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L’urgence de la réforme minière en vue de la restauration de la paix à l’EST de la RDC

*La République Démocratique du Congo regorge de ressources minières stratégiques dont la demande ne cesse de croître, dans un contexte de transition énergétique et de nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cependant, les incohérences dans la politique de mise en valeur desdites ressources et la carence des Services publics chargés de l’implémenter, ont exacerbé la fraude ainsi que des razzias qui endeuillent la nation congolaise. Tout le drame tient dans le contraste entre les objectifs de développement socioéconomique, les stratégies géopolitiques et les réalités géostratégiques.
1. Problématique de l’exploitation minière artisanale et de l’insécurité à l’EST de la RDC
En 2001 déjà, les rapports du Groupe d’Experts des Nations Unies dénonçaient l’utilisation par des groupes armés des ressources naturelles, en particulier les minerais, pour leur enrichissement personnel et le maintien de leur mainmise sur la partie orientale de la DRC.

La production et le commerce des « minerais de sang », parmi lesquels figurent l’or, l’étain, le tungstène et le coltan, sont des facteurs majeurs du conflit qui agite la région des Grands Lacs.
A titre d’illustration, l’exploitation aurifère artisanale et à petite échelle est un secteur presque complètement informel et difficilement contrôlable. A travers les frontières poreuses, l’or passe entre les mailles du filet de la douane pour les autres pays voisins, avant d’être exporté vers les pays disposant d’infrastructures nécessaires à son raffinage. (Suisse, Chine ou Émirats Arabes Unis).
Près de 20 tonnes d’or sont extraites par an, essentiellement des sites dits «rouges» occupés par les seigneurs de guerre. La saignée est évaluée à un montant d’USD 1,2 milliard distraits du circuit formel chaque année. (Dunia Chongo P., 2022).
2. Contexte international favorable
Le contexte international est désormais favorable à toutes les initiatives visant l’exploitation licite des gisements miniers en Afrique, en vue de son progrès socioéconomique. Dans un environnement dominé par la guerre en Ukraine et la tentative russe de remettre en question l’ordre économique international, les voix s’élèvent pour mettre fin tant au pillage de ressources naturelles, qu’à l’insécurité et la misère de masse qu’il a engendrées depuis plusieurs décennies.
Lors de sa visite en RDC le 31 janvier 2023, le Souverain Pontife s’est insurgé contre la recolonisation économique de l’Afrique, et a demandé expressément aux pays occidentaux de retirer leur main des mines africaines. Qu’ainsi n’advienne plus jamais !
Le 07 février 2023, il s’est tenu à Cap Town, le forum Investing in mining Indaba 2023 au cours duquel les principaux investisseurs ont rencontré les pays miniers, en vue de décadenasser les investissements dans les mines africaines.
A cet effet, les conférenciers ont résolu de bâtir des nations fortes qui pourront stabiliser et sécuriser les zones minières, dans le but d’entreprendre l’exploration minière à grande échelle et mobiliser le financement.
Pour la RDC, les perspectives s’annoncent meilleures du fait de l’augmentation de la demande et de prix des minerais stratégiques extraits de son sous-sol, sur fond de transition écologique nécessitant la mutation vers la voiture électrique. Cette révolution technologique va multiplier par 10 la demande de lithium et par 2 celle du coltan pour la production des batteries.
Dans l’absolu, les garde-fous érigés par les instances internationales devraient protéger les intérêts nationaux dans ce secteur stratégique.
En 2003, l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a été instituée comme la norme mondiale pour la bonne gestion des ressources minières, laquelle exige des 52 pays membres et des entreprises multinationales de divulguer l’information sur les étapes-clés de la gouvernance des revenus pétroliers, gaziers et miniers.
En 2008, la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a lancé la politique de certification des minerais. Tandis qu’en 2011, l’OCDE a publié un « guide » qui définit le devoir de diligence raisonnable, et fournit aux entreprises opérant dans les zones de conflit, un modèle pour établir une chaîne d’approvisionnement transparente et responsable des minerais. (Musila C. Notes de l’IFRI, 2016)
Mais, rien n’y fait, les pratiques frauduleuses ont vraiment la peau dure et semblent s’incruster dans l’exploitation minière.
A la bonne heure, l’Inspection Générale des Finances a publié le 15 février 2023 son rapport sur le contrat chinois, mines contre infrastructures, en épinglant les lésions subies par la nation congolaise dans ce partenariat inégal entre la Gécamines (RDC) et SICOMINES. Le scandale géologique s’est mué en scandale financier : nantissement de mines d’une valeur minimale de 90 milliards d’USD pour des infrastructures de 6 milliards d’USD, réalisation effective en 10 ans de 800 millions d’USD sur un programme d’infrastructures de 6 milliards d’USD, des exonérations abusives sur les importations de fournitures et équipements. Inévitablement, tous les partenariats signés par la Gécamines vont être évalués et remis à plat. (Journal La Prospérité n° 6021 du jeudi 16 février 2023, p.3)
3. Projet d’exploration minière à grande échelle sur toute l’étendue de l’EST de la RDC et mobilisation du financement
Bien qu’il soit ardu de débrouiller l’écheveau complexe des liens et réseaux de sociétés multinationales, la RDC devrait bâtir une vraie coopération avec les pays ayant une longue expérience dans les mines comme le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Norvège et la République Sud-Africaine.
L’objectif serait de planifier l’exploration minière à grande échelle afin de développer et rationaliser l’exploitation de ressources naturelles, en générant des revenus les plus élevés pour la nation congolaise. Auparavant, il s’agira de lancer les appels d’offre internationaux pour sélectionner les entreprises qui pourront en joint-venture avec la Gécamines mener ces travaux. Priorité sera accordée à celles qui peuvent découvrir les gisements de minéraux exploitables par des moyens modernes tels que la télédétection, la géophysique aéroportée, les photographies aériennes…
Les informations détaillées sur l’exploration et la valorisation des ressources minérales seront centralisées au niveau du Cadastre Minier, sous la supervision du Ministre des Mines, afin de préparer les études de préfaisabilité technique et économique de projets, ainsi que les appels d’offre pour les phases consécutives de mise en valeur et d’aménagement du complexe d’exploitation minière en partenariat public-privé. Quel que soit le montage financier, il sera réservé la participation au capital social des provinces et des populations locales regroupées dans les sociétés coopératives.
Dans cette perspective, le gouvernement se doit de mener une profonde réforme du secteur des mines et des hydrocarbures, tout en renforçant le système de défense nationale, afin de sanctuariser les sites miniers avec des clôtures, des murailles fortifiées, un système de télécontrôle relié aux drones, et la gendarmerie nationale permanemment mobilisée pour empêcher les groupes armés et les contrebandiers d’y accéder. Ce serait la voie royale de la pacification de la région de l’Est du pays, mieux, le plan de sortie de cette sempiternelle crise.
Avec la montée en puissance des unités de défense nationale, le gouvernement n’aurait de cesse d’introduire l’instance auprès des juridictions, en RDC et à travers le monde, contre tous les exploitants, les intermédiaires et les acheteurs des produits tirés des zones occupées par les agresseurs et les groupes armés.
4. Réforme du secteur minier

