Comme de Gaule à Londres
Paul Joseph Mukungubila lance un appel à la mise place de la transition comme remède approprié pour la RDC à partir de Johannesburg…
Nul n'ignore que la RDC est un pays sous occupation étrangère, un pays envahi, agressé et infiltré par ses voisins à cause de ses richesses.
Aujourd’hui, tout le monde est d'accord que c'est le Rwanda qui est derrière la déstabilisation criminelle dans l'Est de la RDC depuis que le Goliath au corps chétif, Kagame et son FPR ont décidé de traquer tous les rwandais HUTU qui avaient traversé la frontière du Zaïre pour fuir le massacre ethnique qui est à la base du génocide au Rwanda.
All Stories
Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et le Vice-premier Ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, étaient face à la presse le lundi dernier pour dissiper tout malentendu autour de l’évolution du front diplomatique que conduit le Président de la République, Commandant suprême, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, où l’armée rwandaise continue de semer terreur et désolation derrière le M23. Le VPM Lutundula a rassuré que sur cette question sécuritaire, il est hors de question que de penser que la RDC tend la main à l’extérieur pour régler le gros du problème sans déployer des énergies nécessaires pour restaurer l’autorité de l’Etat. D’après lui, on ne peut ne pas compter sur les Nations Unies, mais on doit compter avec les Nations Unies ».
Vous avez vu la semaine passée, la visite d’une importante délégation de 15 membres du conseil de sécurité des Nations Unies, succédant le pape François et le Président Emmanuel Macron, après une durée de cinq bonnes années. Partant de la situation sécuritaire dans l’Est de la République, l’objet de cette venue sur le territoire congolais était de voir comment son partenariat avec cette nation apportera une contribution dans les démarches de mettre un terme définitif aux agressions dont la partie Est de ce pays est victime. Nous avons estimé qu’ils sont venus nous voir pour savoir ce que nous pensons du partenariat et comment on peut l’améliorer ensemble. Pour ce faire, ces trois volets de partenariat doivent être examinés et on doit y réfléchir avec rigueur, sans complaisance ni rhétorique excessivement diplomatique», a indiqué le Ministre des Affaires Etrangères. Et de poursuivre : «Si nous voulons construire une perspective de paix durable et un partenariat qui puisse rencontrer les aspirations des congolais et leur donner une nouvelle espérance, nous devons prendre le taureau par les cornes, nous décider de prendre des mesures d’ajustement nécessaires et adéquates». Pour lui, les efforts en cours porteront des fruits. Cela étant, il a appelé les uns et les autres au calme et à la confiance au Gouvernement Sama et au Président Félix Tshisekedi, qui n’a cessé, au long des jours, de déployer des énergies pour venir à bout de la crise sécuritaire grandissante dans l’Est du pays.
Elise Assumani
Dans un communiqué de presse publié ce lundi 13 mars 2023 dont une copie est parvenue à la rédaction, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en République démocratique du Congo renseigne que l’intensification du conflit armé dans la province du Nord-Kivu entre les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée congolaise a produit des conséquences dévastatrices sur la population civile.
Les combats, qui ne touchaient que le territoire de Rutshuru, ont atteint celui de Masisi, provoquant le déplacement de milliers de personnes vers la capitale provinciale Goma.
«Les combats se rapprochent des zones urbaines densément peuplées et cela est extrêmement préoccupant. Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit qu'elles doivent respecter le droit international humanitaire et notamment prendre toutes les précautions pratiques possible pour protéger les civils et leurs biens des effets des combats», rappelle Pascal Hundt, chef de la délégation du CICR en RDC.
Les affrontements ont repris de manière significative entre les combattants du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), poussant des centaines de milliers de civils à fuir les combats.
«Cette crise est en train de se transformer en catastrophe humanitaire. Si les déplacements se poursuivent, elle va dépasser notre capacité de réponse, ainsi que celle des autres organisations humanitaires», estime Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma. «Il n'y aura peut-être pas d'endroits où recevoir toutes ces personnes. Il n'y a déjà plus de lieux disponibles dans le territoire du Nyiragongo qui avait accueilli les premiers déplacés. »
«Quand les affrontements sont devenus plus forts, les gens ont paniqué et se sont enfuis dans toutes les directions », témoigne Béatrice Ndayunvayino, 35 ans, habitante de Kingi, dans le territoire de Masisi. « J'ai fui avec mes six enfants, une casserole et un bidon jusqu'à une école à Sake où il y avait déjà beaucoup de monde. »
Des déplacements à répétition
Certaines personnes ont dû se déplacer à plusieurs reprises en raison des combats incessants. C'est ainsi que des milliers de familles sont arrivées jusque dans la ville de Goma. D'autres font des mouvements pendulaires pour s'adapter continuellement à ces conditions de sécurité qui peuvent se dégrader rapidement.
