C’était une journée de fête pour la nouvelle majorité. Ce samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plate[1]forme politique de l’Union Sacrée de la Nation. Elle a marqué la sortie officielle de cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Comme l’on pouvait s’y attendre, la démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique. Le ton est donné.
Le message est passé. Il faudra compter sur l’Union sacrée de la Nation pour non seulement dénoncer le complot de balkanisation contre la RDC, mais aussi, démontrer que le peuple congolais ainsi que les forces vives de la nation sont derrière l’actuel commandant suprême. A la tribune, il y avait la présence très remarquable, entre autres, de Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut Katanga, et de son parti, l’ARD, et de Fifi Masuka de Lualaba… Les membres du Présidium ont, à tour de rôle, délivré un message similaire autour de l’unité nationale, soutien aux FARDC et non à la balkanisation. Dans son allocution lors de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la nation, le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est revenu sur les raisons de la plateforme politique du Chef de l’État Félix[1]Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’en croire, cette plateforme a été créée pour être ensemble afin de combattre les ennemis, pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections présidentielle, législatives nationales et provinciales. «Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielle que législatives nationales et provinciales», a-t-il déclaré. Dans son élan, le Président de l’UNC a promis un changement radical pour la baisse du taux de dollars. Le Président du MLC, Jean[1]Pierre Bemba a délivré un message de soutien à l’actuel Président. «Je connais Félix Tshisekedi.
Il est préoccupé tous les jours du matin au soir pour la cause du Congo et le bien-être de la population. Soyons tous derrière lui et son engagement pour le Congo et restons unis», lâche-t-il. Parlant des élections, Christophe Mboso a été cash quant à ce : «Il n’y aura pas de dialogue avec l’opposition, nous irons aux élections pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi». D’après lui, ‘’le candidat de Dieu et du peuple congolais en 2023 c’est Félix Tshisekedi». Les membres du présidium tels que Sama Lukonde, Augustin Kabuya, Bahati Lukwebo avaient également pris la parole pour communier avec les sympathisants encore présents au Stade des martyrs. Au lendemain de la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation, le Présidium de ladite plate-forme politique a remercié le peuple congolais d’avoir répondu spontanément et massivement au meeting de sortie officielle de l’USN. A en croire Mboso, cela témoigne l’amour et l’attachement inconditionnels en la Personne et à la Vision de Félix Antoine Tshisekedi, Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée de la Nation, pour le pays, la République Démocratique du Congo.
«Merci d’avoir dit oui, encore une fois, sans atermoiement à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême», a martelé Mboso au nom du présidium. Il convient toutefois de rappeler que la plate-forme politique de l’Union sacrée de la nation résulte de l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi après la rupture de la coalition Cap pour le changement (cash) et le front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila.
L'entrepreneur belgo-congolais George Forrest, dans son bureau à Lubumbashi, le 16 février 2018 (Photo d’archives/AFP) Depuis 50 ans, George Forrest était à la tête d'un empire industriel au Katanga, mais il ne parlait pas. Aujourd'hui, il publie ses mémoires sous le titre Un siècle de rêves (éditions Cherche Midi). Et il fait des révélations, notamment sur tous les chefs d'État congolais qu'il a fréquentés, de Mobutu à Tshisekedi. L'entrepreneur belgo-congolais s'exprime aussi sur Moïse Katumbi, au moment où celui-ci voit sa candidature menacée par un projet de loi sur la « congolité ». RFI : George Forrest, il y a 101 ans, votre père a créé au Katanga la société Forrest. Et aujourd’hui, vous êtes toujours présent à Lubumbashi. Avec plus de 10 000 salariés, vous êtes toujours l’un des premiers employeurs du Congo. Comment avez-vous fait pour résister à tous les chaos, tous les soubresauts de la vie congolaise ? George Forrest : D’abord, il y a notre qualité de travail, c’est une réputation que nous avons, que les choses que nous faisons sont impeccables. Nous avons aussi un rôle d’engagement social. Mes parents ont toujours dit que, quand un pays vous apporte quelque chose, il faut redistribuer une partie à la population, ce que nous avons toujours fait. Nous avons créé des écoles, des centres hospitaliers. Nous avons le meilleur hôpital du Haut-Katanga. Nous avons des puits d’eau dans les villages. Et nos activités ont toujours été des activités de qualité dans le respect de l’éthique et du pouvoir en place. Vous racontez dans votre livre Un siècle de rêves aux éditions du Cherche Midi que votre père et vous avaient eu de