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Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso

Après avoir, récemment, professé sa volonté d’abandonner, au nom de la cohésion nationale, son ancienne famille politique, le Front Commun pour le Congo (FCC), pour se ranger derrière le Président Félix Tshisekedi, André-Alain Atundu Liongo était chez Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Président de l’Assemblée nationale, le lundi 27 mars 2023, pour officialiser son adhésion au sein de l’Union sacrée de la Nation. Alain Atundu dit avoir estimé qu’il était de bon aloi qu’il rencontre le Président Mboso, au vu de sa carrure au sein de l’USN, pour, notamment, recevoir des orientations nécessaires ‘’pour la suite des évènements’’. Devant la presse, au sortir de l’audience à lui accordée, le Président de la Convention pour la Démocratie et la République (CDR) a affirmé sa détermination à mettre à l’œuvre toute son expérience politique, longue de plus de deux décennies, au profit de Félix Tshisekedi, pour sauver le pays en ce moment de l’histoire où l’insécurité règne dans l’Est.
«Il est tout à fait normal que je me présente auprès d’une autorité compétente. Et donc, je suis venu voir le Président de l’Assemblée, qui est l’autorité compétente dans le cadre de l’Union sacrée de la Nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part les orientations nécessaires pour la suite des évènements. Monsieur Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise aussi bien durant le règne de M’zee, durant le règne de Joseph Kabila et, aujourd’hui, durant le règne du Président Tshisekedi. Une figure de proue ne disparait pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes des références et avec l’âge, nous devenons des notables. Les notables font toujours l’honneur d’une nation. Le Président de la République a lancé un appel à la cohésion nationale étant donné le défi sécuritaire, le défi de développement de 145 territoires, le défi de gouvernance en combattant la corruption… En tant que patriote, nous ne pouvions que répondre positivement à cet appel qui sort du très fond de l’âme du congolais. Moi, je n’ai pas traversé pour revenir. J’ai répondu à l’appel du Chef de l’Etat, père de la Nation », a-t-il rappelé. Pour Atundu, ‘’c’est le Congo d’abord et nous devons nous engager à fond, sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la république de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans’’.
L’Ambassadeur Alain Atundu au panthéon des figures de proue de la sphère politique RD Congolaise
«La situation de l’Est et, même, dans certaines parties de la République, silencieuse, est préoccupante. C’est pour cela que vous avez vu dans la formation de l’actuel Gouvernement, on a fait appel aux figures de proue pour marquer un tournant décisif dans la guerre contre les agresseurs pour la paix en faveur de nos populations», a, d’une voix audible et intelligible, soulevé Alain Atundu.
Gloire Mfemfere

 

Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso
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Pour éviter l’échec dans son exécution , PDL-145T : Floribert BELOKO insiste sur l’implication des réseaux communautaires

*Le Programme de Développement Local de 145 Territoires, (PDL-145T) en sigle, constitue le dernier rempart pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en termes de bilan à présenter pour son premier quinquennat, soutiennent bon nombre d’observateurs avisés.
Si tel n’est pas le cas, le PDL-145T risque d’être cet éléphant au pied d’argile au cas où il ne produisait le moindre effet escompté, à l’instar d’autres projets conçus auparavant, à savoir : les projets de 100 jours, Tshilejelu et, même, Bukanga Lonzo sous Kabila etc.
Pour éviter à ce qu’il y ait des ratés susceptibles de porter préjudice à la réussite dudit Programme, M. Floribert BELOKO TAKANAKI, Responsable de l’Organisation de la Diaspora Congolaise qui milite pour le Développement Rural Intégré (OEE-DRI), donne de la voix.
En effet, après qu’il ait participé au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, à la conférence organisée, le week-end dernier, par les trois agences d’exécution PNUD, BCECO et CFEF (Cellule de Financement des Etats Fragiles), M. Floribert TAKANAKI rappelle au gouvernement la nécessité de la mise en pratique de la composante 3 relative au renforcement des capacités des communautés locales.
Autrement dit, il en appelle à l’implication totale des acteurs locaux pour sécuriser et encadrer les infrastructures qui sont construites par les agences d’exécution.
Ceci ne sera possible que grâce à la formation et à la sensibilisation que l’OEE-DRI peut bien assurer en tant que structure d’accompagnement du PDL-145T. Faire le contraire risquerait d’amener le Programme pour lequel l’Etat va débourser de grosses sommes d’argent vers un cul-de-sac.
Avantage d’associer les acteurs locaux
A en croire M. Floribert qui a une riche expérience dans le domaine du monde rural et qui a déjà parcouru des pays africains, ainsi que l’ensemble des provinces du Congo, un projet qui n’a pas l’adhésion des masses ou des communautés bénéficiaires, finit toujours par un échec.
C’est pourquoi, dans son plaidoyer, il exhorte le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi mais surtout, les agences d’exécution, à tenir compte du volet 3 basé sur le renforcement des capacités en matière de formation et sensibilisation des communautés locales.
‘’Tout le monde sait que sans l’appropriation ou l’adhésion des populations paysannes, premières bénéficiaires, les efforts enclenchés au niveau national et/ou, au niveau des agences d’exécution, seront voués à l’échec’’, a-t-il conclu.
Eugène Khonde

 

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Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !

*’’Le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco est impressionné par la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle congolaise. Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait’’, soutient une dépêche d’éclaireurs.
La Cour Constitutionnelle de la RDC à l'honneur, c'est qu'il convient de dire, après un fructueux entretien entre le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco, Didier Linotte et le Président de la Cour Constitutionnelle de la RDC et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga.
En effet, le Président de la plus haute juridiction congolaise a été reçu ce mardi 28 mars par le Président du Tribunal Suprême de Monaco.
Au menu de cette rencontre, une première du genre, les expériences de ces deux juridictions dans l'exercice des attributions de chacune et l'indépendance des membres de ces juridictions dans l'exercice de leurs missions respectives.
S'exprimant avec beaucoup d'objectivité et d'aisance, le Président Dieudonné Kamuleta, fort de ses 33 ans dans la magistrature, a brossé de manière succincte, les attributions de la Cour Constitutionnelle et a mis en exergue le courage ainsi que la détermination de cette dernière dans la protection des droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution.
De son côté, le Président Didier Linotte, à la tête de sa juridiction de plus 13 ans et en tant que professeur Emérite des Universités en France et dans la Principauté de Monaco, a été très impressionné par le fait qu'en seulement quelques années d'existence, la Cour Constitutionnelle de la RDC ait fourni à la communauté scientifique une si riche jurisprudence.
Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait. De ses propres mots, le Président du Tribunal Suprême de Monaco a laissé entendre qu'avant la fin de son mandat, il compte initier des réformes allant dans le sens de faire évoluer le fonctionnement ainsi que la jurisprudence du Tribunal Suprême de la Principauté.
Au regard de ce fructueux entretien entre les deux personnalités et de l'échange d'informations, les deux Présidents ont estimé qu'il est important que les relations entre les deux juridictions se poursuivent dans un cadre plus formel et structuré.
Il a donc été convenu de conclure un accord de partenariat qui sera signé au cours d'une prochaine visite et dont la date reste à fixer. Pendant ce temps, les experts de deux juridictions vont aborder le sujet.
Les observateurs avertis notent avec satisfaction les réalisations du Président Dieudonné Kamuleta depuis son élection à la tête de la Cour Constitutionnelle. La RDC est de plus en plus sollicitée dans ce domaine sur le plan international.
Deux juges de la Haute Cour font partie de la délégation qui accompagne le Président Kamuleta : le juge Mavungu Mvumbi-di-Ngoma et Bokana Wipa Bondjali François plus 4 collaborateurs.
GK/LPM

Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !
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Projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud, Sécurité du Parc des Virunga : Félix Tshisekedi en tête-à-tête avec François-Xavier de Donnea

Un projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud sur les parcs nationaux des Virunga et de Lantoto était au menu des entretiens entre le Président Félix Tshisekedi et François-Xavier de Donnea, administrateur du Parc des Virunga et président du Parc de la Garamba, le jeudi 23 mars 2023, à la Cité de l’Union africaine.
Ce projet d’accord a pour but de rendre plus efficace la collaboration et la gestion entre le Parc de la Garamba qui est dans le Haut-Uélé et le Parc de Lantoto au Soudan du Sud, tous deux frontaliers. La question de l’orpaillage illégal au sud du parc de la Garamba a été également abordée.
L’administrateur du parc des virunga accompagné de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Joe Inkedeu, a alerté le Chef de l’Etat sur cette exploitation illégale faite par des étrangers sous couvert des associations congolaises utilisées comme paravents. Une situation qui a dégradé l’environnement au niveau de la rivière Kibali.
Un tour d’horizon sur l’état global du parc des Virunga a clôturé leurs discussions. François-Xavier de Donnea a expliqué au Président Tshisekedi l’encerclement dont fait l’objet ce parc par les terroristes du M23.
Il a, par ailleurs, précisé que la Fondation Virunga, le Directeur du parc et les gardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ont marqué une présence qui empêche ces forces nuisibles d’occuper les installations stratégiques telles que la Centrale électrique de Matebe.
En réponse à toutes ces préoccupations, le Chef de l’Etat a promis d’appuyer ce projet d’accord avec le Sud-Soudan et de se pencher sur la question de l'orpaillage illégal afin de prendre des mesures appropriées.
Félix Tshisekedi a, ensuite, accordé une brève audience à l’ambassadeur américain en RDC, Lucy Tamlyn. Leurs échanges ont porté sur les sujets d'intérêt commun entre la RDC et les Etats-Unis d'Amérique ainsi que sur la coopération bilatérale dans de nombreux domaines.
Peter Ngoyi