L’heure de bilans a peut-être sonné où toutes les conventions minières et pétrolières doivent être passées au crible, dans l’objectif d’évaluation des revenus perçus par la RDC et de correction des partenariats inégaux. La gabegie dans ces deux secteurs et celui de l’environnement devrait inviter à une remise à plat, en examinant sous un nouveau jour, la capitalisation des ressources naturelles, l’amélioration de la productivité et de l’hygiène (Convention n° 176 de l’OIT santé et sécurité dans les mines), le partage de la production et des revenus, la lutte contre la fraude, la restauration de la paix et de la sécurité nationale.
Les principaux axes de la réforme peuvent être résumés comme suit :
 Réaffirmer la propriété du sol et du sous-sol à l’Etat, tout en interdisant de concéder les ressources minières et les hydrocarbures par des contrats de gré à gré en rendant obligatoire l’appel d’offres ;
 Assurer pour chaque concession minière ou des hydrocarbures le partage de la production, en réservant 50 % de la production à l’Etat à la valeur marchande, après déduction stricte des coûts directs de production, les intérêts et autres frais administratifs ne sont pas pris en compte dans le calcul. Les offres seront examinées en privilégiant les investisseurs qui accordent à l’Etat au-delà de la part de 50% ;
 Préserver la part de SONAHYDROC de 20 % dans le capital des sociétés pétrolières de production ;
 Interdire l’exploitation artisanale des mines qui ne cause que des gaspillages de matières précieuses, avec une faible productivité, alimentant malencontreusement les guerres et l’insécurité à l’Est de la RDC. A la place, réserver une part minimum du capital de chaque société minière et des hydrocarbures à l’actionnariat local par portage à crédit des actionnaires locaux notamment les provinces, les ETDs, et les populations locales regroupées dans les sociétés coopératives d’investissement ;
 Relever la proportion sensiblement plus grande des exportations minérales à être traitées dans le pays (exportations avec valeur ajoutée) ;
 Mener des investigations dans le dessein d’identifier et d’engager des poursuites judiciaires à l’endroit des exploitants et des acheteurs des minerais exportés frauduleusement de la RDC ;
 Construire dans les provinces minières des universités polytechniques, pour mettre sur le marché de plus en plus d’ingénieurs civils, aux fins de la maîtrise de la production et de l’industrie de transformation des matières premières ;
 Sélectionner après appel d’offres international, une société d’expertise qui se chargera du suivi et évaluation de la réalisation des projets d’investissements publics ;
 Imposer à toutes les entreprises minières et pétrolières les dispositifs du management des risques, lesquels visent à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de l’entreprise, la sincérité de reporting et la sécurité des actifs (Entreprise Risk Management ERM suivant le cadre de référence COSO 2 et la gouvernance incluant l’interaction des parties prenantes suivant les lignes directrices de l’ISO 31000-2018) ;
 Exiger que les comptes desdites entreprises soient certifiés par les commissaires aux comptes membres de l'Ordre National des Experts-Comptables en RDC (ONEC). (Cerpecs, juillet 2022)
5. Le modèle de partenariat entre le Botswana et la société De Beers
La bonne gouvernance dans la production du diamant et des autres minéraux, fait du Botswana un modèle de développement pacifique fondé sur les revenus miniers.
Indépendant depuis 1966, ce pays figurait parmi les Etats les plus pauvres du monde avec un revenu par habitant de 90 USD par an. Son destin change à la suite de la découverte successive de trois mines diamantaires : Orapu en 1967, Letlhakane et Jwaneng en 1973.
Classé comme l’un des pays le moins corrompu dans le monde, le Botswana a valorisé, avant de sanctuariser ses mines et signer un partenariat transparent avec le conglomérat De Beers en 1971.
Mais il y a plus : les dirigeants politiques botswanais ont opté, dès l’indépendance, pour la voie de l’intégrité, la sobriété et de l’humilité, pendant que l’immense majorité de la classe politique africaine versait dans le pouvoir mystico-fétichiste en vue de mater les populations. De prime abord, les botswanais ont cristallisé dans l’action politique les principes de la démocratie libérale, du libre-échange et d’antiracisme dans une région où sévissaient les guerres civiles, la haine raciale et la corruption. (r.m.wikipedia.org).
Selon toute vraisemblance, les politiques botswanais, en bons pasteurs du peuple, étaient animés d’un esprit de sagesse et de révélation. (vision clairvoyante de la 1ere épître de Paul aux corinthiens 2 : 6-16).
De 1974 à 1994, les exportations de diamant ont cru en moyenne de 30 % par an en valeur, au point que ce pays est devenu le 2ème producteur mondial de diamant. Qui mieux est, la transparence et l’éthique ont permis au gouvernement botswanais d’encaisser en 2017, près de 85 % des revenus du diamant en cédant 15 % à De Beers.
Une bonne partie de revenus du diamant a été réinvestie dans le secteur de la santé, de l’éducation (9,6% du PIB), et des infrastructures. Cela a facilité la création de nouveaux emplois grâce à l’implantation d’environ 20 usines de transformation du diamant. (V. Exama, Université Sherbrooke, article in Perspectives Monde du 18/09/2018)