nombreuses amitiés dans la classe politique congolaise. Comment avez-vous fait pour être ami à la fois avec Justin Marie Bomboko, qui était votre témoin de mariage et qui était donc l’un des hommes forts à Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, et en même temps avec le sécessionniste katangais Moïse Tshombé par exemple ? L’amitié est une chose et la politique en est une autre. Nous sommes des hommes d’affaires. Nous connaissons tout le monde, mais nous ne faisons pas de politique. On ne parlait pas politique à la maison, c’était une règle. Vous dites aussi que vous avez bien connu Mobutu Sese Seko, évidemment, mais aussi Étienne Tshisekedi, l’un de ses plus farouches adversaires. Mobutu ne vous reprochait pas de recevoir Tshisekedi à la maison ? Mobutu ne me l’a jamais reproché. Pour être honnête, non. Du moment qu’on lui disait les choses franchement, lui dire les choses comme elles étaient, ça, il aimait bien. C’était un homme qui aimait bien une certaine franchise. Je n’ai jamais eu de problème. Il savait bien qu’on ne faisait pas de politique. Nous, on développait nos activités et lui, ce qui l’intéressait, c’est que nous créions de l’emploi et que nous développions nos activités. Dans ses premières années de pouvoir, vous dites que Joseph Kabila était un bon président, mais qu’ensuite, à cause de son entourage notamment, la corruption a gangréné tout le régime. Était-ce impossible à la fin de faire des affaires sous le régime de Joseph Kabila ? Cela devenait très compliqué effectivement. Les cinq premières années, comme je l’ai dit, étaient très bien. Il a géré le pays très correctement. Mais une fois qu’il a été réélu, avec ses entourages très proches de lui, ils ont commencé à mettre la corruption en place. Ça a été vraiment un fléau terrible parce qu’ils voulaient tout prendre, ils voulaient s’accaparer toutes les affaires. Personnellement, nous avons beaucoup souffert de cette période. Et aujourd’hui, sous la gouvernance de Félix Tshisekedi ? Le président Tshisekedi a hérité d’un pays qui n’est pas simple à gérer. Quand il a pris le pouvoir, il a d’abord dû se stabiliser, voir ce qui se passait. Et malheureusement, il avait aussi un entourage qui n’était pas très bien. Mais aujourd’hui, il en a quand même écarté pas mal. Il en a écarté quelques-uns. Et lui-même veut faire quelque chose, il est de bonne volonté. Mais le pays n’est pas si simple que ça à gouverner. Il faut lui laisser un peu le temps pour qu’il puisse réaliser son programme et voir ce qui va se passer après. Vous dites dans votre livre que vous avez été écarté du secteur minier du Katanga à l’instigation notamment du milliardaire israélien Dan Gertler. Or justement, Dan Gertler est défendu aujourd’hui par les autorités congolaises qui plaident la levée des sanctions américaines contre lui. Qu’est-ce que vous en pensez ? Je pense que ça, c’est une question politique. C’était pour récupérer le maximum pour qu’il cède une partie de ce qu’il avait pris, les placements frauduleux, avec la corruption. Mais si c’est dans l’intérêt de récupérer le maximum de biens pour le pays, on peut dire OK. Il y a actuellement sur le bureau de l’Assemblée nationale à Kinshasa un projet de loi qui vise à écarter de la future présidentielle tout candidat qui n’est pas de père et de mère congolais. Qu’en pensez-vous ? C’est un dialogue qui appartient aux Congolais et c’est à eux à en débattre. Je ne vais pas me mêler de cette affaire. Ce projet de loi vise à écarter de la présidentielle quelqu’un que vous connaissez bien, c’est Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga. C’est un de vos amis. Votre fils aîné est même le vice-président du club de football Tout Puissant Mazembe, que préside justement Moïse Katumbi. Que pensez-vous de cette manœuvre pour écarter Moïse Katumbi ? Pour parler de Mazembe, c’est une vieille histoire de famille. Mon père était déjà là. Nous, on était là quand Moïse Katumbi a repris le club. Quand il a repris et développé très fort le club, on est resté. C’était un autre fils à moi qui était avant vice-président. Il est parti et j’ai mis Malta comme vice-président. Mais ça fait partie de l’histoire. Ce n’est pas une question politique, ni un soutien politique. C’est purement de l’histoire. Maintenant, si cela créé des problèmes pour tout le monde, c’est un fait certain qu’il prendra ses responsabilités. Et s’il doit quitter le poste… Oui, s’il le faut, votre fils aîné Malta quittera son poste… Oui. Les affaires restent les affaires. Si on mélange le football avec la politique, si on mélange le sport avec la politique, nous on ne veut pas faire de la politique, forcément, il devra se retirer. Mais, Moïse Katumbi, c’est un ami ou pas ? C’est un ami. Mais ce n’est pas parce que c’est un ami que… L’amitié est une chose et la politique est une autre chose. Christophe Boisbouvier/Rfi
Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Le 2ème Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a présidé l'activité consacrée aux journées portes ouvertes de la CENI relative au nettoyage du Fichier électoral.
