Pour devenir des moteurs du développement, les villes du continent devront associer planification urbaine, politique industrielle et spécialisation sectorielle. Le tout dans un cadre décentralisé.
Dans la plupart des régions du monde, l’urbanisation a conduit naturellement au développement et à des gains de productivité considérables, en permettant de réaliser des économies d’échelle, en encourageant l’innovation et la spécialisation. Aujourd’hui, les 100 plus grandes villes de la planète représentent 40 % du PIB mondial. L’Afrique ne dérogera pas à la règle, car son avenir est urbain.
Tout concourt en effet à faire des villes africaines le point nodal de la politique économique des États : une croissance démographique rapide et singulière, qui fait de l’Afrique le seul continent en expansion soutenue ; un déficit chronique en infrastructures couplé à un territoire immense, où plus d’une capitale du continent sont mieux reliées à Dubaï ou à Paris qu’à leur second marché local ; ou encore un exode rural inachevé : moins de 50 % de la population du continent est urbaine, contre 65 % en Chine et 75 % aux États-Unis.
Nairobi et ses 181 projets
Ce sont les villes qui, au sein d’une stratégie cohérente, parviendront à associer planification urbaine, politique industrielle et spécialisation sectorielle, à l’image de Bangalore (services), Shenzhen (industries) ou San Francisco (hautes technologies), seront les moteurs de l’essor africain. Tanger – qui aurait pu figurer dans notre classement si nous ne nous étions limités à deux villes par pays, en est un exemple éloquent. En misant sur ses forces et sur l’essor du commerce mondial, la « porte de l’Afrique » a axé sa politique industrielle autour du développement d’un port de classe mondiale et de l’établissement de zones franches propices à l’industrie manufacturière. Un choix gagnant qui lui a permis d’attirer les investisseurs étrangers et de se transformer en modèle continental.
Comme l’atteste notre palmarès des villes africaines les plus attractives, d’autres cités, de Casablanca à Abidjan en passant par Nairobi, chacune avec sa stratégie, cheminent sur la voie du succès. Elles attirent de jeunes ruraux en quête d’une vie meilleure mais aussi des investisseurs. Entre 2019 et 2023, Nairobi a accueilli 181 projets d’investissements directs étrangers, Casablanca 113 et Abidjan 71, principalement dans le service aux entreprises, l’informatique, les technologies de l’information, les services financiers et les énergies renouvelables. Des investissements essentiels pour soutenir la création d’emplois, financer les infrastructures et enclencher un cercle
De fait, la ville est l’échelle à laquelle le déficit en infrastructures paraît le moins complexe à résoudre. Il suffit de connecter, sur quelques milliers de kilomètres carrés, des centaines de milliers (voire des millions) d’âmes au travers d’une poignée de nœuds urbains. Le transport électrique, ramassé, n’entraîne pas les pertes inhérentes à un réseau de longue distance. Les lieux de production sont proches des lieux de consommation. Encore faut-il tenir le rythme d’une croissance effrénée. D’ici à 2050, la population urbaine de l’Afrique doublera. Kinshasa deviendra la 4e plus grande ville au monde, avec 35 millions d’habitants ; Lagos la 6e, avec 33 millions.
Bidonvilles et quartiers fragmentés
Sous la poussée de la croissance naturelle et des migrations, les villes africaines enflent, souvent de manière désordonnée alors qu’elles sont déjà en moyenne 20 % plus étendues que les villes des autres pays émergents. Résultat : près de 60 % de leurs habitants vivent dans des bidonvilles. À l’image de Kibera, au sud de Nairobi, où s’entassent sur 2,5 km2, dans des logements de fortune, plus de 1 million de Kényans. Une surpopulation qui s’ajoute à un manque de connectivité et à un coût de la vie exorbitant.
Le risque est de voir se former un ensemble de quartiers fragmentés, sans moyens de transport fiables, qui peinent à offrir des emplois et qui ne permettent pas aux entreprises de tirer parti des économies d’échelle. La mobilité urbaine est d’ailleurs le casse-tête quotidien de millions d’Africains, confrontés à une pénurie de transports publics. L’alternative du secteur privé, les transports « artisanaux », dominent ainsi largement. Selon la fondation Mo Ibrahim, minibus et autres taxis partagés représentent, dans de nombreuses villes subsahariennes, de Conakry à Yaoundé, plus de 90 % du transport collectif. Et quand ce chiffre tombe au-dessous de 50 %, comme à Lagos, c’est au prix d’une congestion massive, avec un temps passé dans les embouteillages estimés à trente heures par semaine. Quant à la marche, elle occupe plus des deux tiers des trajets journaliers des habitants de Kinshasa, dont l’agglomération s’étale pourtant sur 10 000 km2. Comment, dans ces conditions, prétendre à un emploi un tant soit peu éloigné de son logement ?