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Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles, Kinshasa : Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce lundi 27 mars 2023, à l'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame, dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa. Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages-femmes, une salle d'opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d'entreposage de matériels d'intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d'accouchement, et une salle d'hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d'investissement de 4,2 millions d'euros, bâtiment et équipements.
Vibrants hommages
Sa construction est l'œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme « Projet Mère et Enfant de Kinshasa » (Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa.
Dans son discours, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a salué l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC.
« Tout le plaisir est pour moi de participer, ce lundi 27 mars 2023, à cette belle cérémonie d'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani. Je tiens à saluer l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. Coopération récemment renforcée par la visite du Président Emmanuel Macron de la République française ici à Kinshasa », a-t-il affirmé, en introduction de son oral.
Décrivant que ce projet s'inscrit donc pleinement dans la feuille de route franco-congolaise signée en novembre 2019 sous l'impulsion des deux chefs d'Etat, Sama Lukonde a souligné que « cette nouvelle maternité construite et équipée aux normes requises va améliorer considérablement la santé de la mère et de l'enfant dans cette zone ».
« C'est l'occasion de saluer l'engagement social et l'abnégation des sœurs de la Congrégation des Pauvres de Bergame qui, depuis une cinquantaine d'années, œuvrent, au jour le jour, dans un apostolat exemplaire pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Au nom du gouvernement de la République, je voudrais leur rendre hommage. Hommage aussi à tout le personnel congolais, ces femmes, ces hommes, qui, tous les jours, œuvrent ici dans cet hôpital, dans cette œuvre sociale, œuvre qui mérite tout notre respect. Parce qu'ils donnent la vie dont nous bénéficions tous. Ce sacerdoce dédié à la vie rencontre d'ailleurs la vision du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, basée sur la couverture santé universelle dans son volet gratuité de l'accouchement. Occasion pour moi de rappeler toutes les avancées significatives dans le domaine social obtenues grâce à cette vision », a témoigné le Premier Ministre.
Raisons de sa participation
« Si j'ai tenu à participer personnellement à l'inauguration de cette nouvelle maternité ici en plein cœur de la Tshangu, le plus peuplé des 4 districts de la capitale, c'est pour exprimer l'engagement de mon Gouvernement à soutenir cette œuvre si utile pour nos populations. Je voudrais ici, mentionner que j'ai bien suivi le plaidoyer du bourgmestre ainsi que la sœur Claudia, donc une occasion de dire à la population de Kimbanseke que votre message est bien entendu à propos des infrastructures, de l'accès à l'eau et à l'électricité. A cet effet, j'avais déjà envoyé mes équipes pour avoir une évaluation des besoins en carence à combler, notamment cette voie d'accès, qui doit être réhabilitée et la nécessité d'assurer la stabilité de l'énergie électrique ainsi que du système d'approvisionnement en eau. Les ministères sectoriels, chacun en ce qui le concerne, sont déjà instruits pour la prise en compte de ces préoccupations. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier le gouvernement français, à travers l'Agence française de développement ainsi que tous les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant à travers le projet Promekin 2 », a indiqué Sama Lukonde.
Contributeurs
Financé par l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre de la collaboration bilatérale entre la RDC et la France, ce projet vise à améliorer la santé maternelle et infantile en zones périurbaines de Kinshasa via une amélioration de l'offre des soins en zones périurbaines défavorisées, un renforcement du réseau communautaire sur les droits en santé reproductive, un renforcement des réseaux de professionnels de soins et de collaboration inter-établissement de la ville de Kinshasa, et une amélioration des actions de prévention et contrôles des infections en contexte de COVID-19.
Environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement (...). Cependant, la majeure partie de ces décès, qui se sont produits dans des pays à revenu faible auraient pu être évités. Raison pour laquelle ce projet intéresse le gouvernement de la République dans le cadre de la matérialisation de la couverture santé universelle chère au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Participation des personnalités
Il faut signaler la présence, à cette cérémonie, de l'Ambassadeur de France en RDC, du Ministre de la Santé publique et Prévention, du Directeur Afrique de l'AFD, des partenaires techniques et financiers, du Bourgmestre de la Commune de Kimbanseke, de plusieurs autres personnalités, et de tout le personnel de cette institution sanitaire, qui a promis de faire bon usage de cet ouvrage.
Peter Ngoyi