Rachel Masika, 30 ans, mère de six enfants, raconte : « J'avais pris la route de Tongo, puis j'ai atteint Kabizo, où je ne suis restée que quelques jours. J'ai poursuivi vers Katsiru. Ensuite, je me suis dirigée vers Kitchanga. Après une semaine, les gens ont commencé à fuir cette ville, alors j'ai encore marché pour atteindre Sake au bout de trois semaines et demie. C'est épuisant»
Ces déplacements successifs de population, conjugués à la dégradation des conditions de sécurité, rendent encore plus difficile l'acheminement de l'aide humanitaire aux nombreuses victimes de ce conflit.
Conditions de vie de plus en plus précaires
Outre les camps de fortune où s'entassent les personnes fuyant les affrontements, de nombreuses familles résidentes, vivant déjà dans des situations précaires, ont accepté de recevoir chez elles de nouveaux arrivants.
Les conditions de vie sont extrêmement précaires pour les déplacés. « Nous dormons comme des animaux entassés. Mais que faire ? Un déplacé n'a pas le temps de dormir, il ne se contente que de là où il peut poser sa tête parce qu'il n'est pas chez lui », confie Cécile Nabuko, déplacée à Sake.
A Goma, les acteurs humanitaires estiment qu'il y a actuellement plus de 300 000 personnes déplacées dans toute la ville. « Une partie de ces personnes se trouve à Bulengo, Lac Vert, où un site a été préparé, et également à Rusayo, un quartier périphérique de Goma, où plusieurs hectares ont été rendus disponibles par les autorités », indique Anne-Sylvie Linder. Le site du Lac Vert comporte néanmoins un risque important pour ces populations en raison d'émanations potentielles de gaz méthane.
L'arrivée quasi quotidienne de nouveaux déplacés à Goma et dans sa périphérie exerce une surcharge sur les services sociaux essentiels, affectant ainsi la capacité des populations locales et déplacées à accéder aux biens nécessaires à leur survie, dont l'eau, la nourriture, ou encore les soins de santé dans des structures médicales où affluent de nombreux blessés et malades.
Les actions du CICR
Le CICR a déjà mené de nombreuses actions en faveur des personnes touchées par le conflit, notamment dans les territoires du Rutshuru, du Nyiragongo et du Sud-Lubero.
Il soutient la prise en charge des blessés au centre hospitalier Bethesda-Ndosho de Goma, à l'Hôpital général de Beni et à l'Hôpital provincial de Bukavu où il dirige un programme de chirurgie de guerre. « Nous travaillons presque à pleine capacité de manière constante au centre hospitalier de Ndosho à Goma », précise Anne-Sylvie Linder. « Je pense que nous sommes face à une crise humanitaire de grande ampleur, dont les retombées se feront sentir à moyen et long termes. »
Le CICR travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC dans les interventions de premiers secours, l'eau et l'assainissement ainsi que le rétablissement des liens familiaux.
Jordache Diala
Une lueur ardente était perceptible au sommet du volcan Nyamulagira dans la soirée d’hier lundi 13 mars vers 18 heures. L’Observatoire volcanologique de Goma (OVG), à travers un communiqué, invite la population de Goma à garder son calme et à vaquer librement à ses occupations. Il est écrit à cet effet que les données actuelles de la sismicité indiquent un mouvement des magmas à de faibles profondeurs vers le cratère central du volcan.
L’OVG alerte que « si l’activité actuelle au Nyamulagira conduit à une éruption sur le flanc, la lave s’orienterait dans le Parc national des Virunga» avant de recommander aux aviateurs de tenir compte de la direction du vent en survolant la région des Virunga durant cette période.
L’usage concernant « le lavage des légumes et la consommation d’eau de citerne doivent être suivis scrupuleusement », conclut ce communiqué.
Ce volcan est entouré par la cité de Burungu au nord-ouest, le Nyiragongo au sud-est, le lac Kivu à 25 kilomètres au sud et la cité de Sake au sud-ouest.