Dans l’hémisphère Nord, la Norvège a connu une extraordinaire prospérité économique boostée par les bons résultats du secteur pétro-gazier, moteur principal de l’économie. Les recettes tirées de l’exploitation du plateau continental norvégien ont contribué à placer ce pays au quatrième rang mondial des pays le plus riches du monde : 445,5 milliards USD en 2021, avec un revenu par tête de près de 82.000 USD par an.
Le revenu pétrolier est continuellement mis en réserve dans un fonds souverain, le Government Pension Fund Global (GPFG) géré par une division de la Banque de Norvège sous l’autorité du Parlement. L’encours de ce fonds atteignait au 1er juillet 2021 trois fois le PIB du pays, investi à hauteur de 72 % en actions, ce qui fait du gouvernement norvégien le 1er investisseur institutionnel de la planète en actions, avec plus de 1,5 % de capitalisation boursière mondiale.
Cela est allé de pair avec la transparence dans la gestion des finances publiques, en l’espèce l’instauration de la comptabilité en partie double, retraçant, par-delà la gestion sur base caisse, les engagements, le patrimoine public et leurs amortissements. Cela s’est consolidé dans l’affichage et la publication dans le site du gouvernement des comptes de l’Etat et de ses journaux détaillés à l’attention du large public. (Lettre d’information de l’Agence France Trésor)
6. Renforcement du Système de défense nationale et sanctuarisation des mines :
Afin d’empêcher les groupes armés et les autres contrebandiers d’accéder et de contrôler les sites miniers, il est urgent de réformer le système de défense nationale, dans la perspective de la sanctuarisation de sites miniers sous la garde de la gendarmerie nationale et des unités désormais armées de la Douane et de la DGM, aux fins du contrôle rigoureux des exportations.
Face aux appétits des puissances voisines, la sécurisation du patrimoine national nécessite la modernisation de l’Agence des renseignements suivant le modèle du FBI, et les exigences d’un système de recrutement d’experts pluridisciplinaires. L’impératif est de rester en phase avec un monde en perpétuelle mutation.
A l’extrême, il sera envisagé le contrôle satellitaire relié aux drones, et une défense nationale popularisée suivant les modèles israélien et européen. Dans le cadre de cette réforme, il faudrait réinventer la relation entre l’Etat et les citoyens.
En Israël, la loi 5747 – 1986 sur le service militaire s’applique à tous les citoyens, aussi bien en Israël qu’à l’étranger, même s’ils ont une autre nationalité, et même s’ils habitent de manière permanente à l’étranger. Le service militaire est obligatoire pour chaque personne apte à le faire, entre 18 et 29 ans compris.
L'armée est considérée comme un passage essentiel à l'intégration au point de constituer le creuset de la nation, l'agent d'intégration par excellence.
Dans le vieux continent, sept États-membres de l’Union européenne (UE) maintiennent un service national obligatoire : Grèce, Finlande, Suède, Danemark, Estonie, Lituanie, Autriche. En Lituanie, il a été réactivé de façon temporaire en 2015 face à la menace russe.
En juin 2018, le gouvernement français a décidé que le service national universel (SNU) prenait une forme mixte, entre service civique et militaire. Il concerne tous les jeunes, filles et garçons, âgés de 15 à 17 ans. La deuxième phase facultative prend la forme d’un engagement pour une durée pouvant varier de trois mois à un an, concerne les jeunes de 16 à 25 ans et doit s’effectuer dans un cadre en lien avec la défense et la sécurité (armée, police, gendarmerie, pompiers, sécurité civile), l’accompagnement des personnes, la préservation du patrimoine ou l’environnement.
7. Recommandations : Réinvestissement des revenus miniers dans la diversification de l’économie
L’amélioration de la gouvernance du secteur minier et des hydrocarbures pourra contribuer à la restauration de la paix et la sécurité en RDC. En effet, les progrès dans les principaux secteurs stratégiques enclencheront la croissance économique, ainsi que l’amélioration du bien-être collectif indispensable à la consolidation de la paix.
Cependant, le chemin à parcourir pour atteindre l’émergence économique est très rocailleux. D’un revenu de 562 USD, il faudrait réaliser le miracle de dépasser le cap de 10.000 dollars par habitant pour espérer atteindre le minima des pays émergents.
C’est à juste titre que l’économiste Peter Bauer préconise la réforme systémique, parce qu’en ce qui le concerne, la crise et l’insécurité en Afrique résulte de la persistance des structures socioéconomiques archaïques, sous forme d’une économie de quasi-subsistance, en l’espèce, un système économique dualiste et extraverti, à mi-chemin entre le moderne et le traditionnel, le formel et l’informel, axé sur les priorités de la métropole, sans participation des populations aux chaines de valeur nationales et mondiales. (F&D, juin 2001, p. 59).
Le premier pas serait de passer d’une économie de spéculation et de contrebande, à une économie fondée sur le travail et l’investissement. La démarche stratégique consiste à réinvestir une bonne part du revenu minier dans l’accroissement du rendement à l’hectare dans le secteur de l’agriculture vivrière, ainsi que dans l’industrie de transformation locale. L’objectif serait d’accroître la capacité productive de l’économie nationale et la demande interne de produits de base originellement destinés à l’exportation, comme ce fut le cas de 2001 à 2007 dans les pays émergents notamment, la Chine et l’Inde.
