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A quelques mois de la tenue des élections en RD. Congo, Joseph Kabila réitère sa position et celle du FCC !

"Je n'ai jamais quitté la politique. J'ai laissé le temps au temps pour donner la parole aux autres. Le FCC n'est pas dans l'opposition. Ma famille politique avait la majorité parlementaire qui, malheureusement, certains d'entre eux ont choisi la voix de la corruption pour basculer la majorité dans un autre camp politique. Ils n'ont pas trahi le FCC ni moi, ils ont trahi leurs électeurs, ils ont trahi la Constitution et la République Démocratique du Congo".
C'est dans sa ferme de Kingakati sur le Mont Ndeke, que le Président de la République Honoraire et Autorité morale du Front Commun pour le Congo a réuni, ce vendredi 16 juin, les grandes figures de la représentation des partis politiques du FCC et les communicateurs de ladite plateforme.
Le Camarade Joseph Kabila Kabange a échangé sur les questions de l'heure et donner son point de vue sur la situation qui prévaut en République Démocratique du Congo.
"En janvier 2019, nous avons laissé le pays sans aucune armée étrangère sur notre sol, ni les éléments de M23 moins encore les miliciens Mobondo", a-t-il dit en luminaire. Le Patron du FCC s'inquiète de la situation sécuritaire qui prévaut en République Démocratique du Congo avec la présence des forces étrangères, à savoir : le contingent kenyan, l'armée ougandaise, l'armée sud-soudanaise, l'armée burundaise sur notre sol. La situation devient de plus en plus dramatique et parfois Kinshasa semble ignorer les atrocités que ne cessent de subir nos populations dans cette partie de la République.
De renchérir que pas plus tard que dans la nuit du 12 au 13 juin, plus de 50 personnes ont été tuées dont leur village incendié. Pareille situation, ne favorise ni la paix, ni les conditions d'organiser les élections inclusives, consensuelles et transparentes.
Face aux inquiétudes des uns et des autres quant à la participation du FCC au processus électoral, Joseph Kabila n'est pas allé par le dos de la cuillère : "depuis que nous avions levé l'option de respecter les préalables soulevés, à savoir : Une Cour constitutionnelle consensuelle suivant le respect de la Constitution; une Ceni consensuelle suivant le respect de la Constitution, qu'est ce qui a changé pour que le FCC change sa position et lève son option? Rien n'a changé! Par conséquent, c'est une dictature qui se renforce et qui s'installe au mépris de la loi qu'il faut à tout prix s'y opposer.
Qu'est-ce qui avait achoppé entre le FCC et le CACH?
Beaucoup d'eaux avaient coulé sous le pont. Plusieurs langues mensongères sont allées dans un sens comme dans un autre pour accuser Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba de manquer d'égard au Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Faux! A souligné l'homme de Kingakati. Voici la vraie version de fait qui avait été à la base de la rupture de cette coalition :
"Après les élections de décembre 2018, le FCC avait gagné incontestablement la majorité parlementaire et ce, pour toute une législature 2019-2023. C’est cela que dit et défend la Constitution de la République Démocratique du Congo. Malheureusement, en octobre 2020, lorsque les velléités de débauchage des élus nationaux du FCC à coût d’argent (corruption, palissade), ont commencé, j’avais réuni près de 400 élus du FCC (députés nationaux et sénateurs) ici à Kingakati pour leur donner deux instructions, à savoir : la résistance face à la dictature qui s’installait; la discipline, car il faut résister dans le respect des lois du pays, des engagements politiques et de la hiérarchie de sa famille politique (le FCC). Fort malheureusement, beaucoup d’élus du FCC se sont ignoblement vendus en se faisant acheter par l’argent et les palissades. Qu’ils sachent que ce n’est pas le FCC qu’ils ont trahi, mais leurs électeurs, la population congolaise, la République, leur dignité. Ils ont donc activement participé au coup d’Etat constitutionnel et institutionnel de décembre 2020. Ils en sont comptables à part entière". "Qu’il soit désormais clairement entendu que la rupture de la coalition FCC - CACH est intervenue non pas parce qu’il y avait dispute des postes ministériels et des responsabilités, mais parce qu’il y avait nomination illégale et anticonstitutionnelle de deux juges à la Cour constitutionnelle le 5 août 2020, nomination que le FCC avait rejeté parce que respectueux des lois de la République et de la Constitution. "Ces fameuses nominations fondamentalement illégales étaient intervenues à l’absence du Premier Ministre Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA, alors que ce dernier était piégé malignement et subtilement par la Présidence de la République. Il avait reçu un coup de fil de la Présidence pour lui dire qu'il va aller dans le Haut Katanga, en l’envoyant dans une prétendue mission à Lubumbashi..... Curieusement, en son absence et violant intentionnellement la Constitution, le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde, sous ordre de la Présidence de la République, avait apposé allègrement et illégalement un contreseing sur les ordonnances controversées des juges. Le Premier ministre Sylvestre Ilunkamba l’apprenait à sa descente d’avion à Lubumbashi n'avait pas du tout été content de cette manière frauduleuse d'agir de la Présidence de la République."
Le FCC avait vigoureusement protesté et avait de manière républicaine demandé que cela soit refait en respectant la Constitution. C’est malheureusement cet entêtement à vouloir torpiller la Constitution à tout prix auquel le FCC s’opposait, que certains ont qualifié de 'blocage'. Qui donc, dans ces circonstances, avait choisi de bloquer le bon fonctionnement des institutions?"
Y a-t-il des contacts de haut niveau ?
Pour ceux qui ont cru que Joseph Kabila avait abandonné la politique, même le FCC sa famille politique, la réponse est là : ‘‘Je n'ai jamais abandonné la politique et je ne l'abandonnerai jamais. J'ai la passion du Congo et qu'il fallait donner le temps au temps et laisser la parole aux autres. Il est temps de reprendre les choses en mains et ne pas laisser le Congo s'enfoncer davantage et surtout resister à cette dictature qui s'installe. Cependant, il faut noter que depuis le coup d’Etat constitutionnel et institutionnel, en décembre 2020, il n’y a jamais eu ni contact, ni relation, ni complicité latente entre le FCC et le pouvoir en place. Il est donc foncièrement FAUX d’affirmer qu’il existerait des contacts avec un pouvoir qui ne respecte pas les fondamentaux de la République : la Constitution et ses lois. À tous mes compatriotes Congolais qui pensent et estiment que j’ai quitté la politique parce que, depuis décembre 2020, je n’ai jamais tenu une réunion avec ma famille politique le FCC, ni pris la parole en tant qu’Ancien Président de la République, c’est FAUX. J’ai une seule passion: la RDC, mon Pays".
Dans la foulée, le Président de la République Honoraire attend s'adresser très bientôt à la population, donner sa lecture de la situation politique, sécuritaire, économique et sociale, 4 ans après l'alternance politique.
Depuis Kingakati, dans la banlieue kinoise
Pius Romain Rolland

