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Mission de diagnostic stratégique, OCC : la DGA Christelle Muabilu à l’assaut du Haut-Katanga et du Lualaba

Après le voyage d’itinérance du DG de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, c’est au tour de la DGA Christelle Muabilu de descendre sur terrain afin d’achever le travail de diagnostic stratégique visant à disposer des états des lieux complets de l’entreprise. Cette dernière a abordé un enchainement de séjour dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba qui font partie de l’entité opérationnelle OCC/DIRKAT.

Dans les deux provinces où elle a séjourné, la Directrice Générale adjointe de l'Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu, n'a nullement hésité de faire d'une pierre deux coups, pour s'assurer du fonctionnement de cet établissement public à travers les coins et recoins de cet espace du territoire national. Après avoir pris part aux travaux de la réunion ministérielle RDC-Zambie sur la congestion au poste frontalier de Kasumbalesa, travaux assortis de la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays voisins, la première femme de l'OCC a entamé depuis le mardi 7 mars dernier une tournée dans les entités de la Direction Provinciale du Katanga. Question de faire les états des lieux succincts comme elle venait de le faire dans la province du Kongo Central.
Le mardi 7 mars 2023, la DGA Christelle Muabilu a été accueillie chaleureusement à l’agence locale de Likasi située au numéro 60 de l'avenue Lumumba. Sur place, elle a été reçue par le chef d’agence Jean Pierre Kalend, avec qui elle a eu des échanges fructueux sur cette entité spécialisée dans le contrôle des produits miniers, les exportations et les importations. S'adressant au personnel de cette agence, le numéro 2 de l'Office Congolais de Contrôle a, de prime abord, rendu grâce au bon Dieu d'avoir permis cette rencontre, mais aussi les agents présents sur place pour l'accueil agréable.
«Je rends mes hommages au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, qui n’a pas hésité un seul instant de me mandater afin que nous puissions diriger cet établissement à caractère scientifique et technique. S’il a placé sa confiance en nous en tant que femme et jeune, c’est qu’il est persuadé que nous sommes en mesure de l'accompagner pour matérialiser sa vision et que nous avons la capacité de nous mettre ensemble pour travailler. Je suis heureuse de voir qu’au niveau de l'OCC/Likasi, il y a des femmes techniciennes, et je suis persuadée que vous allez vous démarquer et montrer aux hommes que nous sommes capables de faire comme eux. Je suis fière du travail abattu par tout le personnel de la DIRKAT. De façon générale, c'est la 1ère entité en termes de production de l’OCC. Ce qui est rassurant, c'est que vous avez su maintenir le cap pendant un long moment et on sent en vous cette volonté, et tous les efforts que vous fournissez pour aller de mieux en mieux. Au Nom de la Direction Générale, je vous transmets nos sincères félicitations, et continuez sur cette lancée », a-t-elle exhorté les agents et cadre de l'OCC/Likasi.
Le même mardi, la délégation de la Direction Générale conduite par la DGA Christelle Muabilu s’est dirigée au laboratoire de l'OCC situé à Tenke Fungurume, à proximité de la ville de Kolwezi. Ici, tous les bureaux ont été visités par Madame le DGA et sa suite. Du bureau encodage en passant par la salle de réception des échantillons, des analystes, salle de préparation des solutions, salles de pèses jusqu’aux magasins de verrerie.
Le 8 mars, l'OCC a été représenté à la cérémonie organisée par la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi à Kolwezi, à l’occasion de la Journée Internationale des droits de femmes. Juste après, Christelle Muabilu a été l'hôte des femmes de l'OCC Likasi et Kolwezi, à travers un repas copieux marquant la célébration du 8 mars 2023.
Saisissant cette opportunité, elle a sensibilisé ces dernières à déployer leurs capacités dans leur travail et sur tous les plans. Une ambiance chaleureuse était au rendez-vous.
Le mercredi 9 mars 2023, c’était le tour de l'Agence de Kolwezi et son laboratoire. Christelle Muabilu était reçue par le Chef d’agence Bavon Mawawa pour d’amples explications sur cette agence, question d'avoir une idée plus éclairée de cette entité spécialisée en analyse physico-chimique des produits miniers et quelques produits agro-alimentaires.
Le même exercice a été effectué à Lubumbashi le vendredi 10 mars où les bureaux de l’OCC, le laboratoire, mais aussi le bâtiment abritant les quatre divisions métrologies ont été visités par la DGA Muabilu. Avec succès, elle s'est assuré du fonctionnement de différentes agences visitées, qu'il s'agisse de ce qui marche comme des défis à relever.
La Pros.

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Mégestion, corruption, gouffre socio-économique, RDC : Jean-Oscar Ngalamulume appelle à la fin de la récréation !


Tribune d’expression libre
*La monnaie nationale ne peut être stable et forte que lorsque le pays produira plus des biens et des services pour la consommation locale, et la vente d'une partie à l'extérieur, dans le but de maximiser les recettes en devises. Sa stabilité ne s’apprécie qu’à travers la balance commerciale qui a pour rôle, d’indiquer l'équilibre entre le volume des devises encaissés grâce à la vente à l'extérieur des produits et services qui sont fournis par les entreprises congolaises, et le volume des devises dépensées lorsque les Congolais achètent les produits et les services à l'extérieur.
Et lorsque nous restons à la base d'une observation profonde, il s'avère que le Congo produit moins, vend moins à l'extérieur et achète presque tous les produits et services à l'extérieur.
En effet, le Congo encaisse moins de dollars dans le Trésor public qui est la Banque Centrale, et dépense plus en achetant presque tous les produits et services de l'extérieur.
Donc, le Congo dépense plus de dollars qu'il n'en gagne, une des causes qui justifie le déficit des réserves en dollars, dont la cause principale est l'absence d'une bonne politique économique devant favoriser l'entrepreneuriat privé, seule capable de produire des biens et des services pour la consommation locale et la vente à l'extérieur.
Voilà la réelle cause de l'insuffisance d'une quantité des dollars pour faire face à la demande croissante sur la demande interne.
Le Congo importe tout, même les jus des fruits, des raisins, des oranges, des pommes, tout en ayant des oranges, des mangues, des ananas qui, pourtant, pourrissent au Kongo Central et ailleurs à travers le pays, au vu de ceux qui sont en charge de l'exercice gouvernemental.
La majeure question qui s'impose est celle de savoir comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique et sociale qu'il traverse ?
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants.
Pour ce faire, il faut que la classe politique dans son ensemble, cesse de distraire les Congolais avec de nombreuses déclarations et effets d'annonces à la place du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus.
Il faut, par contre, proposer un projet de bonne gouvernance, capable de favoriser la création de nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
D’où, la question majeure qui s'impose est celle de savoir, qu'elle est la cause principale de la mégestion du pays depuis 1960, date de l'accession du Congo à l’indépendance ?
C'est parce que la lutte de la classe politique congolaise n'a jamais été inscrite dans le processus d'une rupture d’avec la mauvaise gouvernance, elle est plutôt celle d'accéder aux mêmes avantages sociaux à la place de ceux qui sont en charge de l'exercice étatique: "la politique de ôte-toi delà que je m'y mette", tout en étant dépourvu d'un projet d'alternance, capable de mettre en place des vrais mécanismes favorisant la production massive des biens et services pour la consommation locale et l'exportation à grande échelle, dans le but de rendre attractif, le secteur du commerce extérieur, source des recettes d'une bonne quantité de dollars, afin de soutenir la stabilité de la monnaie nationale : le Franc congolais.
Jean Oscar Ngalamulume
Président de la CIDES

