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MESSAGE DE FELICITATIONS DU FONDS MINIER POUR LES GENERATIONS FUTURES «FOMIN» A SON EXCELLENCE JUDITH SUMINWA TULUKA, PREMIER MINISTRE DE LA RDC

Excellence Madame le Premier Ministre Judith SUMINWA TULUKA,

A l’occasion de votre nomination par Ordonnance présidentielle en qualité du Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, le Conseil d’Administration du FOMIN, la Direction Générale et tout son personnel vous adressent leurs chaleureuses félicitations et saluent ce choix de la différence opéré par le Champion du genre et de la masculinité positive, à savoir Son Excellence Monsieur FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République.

Conscient des défis actuels que connait le pays et convaincus de vos capacités managériales, ils vous promettent leur soutien et accompagnement total dans la réalisation de votre mission pour la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat en ce moment qu’il entame son second mandat afin de garantir l’avenir des générations futures.

Puisse le Très-Haut vous combler de force et de santé.

Fait à Kinshasa, le 08 avril 2024

 

Hon. MUBIKAYI MUBALAMATE Léon

Président du Conseil d’Administration

MESSAGE DE FELICITATIONS DU FONDS MINIER POUR LES GENERATIONS FUTURES «FOMIN» A SON EXCELLENCE JUDITH SUMINWA TULUKA, PREMIER MINISTRE DE LA RDC
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La RDC, un an après la visite du Pape François: un peuple d’espérance

 

Une année après sa visite historique en République Démocratique du Congo (RDC), pays très enraciné dans la foi catholique, les appels et les messages du Saint-Père résonnent encore dans les cœurs des Congolais, suscitant joie et espérance. C’est ce qu’a laissé entendre le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr marcel Utembi, dans un entretien accordé à Radio Vatican.

Des sons de tambours, des applaudissements et des cris des foules en liesse: tel fut le climat dans lequel fut accueilli le Pape François en RDC le 31 janvier 2023, lors de son 40ème voyage apostolique, qui l’a aussi conduit au Soudan du Sud. Les souvenirs des événements qui ont entouré cette visite historique restent encore bien vivants et ravivent l’espérance de ce pays majoritairement chrétien, avec une très forte présence catholique, au sortir d’un processus électoral entaché de plusieurs irrégularités dénoncées par bon nombre d’observateurs. Dans un entretien accordé à Radio Vatican, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et archevêque de Kisangani, Mgr Marcel Utembi, n’a pas manqué d’exprimer sa joie, et celle de la communauté catholique congolaise, tel qu’on peut le lire dans le bilan qu’il dresse de cette visite très mémorable de François, effectuée du 31 janvier au 3 février 2023 à Kinshasa, la capitale congolaise. Nous vous proposons l’intégralité de cet entretien.

Suivre l’entretien avec Mgr Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco)

Excellence, une année après cette visite historique du Saint-Père en RDC, quel bilan pouvez-vous dresser?

Le bilan de la visite du Pape en République Démocratique du Congo, du 31 janvier au 3 février 2023, est très positif. Le peuple congolais a été édifié par cette visite apostolique du Saint-Père. Jusqu'à aujourd'hui, le peuple de Dieu au Congo se souvient de ces beaux moments comme si c'était hier. Et encore, dans la ville de Kisangani, de Kinshasa, et ailleurs aussi, l’on voit encore les pancartes, les tableaux, les grandes affiches avec les effigies du Pape François et les logos de sa visite dans notre pays.

Accueil du Pape François le 1er février 2023 à l’aérodrome de Ndolo, où a été célébré la messe en présence de plus d’un million de personnes

«Tous réconciliés en Jésus-Christ» était le thème de cette visite. Votre pays a-t-il aujourd'hui besoin de réconciliation? Si oui, de quelle manière?