 

Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles, Kinshasa : Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame
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Plan d’actions prioritaires et Feuille de route 2023-2027, CSAC : Christian Bosembe sollicite l’implication du Gouvernement et des partenaires extérieurs

Le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) dispose, depuis samedi, d’une Feuille de route, pour l’exercice 2023-2027, et d’un Plan d’actions prioritaires. C’est Christian Bosembe, Président de cette instance de régulation, qui a présenté ces deux boussoles devant d’éminentes personnalités et figures de proue de la sphère médiatique congolaise, au cours d’une soirée dite diplomatique organisée au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. D’après le Président Christian Bosembe, la mise en œuvre de ce Plan d’actions du nouveau bureau du CSAC nécessite une somme colossale de 17 millions de dollars américain. D’où, la sonnette d’alarme tirée à l’attention du Gouvernement et de tous les partenaires extérieurs ‘’pour la matérialisation de ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias’’.
Les priorités du Plan d’actions de l’équipe Bosembe tournent autour des plusieurs axes tels que ‘’la formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias ; l’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale» ; la gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays ; la formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais.
S’agissant de la Feuille de route, telle que dévoilée, elle s’articule autour de dix axes essentiels. Il s’agit du ‘’renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; la promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ; la protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; la mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; la formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse’’.
La Pros.
DISCOURS DU PRESIDENT DU CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION A L’OCCASION DE LA SOIREE DIPLOMATIQUE DU REGULATEUR
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorable Députés et Sénateurs
Monsieur le Premier Ministre,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires ainsi que les Représentants des Organisations Internationales accréditées en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs,
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, est honoré par votre présence à cette soirée consacrée à la présentation de sa feuille de route stratégique et de son plan d’actions prioritaires dans un moment critique ou nos vaillants militaires sont au front pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays dans sa partie Est. Toutes nos pensées vont vers les victimes innocentes et déplacées de cette guerre d’agression. J’estime que cette guerre qui s’impose à tous les Congolais, demande plus de responsabilité et patriotisme du quatrième pouvoir quant au traitement de l’actualité y relative car les vies humaines en dépendent. Il y a des moments ou l’existence d’une nation est menacée comme celui-ci, la presse est appelée à jouer le rôle d’éveilleuse de la conscience collective du peuple, et s’abstenir à faire le relais de la propagande de l’ennemi sous une quelconque forme ni raison que ce soit, car le Congo reste notre dénominateur commun.
En effet, trois mois après son investiture, la nouvelle équipe du CSAC que j’ai le privilège de présider à jugé opportun de partager avec ses principaux partenaires et bailleurs de fonds que vous êtes, sa vision pour le redressement de l’écosystème médiatique en République Démocratique du Congo qui, pour nous, passe par une responsabilisation et une amélioration des capacités opérationnelles des professionnels des médias.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Institution d’appui à la démocratie dont l’existence est consacrée par l’article 212 de la Constitution, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a, au regard de l’article 8 de la Loi Organique n°11/001 du 10 janvier 2011, 4 missions principales, à savoir :
1. Garantir la liberté de la presse, de l’information et de tout autre moyen de communication des masses ;
2. Assurer la protection de la presse ;
3. Veiller au respect de la déontologie en matière d’information,
4. Veiller à l’accès équitable des partis politiques, des associations et de toute autre personne aux moyens officiels et de communication.
C’est donc pour mettre en relief ces missions principales que la feuille de route stratégique de la nouvelle équipe du CSAC s’articule autour de 10 principaux piliers, à savoir :
01. Le renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ;
02. La promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ;
03. La protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ;
04. La mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ;
05. La formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse,
06. L’implication des professionnels des médias, leaders religieux, sociaux et culturels pour la production d’un contenu médiatique plus constructif et plus rassembleur autour des valeurs d’éducation de masse notamment sur la promotion de la cohésion sociale et de la citoyenneté, les vrais enjeux géopolitiques qui propulsent la RDC au centre des convoitises internationales jusqu’affecter son équilibre intérieur et sa souveraineté, les enjeux du développement durable et de la mondialisation ;
07. La mobilisation des partenaires au développement et autres bailleurs de fonds extérieurs pour l’appui technique et financier nécessaire à la viabilisation des organes de presse en RDC ;
08. La bonne maitrise et le bon cadrage de la cartographie médiatique en RDC, avec un accent sur les exigences d’accès à la profession médiatique qui impacteraient sur la prolifération des organes de presse, et limiterait la propension au fanatisme, tribalisme, haine ;
09. L’application de la sanction disciplinaire à l’encontre des médias et professionnels des médias réfractaires, afin d’endiguer la délinquance médiatique et la promotion du vice ;