Pour que la RDC diversifie son économie, il serait également judicieux de réinvestir les revenus miniers dans le système éducatif et de santé (en vue d’améliorer le capital humain), dans l’administration publique (extension de l’ENA dans toutes les provinces et dans les principaux ministères), dans l’agriculture vivrière (vulgarisation des coopératives agricoles) et dans l’industrie manufacturière à travers les zones économiques spéciales (espaces dématérialisés et non des enclosures budgétivores) et leur contenu communautaire. (Loi n° 14/022 du 07 juillet 2014 fixant le régime des zones économiques spéciales (ZES)).
Dans cette optique, des coentreprises issues du partenariat Public-Privé s’installeront dans les ZES, sans préjudice de droits de l’actionnariat national constitué des populations locales regroupées dans les sociétés coopératives. Le gouvernement, de sa part, ferait mieux de constituer un fonds souverain devant désormais gérer le portefeuille de l’Etat, et une compagnie immobilière nationale pour l’érection des logements sociaux en association avec les coopératives d’HLM. (www.economie-developpement.com)
En définitive, les réformes macroéconomiques devront s’articuler autour de deux axes : la restructuration socioéconomique et la promotion de l’esprit d’entreprise par le recours au système coopératif, sur fond d’une économie solidaire et démocratique. Le nouveau paradigme coopératif aura le mérite de réorganiser et professionnaliser les populations vivant actuellement dans le secteur informel et rural, pour produire ne fût-ce que les biens à moyenne technicité et les denrées alimentaires. C’est une entraînante vision d’avenir pour les populations actuellement livrées aux activités de survie. (www.cerpec-cooperative.com)
De surcroît, l’apport de la doctrine coopérative ramènera le pilotage du plan de développement socioéconomique au niveau des collectivités locales, lesquelles s’affirmeront désormais comme les pôles territoriaux de développement communautaire et solidaire, sans exclusive, ni discriminations ethniques, tribale, raciale, ni religieuse. (Lutete A., 2018)
Dans la foulée de réformes, l’Etat est appelé à objectiver la diversification de l’économie dans le soutien aux autres secteurs productifs, par la suppression de 80 % des taxes, redevances, droits d’enregistrement et impôts non rentables, tout en rationalisant la perception de la TVA à travers le déploiement d’un réseau informatique de constatation et recouvrement.
Sans prétention à l’exhaustivité, les actions complémentaires peuvent être énumérées comme suit :
 Création du Commissariat général au Plan en droite ligne avec l’élaboration d’un plan décennal de développement appuyé sur des objectifs et des moyens chiffrés, des indicateurs de suivi, la concertation nationale, la responsabilisation des entités de base, le contrôle et la reddition des comptes…
 Renforcement de la supervision de la BCC avec la collaboration de la CENAREF et institution du système centralisé des paiements et de la centrale des risques ;
 Fondation d’une banque de développement sur les décombres du FPI ;
 Rationalisation de la gestion de la SNEL et de la REGIDESO dans le dessein d’exploiter tout le potentiel de la RDC en eau et en énergies vertes, en partenariat avec les populations locales regroupées en coopératives spécialisées dans la gestion du réseau commercial ;
 Assainissement de la CNSS et de la SONAS en vue d’en faire les 1ers investisseurs institutionnels, en calant leurs frais de fonctionnement à 10 % de la prime annuelle collectée… (RTNC/Emission Parlons Economie https : YouTube/b-zpqnoHHQ4)
C’est dans ces conditions que la RDC pourra amorcer un cycle vertueux d’investissement et de croissance largement partagée sans laquelle la sécurité publique, la prospérité et la paix à l’intérieur de ses frontières et dans la région des Grands Lacs, ne seront qu’une radieuse asymptote.
A tout prendre, il est temps que la RDC sorte de l’obscurantisme ambiant qui couvre les pratiques et mœurs dissolues en inimitié contre Dieu. Aussi, les élites condescendraient-ils à marcher en nouveauté de vie telle qu’enseignée par Jésus-Christ, en renonçant à l’asservissement aux faux dieux, au fétichisme, à la divination et à l’idolâtrie, lesquels offrent malencontreusement le peuple comme esclave à ses ennemis, sinon à la domination de nations étrangères. (Epître aux Romains 6 : 4-14).
Brisons les déterminants sociaux qui enferment le continent tout entier dans la trappe à pauvreté. Louons l’Eternel parmi les nations, selon la grandeur de sa miséricorde et sa grâce. Engageons-nous dans la vie de prière efficace, agréant le secours du Saint-Esprit, pour fuir les mondanités et devenir un peuple saint, enfants de Dieu et cohéritiers avec Jésus-Christ de toutes les bénédictions inscrites dans le livre de Deutéronome 28 : 1-14 et de l’avènement du royaume basé sur le droit et la justice. (https://laprosperiteonline.net/chantons-un-cantique-nouveaupar-albert-lutete/)
Albert LUTETE
Expert du CERPECS ASBL