Notre pays a encore, en effet, besoin de la réconciliation, de la réconciliation en Jésus-Christ, qui comporte plusieurs dimensions. Il y a, d'abord, la dimension personnelle qui concerne les rapports de chaque baptisé avec le Christ. Comme pécheurs, nous avons besoin d’être pardonnéset cette réconciliation, c'est une aspiration constante et permanente présente dans l'esprit de chaque Congolais, de chaque Congolaise, particulièrement des chrétiens et des chrétiennes. Et le deuxième volet, la deuxième dimension, c'est ma relation avec l'autre, avec les autres. Aujourd'hui, nous pouvons dire que nous avons encore besoin de cette réconciliation dans la mesure où les relations ne sont pas toujours au beau fixe.

 

Messe à Kinshasa: François invite les Congolais à cultiver paix et réconciliation

Et,  comme vous le savez, certaines parties de notre pays sont déchirées par la guerre: des guerres d'agression, mais aussi des guerres terrestres et communautaires. Donc, nous avons besoin effectivement d'être réconciliés. Et les appels du Pape François continuent à sonner dans nos régions, en chacun de nous et autour de nous.

Au regard de ce contexte, qu'est-ce que la visite du Saint-Père a apporté à l'Église et à l'État congolais?

La visite du Saint-Père nous a apporté la joie, le réconfort dans un contexte caractérisé par des guerres, des catastrophes naturelles, et tant d’autres calamités. Et cette visite nous a permis de repartir sur de nouvelles bases grâce à ces mots du Pape: «vous avez raison d'espérer, vous pouvez vivre ensemble, vous êtes frères, vous pouvez vous réconcilier, donner une chance à la fraternité, pour vivre ensemble et vivre en communauté». Donc, nous pensons que cela garde encore toute son actualité et nous devons continuer à nous laisser toucher par les différentes paroles du Saint-Père que nous avons enregistrées dans ses messages et discours, mais aussi dans ses entrevues avec les différents groupes rencontrés.

Le Pape François, avec les survivants des atrocités de l’Est du Congo, le 1er février 2023, à Kinshasa

Excellence, parmi les phrases des discours du Saint-Père, certaines sont restées célèbres, particulièrement celle-ci: «Retirez vos mains de la RDC, retirez vos mains de l'Afrique, cessez d'étouffer l'Afrique, elle n'est pas une mine à exploiter, ni une terre à dévaliser». Qu'en pensez-vous, surtout au sujet de l'exploitation des ressources du Congo et de l'Afrique?

Le discours du Saint-Père a été très interpellant parce que le Congo est victime aussi du néo-colonialisme économique. Le Congo regorge, en effet, de ressources naturelles importantes, représentant une grande réserve au niveau mondial à bien des égards. Malheureusement, au lieu que ces richesses puissent bénéficier à la population, elles continuent plutôt d'être exploitées par les multinationales. Je dois assurer que notre pays est potentiellement riche en ressources naturelles, mais la population est véritablement pauvre. Et donc, une bonne partie de la population croupit dans la misère.

 

«Cessez d’étouffer l’Afrique!»: l’appel du Pape à son arrivée à Kinshasa

Et nous, au niveau de la Conférence épiscopale nationale du Congo, nous avons une commission de ressources naturelles qui analyse régulièrement cette problématique, qui interpelle aussi les différents protagonistes dans leur manière d'exploiter le peuple congolais à travers l'exploitation des ressources naturelles qui ne bénéficient pas, qui ne profitent pas à ce peuple.

Excellence, votre pays vient de sortir d'un processus électoral assez tendu, une nouvelle étape vient d'être inaugurée. Comment entrevoyez-vous l'avenir de votre pays après ce scrutin entaché de plusieurs irrégularités, dénoncées par plusieurs observateurs?

L'Eglise au Congo s'est engagée dans l'accompagnement du peuple et des institutions de la République non seulement à travers l'éducation civique et électorale, mais aussi à travers la mission d'observation électorale. Et comme vous le savez, nous avons travaillé dans le cadre des missions d'observation électorale avec les protestants, et nos conclusions ont été rendues publiques.