Emma Muntu
Même après leur communiqué sur le début de cessez-le-feu, les terroristes du M23 continuent d’attaquer et semer la désolation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Samedi 11 mars dernier, selon le communiqué des Forces armées de la République démocratique du Congo, le M23 a attaqué les populations civiles, causant 4 morts et plusieurs blessés dans la cité de SAKE. Tout en se réservant le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population RD Congolaise et de défendre l'intégrité du territoire national, les FARDC qualifient ce nouvel acte du M23 d'attitude belliqueuse et barbare et de la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire, mais aussi un affront vis-à-vis de la Communauté Internationale, l’Union Africaine et les Organisations Sous régionales.
Ci-dessous, l’intégralité du Communiqué.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU NORD-KIVU
CABINET DU GOUVERNEUR
Le Porte-parole
COMMUNIQUE OFFICIEL
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dénoncent avec vigueur la poursuite des attaques continues de l'armée rwandaise et ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu.
Le dernier cas en date a eu lieu samedi le 11 mars 2023 dans la cité de SAKE.
En effet, ces terroristes ont pilonné au mortier 120mm l'agglomération de SAKE. Le bilan encore provisoire fait état de quatre civils tués et six autres blessés.
L'attitude belliqueuse et barbare de l'armée rwandaise constitue non seulement la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire, mais aussi un affront vis-à-vis de la Communauté Internationale, L’Union Africaine et les Organisations Sous régionales.
Au demeurant, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se réservent le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population RD Congolaise et de défendre l'intégrité du territoire national.
Fait à Goma, le 13 MAR 2023
NDJIKE KAIKO GUILLAUME
Lieutenant-colonel
Le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba, a procédé à la pose de la première pour le lancement des travaux de construction des 150 écoles à l'Ecole Primaire Maman Antoinette dans la commune Maluku à Kinshasa. C'est au sein de cette école, qui se trouve depuis des lustres dans un état très critique et en délabrement très avancé, que le n°1 de l'EPST a lancé ces travaux, ce lundi 13 mars 2023, qui vont aussi contribuer à sa réhabilitation.
Après le Proved de Kinshasa/Plateau, Clément Mukanya, pour son mot de bienvenue, la parole a été accordée à Monsieur EloisKumbo, Directeur-Chef de Service de la Direction Nationale de construction, d'entretien, de réhabilitation et de gestion des infrastructures scolaires. ÉloïsKumbo est revenu sur les détails techniques de ce projet. Il s'agit d'un marché de construction des 30 écoles attribuées à l'entreprise Global Innovation SARL, outre les 1200 que compte le projet 145 territoires.
Ce site de l'EP Maman Antoinette fait partie des 9 sites pilotes où les travaux seront lancés simultanément à travers l'ensemble du territoire de la République.
Pour cette école, le projet prévoit la construction des deux bâtiments des trois écoles chacun, un bâtiment administratif, un autre bâtiment latrine ainsi qu'une salle polyvalente sur un délai de sept mois.
Prenant la parole pour son allocution, les premiers mots du Ministre Tony Mwaba, ont été des remerciements à l'endroit du Chef de l'Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision de la gratuité de l'enseignement primaire public ainsi que les mesures d'encadrement prises pour contenir les effets induits de cette réforme majeure, en l'occurrence, le projet de construction et réhabilitation des infrastructures scolaires contenu dans le vaste programme des 145 territoires.
Engagé dans l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves, le patron de l'EPST a annoncé à l'assistance la clôture des études pour la reconstruction de l'Ecole Primaire LUFUNGULA 5 ainsi que de construction de l'Institut et l'EP Félix-Antoine Tshisekedi dont les travaux vont intervenir incessamment.
Pour s'assurer du respect du délai et de l'efficacité du travail, le Ministre a instruit les autorités locales de l'EPST de veiller sur cet ouvrage et d'être régulièrement sur terrain dans le cadre de la journée d'itinérance instaurée chaque mercredi par son Autorité.
Après le discours, place à la pose de la première Pierre. Mais avant cela, le Ministre Tony Mwaba a mis en garde l'entreprise sur le respect du délai d'exécution et s'interdit cette culture de lancement de travaux non achevés devenue une tradition.
Comme l'EP Maman Antoinette, deux autres écoles ont été choisies pour le lancement officiel de ce vaste programme du Chef de l'Etat qui vise à réguler le déficit en infrastructures scolaires, constaté après la consolidation de la gratuité de l'enseignement primaire public qui a engendré un surpeuplement des salles de classe.
