ! Il s’agit pour nous de promouvoir la transformation locale des ressources naturelles et placer la République Démocratique du Congo au cœur du développement d’une chaîne de valeur verte régionale de production de véhicules électriques. Ce projet représente donc une opportunité pour les investisseurs intéressés de construire des partenariats inclusifs et durables et nous sommes résolus à tout mettre en œuvre pour garantir des conditions d’investissement optimales et promouvoir d’autres initiatives avec tous nos partenaires », a-t-il ajouté. Il s’est dit, qui plus est, satisfait des relations coopératives que la France voudrait bien bâtir avec la RDC, à travers notamment, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, qui a conclu un partenariat avec le Service Géologique National du Congo. Pour lui, en effet, ce type de collaboration ‘’nous assure la continuité de l’exploration et surtout la maitrise de nos ressources pour que le pays joue pleinement son rôle dans la chaîne d’approvisionnement mondial des métaux stratégiques’’.
La Pros.

 

Développement des chaines de valeurs et exploitation des ressources naturelles, RDC : Félix Tshisekedi présente des meilleures offres pour des investissements rentables
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 : De Washington à Goma, le Questeur Adjoint de la CENI, Mme Sylvie Birembano Balume, au cœur des opérations

A l’issue de son périple aux États-Unis d’Amérique, le Questeur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Sylvie Birembano Balume, a foulé le sol de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où, à la tête d’une délégation, elle est allée, vendredi 3 mars 2023.
Une mission de supervision managériale, au nom du patron de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, qui consistait à prendre la température de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs pour le compte de l’aire opérationnelle 3 (AO3) dont fait partie le Nord-Kivu, en plus du Canada et des USA.
Dès son arrivée, Mme Sylvie Birembano Balume s'est rendue au Secrétariat Exécutif Provincial que dirige Hubert KASIWA pour un briefing avec les agents et les autres missionnaires venus de Kinshasa depuis environ deux mois.
A la lumière de ce qui lui a été rapporté sur les 1 004 centres d’inscription prévus pour le compte de la province du Nord-Kivu, seulement 498 sont opérationnels depuis le lancement, soit 50%, pour cause d'insécurité.
Le SEP Hubert KASIWA a également fait part au Questeur Adjoint qu’à la clôture de la journée du 2 mars 2023, 500 000 enrôlés ont été enregistrés sur les 4 700 000 attendus.
A la suite de ces informations essentielles fournies, Mme Sylvie BIREMBANO BALUME a mis en avant l’importance de la mission lui assignée, en vue de tâter le pouls de l’opération d’identification et d’enrôlement dans cette partie orientale du pays très sensible, au regard de la situation sécuritaire qui y prévaut.
Rappelant qu’en dépit des difficultés d’accès dans certaines zones pour des raisons évidentes, la CENI a effectué depuis le 16 février 2023 le lancement de l'AO3 qui regroupe 7 provinces. Il est impérieux, a-t-elle insisté, d’accentuer malgré tout, la sensibilisation de la population du Nord-Kivu à s'enrôler en masse, d'autant que la moyenne de 11% atteinte à ce jour est faible.
(CELLCOMM/CENI)

 

Enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 : De Washington à Goma, le Questeur Adjoint de la CENI, Mme Sylvie Birembano Balume, au cœur des opérations
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image