Pour cette troisième journée, ce sont les organisations de la société civile qui ont eu droit à cet exercice de contrôle citoyen initié par le nouveau management de la CENI. Une occasion, pour Didi Manara, de rappeler à l'assistance, le quatrième axe du plan stratégique et opérationnel de la Centrale électorale. "Le plan stratégique et opérationnel de la CENI mis à votre disposition, dans son 4e axe, parle de la construction d'une nouvelle culture d'inclusion pour une grande adhésion et la CENI ne cesse de marteler que les élections vont se tenir le 20 décembre 2023. Il s'avère important que nous ayons des échanges directs en vue de cheminer ensemble jusqu'à l'organisation de ces scrutins", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "C'est pour la première fois que le management de la CENI organise de telles rencontres pour permettre aux parties prenantes au processus électoral de tâter la réalité du toilettage du Fichier électoral. Pour ce faire, nous avons besoin de vos observations et suggestions pour un aboutissement harmonieux du processus en cours". Dans la foulée, Mme Adine D'or OMOKOKO, membre de la plénière, a invité les organisations de la société civile à travailler main dans la main avec la CENI pour offrir à la nation les élections transparentes, crédibles et inclusives. Dans l'optique d'impliquer les parties prenantes à toutes les étapes du processus, le Secrétaire Exécutif National, Thotho MABIKU a appelé au bon sens de cet exercice. "Après la clôture de l'identification et l'enrôlement des électeurs dans l'aire opérationnelle 3 (AO3), la CENI procède maintenant à l'audit interne du Fichier électoral. Nous ne voulons pas que la désinformation fasse l'objet de cette étape. C'est pourquoi, nous voulons votre participation, de sorte que vous voyiez clairement comment la CENI est en train de radier du Fichier électoral tous les cas irréguliers, dans le but de garantir la transparence. Au bout du compte, les organisations de la société civile ont apprécié le sens d'ouverture du nouveau management concernant l'audit interne du Fichier électoral. En sus, elles ont recommandé à la CENI de confier cette fois-ci l'audit externe à une structure locale spécialisée car ce domaine relève de la souveraineté d'un État indépendant comme le nôtre. CELLCOM/CENI
Le député Jean-Marc Kabund, ancien président intérimaire de l'Udps et président de l'Alliance pour le Changement (ACH) détenu à la prison centrale de Makala depuis le 10 août 2022 et député Édouard Mwangachuchu, n’auront pas gain de cause après leurs recours à la Cour constitutionnelle. Cette dernière a autorisé ce jeudi 27 avril à la Cour de cassation de poursuivre l’instruction pour Jean-Marc Kabund, des faits infractionnels en rapport avec des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du chef de l’État. L’arrêt de la Cour constitutionnelle a été rendu, ce jeudi 27 avril. La plus haute cour a jugé non fondée, mais recevable la requête introduite par Jean-Marc Kabund. Cette décision était attendue par les partisans de Kabund au sein de son parti politique Alliance pour le changement qui estime que ce dernier reste véritablement otage du pouvoir en place. Et un cadre de ce parti de réagir :" La détention du président Kabund est une entrave à l'exercice démocratique et une démarche d'exclusion de notre leader à la prochaine élection présidentielle". Mwangachuchu débouté La Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu depuis le 14 avril dernier. Et pour cause, la saisine de la cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par ledit prévenu au travers un mémoire unique. Il est poursuivi devant la Haute Cour militaire pour détention illégale d'armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel en procurant aux insurgés des armes et espionnage. La Cour constitutionnelle vient de rejeter l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par le député national Édouard Mwangachuchu devant la Haute Cour militaire. La décision a été rendue au cours de l'audience tenue ce jeudi 27 avril. Pour le juge constitutionnel, la Haute Cour militaire n'a violé aucune disposition de la Constitution en se considérant compétente à connaître des faits pour lesquels le député national Édouard Mwangachuchu est poursuivi. Pour rappel, jugé devant la Haute Cour militaire, le député national Édouard Mwangachuchu a soulevé une exception d'inconstitutionnalité