Conscientes des conséquences économiques de ces fractures spatiales, une poignée de villes ont pris de l’avance. Des lignes de métro fonctionnent à Johannesburg, Alger, Abuja ou au Caire. Des tramways circulent à Casablanca, Tunis, Rabat et Alger. Mais ces avancées restent largement insuffisantes, même pour les villes précitées. Gourmands en capital et confrontés à des usagers au pouvoir d’achat limité, ces types de projets, qui peinent déjà à atteindre l’autonomie financière dans les pays développés, constituent, sur le continent, des aventures aussi fastidieuses que périlleuses. Et si le secteur privé, par le biais de partenariats avec le secteur public, peut contribuer à combler une partie du financement, les pouvoirs publics restent contraints d’en apporter l’essentiel.
Autre défi majeur, pour nombre de villes du sud du Sahara : celui des marchés fonciers. Prisonnières de règles formelles, coutumières et informelles qui se superposent et se contredisent, elles voient nombre de leurs projets de planification urbaine bloqués, et, surtout, se heurtent à l’impossibilité de valoriser les terrains concernés. Or un terrain qui acquiert de la valeur est un terrain qui pourrait servir de garantie pour lever des fonds…
Décentralisation
En creux, c’est la gouvernance des villes ainsi qui est dénoncée. Dans son dernier livre, Left Behind: A New Economics for Neglected Places, l’économiste britannique Paul Collier préconise une décentralisation plus large en Afrique, qui permettrait de régler plus facilement ce type de problèmes. En matière de politique industrielle, aussi, une gouvernance locale renforcée constitue un atout indéniable. Pour coordonner les relations avec le secteur privé local, organiser une concurrence saine, identifier les secteurs à privilégier et les besoins des futurs champions, réévaluer les actions entreprises et leurs résultats.
Reste que Kigali (2e de notre classement) et Tanger, qui appartiennent à un État pour le moins centralisé, en sont de parfaits contre-exemples. C’est qu’en matière de développement il n’existe décidément pas de règles : seulement des contextes différents et des cas particuliers.
Après un week-end d'opérations militaires israéliennes continues dans toute la bande de Gaza et en particulier dans le nord, les agences humanitaires de l'ONU ont averti lundi que la situation, déjà désastreuse, « ne fait qu'empirer ». Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni lundi après-midi pour faire le point sur la situation au Moyen-Orient, notamment après des frappes israéliennes en Iran.
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), la plus importante agence humanitaire de l’ONU à Gaza, n’a signalé « aucune amélioration » à Kerem Shalom, le principal point de passage pour la nourriture, le carburant et les médicaments.
« L’une de nos plus grandes préoccupations actuellement est que les gens n’ont pas assez à manger », a déclaré l’agence, ajoutant que l’aide entrant dans l’enclave est à son niveau le plus bas depuis des mois, les produits commerciaux « arrivant à peine au compte-goutte ».
Nord sinistré
L’UNRWA a dit qu’elle continuait de recevoir des « appels désespérés » de collègues dans le nord de Gaza, où les gens restent coincés sous les décombres et où les premiers intervenants, y compris l’ONU, ne peuvent pas les atteindre.
« Il y a un énorme sentiment de frustration parmi les familles déplacées dans le nord de Gaza en raison des horreurs auxquelles elles sont confrontées », a déclaré une porte-parole de l’UNRWA, Louise Wateridge.
Des dizaines de milliers de civils sont « en grave danger », a-t-elle ajouté, faisant écho à une déclaration du Secrétaire général de l’ONU dimanche dans laquelle il s’est dit choqué par les « niveaux effroyables de morts, de blessés et de destruction » dans le nord de Gaza alors que l'armée israélienne poursuit son offensive.
Dans toute la bande de Gaza, le risque de famine persiste, selon la dernière évaluation de l’insécurité alimentaire réalisée en partenariat avec l’ONU. Elle estime que quelque 1,84 million de Gazaouis souffrent d’insécurité alimentaire aiguë.
Moins de deux semaines après la publication de cette évaluation, l’UNRWA affirme désormais que le nombre d’enfants susceptibles d’être mal nourris pourrait augmenter de 20 %.
Réduction des services de santé
Soulignant que les ambulances ne fonctionnent plus et que les équipes de défense civile ont cessé leurs activités, la responsable de l’UNRWA a qualifié la situation sanitaire dans le nord de Gaza et dans la ville de Gaza de « catastrophique ».