Nous avons relevé effectivement beaucoup d'irrégularités dans ces processus, du début jusqu'à la fin de l'année, et même jusqu'au jour du vote. Et après le vote du 20 décembre dernier, il s'est révélé encore une série d'irrégularités, de fraudes massives. Cela a eu, comme effet évidemment, la frustration dans le chef, non seulement de certains candidats qui se sont engagés à le faire sentir, mais aussi dans le chef de la population qui a usé de son droit d’élire, puisque la vérité n’a pas été prise en considération.

Toutefois, le processus électoral est une étape: ça commence et ça prend fin. Après le processus électoral, la vie nationale doit reprendre. Et dans tout ce contexte, je crois qu'il serait important que les dirigeants reconnus par la Cour constitutionnelle fassent preuve de changement. Les systèmes de pouvoir étant pour le peuple, les dirigeants doivent apporter aussi leurs contributions au bon fonctionnement des institutions, au bon fonctionnement de l'État congolais. Voilà pourquoi, les dirigeants d'aujourd'hui doivent accorder de l’espace à ceux qui ne l’ont pas pour qu'ils puissent aussi contribuer au relèvement de la nation à travers des mécanismes politiques, comme par exemple des concertations, créer des espaces de rencontres, des espaces de dialogue au niveau du pays…, en respectant les libertés fondamentales des personnes.

Au Stade de Martyrs, le Pape s’est entretenu avec les jeunes et les catéchistes, le 2 février 2023

Mgr Utembi, l’on dit que les jeunes sont l'avenir de toute une nation, et en particulier au Congo. A Kinshasa, le Pape a eu à rencontrer la jeunesse congolaise au stade des Martyrs. Il leur avait notamment parlé de l'analogie des cinq doigts, en indiquant les valeurs de prière, communauté, honnêteté, pardon et service. En quoi ces valeurs pourraient-elles aider les jeunes Congolais à être des bâtisseurs de paix et de cohésion sociale?

Les jeunes constituent l'espoir pour l'Église et aussi pour la nation, pour la société en général. Et les enseignements reçus du Saint-Père, et nous comme pasteurs, nous sommes conviés à les relayer et à les répercuter. Dans chaque diocèse, en effet, il y a une commission qui s'occupe de la pastorale des jeunes et les propos du Pape sont devenus des points intégrés dans la catéchèse. Et même au niveau des provinces ecclésiastiques, il y a eu des journées ou des congrès qui ont été organisés autour des thèmes développés par le Saint-Père à l’intention des jeunes.

 

Avec les jeunes Congolais, François exhorte à rejeter la corruption

Nous accordons de l'importance à cette catéchèse du Saint-Père aux jeunes et nous, nous prenons le relais pour les aider davantage, puisque les jeunes ont une place à occuper dans la société, dans l'Église, aujourd'hui, ici et maintenant.

Quel rôle d'église du Congo veut continuer à jouer dans le contexte qui est le vôtre?

Nous sommes appelés à jouer notre rôle massif: «éduquer au sens de valeurs, au sens d'engagement, au sens de responsabilité», c'est que nous sommes appelés à faire. Et face aux institutions publiques et même aussi face au peuple en général, à la société en général, nous avons une mission prophétique à exercer pour annoncer la vérité, la justice, dénoncer les antivaleurs, notamment l’injustice et la corruption. Nous devons aussi encourager ce qui est bien puisqu’il y a bien de choses qui se font dans l'Église et dans la société que nous sommes appelés, en raison de notre rôle de pasteur et de prophète, à encourager, à stimuler et à promouvoir.

Le Pape François, au milieu d’une foule en liesse, à Kinshasa, lors de son 40ème voyage apostolique en République Démocratique du Congo, du 31 janvier au 3 février 2023.

Un dernier mot

En conclusion, j’inviterais le peuple de Dieu qui est RD Congo à méditer les enseignements, les exhortations et les interpellations du Saint-Père pour améliorer notre propre vie, notre condition de vie sociale, notre niveau d'engagement dans l'édification de notre société avec les valeurs humaines, avec les valeurs évangéliques et chrétiennes.