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AU REGARD DU COMBAT ULTIME DU PRESIDENT TSHISEKEDI POUR LA RESTAURATION DE SON PAYS, MES CONVICTIONS POUR UNE R.D. CONGO FORTE

Par le Professeur LOHEKELE KALONDA André
Politologue et Expert en Relations internationales
Président de la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA

 

 

La récente visite du Président de la République française Emmanuel MACRON à Kinshasa auprès de son Homologue congolais Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a soulevé bien de passions et fait couler beaucoup d’encre. Pour les uns cette visite n’avait pas de raisons d’être du fait du rapprochement du Pouvoir de la France avec celui de KIGALI dont les appétits économiques hégémoniques font couler du sang congolais à l’Est du pays ; et pour les autres il fallait que le jeu diplomatique fasse son travail pour permettre aux deux Dirigeants d’échanger et de s’exprimer pour un partenariat gagnant-gagnant. Tout compte fait, l’Etat congolais en dépit de l’opinion publique défavorable a opté pour l’effectivité de cette rencontre au Sommet entre la France et la R.D.C. Chacune de deux parties s’était exprimée clairement en Conférence de presse. Le Président MACRON a plus insisté sur la responsabilité des congolais à mieux défendre l’intégrité du Territoire national et la souveraineté de la RDC. C’est à nous congolais de bâtir des Forces de sécurité et d’auto-défense persuasives, c’est à nous congolais de mieux assoir une administration publique efficiente qui soit une épine dorsale du développement du pays et encore c’est à nous congolais de mieux défendre les intérêts supérieurs et la souveraineté de notre pays. Evidemment, les observateurs avertis savent que la déstabilisation de la RDC à partir des évènements malheureux au RWANDA en 1994 est la résultante de l’interventionnisme de l’Administration Clinton aux Etats-Unis qui tenait à arracher le gâteau de la bouche du Gouvernement français en s’accaparant plus directement les ressources naturelles de la RDC. Pour notre Président R.D.Congolais Félix-Antoine TSHISEKEDI, il a démontré la volonté politique des Autorités congolaises à relever le défi au travers des initiatives multiples déjà amorcées pour faire rebondir la R.D.C dans le concert des Nations tout en insistant sur l’éradication des facteurs exogènes qui essaient de déstabiliser les Institutions de la République et de semer l’insécurité généralisée dans la partie Est du pays, essentiellement par des appétits illégaux d’exploitation des ressources naturelles qui y abondent. La position inébranlable du Chef d’Etat congolais ainsi que la montée du mécontentement populaire à l’encontre des positions antérieurement confuses du Gouvernement Français ont porté des fruits car le Chef de l’Etat français a commencé de nuancer sa position officielle vis-à-vis de la situation de l’Est du pays. Ainsi, nonobstant des nombreux contrats signés entre les deux pays, il appert que cette visite du Président MACRON a été positive pour la République Démocratique du Congo ; et tout patriote congolais devrait reconnaitre la justesse de la position du Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Il nous semble également que l’interpellation du Président français Emmanuel MACRON au peuple congolais devrait nous inciter à mieux nous prendre en charge pour le meilleur devenir de notre Etat-nation. La France comme toute autre Puissance de ce monde, dans la vision impériale, ne cherche avant tout qu’à protéger et à promouvoir ses intérêts. Il appartient donc à nous congolais d’être suffisamment outillés pour mieux défendre les intérêts supérieurs de notre pays pour la promotion du mieux-être de la population congolaise. C’est le moment où le peuple congolais sous la direction de son Dirigeant devait se déterminer pour être sujet de l’histoire et non objet de l’histoire tel un instrument manipulable des pouvoirs extérieurs pour l’exploitation de nos ressources et l’asservissement de nos élites par l’aliénation mentale. Le problème dans ce contexte pour notre pays est celui de ses élites. Les élites congolaises sur le plan politique, économique, culturel et scientifique sont encore engluées dans les méandres de l’égocentrisme, de l’asservissement vis-à-vis des valeurs culturelles étrangères et également frappées pour un bon nombre de la ménopause intellectuelle sans fertilité de créativité. Nous devons ainsi tous nous remettre en question pour honorer ce vaillant peuple congolais et l’encadrer pour des lendemains meilleurs. Les élites congolaises en sont capables pourvu qu’elles aient cette volonté d’être au service de leur Nation et de leur peuple ; volonté patriotique qui leur fait grandement défaut à l’instant.
C’est pourquoi nous nous permettons de passer en revue dans les lignes qui suivent quelques faits saillants qui dominent actuellement la vie nationale aux fins d’exposer quelques propositions que nous estimons être utiles pour une R.D.C forte dans le concert des Nations, capables d’accroitre le mieux-être de nos populations tout en étant à même de les protéger ainsi que leurs biens.
Depuis son avènement à la Magistrature suprême, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est confronté de toutes parts à des problèmes existentiels pour la Nation congolaise : insécurité dans la partie Est du pays et tentatives de balkanisation ainsi que de déstabilisation des Institutions républicaines, comportements inciviques de bien de collaborateurs tant à la Présidence de la république, au Gouvernement ainsi que dans d’autres Institutions en matière de gestion des ressources de l’Etat, du rendement de la justice distributive par le Pouvoir judiciaire dans le traitement des dossiers avec un système de deux poids deux mesures, de velléités de séparatisme nourri par certaines ambitions politiciennes, de gestion des affaires économiques qui privilégie les intérêts insatiables des détenteurs des capitaux au dépend des populations confrontées à la hausse des prix des denrées de première nécessité,…
I. Priorités à accorder aux aspirations légitimes des populations.
Devant ce combat d’Hercule, le Président de la République et des collaborateurs ayant le sens de l’Etat se battent éperdument pour restaurer les fondamentaux de la vie de la Nation. A cet effet, il donne une vision au pays, résumée à ce principe évocateur « le peuple d’abord ». Placer les aspirations légitimes des populations congolaises en priorité de toute l’action de l’Etat est fondamental. L’histoire de l’Humanité démontre à suffisance que les Pouvoirs organisateurs qui ont su matérialiser cet objectif fondamental, ont bâti des Etats-Nations forts et prospères. Mais la problématique est de pouvoir passer de la parole aux actes, de parvenir à intérioriser cette valeur essentielle à tout dirigeant quel que soit son niveau de responsabilité pour une mise en œuvre constante dans tous les domaines de la vie nationale. Ce chantier ouvert par le Chef de l’Etat a difficile de s’ancrer dans les décisions et vécu quotidien dans toutes les instances du Pouvoir d’Etat.
II. Promotion de l’Etat de droit
Evidemment, les aspirations légitimes des populations congolaises ne peuvent être effectivement prioritaires que dans un Etat de droit, éliminant des pratiques éhontées d’arbitraire, d’imposition et autres injustices de tout genre. Le Chef de l’Etat a donc raison de demander au Pouvoir judiciaire de faire véritablement de notre pays, la R.D.Congo un Etat de droit, mais là également la cupidité de certains hauts magistrats, les intrusions incessantes des pratiques de trafic d’influence des personnes qui ont quelques parcelles de pouvoir d’Etat ou qui se recrutent dans la classe politique hypothèquent l’effectivité de cet Etat de droit.
Ainsi, la justice a difficile de faire convenablement son travail en dépit d’un travail efficient dont fait montre, au niveau des finances de l’Etat, l’Inspection Générale des Finances. Toutes ces personnalités invitées à justifier des détournements énormes de deniers publics trouvent comme défense « l’acharnement injustifié du pouvoir politique » à leur égard. Les personnes interpelées au centre pénitencier ne passent qu’un moment sans pourtant purger leur peine ni rembourser au trésor public l’argent de l’Etat volé. Alors qu’un principe universel établit que c’est la justice non seulement qui élève une Nation mais aussi qui la consolide. Ce chantier est donc encore parsemé d’obstacles.