A quelques mois de la tenue des élections en RD. Congo, Joseph Kabila réitère sa position et celle du FCC !
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RDC : Jo Sekimonyo propose des sanctions économiques contre le Rwanda

Jo Sekimonyo Mutabazi, analyste économique et politique, est intervenu vendredi dernier sur les antennes de télé50 télévision à l’émission ‘’ça fait Débat, où il est revenu sur la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Pour mettre fin à cette barbarie parrainée par le Rwanda voisin, cet analyste politique propose des sanctions économiques, au-delà de toutes les sanctions diplomatiques. Il est partant pour des punitions économiques très sévères contre l’agresseur car, à l’en croire, cela aura d’impact même au niveau de ceux qui le soutiennent.
«Je suis pour la guerre économique, pour des sanctions fortes contre le Rwanda parce que la guerre militaire, on peut la faire entre deux pays, mais la guerre économique touche aussi les intérêts des gens qui supportent cette armée. Kagame dépense 160 millions de dollars pour son armée, on sait qu’il trouve cet argent à gauche et à droite », a-t-il soutenu.
«On sait que Kagame se cherche l’argent. Ce que nous devons faire, c’est de frapper là où il le trouve. Je peux dire seulement que tout citoyen congolais ne peut pas faire des business avec des citoyens rwandais ou avec une quelconque compagnie rwandaise. Si cela est fait, ça va toucher toute l’Afrique de l’Est et paralyser l’économie de l’agresseur », a proposé Jo Sekimonyo, et d’ajouter : « Vous devez savoir qu’entre Etats, il n’y a pas d’amis, mais il y a plutôt des intérêts qu’ils doivent défendre, il faut rendre cette guerre économique », souhaite-t-il.
Grâce Daro