J’aimerais rappeler, en outre, que le Pape nous aime. Nous l’avons accueilli chaleureusement et nous souhaitons que cet accueil puisse perdurer dans nos esprits à travers notre engagement, la mise en application de tout ce qu’il nous a laissé comme héritage spirituel dans ces divers messages et enseignements.

Je demanderais, enfin, à ce que le peuple de Dieu en RD Congo se joigne à l’invitation du Pape François aux pèlerins qui viennent à sa rencontre régulièrement pour l’Angélus: celle de prier pour lui. Ainsi, je réitère exactement cet appel du Saint-Père auprès du peuple congolais, à prier pour sa santé pour que le Seigneur lui accorde tout ce qui est nécessaire afin de mener à bien la responsabilité qu’il lui a confiée.

Christian Losambe/Vatican News

 

La RDC, un an après la visite du Pape François: un peuple d’espérance
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LE CNJF COMMUNIQUE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mise au point à la suite des déclarations du Ministre des finances.
La direction du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF) a été profondément surprise et très étonnée des affirmations du Ministre des Finances Nicolas Kazadi lors d'une conférence de presse tenue le week-end à
Kinshasa. L'étonnement est d'autant plus grand que le Ministre des Finances est non seulement membre mais aussi
vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie.
En tant que tel, il est parfaitement au courant du budget alloué à l'organisation des Jeux, qui est différent de celui réservé aux infrastructures.
Ce budget a été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le
Gouvernement congolais à travers le Comité de pilotage des Jeux, en présence du Ministre des Finances, ensuite adopté par le Conseil Permanent de la Francophonie.
A l'intention de l'opinion nationale et internationale, la direction du CNJF tient à apporter les précisions suivantes :
Le budget arrêté par le CNJF et validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux avait été fixé à 66,9 millions d'euros. Celui-ci a été approuvé comme tel par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il est important de souligner qu'à ce jour, le Ministère des Finances n'a jamais débloqué l'intégralité de ce montant. D'où le fait que certaines créances sont encore en souffrance.
Il est nécessaire de souligner que la gestion des dépenses du CNJF a été accompagnée par la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF) affectée au CNJF depuis le 24 janvier 2022 jusqu’à ce jour et qui a par ailleurs rendu son rapport à ce propos lors d’une communication conjointe faite par l’Inspecteur général des finances, chef des services Jules ALINGETE et le Directeur national des Jeux de la Francophonie Isidore KWANDJA.
La confusion créée par les propos du Ministre des Finances tient au fait qu'il a mis dans le même panier les fonds alloués à la direction du CNJF pour l'organisation des Jeux et ceux attribués au Ministère des ITP pour la construction des infrastructures.
Ce dernier volet du budget ne relève aucunement de la direction du CNJF mais bien du Ministère des ITP et de celui des Finances qui avaient la responsabilité de la construction, de la réhabilitation et d'aménagement des infrastructures. Ces deux ministères peuvent donc mieux que la direction du CNJF expliquer l’affectation des 324 millions de dollars que le Ministre KAZADI aurait déboursé pour les Jeux.
La direction du CNJF continue, pour sa part, à attendre la mise à sa disposition par le Ministre des
Finances, des fonds devant lui permettre de liquider les arriérés de son personnel et les créances de différents prestataires qui ont contribué au succès des IXes Jeux de la Francophonie.
Les propos du Ministre des Finances interviennent curieusement au moment où une délégation de l'Organisation
Internationale de la Francophonie, conduite par la Directeur du CIJF, séjourne à Kinshasa avec des experts pour faire
la reddition des comptes du CNJF, un exercice logique après l'organisation des Jeux de Kinshasa.

Fait à Kinshasa, le 30 octobre 2023.
La Direction Nationale des IXes Jeux de la Francophonie

LE CNJF COMMUNIQUE
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RDC : CICR ferme ses bureaux de Kalemie et Lubumbashi pour recentrer ses efforts dans les Kivu et l’Ituri

 

À la suite de l’amélioration du contexte sécuritaire et une relative accalmie dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va fermer le 30 septembre 2023 ses bureaux de Kalemie dans le Tanganyika et de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, indique un communiqué du CICR dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Pour cette organisation humanitaire internationale, la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo continuera à servir les populations dans les zones concernées par ces fermetures. Le CICR réorientera ses ressources et interventions vers les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où il est présent depuis plus de 30 ans. On observe dans ces provinces une intensification des conflits armés et une augmentation significative des conséquences humanitaires.