Les malades et les blessés n’ont pas accès aux soins vitaux, « les familles manquent de nourriture, leurs maisons ont été détruites, elles n’ont pas d’abri et aucun endroit n’est sûr », a expliqué Mme Wateridge, ajoutant que deux des trois hôpitaux restants dans le gouvernorat du nord de Gaza ont été directement touchés.
Des coupures de courant mortelles
« Des patients meurent maintenant à cause de la panne de courant et du manque de fournitures » et les médecins « sont obligés de donner la priorité à un patient plutôt qu’à un autre, car il n’y a pas assez de fournitures, de personnel ou d’installations », a-t-elle déclaré.
Dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord, l’UNRWA a signalé qu’elle n’avait pas reçu d’eau pour le septième jour consécutif, « et notre équipe n’a pas pu faire fonctionner aucun des puits d’eau de l’UNRWA ».
Le carburant est insuffisant pour faire fonctionner les installations d’eau, « obligeant les gens à risquer leur vie pour trouver de l’eau potable ou à consommer de l’eau provenant de sources dangereuses », a noté l’agence de l’ONU.
Les humanitaires de l’ONU rapportent que plus de 450.000 personnes déplacées vivent dans 101 sites sujets aux inondations.
Le bétail a disparu
Une mise à jour de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a souligné lundi que près de 15.000 bovins de Gaza, soit 95 %, sont morts et que presque tous les veaux ont été abattus.
Moins de 25.000 moutons, soit environ 43 %, et seulement environ 3.000 chèvres, soit environ 37 %, sont encore en vie. Dans le secteur de la volaille, seuls 34.000 oiseaux (1 %) ont survécu.
« Il n’y a pas de nourriture, pas d’orge, pas de fourrage et pas d’eau non plus pendant le conflit ; nous avions plus de quarante têtes de bétail, et maintenant il n’en reste plus que vingt, voire moins », a déclaré Hakmah El-Hamidi, d’Al-Zuwayidah, dans le centre de la bande de Gaza.
Mme El-Hamidi a reçu l’aide de la FAO sous forme de fourrage pour ses animaux – elle fait partie des 4.400 familles d’éleveurs qui en bénéficient à Deir al-Balah, Khan Younis et Rafah.
« Grâce à Dieu, nos animaux sont en meilleure santé et ne meurent plus », a-t-elle dit. Le kit vétérinaire fourni par la FAO « m’a également beaucoup aidée ; il contient des vitamines et un spray anti-puces. Les animaux se faisaient piquer par des puces, alors je le vaporise, comme vous pouvez le voir. C’est vraiment bien ».
Réunion du Conseil de sécurité
Après des frappes de l'armée israélienne contre des cibles en Iran ce weekend, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une réunion d'urgence lundi après-midi.
Informant les membres du Conseil de la situation, le Sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, Khaled Khiari, a déclaré que ces attaques risquaient de plonger la région dans ce qu'il a appelé « l'inconnu » au moment où la désescalade sur tous les fronts est nécessaire.
« Les deux parties doivent cesser de tester les limites de la retenue de l'autre et agir dans l'intérêt de la paix et de la stabilité de la région », a-t-il dit.
Par ailleurs, il a décrit les « conditions insupportables des civils palestiniens pris au piège dans le nord de Gaza ». « Les niveaux de morts, de blessés et de destruction dans le nord sont effroyables », a-t-il déclaré.
« Les civils sont coincés sous les décombres. Les malades et les blessés sont privés de soins de santé vitaux. Les familles manquent de nourriture et d'abris alors que des rapports font état de séparations et de nombreuses personnes détenues », a-t-il ajouté.
Le Parlement israélien interdit les activités de l'UNRWA
Le chef de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a déclaré lundi que le vote du Parlement israélien interdisant ses activités en Israël constituait un « précédent dangereux ».
Ce vote « s’oppose à la Charte des Nations Unies et viole les obligations de l’État d’Israël en vertu du droit international. Il s’agit de la dernière campagne en cours visant à discréditer l’UNRWA et à délégitimer son rôle dans la fourniture d’une assistance et de services de développement humain aux réfugiés de Palestine », a dénoncé M. Lazzarini dans un message sur la plateforme X.
Selon lui, cela ne fera qu’aggraver les souffrances des Palestiniens, en particulier à Gaza, « où les gens vivent depuis plus d’un an un véritable enfer », ajoutant qu'il s'agissait « rien de moins qu’une punition collective ».