RDC : Jo Sekimonyo propose des sanctions économiques contre le Rwanda
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Après le démenti musclé de la présidence et de la DGM, Enfin, Matata Ponyo à Bunia

L’ancien premier ministre Augustin Matata est arrivé depuis hier dimanche 18 juin à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri soit, 24 heures après la première tentative. Au pied de l’avion, il a été accueilli par le maire de la ville. Des sources proches le chairman du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), Matata Ponyo est allé compatir avec les victimes de l’Ituri. Pour rappel, plus d’une quarantaine des personnes ont été tuées dans la nuit du 11 au 12 juin 2023 dans le site des déplacés de Lala dans le territoire de Djugu, en Ituri. Ce massacre est attribué aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO).
En attendant, la présidence de la République et la direction générale des migrations(DGM) ont, samedi 17 juin dernier, réagi aux accusations de l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Le porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama a, dans sa mise au point dans son compte tweeter, indiqué : « C’est avec regret que nous avions suivi les allégations de M. Matata contre la Présidence de la République. Il faut préciser que ces questions ne relèvent pas de la Présidence et il le sait pertinemment ».
Le porte-parole du chef de l’Etat appelle Matata Ponyo à trouver ses raisons de campagne ailleurs que d’utiliser le nom de la présidence de la République, pour se victimiser.
Les autorités de la Direction générale des migrations qui filtrent toutes les entrées et sorties des passagers notamment, à l’aéroport de Ndjili, ne sont pas allées dans le dos de la cuillère pour réaffirmer que : «La DGM n’a posé aucun acte pour empêcher à Matata Ponyo de voyager. Il s’est présenté en retard à l’aéroport et n’a pas voulu se plier aux formalités d’usage ».
Et d’ajouter : « Il n’y a aucune interdiction contre lui » avant de poursuivre : « s’il remplit les formalités mais, surtout s’il arrive à l’heure, il voyagera normalement ».
Enjeu électoral ?
Matata a été Premier ministre en République démocratique du Congo de 2012 à 2016 avant de se déclarer candidat à la prochaine élection présidentielle sous la bannière du LGD. Il a affirmé samedi 17 juin dernier qu’il était empêché de voyager, sur ordre de la Présidence de la République.
«Sans aucune norme professionnelle et sans aucun respect revenant à un parlementaire, la carte d’identité du sénateur a été saisie par les agents de la DGM », affirmait Augustin Matata sur Twitter. Il a enchainé dans un autre tweet que « le président du Sénat BAHATI et le procureur général Jean-Paul Mukolo, ont été instruits par la haute hiérarchie pour attendre la fin de la session ordinaire afin de permettre au Bureau du sénat de l’Union sacrée de lever mes immunités de manière illégale».
A quelque six mois des élections, l’opposition, représentée essentiellement par le quatuor, et l’Union sacrée ne se font pas de cadeau. Les deux plateformes se cherchent des occasions pour discréditer l’autre. C’est de bonne guerre dès lors que le processus électoral en République démocratique du Congo devient irréversible.
Emma Muntu

 

Après le démenti musclé de la présidence et de la DGM, Enfin, Matata Ponyo à Bunia
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En partenariat avec la Division des services vétérinaires (Dsv), Tanganyika : le projet intégré de croissance agricole dans les Grands Lacs (Picagel) en campagne de vaccination des bovins et des petits ruminants

Le ministre Provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage, SE M. Jerry Kabebe Makanta entouré par les organisateurs