La sous-délégation de Kalemie, ouverte à l'origine à Lubumbashi en 1995, a permis au CICR de protéger et d'assister les populations affectées par les conflits armés et la violence dans les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami, Lualaba et Tanganyika.

En 30 ans de présence, renseigne le communiqué, le CICR a concentré ses efforts sur la sensibilisation des porteurs d'armes au droit international humanitaire (DIH), la visite des personnes privées de liberté, l'évacuation et la prise en charge des personnes blessées par armes, la construction de points d'eaux et la réhabilitation de centres de santé.

« En collaboration avec la CRRDC, nous avons également réuni des milliers de familles séparées par la violence armée et distribué nourriture, semences et biens essentiels aux communautés vulnérables. Dans la province du Haut-Katanga, les conséquences humanitaires des conflits armés et autres situations de violence ont fortement diminué ces dernières années. Dans le Tanganyika, depuis le deuxième semestre de 2022, nous avons aussi observé une relative accalmie », explique Wannes Carlier, chef de la sous-délégation du CICR à Kalemie.

« Le recentrage de nos activités, principalement en Ituri et dans le Nord-Kivu, se justifie par la recrudescence des affrontements armés qui ont des conséquences humanitaires considérables sur la population civile et où nombre d'organisations humanitaires ont vu leur accès limité par la violence en cours », conclut-il.

Même si ses bureaux seront fermés dans les villes de Kalemie et Lubumbashi, le CICR continuera à suivre la situation humanitaire dans le nord de la province du Tanganyika grâce à une équipe basée à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, tout en poursuivant son partenariat opérationnel avec la Croix-Rouge de la RDC dans la région de l'ex-Katanga, au sud-est du pays.

Jordache Diala

 

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7ème édition du Festival cinéma au féminin, Kinshasa : l’industrialisation du cinéma congolais au cœur de cette nouvelle édition

La 7ème édition du Festival cinéma au féminin (CINEF) sous le thème «L’industrialisation du cinéma congolais», se déroule du 17 au 22 septembre à Kinshasa. Cette information a été confirmée par sa coordonnatrice Clarisse Muvuba lors de l’ouverture de ces assises culturelles dimanche 17 septembre dernier.
«La 7ème édition du Festival du cinéma au féminin (CINEF) vise à fédérer nos forces pour le développement économique du cinéma congolais afin de contribuer à la promotion de l’autonomisation de la femme. J’aimerais de prime à bord, saluer votre présence ici au Palais du peuple à la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition du CINEF qui se penche sur ‘’l’industrialisation du cinéma congolais’’», a déclaré Clarisse Muvuba.
Et d’ajouter : «Comme lors de l’édition précédente, nous nous sommes fixés comme objectif cette année, de fédérer nos forces, pour le développement économique du cinéma de la République démocratique du Congo à travers ‘’CINEF’’ qui est un véritable cadre de partage, de réflexion et de bonnes valeurs».
A en croire l’initiatrice de cette activité, pour cette 7ème édition, la sélection est au goût multiculturel. 36 films ont été sélectionnés dont 3 séries congolaises. Les projections sont prévues en trois sites notamment, le Palais du peuple, le centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa et la place commerciale 7ème rue Limeté. Tous en sections compétitives dont cinq longs métrages, six documentaires, douze courts métrages ainsi que huit films ensemble avec tous les professionnels du secteur. Ainsi, elle compte relever les défis de leur métier en soulignant : «Dans un contexte de convivialité, nous voulons à travers cette 7ème édition du festival cinéma au féminin, donner le ton du renouveau à travers différentes opportunités qui découleront. En cinéma d’animation et 7 autres en compétition nationale».
Par ailleurs, parmi les films programmés, le film « SIRA », primé au « FESPACO 2023 » de la réalisatrice et cinéaste burkinabè Appoline Traoré, a été projeté à l’ouverture dudit festival. La réalisatrice burkinabè invitée d’honneur à ce festival qui a fait une rétrospective à l’une de ses œuvres pour ouvrir le bal.
Signalons que, le CINEF a pour mission de mettre en avant-plan, le travail des femmes actrices, réalisatrices, productrices, monteuses et autres. Ce festival planche aussi sur des questions liées à la condition des femmes dans l’industrie cinématographique.
Ronsard Malumalu