au cours de l'audience du 14 avril dernier à la prison militaire de N'dolo. Pour ses avocats, les articles 1 et 9 de l'ordonnance loi du 24 février 1978 sont inconstitutionnels en ce qu'ils violent les articles 18 et 21 de la Constitution relatifs aux Droits de la défense, plus précisément en ce qui concerne la procédure de flagrance appliquée. Les avocats d'Edouard Mwangachuchu ont par ailleurs remis en cause la compétence de la Haute cour militaire à juger leur client. Ils postulent que l'article 120 alinéa 2 du Code judiciaire militaire qui fait des membres du Parlement des justiciables de la Haute Cour militaire pour des infractions à caractère militaire viole l'article 153, alinéa 3 de la Constitution qui prévoit que la Cour de Cassation connaisse en premier et dernier ressort, les infractions commises par les membres de l'Assemblée nationale et du Sénat. Emma Muntu
Un seul rendez-vous à ne pas manquer, ce samedi 29 avril 2023 au stade des Martyrs de la pentecôte, à l’occasion de la sortie officielle de la grande machine et, sans aucun doute, de l’immesurable force politique congolaise, l’Union sacrée de la nation. Une rencontre qui mettra ensemble les congolais autour du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et de sa vision pour le développement de la République démocratique du Congo. Les appels à la mobilisation générale pour la réussite de cette activité ne cessent de surgir. A l’exemple du mot d’ordre d’Exodus Lukombo, cadre du collectif des communicateurs des Institutions/UDPS, qui envoie des signaux forts à la population congolaise, et invite tout le monde à se présenter au stade des Martyrs. « Venez nombreux manifester votre amour à la nation derrière le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ». Pactes scellés ! Pactes déjà scellés. Plus de 500 partis et regroupements politiques ont décidé, depuis la signature de la charte de cette méga plateforme politique, de convoler en juste noces dans l’Union sacrée de la nation sous la bannière de Félix Tshisekedi, pour son deuxième mandat en vue de la poursuite de sa vision. Ce 29 avril sera donc, sans surprise, une illustration de force de mobilisation populaire, après un essai réussi à Lubumbashi par le gouverneur Jacques Kyabula, qui mobilisait les habitants du Haut-Katanga à embarquer dans la barque de l’Union sacrée de la Nation. Tous du bon côté ! La phrase fétiche, autrement le thème même de cette grande rencontre qui aura lieu au stade des Martyrs de la pentecôte telle que confirmée par l’un des poids-lourds de cette famille politique, Christophe Mboso N’kodia, président de la chambre basse du parlement, c’est ‘’ SOYONS TOUS DU BON COTE DE L’HISTROIRE AVEC FELIX TSHISEKEDI’’. Sinon, avec cette fervente mobilisation, tout porte à conclure que cette activité sera une réussite totale pour la famille politique propre à Félix Tshisekedi. De tous les côtés, tous les états-majors de l’USN ne ménagent aucun effort pour remplir cet espace de plus de 80.000 places. Une forte mobilisation générale va d’ores et déjà dans ce sens. Toutes les batteries sont mises en marche pour prouver aux yeux du monde que l’Union sacrée, c’est aussi la popularité. Bemba, avec son MLC, Kabuya et l’UDPS, Mboso et la CRD, Kamerhe et son UNC, et autres forces politiques, tous, sous la conduite de Jean-Michel Sama Lukonde, ne jurent que sur la réussite totale de cette manifestation. Fidel Songo
Ce jeudi 28 avril 2023, à la tête d'une délégation composée des membres de l'assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis KADIMA KAZADI a déposé le rapport annuel de son institution auprès du Président de la Chambre basse du Parlement, Christophe MBOSO NKODIA. Une obligation qui est faite à cette institution d'appui à la démocratie, organisatrice des élections et conforme à l'esprit de l'article 28 de la loi organique du 19 avril 2013 qui impose cet acte lors de la session ordinaire de l'Assemblée nationale du mois de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire. Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation de la Centrale électorale, le Président de l'Assemblée nationale s'est réjoui de ce que ce rapport ait été introduit dans les délais et a encouragé la plus haute hiérarchie de la CENI et son équipe à organiser les élections dans le temps imparti afin d'éviter une crise au pays. "Nous nous sommes soumis à une obligation légale en venant déposer le rapport annuel des activités de la CENI qui couvre la période allant d'avril 2022 à mars 2023. Une disposition de la loi faisant partie du devoir de redevabilité. En somme c'est tout ce que nous avons pu réaliser durant les 12 derniers mois. C'est une année pleine d'activités, on y retrouve des aspects ayant trait à la cartographie des centres d'inscription. Le gros du travail tourne autour de l'identification et l'enrôlement des électeurs : un exercice qui vient de prendre fin tout récemment. Il y a là-dedans aussi des questions d'organisation interne, notre vision, les missions qui nous sont dévolues, les objectifs, bien évidemment les résultats obtenus durant cet exercice. Sans aller trop dans les détails, je dois avouer que les résultats, à ce point, sont satisfaisants, voire impressionnants pour une équipe qui a été mise en place avec beaucoup de retard. Néanmoins, force est de reconnaître que nous avons pu réaliser un travail appréciable. Aujourd'hui nous pouvons nous réjouir au regard notamment de l'enrôlement des électeurs qui a été accompli en un temps record. Cela signifie qu'à l'avenir on sait que cela peut se faire avec un peu plus d'efficacité en si peu de temps", a fait observer Denis KADIMA KAZADI. Le numéro un de la Centrale électorale a mis en avant la ferme conviction qu'il a avec toutes les forces vives qui l'accompagnent sur l'organisation de prochaines élections. "Il n'y a plus de doute, lorsqu'on voit ce qui a été fait, on se rend compte que cette équipe s'est résolument mise au travail avec tous les démembrements. Nous avions promis d'enrôler tout le monde disponible, évidemment ce fut un exercice volontaire, ceux qui ont voulu, s'y sont soumis volontiers. Et maintenant nous sommes dans la dernière phase de finalisation des listes d'électeurs après on va passer à la loi sur la répartition des sièges. Aussitôt fini, nous allons commencer à recevoir les candidatures. Nous voici donc dans la dernière ligne droite vers les élections après avoir atteint le point du non-retour", a relevé le Président de la CENI. (CELLCOMM/CENI)
*Nommé par ordonnance présidentielle signée le 10 février courant 2023 et publiée 10 jours plus tard, Willy Mulamba Mabika, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en République Burundaise, a remis ses lettres de créances au Président du Burundi le Général Evariste Ndayishimiye ce mardi 25 Avril à KITEGA, la Capitale politique du pays. A l’issue de son audience auprès du chef de l’Etat burundais, Willy MULAMBA avait prévu dans son agenda de rencontrer la diaspora congolaise de céans ce qui fut fait. A son arrivée à l’Ambassade, M. Willy Mulamba a été accueilli par des cris de joie des élèves et écoliers de l’école consulaire que fréquentent exclusivement les enfants issus de la communauté congolaise, école située juste face à l’ambassade. C’est donc, dans cette ambiance de gaieté que M. MULAMBA allait rencontrer les représentants des différentes communautés tribalo-ethniques de notre pays vivant au Burundi, c’est le cas des bavira, des bahavu, des bashi, des barega, des babembe, des bafuliro, des baluba, des bakongo, des bangala, des congolais de souche rwandophones ou banyamulenge, bref des toutes les ethnies et tribus dans toute leur diversité. En cette circonstance, M. l’ambassadeur a invité les représentants de ces différentes communautés à la cohésion nationale et à vivre en harmonie et dans la paix entre eux, car la diversité, loin de constituer un problème, doit plutôt être vécue comme une richesse, ne dit-on pas que le fer s’aiguise par le fer, chaque peuple ayant sa culture et ses valeurs, les uns peuvent s’enrichir au contact de la culture et valeurs des autres. Il les a exhortés à vivre dans le respect des lois du pays d’accueil et de toujours refléter une bonne image de notre pays partout où leurs activités de vie vont les conduire. Il leur a dit qu’il se tenait à leur disposition pour tout problème qui pourrait surgir dans l’une ou l’autre communauté car il est l’émanation du Chef de l’Etat. Intervenant à cette occasion, le représentant des congolais de souche rwandaise a dit toute son émotion et sa joie car, c’est la première fois dans l’histoire des membres de cette communauté, bien que vivant au Burundi, mais qui reconnaissent la RDC comme leur patrie d’être associés à une rencontre de cette nature au siège de la représentation diplomatique. VK/CP