« Mettre fin à l’UNRWA et à ses services ne priveront pas les Palestiniens de leur statut de réfugié. Ce statut est protégé par une autre résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée au sort des Palestiniens », a affirmé le chef de l'UNRWA.
Ce samedi 19 octobre, CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères de la RPDC (ou République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 : ⦁ Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier ⦁ Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR), a rendu public son communiqué de presse suivant: Contrairement aux principes du Droit international officiellement reconnus et axés sur l’égalité de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures, les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) et leurs Etats satellites cherchent à rétablir le mécanisme de pression des sanctions contre notre RPDC, structuralement détruit et en état de ruine. La soi-disant Equipe Multilatérale de Surveillance des Sanctions (ou MSMT ou multilateral sanctions monitoring team instituée en dehors du système onusien pour être déclarée - 16/10/2024 - par les officiels des 3 Etats hostiles ou antagonistes et les Ambassadeurs des 8 Etats occidentaux à Séoul, Capitale de la ROK, NDLR) qui, selon eux, remplace le Panel d’Experts déjà disloqué (grâce au blocage - 28/03/2024 - de la prolongation du mandat annuel à travers l’exercice du droit du veto de la part de la Russie et de l’abstention de la part de la Chine, NDLR) après une dizaine d’années (12/06/2009 - 30/04/2024) de service de surveillance de l’application de la Résolution de l’ONU (№ 1874 S/2009/301 adoptée par tous les 15 membres permanents et non permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies - CSNU - pour la non-prolifération nucléaire de la RPDC, NDLR) en matière des sanctions est complètement illicite et illégale du point de vue de la raison et de l’objectif d’existence, et son existence est, elle-même, le refus de la Charte de l’ONU. J’exprime mes préoccupations et regret graves à l’acte méchant habituel des USA visant à corriger, à leur souhait, l’ordre international pour leurs intérêts de suprématie et je le condamne, sévèrement, comme : ⦁ un défi contre la justice internationale ⦁ la violation la plus ouverte de notre souveraineté. Pour nous, les embargos conduits par les USA à l’égard de la RPDC ne sont jamais une expérience nouvelle (les retombées du COCOM ou coordinating committee for multilateral export controls depuis les années 1940, NDLR). Mais, la conduite unilatérale des USA et de certains Pays qui les suivent à l’aveuglette, dépourvus du raisonnement sain et du sens de la réalité et en proie à la conception de contrainte susceptible d’engendrer seulement des résultats suicidaires est un facteur propre à : ⦁ ébranler le fondement des relations internationales ⦁ troubler, gravement, les circonstances sécuritaires du monde. La nouvelle apparition d’un hostile élément de menaces exige de compléter, sans cesse, de nouveaux éléments aux forces de riposte légitimes pour le maîtriser. Une mauvaise conduite sera nécessairement suivie d’une réaction indispensable et d’un prix équivalent. Si les USA espèrent nous surprendre et empêcher notre progression par l’ancienne structure de pression des sanctions contre notre RPDC, ce sera un jugement erroné fatal. Comme l’a déjà affirmé le Président (KIM JONG UN) des Affaires d’Etat de la RPDC, les douleurs forcées par les USA à notre Peuple : ⦁ sont transformées en colère viscérale contre les USA ⦁ servent d’un facteur drastique et d’une occasion stratégique de redoubler notre force. Si les USA cherchent à diriger le monde par le diktat, l’arbitraire et les préjugés : ⦁ beaucoup plus de Pays porteront l’intérêt à mettre fin à la suprématie US ⦁ l’apparition d’une structure de solidarité mondiale anti-US sera anticipée. Invariable est la volonté de la RPDC de défendre le droit à la souveraineté nationale, les intérêts au développement de l’Etat, la paix et la sécurité de la Région et du reste du monde, face aux tentatives hostiles de plus en plus ouvertes des USA et de leurs suivistes. A cette occasion en mettant en cause, une fois de plus, le crime de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA - comme le Japon depuis 1945 - obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR) qui a violé le Territoire souverain (03-10/10/2024: l’infiltration des drones destinés à répandre les tracts anti-RPDC dans la nuit au-dessus du ciel de la Ville Pyongyang - Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4357 ans -, NDLR) de notre Etat et provoqué l’actuel malheur, j’affirme que les USA en prendront toute la responsabilité. Nous tenons à graver à l’esprit : ⦁ les USA et la ROK qui ont