Le renforcement de l’Autorité de l’Etat avec son corollaire de l’Etat de droit impliquent l’existence d’une Administration Publique Républicaine qui fonctionne à travers tout le pays. L’administration publique est l’épine dorsale d’un véritable développement du pays. Il faut donc une planification efficiente des programmes de l’Etat à travers tout le territoire national. Cette Administration publique doit être à l’écart des velléités politiciennes qui souvent la fragilisent.
III. Tolérance zéro pour tout acte de trahison, d’atteinte à la sécurité et au patrimoine national.
Un Etat ne prospère qu’à partir de la cohésion interne de ses populations autour des valeurs républicaines incarnées par son Dirigeant. Le Président TSHISEKEDI s’efforce d’humaniser les services de sécurité en privilégiant le processus judiciaire le cas échéant. Il s’efforce de cimenter le sentiment patriotique mais ce travail de longue haleine est non seulement trahi par les injustices sociales criantes mais aussi et surtout par la trahison des congolais à divers niveaux contre leur propre pays. Il est serait inconcevable de trouver des traitres à leur Patrie à la Présidence de la République, au Gouvernement, au Parlement et dans l’Armée. Les services de sécurité devraient se charger de cette délicate mission pour décourager et mettre hors d’état de nuire toutes ces brebis galeuses qui vivent du sang du peuple congolais. La Nation congolaise ne pourrait se construire dignement sans extirper de ses entrailles toutes ces mauvaises graines qui affaiblissent indubitablement sa croissance. La persistance de l’insécurité dans l’Est de notre pays relève bien sûr de l’action combinée des Multinationales et des Puissances prédatrices qui instrumentalisent certains de nos pays voisins ; mais il faudrait bien reconnaitre que c’est par la traitrise de nos compatriotes que ce vandalisme du 21ème siècle s’amplifie au lieu d’être éradiqué.
IV. Promotion de l’éducation nationale, de la recherche scientifique et technique
L’Education d’un peuple est un levier fondamental pour la consolidation d’un état nation. Cette éducation doit être pérenne et se mettre au diapason si pas à l’avance de l’environnement mondial. Une éducation adaptée fait promouvoir non seulement la maitrise des nouvelles technologies mais consolide aussi la conscience nationale. Il est illusoire d’entrevoir l’émergence de la Réplique démocratique du Congo sans une attention étatique bien confirmée dans la recherche scientifique et technique et dans la qualité de cette éducation non seulement de la jeunesse mais également de tout le peuple. La mesure de la gratuité de l’enseignement fondamentale est dans la bonne direction mais il faut sérieusement s’impliquer pour la qualité de l’enseignement dispensé. A tous les niveaux : primaire, secondaire, universitaire, professionnel et technique, la qualité de l’enseignement pose encore problème. Le contenu doit être repensé et adapter aux réalités de la République Démocratique du Congo. Par ailleurs les enseignants, les formateurs, les professeurs d’universités et les chercheurs scientifiques doivent avoir un statut particulier qui les éloigne des distractions incongrues de la vie nationale. Il est inconcevable pour un pays tourné vers l’émergence que les rémunérations des citoyens qui produisent les richesses, qui sont chargés de transformer l’homme, qui le soignent ou assurent sa sécurité soient au rabais par rapport à celle des députés, mandataires d’état ou ministres. La qualité de l’enseignement, l’adaptation du contenu de l’enseignement, la meilleure prise en charge des enseignants à tous les niveaux requière aussi des infrastructures adaptées qui mettent à niveau les récipiendaires et les formateurs. Un effort se conjugue actuellement mais le chantier est encore en ses débuts. Il nous faut d’avantage une volonté politique bien assumée et une attention de tout instant de la part des autorités compétentes à tous les niveaux. Les innovations actuelles qui se font au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire sont bonnes mais nous croyons qu’il aurait fallu consolider les acquis en les adaptant aux impératifs internes à notre environnement national. La recherche scientifique et technique sont aussi les parents pauvres dans ce domaine ; et pourtant, c’est un domaine extrêmement important. Les autorités compétentes doivent consacrer les moyens nécessaires pour la motivation de tous ces cerveaux dans divers domaines de la vie nationale qui se consacre à la recherche scientifique et technologique. Notre pays est un vivier des hautes intelligences mais celles-ci sont négligées sciemment et parfois le produit de leur recherche ne bénéficie pas de l’attention du pouvoir public. Aussi longtemps que cette mentalité rétrograde persistera, notre pays aura difficile à décoller dans le concert des nations.
V. Recul de la pauvreté, production des richesses et justice sociale
Le développement autocentré de notre pays qui consoliderait l’économie nationale et offrirait les meilleures conditions de vie aux populations congolaises implique la mobilisation de toutes les ressources humaines dont le pays dispose au travail productif dans tous les domaines de la vie nationale. Malheureusement depuis son Indépendance, les autorités compétentes de notre pays mettent plus d’accent sur le cadre formel de notre économie qui renferme les secteurs public et privé, délaissant le secteur informel. Suivant les données de la Banque mondiale et même de la Banque centrale du Congo, les secteurs public et privé ne comprendraient que 10% de la population active congolaise, le secteur informel renfermerait plus de 80% de la population active du pays. Les autorités compétentes du pays ne s’efforcent que d’améliorer la productivité « seulement dans le secteur public et privé » par des mesures incitatives ainsi que l’amélioration du cadre de travail : amélioration du climat des affaires, augmentation de la production et autres. Comment peut-on développer un pays Continent comme la RDC en stimulant seulement la productivité de + ou - 10% des populations actives de collectivité nationale délaissant + ou - 80% du secteur informel ?
Mais, comme le peuple congolais est un peuple ingénieux, il s’investit dans ce secteur informel dans les initiatives de développement à la base en développant des associations diverses, petites coopératives etc… pour survivre. Au lieu d’encourager et d’encadrer ces initiatives de développent à la base, les autorités compétentes à partir de la Localité jusqu’au Gouvernement central érigent encore des obstacles pour la reconnaissance légale des associations. En République Démocratique du Congo, l’investisseur étranger ou congolais, donc homme nanti, a la facilité de créer une entreprise par le guichet unique en un ou deux jours avec + ou -200$ USD alors que les pauvres paysans auront difficile à créer légalement une association de développement à la base dans au moins 1 ou 3 mois avec des dépenses qui dépasseraient 300$ USD. La morale est qu’aux riches, on facilite le processus alors qu’aux pauvres nationaux l’Etat complique ce même processus pour leur prise en charge. A lui seul, cette image caricaturale donne le degré de la conscience patriotique de nos diverses autorités nationales et provinciales. Si réellement nous nous disponibilisons pour une RDC émergeante, il faut que cet état des choses change.