*"J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises, afin de répondre aux besoins et attentes de notre population’’, a lancé hier, du haut de la tribune érigée pour la circonstance à Fleuve Congo Hôtel, à la lisière de la Gombe, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, devant les membres du tout nouveau Gouvernement Sama II, à l’issue du séminaire de renforcement des capacités et de réarmement moral face à tous les défis qui se profilent à l’horizon pour sortir la RD. Congo du bourbier. Il espère ainsi qu’après le rappel des principes et notions sur le fonctionnement des institutions ainsi que sur le contenu qu’il sied de donner à la fonction ministérielle en tant que sacerdoce et effort à fournir pour le bien-être des congolais, que chacun, quel que soit son secteur, pour autant qu’ils sont, désormais, sur la même longueur d’onde, donnera le meilleur de lui-même afin de contribuer, de manière efficiente, à l’œuvre du redressement et de la reconstruction du pays dans le cadre de la vision qu’il avait, du reste, déjà clairement définie, depuis son accession, le 24 janvier 2019, à la magistrature suprême. Récit Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a prononcé un discours lors de la cérémonie de clôture, ce mercredi 26 avril 2023, du séminaire du Gouvernement organisé au Fleuve Congo Hôtel. Il a rappelé aux membres du gouvernement les propos qu'il avait tenus, il y a un mois lors de la 92ème réunion du Conseil des Ministres : " La fonction ministérielle qui, bien plus qu'un privilège, demeure avant toute chose, un sacerdoce et une lourde responsabilité qu'il revient d'assumer en ayant sans cesse à l’esprit, l’intérêt général et non le contraire." Confiant tant dans la qualité de la matière dispensée que dans celle des orateurs du séminaire, le Président Tshisekedi a renchéri en ces termes : " J'ai la conviction qu'à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s'en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais sur la même longueur d'onde aussi bien en ce qui concerne la conduite à tenir qu'en ce qui concerne les efforts de travail à fournir ". Enfin, le Chef de l’Etat a conclu par ces mots : " J'attends maintenant de chacun de vous l'application des recommandations issues de ces assises, afin de répondre aux besoins et attentes de notre population." L’appel de Sama au soutien total Juste avant le discours du Président de la République, c'était le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde qui avait pris la parole au nom de l'assemblée réunie dans l'amphithéâtre de l'Hôtel du Fleuve Congo. Le Chef de file du gouvernement a, par ailleurs, remercié le Chef de l'Etat d'avoir accepté de parrainer ce renforcement des capacités de l'équipe gouvernementale. Sama Lukonde a aussi réaffirmé le soutien total des membres du gouvernement au Chef de l'Etat. Il a rappelé, en outre, que la priorité demeure la matérialisation de la vision du Chef de l'Etat surtout en ces moments difficiles où le pays subit l'agression injuste du Rwanda via les terroristes du M23. Cohésion efficace Ce séminaire du gouvernement était placé sous le thème suivant : "Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental", et il s'est tenu durant 2 jours à savoir, le mardi 25 et le mercredi 26 avril 2023 à l'hôtel du Fleuve Congo dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif de renforcer les capacités des "warriors" et de consolider la cohésion de l'équipe gouvernementale dans l’action au bénéfice de la population congolaise. Exposés enrichissants Ces assises, ponctuées de plusieurs exposés enrichissants et présentés par d'éminents intervenants au nombre desquels le professeur Evariste Mabi Mulumba et Edouard Mokolo wa Pombo, ont été sanctionnées par la signature, devant le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de "l'acte d'engagement éthique". Cet acte n'est pas une contrainte mais un acte de foi, selon le Directeur général de l'OSCEP (Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l'Ethique Professionnelle), le Professeur Mwendambali, qui est le chantre de la lutte contre la corruption initiée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. LPM avec la Cellcom/Présidentielle