10. La transformation de l’image collective des consultations électorales, qui en somme reste un choix de société collective et signe de vitalité démocratique de nature à susciter une vraie cohésion nationale par la confiance reçue du peuple, et non des motifs des troubles sociaux voire divisions.
L’application de ces 10 piliers de la feuille de route stratégique cadre parfaitement avec les attributions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, telles que stipulées à l’article 9 de sa Loi Organique, qui charge ce dernier entre autre à promouvoir le développement technique des médias congolais, leur accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que leur implantation dans les milieux ruraux.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Messieurs les Ambassadeurs,
Conscient de la délicate mission et surtout des grands défis qu’elle est appelée à relever en cette année électorale et au-delà, la nouvelle équipe du CSAC a élaboré un ambitieux plan d’actions prioritaires, extrait de sa feuille de route 2023-2027, avec l’objectif l’implémentation de sa vision stratégique de réajustement de l’écosystème médiatique congolais.
Ces projets du plan d’actions prioritaires sont notamment :
- La formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias,
- L’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale»,
- La gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays,
- La formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais,
- L’amélioration du contenu éditorial des radios communautaires et confessionnelles,
- La protection des enfants contre les méfaits des réseaux,…
L’exécution de ce plan d’actions prioritaires nécessite un budget de 17.000.000 USD (Dix-sept millions de dollars américains). Or à ce jour, le CSAC ne dispose malheureusement pas encore de ce budget. Nous sommes néanmoins déterminés à mobiliser les moyens financiers nécessaires pour y parvenir avec votre concours.
Sur ce, le CSAC, Institution d’appui à la démocratie tire la sonnette d’alarme, et fait appel au sens de responsabilité du gouvernement et la bonne disposition des partenaires au développement pour matérialiser ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias. Ces actions de toute évidence contribueront à la préservation de la paix sociale dont les médias constituent les principaux vecteurs.
En outre, elles contribueront à professionnaliser davantage, ces nobles journalistes congolais, nos journalistes de haute facture, très compétitifs qui visent l’excellence au quotidien afin de faire extraordinairement bien leur travail. Car il faudrait le rappeler en passant, d’ailleurs, faudrait-il réellement le rappeler ? Qu’un minimum de respect d’éthique et déontologique journalistique rend forcement éligible à un maximum de liberté de la presse. Nous y travaillons aussi.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Messieurs les Ambassadeurs
Les données statistiques de septembre 2022 en RDC indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.
En revanche, cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias.
Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC.
L’échographie de l’écosystème médiatique en RDC est à plaindre, elle n’est pas du tout reluisante.
En plus d’un nombre très élevé d’organes de presse en situation irrégulière, les politiciens en panne de projet mobilisateur et porteur ont envahi les médias avec un discours sectaire, souvent tribaliste, haineux, régionaliste, voire xénophobe.
Propriétaires voire sponsors selon les cas, les hommes politiques investissent dans les médias sans compter afin de véhiculer les messages dépourvus de paix ni de progrès social.
Que dire de la paupérisation des journalistes qui n’arrivent plus à vivre de leur noble métier, hélas. La publicité n’est plus rémunératrice et pis encore la manne publicitaire devient insignifiante. Cette dépréciation du travail du journaliste fait naitre une forme de presse sans ligne éditoriale claire à cause du phénomène «coupage», qui veut dire droit de passage à l’antenne. L’information, si elle n’est pas truquée, est orientée car le temps d’antenne est généralement payé par l’intervenant pour n’est pas dire l’invité.
A cela, s’ajoute le chantage, le fake news et le militantisme journalistiques. Ce sont des comportements peu recommandables qui noircissent le noble métier du journaliste et mettent à mal son impartialité et sa crédibilité.
Le tout dernier né est le phénomène « biscuit », qui est une forme d’information embouchée, une publicité déguisée voire orientée, une défense des causes socio-politiques intéressées, une campagne de notoriété de certains individus.
La délinquance des réseaux sociaux venait d’amplifier ces quelques phénomènes précités parmi tant d’autres, et portent atteinte à l’intégrité du journaliste vis-à-vis des faits qui dit-on en jargon sont sacrés.
En dépit de ces exemples désolants, il faut souligner l’émergence des quelques médias modèles, j’emploierais le terme des «médias leaders» qui inspirent admiration, et dont le travail forcent respect. Certains représentants de ces médias sont présents dans la salle. Et donc, l’espoir est permis.
L’embellissement et le redressement de ce sombre tableau exige une forte mobilisation, et un dynamisme renforcé de l’instance de régulation que nous sommes.
Aussi, souhaiterions-nous vivement lancer un vibrant appel à la mobilisation, je voulais dire à l’assistance de la presse et contribution de nos partenaires que vous êtes, et au regard des besoins essentiels brièvement énumérés, selon votre convenance, capacités et préférences dans l’un ou l’autre projet présenté et dont les résumés sont repris dans la brochure et le dépliant qui vous sont offerts, afin de permettre au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication de relever ce noble est excitant défi.
Nous voulons œuvrer pour une presse, citoyenne, mature, responsable, libre et prospère en République Démocratique du Congo.
Je vous remercie.
Me. BOSEMBE LOKANDO Christian