La mesure gouvernementale du financement de 145 territoires est une excellente initiative ; mais, une chose est de décider et promouvoir et une autre chose est d’en faire le suivi et réaliser. Habitués aux détournements massifs avec totale impunité, des compatriotes sans scrupules, à divers niveaux, risqueraient d’en faire main basse. Non seulement les populations locales doivent s’approprier le processus de tous les travaux qui en découlent mais également et surtout les autorités compétentes doivent en assurer le strict suivi avec tolérance zéro ; il y va de la crédibilité du Leadership national. Comme nous pouvons le constater, le chantier de la consolidation de notre économie nationale nécessite encore bien d’égards. L’amélioration du climat des affaires est une nécessité pour faciliter et assurer les investisseurs, mais la meilleure prise en charge par des mesures incitatives de la population active de notre pays qui végètent encore dans le secteur informel est d’une impérieuse nécessité. La justice sociale est aussi un impératif dans le Monde du travail pour réguler les écarts de rémunération et faire en sorte que des avantages comme les primes ne peuvent pas dépasser en volume les salaires de base. La RDC doit se doter d’une véritable politique salariale. Aussi, l’Inspection Générale du Travail doit être vitalisée et rattachée au Président de la République à l’instar de l’Inspection Générale des Finances pour permettre non seulement l’application effective de la Loi portant Code du travail, ses Mesures d’application et les Conventions internationales mais aussi et surtout rendre au travailleur congolais sa dignité longtemps bafouée.
VI. Promotion d’une autodéfense nationale
Depuis son indépendance le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo au regard de sa position géostratégique au centre de l’Afrique, a toujours exprimé sa vocation africaine. Bien, plus la diversité et l’abondance de ses richesses naturelles ne le prédisposent pas à s’enfermer sur elle-même mais, au contraire, de s’ouvrir au Monde pour une coopération gagnant-gagnant. Donc, la RDC n’a pas la vocation déstabilisatrice d’autres pays ; au contraire. Toutefois, ses immenses potentialités l’obligent de disposer des Forces d’auto-défense capables de sécuriser les congolais et leurs biens ainsi que la souveraineté du pays. Il est illusoire de croire que d’autres pays pourraient assurer la sécurisation de nos concitoyens ainsi que l’intégrité de notre pays. Les initiatives gouvernementales actuelles impliquant la présence des Forces sous-régionales est une mesure palliative qui est du reste provisoire. D’ailleurs, dans certaines situations bien complexes l’on est parfois obligé de recourir au raisonnement, aux méthodes par l’absurde. Les congolais doivent s’organiser pour défendre eux-mêmes l’intégrité de leur pays. La montée en puissance des Forces armées congolaises, FARDC est impérative. De tradition, les militaires congolais ont toujours été intrépides, dotés d’un courage extraordinaire depuis les guerres mondiales jusqu’à l’indépendance du pays. Seulement, les mesures de noyautage des ennemies de la République dans l’armée par les décisions d’intégration, de mixage de hordes d’envahisseurs ont sapé non seulement le moral mais également l’organisation et la combativité des véritables vaillants militaires congolais qui souvent trahis, sont chaque fois et systématiquement neutralisés ; heureusement que le Régime actuel est en train d’assainir la situation. Si les FARDC n’étaient pas trahis par souvent certains cadres en son sein, elles auraient déjà bouté hors du territoire national les assaillants. Non seulement au sein de l’armée mais l’actualité montre qu’il y a également certains élus du peuple sont des traîtres à la Patrie. La Présidence de la République, les Cours et Tribunaux, le Parlement ainsi que le Gouvernement central doivent appliquer la tolérance zéro à l’encontre de tous ces traites qui pullulent en leur sein et même au sein de la population. Ce n’est qu’à ce prix que notre peuple peut retrouver sa dignité et notre pays sa souveraineté. Il faut donc que le Gouvernement de la République puisse accorder une véritable priorité aux Affaires Militaires ; Affaires Militaires extirpées de la frénésie nuisible des traîtres, des infiltrés et des voleurs des deniers publics. La mesure d’enrôlement des jeunes dans l’armée et dans la police donne des perspectives encourageantes, mais faudrait-il mieux les former et les rendre correctement opérationnels par la suite. Dommage que l’expérience des véritables maï-maï qui défendaient leurs terres au départ de l’invasion rwandaise n’ait pas été capitalisée pour en faire une unité d’élite de notre armée. La formation dans les académies militaires à l’étranger est nécessaire mais il y a lieu d’améliorer la formation dans nos structures nationales qui d’ailleurs commence à donner des bons résultats. La défense nationale est une affaire prioritairement des populations congolaises.
CONCLUSION
Les quelques principes passés en revue pour la consolidation de notre Etat-Nation ne sont pas exhaustifs. Il nous a simplement semblé que ces principes sont parmi les plus fondamentaux. Toutefois, ils ne peuvent être mis correctement en œuvre que par des Dirigeants qui soient véritablement patriotes. C’est pourquoi, il ne suffit pas d’avoir un Leadership visionnaire pour le pays mais et surtout il faut que le Leadership visionnaire soit entouré par des personnes qui partagent avec lui une même vision ; il lui faut donc des collaborateurs patriotes. De Kasa-Vubu à Lumumba, de L.D. Kabila à Joseph Kabila, l’histoire politique de notre pays nous révèle que l’une de leurs faiblesses communes est de n’avoir pas su se faire entourer des bons et patriotes collaborateurs. Le Président honoraire Joseph Kabila l’avait bien même reconnu publiquement. Comment peut-on s’investir pour la restauration de la RDC sans disposer d’une équipe tant à la Présidence de la République, à la Primature, au sein du Pouvoir judicaire, au Parlement, des personnes véritablement hommes et serviteurs de l’Etat qui ne voient que la montée en puissance de la RDC ! Et même le Pouvoir actuel du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est en train de faire l’amère expérience de bon nombre de collaborateurs véreux près de se faire corrompre, à trahir leur Président et leur Patrie, heureusement qu’il y a encore des serviteurs de l’Etat et de la Patrie qui se disponibilisent. Disposer d’une armée de collaborateurs patriotes permet au Leadership visionnaire national de changer la mentalité de ses concitoyens en extirpant de la vie nationale les détournements massifs des deniers publics, l’impunité généralisée, le foisonnement des traîtres et autres infiltrés nuisibles à la cause nationale, les injustices criantes,… pour promouvoir l’Etat de droit, l’orthodoxie dans la gestion de la chose publique,....
La nature a horreur du vide. Si les congolais n’arrivent toujours pas à mieux gérer leur espace vital, il est puérile de nous apitoyer sur notre sort, pleurnichant pour chercher les soutiens des autres pays alors que les Relations Internationale sont des relations d’intérêts et de puissance. Le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI fait face à une situation pourrie et piégée depuis de décennies, tous les patriotes doivent l’appuyer dans les efforts multiformes qu’il déploie en tout instant tant sur le plan diplomatique qu’interne pour que nous puissions véritablement nous imposer en Sujet de l’Histoire. Faire en sorte de stopper cette hémorragie sanguinaire et criminelle des millions de morts dans l’Est de notre pays et faire bénéficier à notre peuple les fruits de nos ressources naturelles et de notre génie créateur dans la maitrise des nouvelles technologies pour le bien-être de tous est notre devoir sacré. Les élections ne sont pas une panacée de la Démocratie et du Développement mais c’est un système qui permet d’aérer la vie politique de la Nation. Ne confondons pas l’essentiel à l’accessoire. Quand il s’agit de la montée en puissance de notre Etat-nation dans tous les domaines de la vie nationale, nous devons tous être unis pour relever les défis, et l’accessoire est dans l’animation de la vie politique où les uns veulent conserver le pouvoir et les autres veulent y arriver : la concurrence doit être loyale, le scrutin doit être transparent et nous devons accepter le verdict des urnes. La charge incombe surtout aux élites congolaises tant dans les domaines politique, économique, judiciaire, sécuritaire que social. De se remettre en question pour être véritables pourvoyeurs des synergies patriotiques nationales. Cette synergie patriotique nationale devrait s’ancrer dans le partenariat du pouvoir d’Etat, du Pouvoir coutumier et du Pouvoir spirituel (religieux). Aux élites de comprendre les enjeux pour cimenter l’action de nos gouvernants aux aspirations légitimes de nos populations.
Fait à Kinshasa, le 06/03/2023