Campagne de vaccination des bovins et des petits ruminants


Une photo sur le lancement de la campagne
C’était du mercredi 17 au mardi 23 mai 2023 que ces deux structures étatiques ont organisé un atelier de formation sur la vaccination des bovins et des petits ruminants dans la ville de Kalemie, Chef-lieu de la Province du Tanganyika, à l’intention des superviseurs et vaccinateurs en cette matière.
Cette activité a été menée par 4 experts venus de Kinshasa, entre autres, Dr Mafuala, Chef de Mission, Dr Vincent Mbonkela, Dr Kingombe et Dr Lubwa Ngoie pendant sept jours dans la salle des réunions du Projet Intégré de Croissance Agricole dans le Grand Lac, PICAGEL sigle.
Après le mot de bienvenue par Madame Brigitte Kapinga, Coordinatrice du PICAGEL, le Ministre Provincial en charge de l’Agriculture, Pêche et Elevage du Tanganyika, SE M. Jerry Kabebe Makanta a déclaré ouvert, les travaux dudit atelier.
L’atelier avait deux objectifs. L’objectif général et l’objectif spécifique : le premier était de former les supérieurs et vaccinateurs sur la vaccination des bovins contre la péripneumonie contagieuse des bovidés (PPCB), le charbon symptomatique, fièvre aphteuse, la dermatose nodulaire, la brucellose, la fièvre de la vallée du Rift et des petits ruminants (moutons et chèvres) contre la peste des petits ruminants (PPR) dans le Territoire de Kalemie. Et le deuxième consistait à sensibiliser les autorités, les leaders d’opinion et les éleveurs sur les opérations de vaccination ; à former les superviseurs et vaccinateurs et à mener la campagne de vaccination.
12 participants ont été formés parmi lesquels, nous avons enregistré la présence d’un coordonnateur, deux superviseurs, 8 vaccinateurs et un observateur dont le Chef de la Division Provinciale de Pêche et Elevage Tanganyika, Dr Kaut Mutomb Jean-Ghislain.
Il sied de signaler que les vaccinateurs issus de cette formation attendent actuellement les vaccins pour mener la campagne de vaccination.
Jonas K. Bonghatt

 

En partenariat avec la Division des services vétérinaires (Dsv), Tanganyika : le projet intégré de croissance agricole dans les Grands Lacs (Picagel) en campagne de vaccination des bovins et des petits ruminants
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OCC : Votez utile, Votez pour Christian Kaniki Kalanda, votre Charcom du DNOR !

Appel à la mobilisation générale
Chers votants,
Chers camarades.
Votez utile, Votez pour Christian Kaniki Kalanda, votre Charcom du DNOR. Car, il y va de votre vie professionnelle durant les 5 ans à venir.
N'hypothéquez pas votre avenir professionnel en votant pour les candidats délégués des syndicats dits jaunes, en sollicitant votre vote et ne disposant d'aucune expérience professionnelle durant tout ce temps passé au DNOR.
Vous les connaissez très bien. Nul n'est besoin de citer des noms pour le moment.
De ce qui précède, quelles sont les qualités que doit avoir un délégué syndical ?
Le rôle essentiel du délégué syndical consiste à présenter par écrit, soutenir, défendre en français devant l'employeur ou son représentant, les réclamations individuelles et les revendications collectives.
La fonction de délégué syndical exige une personne possédant certaines qualités de nature à faciliter l'accomplissement de ses tâches:
1. Il est indispensable qu'il soit bon militant syndical. A cet effet, il lui faut le contact facile avec les travailleurs du DNOR, un dynamisme entraînant l'action.
Il doit être explicatif, convainquant, accrocheur, battant. Ça, c'est Christian Kaniki Kalanda, votre Charcom.
2. Il lui faut ce qu'on appelle : ‘’intelligence de sa mission’’, c'est-à-dire, un esprit critique.
Il ne saurait, en effet, sans nuire à ses responsabilités, porter à la direction n'importe quelle réclamation ou revendication.
Il ne doit pas, en outre, être un mouchard à la solde de la direction, en contrepartie des avantages sociaux professionnels.
3. La tenue, son langage (libomi), sa manière de se présenter, son comportement au cours des entrevues et réunions sont importants.
4. Il doit être bon professionnel (Ko yeba mosala) ne donnant pas prise à des reproches, des insuffisances ou des incapacités.
Tout le contraire, c'est mon Challenger à la délégation syndicale, l'homme de paille du syndicat jaune, en est une illustration criante d'insuffisance et d'incapacité professionnel.
A son actif, en 15 ans de service au DNOR, aucun dossier initié, traité et/ou finalisé.
Il ne mérite pas votre vote.
Le 23 juin, je vote CSC,
‘’Je vote Christian Kaniki Kalanda Délégué syndical’’

 

 

OCC : Votez utile, Votez pour Christian Kaniki Kalanda, votre Charcom du DNOR !
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RDC : Denis Kadima donne des instructions précises aux organisations de la société civile, mandataires des partis et regroupements politiques