Plan d’actions prioritaires et Feuille de route 2023-2027, CSAC : Christian Bosembe sollicite l’implication du Gouvernement et des partenaires extérieurs
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Signature de l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité, ZES : Sama Lukonde préconise une collaboration équitable entre la RDC et la Zambie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé ce lundi 27 mars 2023 en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de signature de l'Accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC. La signature de cet accord-cadre s'est effectué entre les Ministres sectoriels de la RDC notamment, le Ministre des finances, de l'Industrie et le Ministre Zambien du Commerce, des partenaires financiers, en présence du corps diplomatique et de quelques membres du Gouvernement.
Au bénéfice des pays signataires
L’étude de préfaisabilité qui va être réalisée dans le cadre de ce projet permettra de concevoir un plan d'exécution et un modèle opérationnel pour la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.
Après avoir suivi à tour de rôle les discours des différents intervenants dans ce projet, le Premier Ministre a salué à sa juste valeur cet important projet qui s'inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d'État, en l'occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et son homologue de la Zambie, Hakainde Hichilema.
« Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l'Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays. Et ici, nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c'était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. Et nous avons voulu avoir cette Zone économique en partage avec la Zambie, pour que nous puissions avoir dans cette zone, ces chaînes de développement des batteries électriques. Nous avons voulu faire venir les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c'est le cas aujourd'hui. Place à l'action et plein succès à ce projet que nous voulons voir réussir au bénéfice de la République Démocratique du Congo et de la Zambie », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
Genèse dudit protocole d’accord
En tant que Pays solution au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la République Démocratique du Congo, à travers le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries électriques et des véhicules électriques.
Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l'organisation de DRC Africa Business Forum, tenue à Kinshasa les 24 et le 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Président de la République, où il avait convié ses homologues de la Région dont les principaux producteurs des minerais qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques entre autres le cobalt, le Nickel, le lithium, le Manganèse, le Graphite.
Lors de cette rencontre, les Chefs d'Etats et des représentants des Gouvernements africains présents avaient cogité sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l'économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.
Pour mettre en œuvre cette industrie, la RDC et ses partenaires, CEA, AFC, AFFREXIMBANK, et BADEA, ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en République Démocratique du Congo, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse -Nickel-Cobal).
Peter Ngoyi

Signature de l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité, ZES : Sama Lukonde préconise une collaboration équitable entre la RDC et la Zambie
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Gouvernement Sama II : Patrick Muyaya met le cap sur l’amélioration de la qualité du travail