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est prêté à un exercice peu coutumier de rédévabilité, mercredi, à l’occasion du deuxième anniversaire du Gouvernement de la République, investi par l’Assemblée nationale, le 26 avril 2021. Ce cadre-là, constitué de Vice-premiers ministres, ministres d’Etat, ministres et de plusieurs autres membres de l’équipe gouvernementale, aura permis au Chef de file de l’exécutif central de passer au crible, sans langue de bois, le niveau de mise en œuvre du programme du gouvernement, tout en mettant en relief les différentes réalisations d’ores et déjà engrangées, et ce, suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Face à Willy Kalengayi et Françoise Buela, deux grandes figures de la presse congolaise, le Premier ministre Sama Lukonde a indiqué, par exemple, que sur le plan sécuritaire, en dépit de l’insécurité qui sévit dans la partie Est, suite à la persistance de l’agression rwandaise, le Gouvernement de la République a fourni d’énormes efforts pour la montée en puissance des nos FARDC. Allusion faite notamment, à l’amélioration des conditions de vie des militaires en termes de salaire et de nombreux aspects liés à leur formation. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation pour la restauration de la paix dans la partie Est. Pour lui, en effet, cette situation ‘’est un combat difficile qui nécessite que chaque congolais soit mobilisé pour garantir que jamais un seul centimètre de la République démocratique du Congo ne soit perdu’’. De la situation financière, il en a été également question lors de cet entretien. Ici, Sama Lukonde s’est félicité d’avoir œuvré, en peu de temps, soit en deux bonnes années seulement, en faveur de l’instauration d’une bonne gouvernance axée sur la transparence, comme pour exorciser la RDC de ses vieux esprits d’instabilité du cadre macroéconomique afin d’accroitre les recettes de l’Etat. Pour ce qui est du secteur de la Santé, aujourd’hui dirigé par le Ministre Roger Kamba, le warrior en chef a brandi la couverture santé universelle comme ce coup de génie à mettre à l’actif de son gouvernement. Le Premier ministre a reconnu tout de même que plusieurs défis restent à relever, nonobstant les points positifs à ne pas sacrifier. Une façon de pousser les membres du Gouvernement à sa suite à mettre à l’œuvre, plus que jamais, des énergies nouvelles en vue des résultats probants dans les jours qui viennent. Zoom sur l’accroissement des recettes ‘’En ce qui concerne l’accroissement des recettes, la République démocratique du Congo est à féliciter du fait de sa résilience parce qu’effectivement, lorsque le Gouvernement se met en place, nous trouvons une croissance 4.2 et nous venons d’une crise forte, Covid-19. Et, il nous faut à ce moment-là, garantir du point de vue non seulement de l’engagement que nous avions avec nos partenaires, à ce moment-là, le Fonds Monétaire international, avec qui nous arrivons à conclure notre contrat… A côté de ça, nous avons un suivi en termes de bonne gouvernance à appliquer avec trois secteurs clés notamment, le Ministère du Budget, le Ministère des Finances ainsi que la Banque centrale du Congo qui forment cette Troïka et qui doivent travailler à la stabilité macroéconomique. Ces trois secteurs sont à féliciter parce qu’ils sont parvenus à maintenir un cap qui nous a permis d’avoir une croissance au-dessus de la moyenne. Je vais rappeler qu’en 2022, nous étions à 8.5 de croissance alors que celle qui était attendue était à 6.1. Nous avons voulu, au-delà de ça, rester dans ce qui nous avait déjà été édicté par le Président de la République. C’est-à-dire, travailler vraiment avec éthique et bonne gouvernance. Je voudrais ici, au passage, remercier le travail qui est fait à côté de nous par l’Inspectorat Général des Finances qui, lui aussi, reste dans le suivi de l’accroissement de nos recettes. Ça nous a permis, effectivement, non seulement de maintenir un niveau optimal au niveau de ces recettes, je vais rappeler qu’en 2021, nous avions dépassé le budget qui avait été voté alors que nous n’étions pas encore installé. Et, en 2022, nous avons, pour la première fois, depuis que la République démocratique du Congo est pays, franchi la barre de 10 milliards pour atteindre 12 milliards. Aujourd’hui, nous avions présenté ce budget de 14 milliards de dollars et l’Assemblée nationale qui est l’autorité budgétaire l’a relevé à 16 milliards de dollars avec assignation au Gouvernement d’atteindre ces recettes », a indiqué Sama Lukonde Sécurité, première mission du Gouvernement «Je