Ce programme comme celui de construction des 200 écoles s'inscrivent dans la dynamique de l'amélioration de la qualité de l'enseignement, cheval de bataille du Ministre Tony Mwaba dont les œuvres sont plus que tonitruantes et éloquentes dans le respect strict de la vision et orientation du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi.
LP/Cellule de Communication de l’EPST
Michel Xavier Biang, représentant permanent du Gabon à l’ONU a, dans une déclaration faite dimanche 12 mars dernier à l’issue de la rencontre avec le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général Constant Ndima, recommandé le dialogue et la négociation comme l’un des principaux outils pour la sécurité et la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
En effet, c’est depuis un bon moment que la RDC exige des sanctions contre les terroristes du M23 et son allié Rwandais, pour agression dans sa partie orientale. A ce sujet, le conseil de sécurité, à travers le représentant permanent du Gabon, a estimé que la voie de dialogue et de négociation était la meilleure pour la résolution du conflit dans cette partie du pays. « Le conseil de sécurité agit pour la paix et la sécurité à différents niveaux. L’un des principaux outils pour la paix et la sécurité est le dialogue. Il est difficile de faire autrement que par le dialogue et la négociation. Bien entendu, nous n’avons pas que le dialogue et nous sommes ici pour envisager toutes les solutions possibles en vue d’instaurer la paix et la sécurité », a déclaré Michel Xavier Biang.
De son côté, Nicolas de Rivière, ambassadeur et représentant permanent de la France au conseil de sécurité a fait savoir que les nations unies et la communauté internationale se tiennent aux côté de la République démocratique du Congo dans l’épreuve qu’elle traverse parce que, a-t-il reconnu, ‘’ce qui se passe à l’est de la RDC n’est pas acceptable, l’action des groupes armés est très condamnable’’.
Cette délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU a entamé sa visite en RDC jeudi 9 mars 2023 dans la soirée, avec comme objectif principal d’évaluer la situation sécuritaire en RDC et la mise en œuvre du mandat de la Monusco.
Nelly Somba
‘’ Promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, de la valorisation des minéraux et du développement des chaînes de valeur régionales en vue d’atteindre une croissance économique inclusive et durable’’ est le thème de travaux du conseil des ministres de la SADC, dont la cérémonie du lancement a été organisée lundi 13 mars 2023. C’est le secrétaire général au ministère de l’intégration régionale, Donatien Songhu Kayumba qui a prononcé le discours de l’ouverture de Travaux, en sa qualité de président du comité des hauts fonctionnaires de cette communauté sous régionale.
Lors de cette rencontre, il était question de la vérification du quorum, de la préparation des dossiers y afférents et l’adoption de l’ordre du jour annoté et d’autres documents de la réunion du conseil des Ministres, a-t-on appris de la cellule de communication du ministre de l’intégration régionale et Francophonie, Didier Mazenga, qui, pour l’occasion, s’est fait représenter par son directeur de Cabinet, Claver Pashi ainsi que de son adjoint Robert Ngambi.
C’est à l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe que les hôtes de marque ont pris part à cette cérémonie inaugurale du conseil des ministres de la communauté de développement de l’Afrique australe.
Ces travaux tenues en prévision de la réunion ordinaire du conseil des ministres de la SADC, prévue du 18 au 20 mars 2023, a connu la participation des plusieurs personnalités. Il s’agit du secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi ainsi que ses adjoint André Nourrice et Angèle Makombo.
La République Démocratique du Congo qui assume actuellement la présidence tournante de la SADC, aura le privilège, par le canal du ministre de tutelle, Didier Mazenga, de prononcer le discours de clôture en tant que président en exercice du conseil des ministres de la SADC.
Nelly Somba
Le Rwanda n’a pas pris part à la 22ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) alors que plusieurs chefs d’Etat y étaient représentés. La tension entre la RDC et le Rwanda était dans tous les esprits. Le Président Félix Tshisekedi avait passé le bâton de commandement à son homologue du Gabon Ali Bongo. C’était l’occasion pour le chef de l’Etat congolais de demander à la CEEAC de condamner et de sanctionner le Rwanda. A la place de Kagame, c’est le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta qui est intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Cependant, à un peu moins d’un mois, Paul Kagame saisit les instances de l’Union Africaine le 3 mars dernier pour protester contre l'exclusion de son pays par la RDC. Il veut avoir des explications claires sur cet agissement d'autant plus que le Rwanda est membre de cette communauté.