Hier, lundi 27 mars 2023, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, a été accueilli chaleureusement par son personnel après sa reconduction par le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 24 mars dernier. Au nom de l’ensemble du personnel, le Directeur de Cabinet du Ministre, Nicolas Lianza, a témoigné au ministre leur gratitude.
«Excellence. Nous venons rendre grâce à Dieu pour votre reconduction, voilà pourquoi nous allons clôturer ce moment par la prière. Nous remercions le Président de la République Félix Tshisekedi pour la confiance renouvelée en votre personne. Ce n'est pas une évidence, mais c'est une grâce », a-t-il souligné.
Pour symboliser ce maintien au gouvernement Sama Lukonde 2, Nicolas Lianza a remis au nom du cabinet, une sculpture en bois reflétant une personne réfléchie en train de travailler dans le silence. Ce qui résume les qualités du Ministre Muyaya.
« Nous voulons vous réitérer notre volonté de servir le pays à travers votre direction et de la même manière que vous, vous continuerez à servir le pays sous le leadership du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et sous la coordination du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il ajouté.
Surpris par cette organisation spontanée, le Ministre Patrick MuyayaKatembwe a manifesté sa joie lors de sa prise de parole. « Ce n'est jamais un acquis, mais Dieu a fait grâce. Nous avons bien travaillé et nous avons foi en Dieu, au Président de la République et au Premier Ministre, par rapport au travail que nous avions commencé. Le travail que nous faisons ici (vous et moi) a été apprécié, mais je pense que c'est un travail qui doit être amélioré et être davantage apprécié », a déclaré le Ministre Muyaya à ses collaborateurs.
« Donc, au-delà des mots de remerciements pour votre collaboration et pour votre patience. Je voudrais vous demander de vous activer davantage pour que nous puissions toujours mériter cette confiance du Président de la République, du Premier Ministre, du parti et de tous les congolais qui nous suivent. Ici, malheureusement, nous n'avons jamais eu le temps d'être distraits. Car, c'est la première arme que nous utilisions. J'espère que vous tous, vous êtes conscients de notre combat. C'est un nouveau départ et qu'ensemble, nous allions continuer pour corriger là où il y avait des erreurs et considérer que c'est un nouveau départ qui veut que nous soyons de nouveau motiver et donner de notre meilleur pour le pays. Merci beaucoup pour le cadeau. J'espère que vous avez tous compris la symbolique », conclut-il.
Peter Ngoyi

Gouvernement Sama II : Patrick Muyaya met le cap sur l’amélioration de la qualité du travail
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Après sa sortie médiatique du 21 mars 2023, Union Sacrée : André-Alain Atundu chez Mboso pour officialiser son adhésion

C'est ce lundi 27 mars 2023 après-midi, Christophe Mboso Nkodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu en audience André -Alain Atundu, ancien porte- parole du Front Commun pour le Congo, FCC. Celui-ci est venu confirmer son adhésion à l'Union sacrée. Au sortir de cette entrevue, André -Alain Atundu s'est exprimé ouvertement et à bâtons-rompus avec la presse.
«Après ma déclaration d'adhésion à l'Union sacrée, il est tout à fait normal que je me présente auprès d'une autorité compétente. C'est pourquoi, je suis venu voir le président de l'Assemblée nationale qui est l'autorité compétente de l'Union sacrée de la nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part des orientations nécessaires pour la suite des événements », a-t-il déclaré.
A la question lui posée stipulant : « connu hier comme une figure de proue au sein du FCC, aujourd'hui à l'Union sacrée pourquoi faire ? », Atundu Liyongo a fixé l'opinion en disant : «Monsieur Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise, aussi bien durant le règne de M'zee, de Joseph Kabila et aujourd'hui sous le règne du président Tshisekedi. Une figure de proue ne disparaît pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes de référence et, avec l'âge, nous devons des notables et les notables font toujours l'honneur d'une Nation».
S'agissant des motivations, il a affirmé qu'à cause de l'appel lancé par le Président de la République à la cohésion nationale, étant donné les défis sécuritaires, de développement de 145 territoires, de gouvernance. «En tant que patriote, je devais répondre positivement à cet appel», a-t-il lâché.
Par rapport à la transhumance politique, dans son cas, il ne s'agit point d'une transhumance. « Car, une transhumance est un mouvement de balancier, lorsque le temps ne s'y prête plus, les bergers à l'Espagne, en Suisse traversent et après ils reviennent. Donc, moi je n'ai pas traversé et je ne pourrais revenir. J'ai répondu à un appel du chef de l'Etat, père de la nation, et bien c'est le Congo d'abord nous devons à fond sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la République de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d'être la gâchette de l'Afrique sur tous les plans», pense-t-il.
Peter Ngoyi

 

Après sa sortie médiatique du 21 mars 2023, Union Sacrée : André-Alain Atundu chez Mboso pour officialiser son adhésion
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«Loi Tshiani» : l’IRDH recommande à l’Assemblée Nationale de voter une motion de rejet en bloc !