 

7ème édition du Festival cinéma au féminin, Kinshasa : l’industrialisation du cinéma congolais au cœur de cette nouvelle édition
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Après son expertise aux Jeux de la Francophonie, Éric Nice désigné Directeur artistique de la célébration 40 ans de carrière musicale de Reddy Amisi

Le savoir ne ment jamais. Lorsqu'on connaît, on connaît.  Et on en est fière. Comme a dit la légende Koffi Olomide: "koyeba mosala esala ka elengi moko boye". C'est le cas d'Éric Nice Diba, Directeur artistique des 9ème Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Ce jeune congolais est un expert en scénographie et un génie en événementiel. Sa dernière touche magique a été expérimentée pendant ces Jeux dont il fait partie des artisans du succès en RDC. 

Considéré comme un héros dans l'ombre, Eric Nice a fait ses preuves dans la mission qui lui a été confiée par le Comité national des Jeux de la Francophonie. Car, il a parfaitement joué son rôle de directeur artistique de cet événement sportif et culturel de grande envergure qui vient de redorer l’image de la RD.Congo sur l’échiquier international.

Aux côtés du Directeur national Isidore Kwanza, Nice Eric DIBA a mis toute son intelligence artistique pour la réussite de cet évènement planétaire dont l'organisation congolaise a mis tout le monde d'accord. Il faut apprécier l’homme à son époque, dit-on.

Après son apport considérable aux Jeux de la Francophonie, Eric Nice DIBA est encore sollicité par le chanteur Reddy Amisi Bailo

 Canto pour gérer la direction artistique de série de spectacles marquant la célébration de ses 40 ans de carrière musicale.

Une fois de plus, il va s’occuper de la scénographie, scénario et va surtout s’assurer de la qualité et de la réussite du projet dans le fond comme dans la forme.

Comme aux Jeux de la Francophonie, Nice va apporter son expertise dans l’ensemble de l’organisation des festivités qui commencent déjà ce week-end au Couloir Madiakoko, à Matonge.   

Il sera question de s’assurer que Reddy Amisi et ses musiciens disposent tous les éléments artistiques et techniques pour mieux s’exprimer sur scène.

Pour nombreux observateurs avertis confirment que le patron du groupe La ‘‘Casa do canto’’ a fait un choix judicieux en travaillant avec Nice, qui est un professionnel réputé en matière d’organisation de scène dans la sphère de l’évènementiel en RDC.

Cela prouve que Bailo Canto tient à la réussite de la célébration du quarantième anniversaire de sa vie musicale.  

En bon disciple de l’art d’Orphée, Reddy Amisi veut rendre l’ascenseur aux mélomanes qui l’ont soutenu depuis quatre décennies et ont fait de lui une véritable icône de la Rumba congolaise.

Zoom sur Eric Nice

Pour ceux qui ne le savent pas, il faut retenir que Nice est un génie et un magnifique créateur de bandes originales, musiques de films et jingles publicitaires. Mais avant, il est artiste polyvalent : auteur-compositeur et chanteur actif. Ses performances scéniques hors normes ont permis qu’il puisse collaborer avec plusieurs grands noms de la scène musicale à Kinshasa, en Afrique et tant d’agences de communication, évènementiel ainsi que des organisations institutionnelles en RDC et à l’étranger. Notamment : ‘‘Optimum communication’’, ‘‘Pygma’’, ‘’Cmct FCB’’, ‘‘Ocean Ogilvy’’, ‘‘Ginger Picture’’, ‘‘Ibiscube paris’’, ‘‘To sala film RDC’’,’’ Real Art’’, ‘‘D-Way’’, ‘‘Rochas Event’, ‘‘The Bee’’, ‘’Bibomba record’’, ‘‘FIRE’’, ‘‘FESTILEY’’, Gouvernorat de Kinshasa, la marque Castel Beer.