 

L’urgence de la réforme minière en vue de la restauration de la paix à l’EST de la RDC
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Elections 2023, écueils et perspectives, RDC : le FICE invite la CENI, le Parlement et la Cour Constitutionnelle à prendre des mesures correctives urgentes !

(Par Ngoie Joël Nshisso, Président du Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger, FICE)


Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger
1er février 2023
Transmis copie pour information à :
- A Son Excellence Monsieur le Président de la République
- Chef de l’Etat
(Avec l’expression de mes hommages les plus déférents) Palais de la Nation - Kinshasa Gombe République Démocratique du Congo
- L'Honorable Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
(Avec l’expression de ma haute considération)
Palais du Peuple - Kinshasa Lingwala
République Démocratique du Congo
- L'Honorable Monsieur le Président du Sénat
(Avec l’expression de ma haute considération)
Palais du Peuple - Kinshasa Lingwala
République Démocratique du Congo
- Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle
(Avec l’expression de ma haute considération)
Croisement des avenues Kalume et Kauka, Kinshasa - Gombe République Démocratique du Congo
A Monsieur Denis Kadima
Président de la CENI
Boulevard du 30 juin, Avenue Isiro, Kinshasa, République Démocratique du Congo Objet : Requêtes de la diaspora congolaise pour l’organisation des élections
Monsieur le Président,
Le vote est le premier mode d’action et le plus simple de la démocratie. Il est l’aboutissement d’un long processus, le cycle électoral. La fonction première des élections est de permettre aux citoyens de choisir leurs représentants dans certaines institutions.
Ainsi, les élections sont un mécanisme de la délégation de pouvoir et de la légitimité. Le peuple Congolais dans son ensemble exprime le désir de voir notre processus électoral plus compréhensible, inclusif, loyal et rassurant. Il souhaite un système électoral crédible, stable et reposant sur une base légale.
Nous, Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) et toute la diaspora dans son ensemble, soutenons le processus d’enrôlement déclenché en RDC.
Nous encourageons la population, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, à s’enrôler massivement en vue de l’identification nationale et des élections générales.
Nous suivons avec attention l'évolution du processus sur le plan national pour lequel nous constatons une avancé positive et nous croyons que les faiblesses relevées par votre propre bureau et le public seront corrigées rapidement pour créer la confiance et assurer la crédibilité tant du processus d'enrôlement que de vote sur toute l'étendue nationale.
FICE et la diaspora apprécient à juste titre la volonté « du programme test » des opérations d’enrôlement et des élections dans 5 pays à savoir : l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, la France et les Etats Unis.
Cependant, nous émettons des remarques d’ordre juridico-administratif et logistique suivantes :
1. La délégation de la CENI n’a pas consulté les organisations représentatives et légalement reconnues de la diaspora conformément à la recommandation faite au Forum du Haut Niveau de la Diaspora organisé sous l’égide de Son Excellence, le Chef d'Etat, du 17 au 18 Novembre 2021 à Kinshasa ;
2. Selon les informations en notre possession, la CENI projette d’organiser les élections dans les installations de nos consulats et ambassades à l’étranger. Ce qui risque de mettre en doute la crédibilité du processus.
En rapport avec l’article 5 du chapitre premier de la loi Organique qui stipule que les bureaux et les représentations provinciales et locales sont inviolables, il faut que la CENI obtienne la modification de cet article conformément à l’article 8 de la loi 3 Organique car, cet article ne mentionne pas l’organisation des opérations de la CENI en dehors des frontières nationales;
3. Il n’y a pas de définition consistante sur les composantes « société civile » et « les partis politiques » qui devraient constituer les bureaux d’enrôlement et d'élection pour les congolais de l’étranger. Ce qui est une entrave à la loi. La CENI en collaboration avec les autorités consulaires a procédé à des consultations avec des individus, amis et connaissances pour tabler sur la mise en place des structures d’appoints à l'enrôlement et élection ;
4. L’article 7 de la loi organique dit : “Dans l’exercice de sa mission, la CENI jouit de l’indépendance d’action par rapport aux autres institutions. Elle bénéficie néanmoins de leur collaboration”. La CENI peut-elle documenter comment elle a reçu la collaboration du gouvernement, du parlement et des cours et tribunaux pour décider l’organisation des élections dans la diaspora ?
5. Dans la composition des trois piliers de la CENI, le pilier Politique (partis politiques) demande une définition appropriée étant donné que son fonctionnement dans les pays étrangers n’est pas officiellement reconnu ;
6. Le choix de la population de la diaspora autorisée à s’enrôler est arbitraire et comporte à la fois des problèmes juridiques et d’éthique :
a) Une grande partie de la population qui possède les cartes de résidence a été admise dans les pays étrangers comme réfugiés ou exilés politiques. Cette catégorie a des limitations sur ses droits civiques dans les pays d'origine.
Nous demandons donc à la CENI en concertation avec le ministère des Affaires Étrangères, de solliciter des services d’immigration de ces cinq États de partager les données de mouvements migratoires des Congolais afin de retirer du nombre des enrôlés tous les réfugiés et exilés.
b) Durant les 30 dernières années, certains réfugiés sous le programme du HCR venus des camps des pays voisins de la RDC reconnaissent avoir obtenu frauduleusement des documents congolais pour soutenir leurs dossiers d’immigrations. Au vu des témoignages des compatriotes travaillant dans les structures d’accueil des réfugiés, il s’avère qu’une large proportion des réfugiés qui se réclament congolais sont des étrangers dont certains ne parlant aucune des langues nationales congolaise et la langue officielle du système éducatif de la RDC.
7. La CENI n’a pas tenu compte des distances qui séparent les éventuels bureaux de vote (si ces derniers sont hébergés dans les locaux des ambassades) des électeurs. Le coût peut être un frein pour la participation massive à l'enrôlement et au vote.
A titre d’exemple, un électeur de la Caroline du Nord qui doit se rendre à Washington DC a besoin de s’absenter de son travail et dépenser au moins 700$ pour chacune de ces deux activités du processus électoral (enrôlement et élection). Cette même crainte du coût est exprimée par nos compatriotes en France, en Belgique et en Afrique du Sud.
8. Les témoignages qui nous parviennent de la Belgique et la France signalent que les congolais en possession des cartes de séjour ont été empêchés de l'enrôlement à cause des passeports sans validité. Nos compatriotes de l’Europe, de l'Amérique du Nord et de l’Afrique du Sud affirment que leurs demandes dûment enregistrées pour le renouvellement des passeports congolais dépassent la moyenne de six mois d’attente.
Au vu de ce qui précède,
1. Sollicitons de la CENI, du Parlement et de la Cour Constitutionnelle, de prendre des mesures correctives pour le processus déjà en cours ;
2. Demandons une rencontre entre la CENI et les délégations des organisations légales et mieux implantées dans la diaspora pour une analyse des problèmes soulevés et la recherche des solutions appropriées ;
3. Demandons à la CENI de se concerter avec le HCR et les services de l’immigration des pays concernés pour avoir une base des données qui séparent la diaspora par catégorie des (1) réfugiés, (2) des exilés politiques et les programmes d’immigration volontaire (Cas du Canada et les USA à travers la Green Card - lottery);
4. Demandons au Ministères des Affaires Étrangères de donner ordre aux ambassades de procéder à un dénombrement général de la diaspora.
A travers ce récemment, les ambassades délivreraient une carte consulaire qui devient une seconde preuve pour l'enrôlement préélectoral. Cette dernière proposition découragerait les faussaires et les immigrés sous le statut des réfugiés et exilés politiques;
5. En lieu et place des locaux des Ambassades comme seul centre d'enrôlement et de vote dans ces cinq pays pilotes ou la diaspora congolaise est éparpillée, demandons à la CENI de se conformer à l’article 47bis de sa propre loi organique telle que revue et complétée le 29 juin 2022 afin d'établir dans les 5 cinq pays pilotes la cartographie électorale en tenant compte des obstacles à parcourir ;
6. Les partis politiques à l’étranger n’ayant pas un statut juridique dans le pays où ils réclament l'implantation et le fonctionnement, demandons à la CENI d’exiger que les partis politiques légalement reconnus en République Démocratique du Congo introduisent à la CENI les noms de leurs délégués à l’étranger ;
7. Demandons à la CENI de ne pas accepter l’assistance financière, matérielle et technique de la communauté internationale car, dit-t-on : “la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit”.
Affirmons notre souveraineté ;
8. Demandons à la CENI de soutenir la lutte de la diaspora pour répondre au souhait du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi d’associer “tous les compatriotes de la diaspora” qui ont pris la nationalité étrangère de participer aux élections nationales.
Monsieur le Président, vous avez un parcours élogieux dans l’organisation des élections, le Pays tout entier a les regards fixés sur vous et croyons que tenant compte des faiblesses relevées et des suggestions faites dans le souci d'efficacité, vous serez à mesure de défendre cette réputation en nous offrant un processus apaisé et fiable, un processus qui va rassurer les parties prenantes. Je vous prie de bien vouloir recevoir nos plus respectueuses salutations.
Ngoie Joël Nshisso