 

AU REGARD DU COMBAT ULTIME DU PRESIDENT TSHISEKEDI POUR LA RESTAURATION DE SON PAYS, MES CONVICTIONS POUR UNE R.D. CONGO FORTE
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23ème lettre sociale congolaise : 3 mars 1997 – 3 mars 2023 : Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays’’, dixit Mulumba Lukoji

Hommages au Professeur Mulumba Lukoji Crispin

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.
Chères lectrices, chers lecteurs ;
1. Le Professeur Mulumba Lukoji est un artisan majeur oublié de la matérialisation de la démocratie congolaise.
2. Décédé le 3 mars 1997, la commémoration du 26ème anniversaire du voyage sans retour de Mulumba Lukoji a coïncidé avec la visite du Président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo. Ce dernier est arrivé au Congo Kinshasa le 03 mars 2023 autour de 22h 45 minutes.
3. Par cette lettre sociale, je rends hommage au Professeur Mulumba Lukoji, qui s’endort bientôt 26 ans, parce qu’il a produit des écrits documentaires notamment, les arrêtés n° PM/002/91 et n° PM/004/91 créant la commission chargée de l’organisation matérielle et technique de la conférence nationale souveraine qu’il a ouverte le 07 août 1991. La conférence nationale souveraine a été le moment pour réparer le passé et préparer l’avenir.
4. L’organisation de la conférence nationale fut une étape déterminante dans le processus de la démocratisation du pays. Cette conférence avait fait renaitre, chez la plupart des congolais alors zaïrois, l’espoir d’un pays où les congolais alors zaïrois pouvaient vivre en dignité et en honneur sur le sol de leurs aïeux.
5. Cet espoir renaissait parce que le pays avait connu une dégradation générale. Dans son discours d’ouverture de ladite conférence, le Premier Ministre Mulumba Lukoji avait attribué cette dégradation aux politiciens. En scientifique et technocrate très avisé, devant trois mille délégués de la conférence nationale souveraine réunis dans la grande salle au palais du peuple, le 07 août 1991, à Kinshasa, Mulumba Lukoji dit : « Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays ».
6. J’ai exhumé cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba pour montrer que les propos du Président français en visite au Congo Kinshasa : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire ni administrative. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur » tenus le 04 mars 2023, ne constituent pas une nouveauté. Car, l’absence de souveraine militaire, sécuritaire et administrative est incluse dans la dégradation générale évoquée par Mulumba Lukoji.
7. Commentant cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba Lukoji, le quotidien français le monde, dans un titre « Le zaïre à son tour » du 09 aout 1991, écrit : « Mulumba Lukoji a réussi le tour de force dans son discours, de critiquer son « maitre » sans le nommer ».
8. Disons que cette critique visait à faire prendre conscience aux conférenciers du rôle que devrait jouer chacun d’eux dans la restauration du nouvel ordre socio économico politique au Congo Kinshasa.
9. Hélas, cette prise de conscience des politiques et politiciens congolais se fait encore attendre jusqu’à ce jour. Alors que Gauthier DE VILLERS (1998 :148) montre que l’essentiel de la Conférence Nationale Souveraine était : « faire la relecture critique de l’histoire de notre pays et l’énonciation des perspectives d’avenir en levant des options majeures sur les structures adaptées pour un pays qui était à refaire, et le profil des hommes capables d’animer ces structures ». Il s’agit là d’une tâche que les congolais alors zaïrois devraient se donner avec le sentiment du devoir.
10. Ce sentiment du devoir est à découvrir à travers la production intellectuelle de la conférence nationale souveraine qui constitue jusqu’à présent la pierre angulaire de la démocratie congolaise. Cette production intellectuelle demeure une boussole pour la gouvernance du pays et de ses structures.
11. La lecture de la production intellectuelle de la CNS montre que cette dernière a été pensée et matérialisée dans le souci de trouver des solutions aux problèmes de vie des congolais alors zaïrois.
12. Cette préoccupation majeure de trouver des solutions aux problèmes des congolais est aussi présentée dans le discours d’installation officielle du bureau définitif de la conférence nationale souveraine. DE VILLERS ci-haut cité nous présente un extrait du discours de Laurent Monsengwo, Président du Bureau, qui revient sur la préoccupation des solutions aux problèmes des congolais. Dans son discours, le Président de ce bureau dit : « Nous sommes venus en ce lieu pour œuvrer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Quiconque poursuivrait ici un objectif autre que le mieux-être intégral de nos populations, ferait mieux de quitter le palais du Peuple. Car, il n’a pas sa place ici ».
13. Pour trouver des solutions aux problèmes des congolais, la Conférence Nationale souveraine devrait, outre la production intellectuelle notamment le projet de la loi fondamentale de la 3ème République, élire un Premier Ministre qui devrait former un gouvernement pour exécuter les résolutions de cette Conférence.
14. C’était à ce titre qu’Etienne Tshisekedi fut élu Premier Ministre, le 14 aout 1992, à la Conférence Nationale Souveraine. Cependant, peu avant son élection, le candidat Premier Ministre s’était adressé à ses électeurs, les conférenciers par une allocution publiée par la revue Zaïre Afrique n°267. « Nous voici enfin sur le point de poser notre premier acte de démocratie et de liberté. Idéaux pour lesquels des compatriotes d’infortune et moi-même avons lutté et consacré toute notre vie durant ces douze dernières années » tel est l’extrait de cette allocution qui montre que la conférence nationale souveraine a été un cadre pour matérialiser la démocratie. Je pense qu’Etienne Tshisekedi fait allusion à la lettre ouverte du 1er novembre 1980 adressée au Président de la République du Zaïre. Lettre qui a déclenché la lutte pour la démocratie
15. Ainsi donc, l’élection d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre a non seulement confirmé son leadership politique, mais aussi certifié la confiance et la légitimité sociologique qu’il a bénéficiées des zaïrois. Son élection comme premier ministre était la satisfaction d’un de besoin de réalisation au regard de la pyramide des besoins du psychologue américain Abraham Maslow.