Patron des studios « Credo Création », Éric Nice inspire confiance et influence certains amateurs d’Arts et de culture.  Très innovateur et ouvert d’esprit, cet esclave du travail vit entre studio, events, spectacles, plateaux de tournage et représentations dans différents pays d’Afrique et dans le monde.

Jordache Diala

Après son expertise aux Jeux de la Francophonie, Éric Nice désigné Directeur artistique de la célébration 40 ans de carrière musicale de Reddy Amisi
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Sit-in : les agents de la DGI réclament leur 1% de plus-value et le report de l’arrêté du Ministre des Finances !

Les agents de la Direction Générale des Impôts (DGI), étaient en sit-in mardi 15 août 2023, pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à leurs indemnités. Prenant part à cette descente, M. Willy Mutiya, Président de l’intersyndicale de la DGI, dévoile que cette manifestation est organisée dans le but de réclamer le 1%, de plus-value des agents de la DGI ainsi que le report de l’arrêté du ministre des Finances.

Willy Mutiya a fait noter que la problématique de 1% de plus-value des agents de la DGI a été discutée dans le temps. Pour mettre la main à la patte, le Président de la République et le Premier ministre avaient instruit le VPM, ministre des fonctions publiques pour s’occuper de cette situation.

De ce qui précède, il a souligné qu’à l’issue de cette discussion, une commission a été mise en place pour statuer dans 10 jours, sur le traitement de ce dossier enfin de donner des réponses aux agents de la DGI. «Malheureusement, aujourd’hui nous sommes au-delà de 10 jours, presque un mois et demi… Lors de la restitution, les agents nous ont posé la question de savoir, pourquoi ce retard ? Nous avions expliqué que, nous attendions la réponse ou les résolutions de la plénière. Malheureusement, cette plénière n’est toujours pas venue», explique Willy Mutiya.

Pour lui, l’idée de ce sit-in est une initiative prise par les agents de la DGI qui, après plusieurs jours d’attente, ont mené une constatation vraie et rationnelle consistant ipso facto à réclamer la tenue de cette plénière afin qu’ils recouvrent leur droit.

«Voilà, quand nous avons écrit, nous avons informé le ministre des Finances, toutes les autorités du pays, le Gouverneur de la ville, le service de renseignement, la police pour leur signaler à propos de la tenue de notre sit-in», a-t-il laissé entendre.

Signalons que, le lundi 14 août 2023, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi avait invité le corps syndicaliste de cette institution publique, pour discuter afin de trouver un compromis. Ces agents de l’Etat ont une fois de plus été reçus ce mardi 15 août 2023, par le ministre des Finances, pour trouver des solutions idoines à leur problème.

Hénoc Akano

Sit-in : les agents de la DGI réclament leur 1% de plus-value et le report de l’arrêté du Ministre des Finances !
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Les cadres et agents des services centraux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), étaient en sit-in mercredi 9 août 2023, devant le ministère du Budget. Il était question pour eux de réclamer la mécanisation de leur prime d’encadremen

*Mgr Nicolas DJOMO, Evêque émérite de Tshumbe, Délégué épiscopal chargé de la construction de l’Université de Tshumbe (UNITSHU), a procédé, le mardi 8 août 2023, à la pose de la première pierre inaugurant le début de la construction du bâtiment devant abriter la Faculté d’Agronomie à l’Université Notre-Dame de Tshumbe. Cette cérémonie symbolise le lancement des travaux qui, selon l’architecte, dureront plus au moins six mois.

Les cadres et agents des services centraux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), étaient en sit-in mercredi 9 août 2023, devant le ministère du Budget. Il était question pour eux de réclamer la mécanisation de leur prime d’encadremen
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