Président

 

 

Elections 2023, écueils et perspectives, RDC : le FICE invite la CENI, le Parlement et la Cour Constitutionnelle à prendre des mesures correctives urgentes !
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La justice militaire doit aller jusqu'au bout, RDC : Mwangachuchu et tous ses alliés, quels qu'ils soient, doivent répondre de leurs crimes !

Appel à la justice militaire
-Au nom des nos 12 millions des morts,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
-Au nom des millions de nos mamans éventrées enceintes,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
- Au nom des milliers de nos enfants qui ont eu leurs têtes fracassées par les sanguinaires assoiffés de nos minerais,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
- Au nom de nos paisibles paysans décapités dans leurs Champs pour nourrir nos familles appauvries,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
- Au nom de toutes les Congolaises et Congolais meurtris à cause des bénédictions du Très Haut,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
- Au nom de l'Afrique qui continue à saigner des mains des prédateurs,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout !
- Au nom du Divin qui se retrouve en chaque être humain que nous sommes,
Notre justice militaire doit aller jusqu'au bout ;
- Au nom de tous les Nôtres massacrés sans pitié,
NOTRE JUSTICE MILITAIRE EN RDC N'AURA POINT DES VACHES SACREES !
- MWANGACHUCHU ET TOUS SES ALLIÉS, QUELS QU'ILS SOIENT, DOIVENT RÉPONDRE DE LEURS CRIMES !
SO HELP US GOD !
Père Ngoyi

La justice militaire doit aller jusqu'au bout, RDC : Mwangachuchu et tous ses alliés, quels qu'ils soient, doivent répondre de leurs crimes !
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Violation des droits et libertés fondamentaux de l'homme, CNDH : Paul Nsapu échange avec une délégation de Human Rights Watch

‘’ La préoccupation sur la recrudescence des crimes et l'exacerbation des conflits intercommunautaires ainsi que le rétrécissement de l'espace politique et de libertés publiques et le souhait d’une intensification du monitoring dans les lieux de détention et la mise en place de la justice transitionnelle pour appliquer la justice, la redevabilité et la réparation en faveur des victimes’’, était au centre d’un entretien qu’a eu le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, CNDH, Paul Nsapu Mukulu et une délégation de Human Rights Watch, HRW. La rencontre s’est tenue le mercredi 15 mars 2023, en son cabinet de travail dans la commune de la Gombe.

Violation des droits et libertés fondamentaux de l'homme, CNDH : Paul Nsapu échange avec une délégation de Human Rights Watch
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Grande Orientale, Présidentielle 2023: les Leaders politiques et communautaires derrière Félix Tshisekedi

Le Chapiteau de la Cité de l'Union Africaine à servi de cadre, dans la soirée du mercredi 15 mars 2023, à une rencontre citoyenne entre le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les représentants de la Dynamique des leaders politiques et communautaires de la Grande Orientale.