suis, comme d’habitude, très heureux de vous retrouver ici ce soir dans cet exercice dans lequel nous nous sommes inscrit dès le début de notre action gouvernementale, celui de la rédévabilité. Nous avions dit que nous sommes un Gouvernement qui a été placé sous la confiance de Son Excellence Monsieur le Président de la république, ensuite investi par le Parlement le 26 avril 2021. Depuis ce moment où nous œuvrons pour la population, nous devons lui rendre compte. Il y a exactement une année, nous sommes livré au même exercice. Nous avons fait ce que nous appelions en ce temps, une ouverture de bal. Nous avions dit : « Le Premier ministre qui est le Chef du Gouvernement vient donner une vue d’ensemble de l’action gouvernementale. Par la suite, ça va être suivi par chaque ministre, qui est responsable de son secteur, qui va aussi rendre compte à la population et dire de manière détaillée ce qui est mené dans chaque secteur. Alors, nous avions été au Parlement, où nous avons présenté une vision (du Chef de l’Etat), qui se déclinait en Etat fort, prospère et solidaire. Voilà ce qui était voulu et on a décliné un certain nombre d’actions dans chacun de ces axes qui devaient être menés dans différents ministères sectoriels qui sont ici avec nous. Je crois que dans le dernier exercice que nous avions fait, nous avions aussi rappelé les missions précises, à l’intérieur de ces axes, qui nous avaient été données. En priorité, la question de la sécurité, qui nous avait été donnée comme première mission, bien-sûr avec la partie Est de la République démocratique du Congo, qui était et est encore aujourd’hui le théâtre où nous subissons toutes ces violences et cette agression que avons vis-à-vis du Rwanda avec ce supplétif du M23 », a-t-il précisé. Vive la gratuite de l’enseignement A en croire le Premier ministre Sama Lukonde, dans l’accomplissement de ses missions, le Gouvernement de la république fait de la question de la question de la gratuité de l’enseignement de base son cheval de bataille, comme le veut le Chef de l’Etat, qui accorde une attention particulière, durant son mandat, sur la formation de la jeunesse, l’avenir de la RDC. Il a indiqué que les mêmes efforts sont fournis dans le secteur de la Santé. « Nous avons la Santé, avec une mission qui nous avait été donnée, en tout cas, de mettre en place le système de couverture santé universelle, tout au moins l’amorcer. Et, nous avions aussi le devoir s’assurer la continuité de la gratuité de l’Enseignement parce que, programme phare annoncé par le Président de République, constitutionnellement énoncé et avec le devoir du gouvernement de maintenir ce qui avait déjà commencé dans cette action de la gratuité de l’enseignement. Mais, à côté de cela, nous avions d’autres grandes questions qui venaient, notamment mettre en avant ces questions de bonne gouvernance. Nous avions besoin de finaliser l’accord que nous avions signé avec le FMI. Mais, à côté de cela, d’autres réformes qui devaient suivre pour pouvoir nous permettre d’avoir les moyens de notre politique », a-t-il déballé. Recensement de la population «Je ne fais que me remettre dans le contexte dans lequel nous étions, bien-sûr avec d’autres questions phares du point de vue de l’organisation des élections, l’accompagnement du gouvernement du point de vue des moyens et de la sécurisation et à côté, à la clé, de cette question d’identification. Finalement, un recensement, avec une mutualisation des efforts entre la CENI et l’ONIP pour arriver à cette carte d’identité et que, finalement, l’Etat congolais puisse reconnaitre chacun de ses enfants », a-t-il complété. Pour lui, du point de vue gouvernemental, la priorité reste sur la déclinaison des actions à mener. « Nous, du point de vue Gouvernement, nous restons concentré sur la déclinaison de l’action que nous devons mener. De ce point de vue, nous avons des points de satisfaction. Ces points de satisfaction, je peux les donner à certains niveaux On a parlé de trois axes qui nous ont été déclinés. Sur ces trois axes, nous avions la question de la sécurité, la guerre dans l’Est… Un message pathétique qu’il faut lancer à notre jeunesse qui a répondu massivement à l’appel du Président de la république lorsqu’il a été question de s’enrôler au sein de nos Forces armées pour faire face à cette agression que nous connaissons vis-à-vis du Rwanda », a rappelé Sama Lukonde. La Pros.