16. Comme tout leader digne de ce concept, la fierté d’Etienne Tshisekedi d’être élu premier ministre à la Conférence Nationale Souveraine, résidait dans la confirmation de sa grandeur et sa constance par les conférenciers. Ces conférenciers étaient en majorité d’une bonne qualité technique, intellectuelle et morale.
17. C’est alors que rendre hommage à Mulumba Lukoji trouve tout son sens dans la mesure où n’eut été sa volonté prométhéenne, les zaïrois ne pouvaient pas trouver le cadre légal pour légitimer le leadership, la grandeur et la constance d’Etienne Tshisekedi. C’était à la conférence qu’Etienne Tshisekedi a satisfait au test de sa grandeur et de sa popularité au Zaïre par voie des urnes. 18. Je ne doute pas que des congolais qui ne savent pas encore apprécier, reconnaitre et valoriser les efforts de nos concitoyens disent que c’était un vent démocratique que personne ne pouvait empêcher l’avènement.
19. A eux, j’oppose la phrase très célèbre du Premier Ministre Nguz qui avait dit : « je ferme avec force la Conférence Nationale Souveraine ». C’était durant ce même vent démocratique que ce premier ministre, qui n’avait pas de volonté du changement, avait fermé la conférence nationale souveraine.
20. Je rends hommage à Mulumba Lukoji Crispin qui a su faire l’essentiel en peu de temps. Nommé Premier Ministre le 1er avril 1991, il a produit les écrits documentaires nécessaires pour l’organisation technique et matérielle de la conférence nationale souveraine. Le 07 août 1991, il a ouvert la Conférence nationale souveraine et le 29 septembre 1991 il a été limogé de son poste de premier ministre. Le 03 mars 1997 Mulumba Lukoji s’est endormis pour toujours.
21. Mulumba Lukoji est parti, mais la lecture de ses écrits documentaires donne une leçon aux politiques et politiciens congolais : pour faire l’essentiel dans un pays qui est à refaire comme la RDC on utilise le temps qu’on a, on n’a pas besoin d’accumuler plusieurs années.
22. Une autre leçon que Mulumba Lukoji donne aux politiques et politiciens congolais est qu’il ne faut pas perdre de lucidité à cause de l’exercice du pouvoir, des rites du pouvoir, des lieux du pouvoir, des privilèges du pouvoir.
23. Rendre hommage mérité au Professeur Mulumba Lukoji Crispin avec les lunettes d’un anthropobibliologue est une analyse anthropobibliologique des hommes exceptionnels qui ont fait des évènements d’exception au Congo Kinshasa. Ces évènements sont des traces indélébiles qui ont fait le quotidien à un moment donné de l’histoire de notre pays sur la finalité de la démocratie congolaise. C’est aussi montrer aux politiques et politiciens congolais le modèle politique purement congolais à suivre pour un Congo meilleur.
24. Mulumba Lukoji a fait sa part, j’ai fait aussi ma part.
Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twitter et à l’e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 03 mars 2023
Jean Joseph Ngandu Nkongolo
Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

23ème lettre sociale congolaise : 3 mars 1997 – 3 mars 2023 : Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays’’, dixit Mulumba Lukoji
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Le cessez-le-feu déjà mis en mal : Des émissaires de João Lourenço et de l’Emir du Qatar dépêchés auprès de Tshisekedi

La diplomatie s’active à nouveau 48 heures après l’application supposée du cessez-le-feu entre les FARDC et le M23. Des émissaires de João Lourenço et de l’Emir du Qatar ont été reçus par Tshisekedi. Le Président angolais, João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine dans la crise de l’Est de la RDC, a, pour sa part, chargé son ministre des Affaires étrangères, Teté Antonio de rencontrer Félix Tshisekedi.
Même si l’hôte du chef de l’Etat s’est empêché de toute déclaration, il y a lieu de penser que tout a tourné autour du cessez-le-feu censé entrer en vigueur depuis un peu plus de 48 heures; ce, avant d’évoquer les questions de coopération bilatérale entre Kinshasa et Luanda.
Le Président João Lourenço a été désigné par ses pairs de l’Union africaine, médiateur dans le conflit qui oppose Kinshasa à Kigali. La feuille de route de Luanda avait décrété un cessez-le-feu devant prendre effet à partir du mardi 7 mars. Le chef de l’Etat angolais a également reçu mission de relancer le dialogue entre ces deux pays.
João Lourenço est accompagné dans sa mission de médiation, par l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, désigné quant à lui facilitateur par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dont la RDC et le Rwanda font partie.
Le Qatar pour une solution pacifique
L’Emir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani du Qatar qui entretient de bonnes relations avec Félix Tshisekedi et Kagame, a envoyé à Kinshasa, Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, son vice-ministre des Affaires étrangères chargé des questions régionales. Cet Emirat tente à nouveau de désamorcer la tension entre la RDC et le Rwanda.
«Au cours de la réunion, ils ont passé en revue les relations bilatérales entre les deux pays et les efforts internationaux pour parvenir à la stabilité dans la région», a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Avant l’étape de Kinshasa, le chef adjoint de la diplomatie du Qatar était à Kampala et au Burundi. «J’ai reçu un message spécial de l’Emir du Qatar, le Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. Il s’est dit préoccupé par les conflits dans la région. Je l’ai assuré de notre capacité en tant qu’EAC à résoudre les problèmes d’insécurité et l’ai exhorté à soutenir le processus de paix de l’EAC », a déclaré le chef de l’État burundais.
L’émissaire de Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani a été aussi reçu par les présidents Paul Kagame du Rwanda, William Ruto du Kenya et João Lourenço de l’Angola).
C’est dans ce contexte de tension entre les deux pays amis que cet Emirat a tenté de réunir en janvier dernier dans un tête-à-tête, Tshisekedi et Kagame à Doha en vue d’une désescalade du conflit à l’Est de la RDC.
Emma Muntu