Grande Orientale, Présidentielle 2023: les Leaders politiques et communautaires derrière Félix Tshisekedi
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Modernisation du Port de Matadi dans son terminal des conteneurs, SCPT-Groupe MSC : Sama Lukonde préside la séance de signature du PV de poursuite des négociations

Dans le cadre de la modernisation du Port de Matadi, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce 15 mars 2023 à la Primature, la séance de signature du PV de poursuite des négociations avant l'entrée en vigueur du contrat de concession entre l'Etat congolais, à travers la Société congolaise des Transports et Ports (SCTP) et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA, (MSC). Ce partenariat vise notamment l'aménagement, l'équipement, et l'exploitation du terminal dédié au traitement des conteneurs. Cette signature concerne le volet des conditions suspensives, mais les discussions vont se poursuivre pour arriver à la version finale en vue du début effectif des travaux.
Outre le Chef du Gouvernement qui a présidé cette séance, la Ministre d'État en charge du Portefeuille, le Ministre a.i des Transports et le Directeur général de la SCTP étaient de la partie, aux côtés de la délégation du Groupe MSC, conduite par son Président, Diego Aponte.
A en croire le Directeur Général de la SCTP, ces travaux, qui seront exécutés dans le cadre du mariage entre son entreprise et le Groupe MSC, vont permettre de faire face à la concurrence et ainsi favoriser la baisse des prix en ce qui concerne l'importation et l'exportation.
« C'est la continuité du mariage qui va avoir lieu entre MSC et la SCTP pour la modernisation du Port de Matadi, dans sa partie traitement des conteneurs. Et aujourd'hui, on était sur le volet des conditions suspensives. Mais les discussions vont continuer encore d'ici deux mois pour arriver à la version finale, afin de pouvoir commencer effectivement les travaux et moderniser le port pour faire face à la concurrence qui nous mine depuis plusieurs années. Le port sera équipé. Un travail scientifique se fait. On va améliorer sensiblement les conditions internes d'exploitation pour baisser les prix afin que le consommateur final soit servi avec le meilleur des produits sur le marché. Vous savez que quand les conditions internes ne sont pas meilleures, ça fait augmenter les prix. Mais avec l'apport de la technologie, nous aurons la fluidité des produits qui seront soit à l'import soit à l'export, afin de servir les derniers consommateurs », a dit à la presse Martin Lukusa Tshibangu, Directeur Général de la SCTP.
De son côté, le Président du Groupe MSC, Diego Aponte salue l'évolution positive de ce dossier qui va très bientôt déboucher sur la modernisation du Terminal des conteneurs du Port de Matadi, au bénéfice des populations de la RDC.
« Comme je l'ai évoqué avec son Excellence Monsieur le Président de la République hier soir et encore aujourd'hui avec son Excellence le Premier Ministre, nous sommes ici pour accompagner la vision de votre Président de la République. Et donc on est là pour contribuer à la croissance du pays. C'est un pays qui est magnifique, qui a d'énormes ressources, qui a une très grande population, 100 millions et plus. Donc, je pense que les ports sont fondamentaux pour l'ouverture d'un pays au monde. A travers le terminal de Matadi, à travers les navires de MSC, l'idée est vraiment de moderniser le port de Matadi pour en faire un terminal très compétitif, afin de baisser les prix, dans l'intérêt de l'importateur et exportateur congolais », a déclaré Diego Aponte.
Selon le Président du Groupe MSC, la première phase d'investissement dans le cadre de ce projet, va coûter 150 millions d'euros. « Les travaux vont commencer très rapidement. Je pense que d'ici à l'été prochain, on pourra déjà commencer à travailler », a-t-il renseigné.
LP/Cellule de communication de la Primature

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Face au non-financement de la CENI : La CENCO et l’ECC appellent le gouvernement à décaisser régulièrement des fonds pour les élections

La Mission conjointe d’observation électorale CENCO-ECC (MOE CENCO-ECC) a publié, hier mercredi 15 mars, son rapport intermédiaire sur le déroulement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle. Cependant, cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs n’a pas eu lieu dans le territoire de Kwamouth au Maï-Ndombe et certains CI de Bagata dans la province du Kwilu, de Maluku à Kinshasa, de Bolobo, de Mushie et de Kutu au Maï-Ndombe ainsi que dans certains CI de la province de l’Equateur.
Face au non-financement de la CENI, la MOE CENCO-ECC appelle le gouvernement à décaisser régulièrement les fonds destinés aux opérations électorales conformément au plan de décaissement convenu avec la CENI afin d’éviter de compromettre la mise en œuvre du calendrier électoral et occasionner ainsi le report des élections dont, auquel cas, seul le gouvernement en portera toute la responsabilité.
Elle a, par ailleurs, recommandé aux Cours et Tribunaux de la RDC d’organiser des procès publics afin d’éclairer l’opinion sur le dossier relatif à la circulation «des matériels électoraux sensibles» de la CENI entre les mains des personnes n’ayant aucune qualité.
Pour cette mission, ces instances judiciaires du pays doivent « sanctionner tous les délinquants à tous les niveaux qui s’y retrouveront impliqués » dans ce dossier.
Pour la MOE CENCO – ECC, la Centrale électorale doit, pour une meilleure traçabilité, organiser en toute urgence à tous les niveaux les inventaires du matériel électoral commis à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
A en croire le révérend Éric Nsenga, membre de cette mission d’observation, la CENI doit prendre à bras-le-corps toutes ces recommandations pour la tenue, selon lui, des élections libres, transparentes et apaisées en décembre 2023.
Ces observateurs électoraux ont noté plusieurs cas d’interruption de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, dû principalement au dysfonctionnement des kits d’enrôlement des électeurs, à la rupture de stock des imprimés, et au déficit des sources d’énergie.
Emma Muntu