En perspective de la convocation de l’électorat prévue le 25 juin 2023, la Commission électorale nationale multiplie de cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral. Le week-end dernier, à Kinshasa, capitale de la RDC, les organisations de la société civile, les mandataires des partis et regroupements politiques ont reçu des instructions précises concernant notamment, le cadre légal des dossiers de candidature en explicitant les dispositions et conditionnalités y afférentes. Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a appelé les candidats aux prochains scrutins à compter sur leur électorat en se mettant au service de la population.
Des moments d’échanges et de partage auxquels ont pris part les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI ainsi que les représentants des organisations partenaires notamment, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Fondation Internationale des Systèmes Electoraux (IFES). Le vendredi 23 juin dernier, le Bureau de la CENI était face aux mandataires des partis et regroupements politiques. Dans le souci de rafraîchir la mémoire des participants à ce cadre de concertation, le numéro un de la Centrale électorale a rappelé les faits saillants qui ont marqué son parcours en adressant ses vifs remerciements aux partis politiques pour le rôle joué dans la mobilisation des électeurs pour leur enrôlement. « Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information et qu’il ne puisse avoir aucun traitement de faveur. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique. Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques, à travers notamment l’organisation des cadres de concertation. Raison pour laquelle, je profite de cette tribune pour rappeler le parcours déjà accompli par la Centrale électorale. En un temps record, la CENI a pu présenter sa feuille de route assortie aussi de possibles risques. Elle a procédé à l’actualisation de la cartographie des centres d’inscription. Elle a rendu public le calendrier électoral, et a pu acquérir près de 30 000 kits pour l’identification et l’enrôlement des électeurs qui, du reste, on ne le souligne pas assez souvent, s’est déroulé seulement en 4 mois. Pour cette opération majeure, la CENI a introduit quelques innovations telles que l’application du pré-enregistrement des électeurs, la capture de dix empreintes et de l’iris. Nous avons réussi à enregistrer près de 44 millions des Congolais fortement mobilisés par toutes les parties prenantes notamment les acteurs politiques qui ont bien compris toute son importance. Je les remercie car leur rôle a été très remarquable dans la mobilisation de l’électorat », a indiqué le Président de la CENI.
Soulignant que l’institution qu’il dirige qui s’en tient à son calendrier appliquera le principe d’inclusivité absolue écartant tout favoritisme ou traitement de faveur. « Conformément à ce calendrier, la CENI compte convoquer l’électorat dès le 25 juin et démarrer la réception et le traitement des candidatures à partir du 26 juin 2023. J’aimerai rappeler à nouveau que la CENI appliquera le principe d’inclusivité absolue. Autant que cela dépende de la Centrale électorale, aucun candidat qui remplit toutes les conditions requises par les lois et règlements en vigueur dans notre pays ne sera écarté de ce processus. Au nom de notre Centrale électorale, j’aimerais rassurer tout le monde que la CENI s’est engagée à travailler dans la transparence, malgré ces efforts déployés, il y a des segments de notre communauté qui refusent carrément de voir ce qu’il y a et qui considèrent notre travail de façon sélective et nous n’allons pas nous décourager. Car la transparence est un principe que nous avons adopté depuis que nous avons pris les rênes de cette institution en mettant en place un Plan stratégique et nous y tenons fermement. Et notre indépendance est aussi à ce prix, d’autant que sans cela, nous serons à la solde de certaines parties prenantes ou de certains intérêts. La CENI est jalouse de son indépendance, nous tâcherons à ce que cette indépendance ne puisse pas affecter la transparence. En même temps celle-ci ne devra pas affecter notre efficacité ».
Denis Kadima Kazadi a mis en avant la détermination de la CENI à accomplir le devoir de sa charge en organisant des élections de qualité, tenant compte des faiblesses constatées, tout en consolidant ce qui s’est fait le mieux lors des cycles précédents.
Face aux organisations de la société civile samedi, le Président de la CENI avait également développé son intervention autour des acquis à mettre au crédit de toutes les forces vives de la Centrale électorale engagées à remplir la mission qui lui est assignée pour ne pas faillir à la tâche.« Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information. La société civile est un partenaire clé, pour ce faire, nous comptons sur vous pour qu’il y ait un nivellement par le haut. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique. Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques et les organisations de la société civile, à travers notamment l’organisation les cadres de concertation.», a soutenu Denis Kadima Kazadi.
Devant les organisations de la société civile, mandataires des partis et regroupements politiques, le Directeur Juridique, Eddy Kisile, et le Directeur de Cabinet Adjoint, Dave Banza, en charge des questions juridiques, ont exposé, tour à tour, sur le cadre légal des dossiers de candidature en faisant explicitant les dispositions et conditionnalités y afférentes.
MB

 

RDC : Denis Kadima donne des instructions précises aux organisations de la société civile, mandataires des partis et regroupements politiques
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