 

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Rentrée judiciaire, Cour des Comptes : Félix Tshisekedi invite les Magistrats au travail

C'est une première dans l'histoire de la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo. En sa qualité de Magistrat Suprême, le Président de République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté, ce jeudi 9 mars 2023, à une double audience solennelle consacrée à la rentrée judiciaire 2023-2024 et à la remise du rapport public de cette institution supérieure de contrôle des finances publiques pour les exercices 2020 et 2021. Comme le veut la tradition, en pareille circonstance, le Procureur général près cette Cour a prononcé une mercuriale sur un thème de la compétence de cette juridiction.
Etant donné que depuis sa création en 1987, la Cour des comptes de la RDC n’a jamais organisé de rentrée judiciaire, le Procureur général a consacré sa mercuriale à la présentation de cette haute institution, sa mission, son organisation et son apport au développement du pays.
Dans sa mercuriale, M. Salomon TUDIESHE a rappelé que la préoccupation de soumettre la gestion des finances et des biens publics à une Cour des comptes remonte à l’époque du Congo-belge.
En effet, a-t-il renseigné, l'article 13 de la charte coloniale confiait le contrôle des finances de la colonie du Congo belge à la Cour de comptes de la métropole.Depuis l'indépendance, tous les régimes qui se sont succédé ont retenu cette haute institution de contrôle même si elle était dépourvue des moyens de sa politique.
« L’Histoire retiendra que la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo a été réhabilitée, en tant qu’institution et dans l’accomplissement de sa mission, sous votre premier mandat comme Président de la République », a témoigné le procureur général qui a remercié le Chef de l'Etat, Felix Tshisekedi, pour ses ordonnances du 22 juin 2022 par lesquelles il a renouvelé le personnel de la Cour des comptes et doté cette Institution de toutes structures nécessaires à son fonctionnement optimal.
Pour sa part, le premier président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a consacré son exposé sur « La répression des fautes de gestion : Moyen efficace de lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo ».
Cette leçon publique est partie du postulat que « les fautes de gestion susceptibles d’être commises par les ordonnateurs, les comptables publics, les contrôleurs budgétaires dans la gestion du budget de l’Etat, des provinces et des entités territoriales décentralisées d'une part, et les responsables ou agents des entreprises publiques, des établissements ou organismes publics d’autre part, sont en réalité des réalisations en plein jour des actes de corruption qui se font la nuit, dans le noir, en cachette, à l’insu des oreilles et des yeux indiscrets, d’où la difficulté de leur capture ».
M. Munganga s'est apesanti sur les fautes de gestion des finances publiques et exposé sur l'arsenal juridico-répressif qui permet à la Cour des comptes de traquer la corruption qui se fait la nuit, en anéantissant ses effets qui se manifestent le jour par des fautes de gestion.
L’objectif de son allocution a été de faire voir au Président de la République, Magistrat suprême, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions de la République que, dans son combat acharné et déclaré contre la corruption et toutes les antivaleurs qui en sont les pendants naturels, il peut compter sur la Cour des comptes qu’il vient de réhabiliter à bon escient.
Au cours de cette cérémonie qui a marqué la rentrée judiciaire 2023 de la Cour des comptes, le numérounCongolais, a reçu le rapport public de la Cour des comptes pour l'exercice 2020- 2021.
Conformément à la constitution, des exemplaires de ce même rapport ont été remis aux présidents des deux chambres du parlement ainsi qu'au Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde.
(Avec la Cellule de communication de la Présidence)

 

 

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Guy Loando Mboyo en Tunisie pour un échange d’expériences en matière d’aménagement du territoire

*La délégation du ministère de l’aménagement du territoire, en mission en Tunisie pour une mission de « renforcement des capacités et d’échanges d’expériences en matière d’aménagement du territoire » a été rejointe par le Ministre d’Etat, Me Guy Loando Mboyo et reçu par Madame Sarra Zaafrani Zenzri, Ministre de l’Equipement et de l’Habitat.

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Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa

La Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté les tueries ignobles de plusieurs dizaines de civils survenues à Mukondi et Mausa à 20 km de la ville de Beni, dans la Province du Nord- Kivu.
Selon les premiers rapports, entre mercredi et jeudi, de présumés miliciens ADF se sont attaqués aux populations civiles avec des armes à feu et des armes blanches, faisant au moins 38 personnes tuées et plusieurs autres blessées ou portées disparues.
Mme Bintou Keita exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires.
Elle rappelle l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts et réitère son appel à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils.

 

Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa
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Fin de la spéculation observée sur le marché de change, Le Comité de Conjoncture économique annonce la publication régulière du taux de change par la Banque Centrale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 09 mars 2023, une réunion spéciale du Comité de Conjoncture Économique centrée sur la situation conjoncturelle liée à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change. De cette réunion, il a été préconisé des mesures pour apporter la bonne information et surtout mettre fin à la spéculation qui s'observe de plus en plus sur le marché de change. Cette spéculation engendre des conséquences néfastes sur les prix des biens de première nécessité sur le marché.
« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a convoqué ce jour une une réunion spéciale autour de la question du taux de change de franc congolais à la suite des différents rapports que nous recevons de l'opinion publique. Et à cet effet, pour fixer l'opinion, il y a lieu de dire que les chiffres nous communiqués par la Banque Centrale du Congo révèlent que le franc congolais est demeuré relativement stable au cours des dernières semaines. Et à la date d'aujourd'hui, le franc congolais s'est échangé à un taux de 2035 francs congolais contre 1 dollar américain sur le marché officiel. Au marché parallèle, on a observé des taux qui varient entre 2250 et 2350 franc congolais pour un dollar américain », a fait savoir le Ministre d'Etat en charge du Budget, Aimé Boji.
Au sujet de la décélération de la formation des prix intérieurs, Aimé Boji Sangara a souligné que le pays fait face à une spéculation qui prend de plus en plus forme. « Il y a lieu de noter aussi qu'au cours des dernières semaines, on note une décélération de la formation des prix intérieurs. Cette décélération s'observe notamment à Kinshasa, dans la capitale de notre pays, à Lubumbashi, et à Goma. Il va donc s'en dire que nous faisons face à une spéculation qui prend forme autour de la question du taux du franc congolais et c'est pourquoi certaines mesures ont été préconisées pour apporter la bonne information et mettre fin à cette spéculation. Il s'agit notamment de la publication au quotidien par la BCC des taux du franc congolais dans les médias locaux et ensuite la Banque Centrale va procéder à un suivi permanent des taux sur le marché parallèle », a conclu le Ministre d'Etat, Ministre du Budget.
Intervenant à son tour, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi, a soutenu que désormais les Congolais seront tenus informés régulièrement de taux de la parité du franc congolais par rapport aux autres devises notamment le dollar américain.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)