 

Face au non-financement de la CENI : La CENCO et l’ECC appellent le gouvernement à décaisser régulièrement des fonds pour les élections
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Illégalité de comparution des Avocats de fond devant toutes les hautes juridictions de Cassation et la Cour Constitutionnelle depuis 2000, RDC : Me Kalala Muena Mpala alerte le Professeur André Mbata

N/Réf. : 014.03/CAB/KMM/2023 (4ème Rue)
Kinshasa, le 14 Mars 2023
Transmis copie pour information à :
-Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo
(Avec mes hommages les plus déférents)
Palais de la Nation
àKinshasa/Gombe ;
-Monsieur le Président du Sénat
à Kinshasa/Lingwala ;
(Avec l’assurance de ma haute considération)
-Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale à Kinshasa/Lingwala ;
(Avec l’assurance de ma considération)

A l’Honorable MBATA
Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale

Concerne : Honorable MBATA pour donner un mbata aux avocats de fond qui comparaissent devant les hautes juridictions de cassation depuis 2000 et même devant la Cour Constitutionnelle.
Honorable et Professeur,
Talelangai likambo oyo yaba stagiaires et avocats de fond inscrits au
tableau !
Ils sont, devant toutes les hautes juridiques congolaises et même devant la CCJA, en vadrouille comme des chèvres de Monsieur Seguin et ne respectent ni leurs ressorts professionnels où ils doivent établir leur cabinet ni leurs serments à propos de la délimitation territoriale de leur compétence professionnelle (art. 29, 38 et 51 de la loi du barreau).
Il faut leur rappeler la différence ou nuance entre les articles 5 et 111 de la loi du barreau en termes de compétence territoriale.
Lorsqu’à l’article 5, il est dit « toutes les juridictions » et à l’article 111 « toutes les juridictions de la République », la langue française utilisée par les auteurs de la loi congolaise de 1979, c’est-à-dire les MBUNGU, les Députés et le Président MOBUTU, impose de comprendre la nuance et/ou la différence entre « toutes les juridictions » et « toutes les juridictions de la République ».
Ils avaient voulu limiter, dans la première disposition, aux juridictions sous la coupe de la Cour d’Appel au greffe de laquelle sont gardés les PV de prestation de serment par les seuls avocats du ressort de la Cour d’Appel.
Tandis que « toutes les juridictions de la République » uniquement à l’article 111 du chapitre VI de la loi du barreau signifie « sur toute l’étendue de la RDC c’est-à-dire compétence nationale».
Dans le premier chapitre de la loi du barreau, la compétence territoriale est limitée dans le ressort d’une Cour d’Appel ; au chapitre VI, la compétence est nationale jusqu’à Abidjan devant la CCJA
Monsieur le Professeur MBATA,
Vous avez, dans une revue de la CCJA, opiné sur la compétence territoriale de l’avocat devant la CCJA, juridiction commune de cassation.
Je vous ai complété par ma publication intitulée « identification éclairée, enfin, du seul avocat attendu à Abidjan par l’article 23 du Règlement de procédure : avocat de cassation, en robe professionnelle et qualité conformes à la loi dans l’Etat-Partie ». (à paraître bientôt)
Honorable et Professeur,
Demandez-leur d’attendre leur prestation d’un troisième serment devant la Cour de Cassation s’ils ne sont pas sous l’incompatibilité prévue aux articles 58, 59 et 60 de la loi du barreau s’ils exercent une autre profession.
Honorable et Professeur,
Yebisaba confrères de fond et les Défenseurs Judiciaires ba respecter ba ressorts territoriaux na ba serments na bango qui les limitent et les confinent dans lesdits ressorts de la Cour d’Appel où ils doivent avoir installé un autre cabinet s’ils ont pris une inscription complémentaire.
Honorable et Professeur,
Sans troisième serment, devant la Cour Suprême de Justice, aucun avocat à la Cour d’Appel, même s’il est Professeur, n’est en conséquence pas alignée aux dispositions transitoires des trois lois organiques de 2013 et de 2016.
En conséquence de ce monopole général, de tous les avocats de cassation devant toutes les hautes juridictions, toutes les dispositions abrogatoires de 2013 et 2016 ont épargné le Titre I de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice au sommet duquel Titre trône le seul avocat inscrit au petit tableau à l’exclusion des parties, des avocats de fond et des Défenseurs Judiciaires.
Monsieur le Professeur pour clore ce débat et pour faire triompher les Ecritures Suprêmes du Magistrat Suprême et pour l’accompagner dans la direction qu’il trace à tous les hauts magistrats et à tous les avocats de rester sous l’autorité uniquement de la loi publiée au Journal Officiel et de la coutume pour autant qu’elle ne soit contraire à l’ordre public (art. 154 al. 3).
Honorable et Professeur,
Veuillez agréer, Honorable et Professeur de la Constitution, l’expression de ma considération distinguée.
KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
• Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.

 

 

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Lutte contre les constructions anarchiques et développement urbain en RDC, Urbanisme et Habitat : Pius Muabilu prend ses responsabilités et passe à la vitesse supérieure !

Dans les tout prochains jours, la République démocratique du Congo sera dotée d’un référentiel normatif fort visant à promouvoir le développement urbain résilient sur l’ensemble du territoire national. Entendez, Code de l’Urbanisme et Habitat, dont l’avant-projet, en cours d’élaboration, se trouve, depuis le 15 mars 2023, sur la table de Pius Muabilu Mbayu Mukala, Ministre d’Etat ayant l’Urbanisme et Habitat dans ses attributions.

Lutte contre les constructions anarchiques et développement urbain en RDC, Urbanisme et Habitat : Pius Muabilu prend ses responsabilités et passe à la vitesse supérieure !
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