*Le Député National NSINGI PULULU qu’accompagnait M. TSHIANI MWANDIAVITA Noël, a remis, pour la deuxième fois, la proposition dite « Loi Tshiani » au Président de l’Assemblée Nationale, afin de la soumettre à la session parlementaire ouverte le 21 mars.
L’IRDH réitère, ci-dessous, ses arguments prouvant l’inconstitutionnalité du projet de ladite loi. Il rappelle les « trois motifs d’inadmissibilité de la Loi Tshiani », publiés le 17 mars 2022, par le Directeur Général de l’Institut, Maître Tshiswaka Masoka Hubert.
Eu égard à la témérité des auteurs de la Loi Tshiani, L’IRDH recommande à l’Assemblée Nationale de voter une motion de rejet préalable, dans le but de reconnaître que ladite loi est contraire à plusieurs dispositions constitutionnelles qui entraînent son rejet. De ce fait, il n’y a pas lieu à délibérer de son fond.
En effet, par souci de justice pour tous ses citoyens, la République Démocratique du Congo (RDC) organise un arsenal juridique cohérent et clair, constitué des lois contraignantes et générales dans leur application : Les traités internationaux, la Constitution, les lois et les actes administratifs. Son ordre juridique assure le respect des droits et libertés de ses citoyens. Les lois y sont détaillées, en vue de préciser celles qui sont supérieures, sans jamais les méconnaître, ni les contredire.
Les nouvelles lois sont votées par l’Assemblée Nationale et le Senat qui assurent la représentation de la Nation. Elles doivent être conformes à la Constitution et s’inscrire dans l’ordre existant, en vue d’éviter des conflits avec des textes préexistants. Toute loi exprime « la volonté générale », protège et respecte les libertés de tous les citoyens.
Contrairement à la volonté du législateur telle qu’organisée en RDC, la proposition de la « Loi Tshiani » viole une série de dispositions constitutionnelles en ce qu’elle propose la classification des congolais. En substance, contre des droits fondamentaux d’une partie des citoyens, elle suggère le « verrouillage de l’accès aux fonctions de souveraineté nationale » et d’empêcher à « la classe de Congolais de loyauté partagée » d’accéder aux dites fonctions de souveraineté qui seraient réservées à « la classe de Congolais de loyauté à 100% ».
En somme, la « LOI TSHIANI » recommande une division de la société congolaise en deux classes : (i) Celle des Congolais de « père et de mère » qui jouirait des droits d’accès aux fonctions de souveraineté nationale notamment, à la Présidence de la République et (ii) celle des congolais dits à loyauté partagée, du fait de leurs origines familiales.
En voulant classifier les congolais d’origine entre ceux issus de l’union des deux parents (père et de mère) congolais et ceux dont l’un des deux parents est étranger, la Loi Tshiani viole diverses dispositions de la Constitution:
Premièrement, elle est contraire à l’article 12 de la Constitution qui stipule que « Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ».
Et, l’article 13 explicite qu’en matière d’accès aux fonctions publiques, aucun Congolais ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire, en raison de son origine familiale.
Deuxièmement, la Loi Tshiani viole l’article 153 de la Constitution qui reconnaît les coutumes des groupes ethniques. Il accepte l’application de « la coutume pour autant que celle-ci ne soit pas contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs ». Dans ce cadre, la RDC reconnaît les mêmes droits aux groupes ethniques à système matriarcal autant que ceux du système patriarcal.
Dans le premier, l’enfant appartient à la lignée ethnique de sa mère, contrairement au deuxième système qui ne reconnait que la descendance du son père.
Sur cette base, l’article 10 de la Constitution définit la nationalité congolaise d’origine. Et, la Loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, reprend exactement, à son article 6, le même texte :
« […] Est congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la RDC) à l’indépendance ».
Par ailleurs, le Code de la Famille, en son article 117, donne à la mère, autant qu’au père, la possibilité de déclarer la naissance de l’enfant à l’état civil. De ce fait, l’enfant appartient au groupe ethnique déclaré. En plus, l’article 593 du Code la Famille rappelle que : « […] Toute discrimination entre Congolais basée sur les circonstances dans lesquelles leur filiation a été établie, est interdite ».
Troisièmement, la Loi Tshiani viserait à protéger la souveraineté de l’Etat contre des personnes à loyauté partagée.
De ce fait, elle viole l’article 5 de la Constitution qui dispose que la souveraineté nationale appartient à tout le peuple et qu’aucune fraction ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
En conclusion, il découle de la Constitution, de la Loi organisant la nationalité ainsi que le Code de la Famille que la nationalité congolaise d'origine est reconnue à tout enfant, dès la naissance, en considération de sa filiation à l'égard de l'un ou des deux parents congolais, son appartenance aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu présentement la RDC, à l'indépendance.
L’IRDH estime que la « LOI TSHIANI » ne peut être débattue au Parlement congolais, car elle est anticonstitutionnelle. Elle tend à nier des droits fondamentaux garantis tous, au détriment d’une partie des citoyens congolais d’origine, et prétendre en reconnaître plus à une autre fraction.
Me TSHISWAKA MASOKA Hubert

 

«Loi Tshiani» : l’IRDH recommande à l’Assemblée Nationale de voter une motion de rejet en bloc !
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