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Dysfonctionnement de la justice, RDC : Me Kalala Muena Mpala écrit à Mme Odio, la Première Présidente du Conseil d’Etat

Objet : Admission inconstitutionnelle et illégale des avocats près la Cour d’Appel, depuis la cour Suprême de Justice, section administrative, et devant le Conseil d’Etat en toutes ses procédures.
Madame le Président,
Depuis votre nomination par le Magistrat Suprême à la présidence du Conseil d’Etat, en remplacement du Professeur VUNDUAWE-te-PEMAKO, j’avais espoir que, issue de la Cour Suprême de Justice, vous apporterez un changement dans la direction du Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation.
J’annexe, à votre intention, ma lettre adressée, hier, à votre prédécesseur que son Directeur de Cabinet BOTAKILE n’avait pas aidé à me répondre.
N’ayant pas un esprit ou flair cassationiste, il n’avait pas consulté le chapitre VI de la loi du barreau et l’article 76 de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice où renvoi est fait à l’article 2 où trône seul l’avocat à la Cour Suprême de Justice.
C’est ce seul avocat qui est l’ « initié » !
Si votre prédécesseur était plus curieux ou plus professionnel, il aurait dû lire l’article 77 de la procédure de 1969 devant la Cour Suprême de Justice lequel faisait aussi retour à l’article 2 où l’avocat de fond était exclu c’est-à-dire avocat de moins de 3 ans au tableau.
En 1982, la même Cour, à l’article 76, fait retour à son article 2 où sont exclus la partie elle-même et l’avocat de fond c’est-à-dire celui qui n’a pas rempli les conditions fixées aux articles 105 et 106 de la loi du barreau visée aussi par votre actuel serment prêté devant le Magistrat Suprême.
En parcourant, aujourd’hui votre loi organique, vous y noterez l’exclusion de l’avocat près la Cour d’Appel à toutes les dispositions tant du chapitre VI de la loi du barreau qu’à la disposition transitoire de votre loi organique (art. 407) ou même déjà depuis l’article 388.
Il vous sera aussi donné de vous rendre compte que l’article 111 de la loi du barreau rend inutile l’installation d’un barreau autonome près le Conseil d’Etat. Car, en RDC, il n’y a pas encore un seul avocat près une Cour administrative d’Appel.
En ce mois de Mars et à la faveur de l’arrivée du Président de la France en RDC, il n’est pas exclu que vous soyez associée à la rencontre que le Président Français peut avoir avec son homologue congolais.
Madame le Président,
Démarquez-vous de ces pratiques contra-legem qui gangrènent la justice congolaise depuis 2000 insistant à admettre de même des stagiaires de trois mois de profession.
Femme, vous êtes la première, sur la scène judiciaire congolaise, à occuper cette haute charge de conduire cette haute juridiction administrative après cet éminent Professeur du Droit Administratif.
Mon souhait ardent était et reste de vous voir et vous entendre apporter ce changement comme la gouverneure intérimaire Fifi MASUKA du Haut LOMAMI laquelle a démontré qu’elle est une femme de changement et de reconstruction.
Madame le Président,
Comme Madame la Gouverneure, imprimer votre élan de changement dans la gouvernance du Conseil d’Etat, haute juridition administrative de cassation, pour faire échec à l’opinion selon laquelle « Basi batongaka mboka té ».
Ramenez tous vos actuels collègues du Conseil d’Etat sous la seule autorité de la loi du barreau à son chapitre VI où le monopole des avocats près la Cour Suprême de Justice y est instituée et repris à l’article 405 al. 2 de la loi organique du 15 Octobre 2016 après avoir exclu l’avocat à la partie elle-même depuis l’article 161.
Innovez en demandant à tous vos collègues, même s’ils sont Professeurs de droit, d’aligner désormais dans leurs visa, les articles 103 à 111 de la loi du barreau et cet article 405 al. 2 de la loi organique où n’apparaît pas « avocat à la Cour d’Appel ».
Ampliataire de la présente, le Magistrat Suprême attend de vous le redressement du Conseil d’Etat au plan de la représentation des parties devant le Conseil d’Etat.
Ne perdez pas de vue que le Président du Conseil d’Etat Français est intéressé à la représentation des parties devant le Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation par rapport aux deux ordres d’avocats (ordre des avocats près la Cour d’Appel et Ordre des Avocats près la Cour Suprême de Justice.
Je vous rappelle respectueusement que, en RDC, le Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice n’est pas abrogé par l’article 407 de la loi organique dans la mesure où le seul avocat porté par ce Titre I, à ses articles 1 à 15 est celui que reprend l’article 405 devant le Conseil d’Etat dont la direction vous est confiée pour réel un changement en « audio ou scripto conférence ».
Les Arrêts rendus contraires à la loi, et du barreau et de la procédure de 1982, sont à considérer comme des bouteilles en plastique jetées dans les caniveaux car les lois (barreau et dispositions du Titre I de 1982) ont été violé contrairement à la promesse faite lors de votre serment suprême.
Ils sont le produit de la violation des lois de la RDC par les magistrats déloyaux et infidèles alors qu’ils avaient tous promis publiquement au Magistrat Suprême fidélité et loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.
Une plénière mixte avec vos collègues du Parquet n’est pas à exclure pour vite sauver le Conseil d’Etat.

Madame le Président,
Bonne fête du 08 Mars 2023, à vous, à vos collègues et aux épouses de vos collègues !
Le greffier en chef et tous les greffiers et greffières du Conseil d’Etat sont aussi visés par mes vœux !
N’acceptez-vous le surnom de « ODIO SUKISA, aventure » avec effet rétroactif pour rejoindre le camp des Fifi MASUKA, NZUZI WA MBOMBO.
Madame le Président du Conseil d’Etat, resacralisez le Conseil d’Etat.

KALALA MUENA MPALA
Avocat au Barreau près la Cour Suprême de Justice
(Avec robe et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau)

 

Dysfonctionnement de la justice, RDC : Me Kalala Muena Mpala écrit à Mme Odio, la Première Présidente du Conseil d’Etat
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