Dans une correspondance au président de l'Union des Comores et président en exercice de l'UA, Kagame s’adresse à son homologue Azali Assoumani en ces termes : «Je souhaite également vous informer que le Rwanda a été exclu de la participation au 22ème Sommet ordinaire de la CEEAC qui s'est tenu le 25 février 2023 à Kinshasa, en RDC, sur instruction du pays hôte. Ceci s'est produit malgré la confirmation écrite de la Commission de la CEEAC le 14 janvier 2023 que le Rwanda, un État membre à part entière de la CEEAC, serait autorisé à participer virtuellement. Des explications ont été demandées pour cette violation inacceptable du traité de la CEEAC » avant d’indiquer que ce modus operandi discrédite les institutions africaines.
Et de déplorer : «Les institutions africaines ne seront pas prises au sérieux par nos citoyens ou nos partenaires si nous permettons que nos affaires soient traitées de cette manière».
Kigali cloué au pilori
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a achevé dimanche 12 mars dernier par la ville de Goma sa mission en RDC. Nicolas de Rivière, représentant de la France à l’ONU, a reconnu et condamné l’agression de la RDC par le Rwanda. Et d’annoncer à cette occasion que le Conseil de sécurité est saisi et va continuer de traiter la question.
Et d’enfoncer le clou : « Il n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23. Il est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu. Cela aussi est inacceptable. »
Concernant le M23, Nicolas de Rivière a insisté sur les sanctions contre ses leaders. « Il y a une pression, des mesures coercitives qui sont prises parmi d’autres contre les leaders du M23. C’est une stratégie qui va se poursuivre et s’amplifier et à laquelle nous tenons», a-t-il souligné.
Cette visite des 15 membres du Conseil de sécurité en RDC, est une première depuis octobre 2018. Les relations entre Kinshasa et Kigali se sont fortement détériorées depuis la résurgence du mouvement terroriste M23 dans l'Est du pays. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir le M23.
Emma Muntu
Le Rwanda n’a pas pris part à la 22ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) alors que plusieurs chefs d’Etat y étaient représentés. La tension entre la RDC et le Rwanda était dans tous les esprits. Le Président Félix Tshisekedi avait passé le bâton de commandement à son homologue du Gabon Ali Bongo. C’était l’occasion pour le chef de l’Etat congolais de demander à la CEEAC de condamner et de sanctionner le Rwanda. A la place de Kagame, c’est le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta qui est intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Cependant, à un peu moins d’un mois, Paul Kagame saisit les instances de l’Union Africaine le 3 mars dernier pour protester contre l'exclusion de son pays par la RDC. Il veut avoir des explications claires sur cet agissement d'autant plus que le Rwanda est membre de cette communauté.
Dans une correspondance au président de l'Union des Comores et président en exercice de l'UA, Kagame s’adresse à son homologue Azali Assoumani en ces termes : «Je souhaite également vous informer que le Rwanda a été exclu de la participation au 22ème Sommet ordinaire de la CEEAC qui s'est tenu le 25 février 2023 à Kinshasa, en RDC, sur instruction du pays hôte. Ceci s'est produit malgré la confirmation écrite de la Commission de la CEEAC le 14 janvier 2023 que le Rwanda, un État membre à part entière de la CEEAC, serait autorisé à participer virtuellement. Des explications ont été demandées pour cette violation inacceptable du traité de la CEEAC » avant d’indiquer que ce modus operandi discrédite les institutions africaines.
Et de déplorer : «Les institutions africaines ne seront pas prises au sérieux par nos citoyens ou nos partenaires si nous permettons que nos affaires soient traitées de cette manière».
Kigali cloué au pilori
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a achevé dimanche 12 mars dernier par la ville de Goma sa mission en RDC. Nicolas de Rivière, représentant de la France à l’ONU, a reconnu et condamné l’agression de la RDC par le Rwanda. Et d’annoncer à cette occasion que le Conseil de sécurité est saisi et va continuer de traiter la question.
Et d’enfoncer le clou : « Il n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23. Il est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu. Cela aussi est inacceptable. »
Concernant le M23, Nicolas de Rivière a insisté sur les sanctions contre ses leaders. « Il y a une pression, des mesures coercitives qui sont prises parmi d’autres contre les leaders du M23. C’est une stratégie qui va se poursuivre et s’amplifier et à laquelle nous tenons», a-t-il souligné.
Cette visite des 15 membres du Conseil de sécurité en RDC, est une première depuis octobre 2018. Les relations entre Kinshasa et Kigali se sont fortement détériorées depuis la résurgence du mouvement terroriste M23 dans l'Est du pays. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir le M23.
Emma Muntu