initié le lancement de la MSMT contre la RPDC ⦁ les Pays qui y ont pris part active aveuglément comme le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne - sa plus voisine géographique - et stigmatisé Etat hostile ou antagoniste par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: aucunes excuses présentées jusqu’ici contrairement au geste de quelques anciens colonisateurs européens, NDLR), le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Australie et la Nouvelle-Zélande et à enregistrer tous leurs actes hostiles. Les forces complices de ladite conspiration contre la RPDC payeront, dûment, le prix. (Fin) … Rappelons que tous ces 10 Etats satellites sont du côté des USA depuis la Guerre de Corée (1950-1953, finie par le cessez-le-feu temporaire ou l’Accord d’Armistice) avec l’envoi de leurs contingents pléthoriques : ⦁ le Japon : 8.000 ⦁ le Canada : 26.791 ⦁ le Royaume-Uni : 56.000 ⦁ la France : 3.794 ⦁ l’Allemagne : 200 (médecins arrivés sur le terrain juste après la fin de la Guerre) ⦁ l’Italie : 189 (médecins) ⦁ les Pays-Bas : 5.322 ⦁ l’Australie : 17.164 ⦁ la Nouvelle-Zélande : 5.350 ⦁ la ROK : 1.090.911 Bien sûr que les effectifs militaires des USA étaient inimaginables avec le nombre de 1.789.000 tandis que la RPDC, âgée de 2 ans et avec sa population totale de 10.540.000 habitants, ne disposait que quelques seules Divisions de l’Armée Populaire de Corée. Presque personne n’avait imaginé que les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2 ; classé 3ème du monde) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial avec leurs Maréchaux et Généraux renommés et leur industrie de guerre de 1er rang mondial. Ce n’était jamais par hasard qu’au lendemain de la Guerre, le Maréchal Douglas MacARTHUR (1880-1964), le tout 1er Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes (fabriquées - 24/07/1950 - par les Résolutions du CSNU № 82-84 25/06-07/07/1950), a estimé terminer la Guerre en 72h dans le cadre de leur Plan A: ⦁ Plan B; l’extension de la Guerre sur la Mandchourie en mobilisant, aussi, l’Armée japonaise réarmée et celle de JIANG Jieshi 1887-1975 Généralissime et opposant à la République Populaire de Chine ⦁ Plan C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Alors que les rapports des médias font état de nouvelles frappes israéliennes mardi matin dans l’est et le sud du Liban, des agences des Nations Unies ont réclamé « plus de fonds » pour répondre aux besoins urgents des populations à la suite de l’escalade du conflit au Liban. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), « les besoins augmentent » dans ce pays du Moyen-Orient. « Nous appelons la communauté internationale à soutenir les efforts et à aider à maintenir les terminaux et les routes d’approvisionnement ouverts », indiquent ces agences onusiennes dans un communiqué commun, alors qu’Israël a bombardé la route reliant le Liban à la Syrie, entravant le passage de réfugiés. « Nous demandons aux parties au conflit de veiller à ce que ces voies soient protégées pour permettre un accès sans entrave à l’aide humanitaire ». Le PAM et l’UNICEF disent se préparer « à la réalité de l’augmentation des besoins ». Tout en continuant à fournir une aide immédiate, ils estiment qu’il est essentiel de mobiliser des fonds pour permettre une réponse à plus grande échelle. « Nous avons besoin d’un financement supplémentaire, sans conditions, pour fournir une assistance ». Peur et désarroi En réponse, l’UNICEF et le PAM ont travaillé main dans la main pour apporter une aide vitale aux plus vulnérables. Le PAM a ainsi prépositionné de la nourriture dans des endroits stratégiques, répondant ainsi aux besoins d’environ 200.000 personnes par jour avec de la nourriture prête à consommer et de l’argent liquide. De son côté, l’UNICEF apporte un soutien essentiel aux enfants et à leurs familles - soins de santé primaires, eau et kits d’hygiène, matelas et couvertures - et des services de soutien psychosocial pour répondre aux problèmes de santé mentale des enfants dans les abris. Sur le terrain, les deux agences indiquent, au cours d’une visite de trois jours au Liban, avoir été témoins de la dévastation et ressenti la peur et le désarroi de la population. « Pour ces Libanais, l’avenir reste incertain tant que leur pays est sous les tirs. La guerre que le monde voulait éviter au Liban est en train de se produire et a déjà déclenché une catastrophe ». Les familles vivent dans des conditions périlleuses. Et à mesure que le conflit s’aggrave, le bilan psychologique de la population, en particulier des enfants et des jeunes, s’alourdit. Presque tous les enfants du Liban ont été touchés d’une manière ou d’une autre. Des familles continuent à se sentir en danger, même après avoir fui un danger immédiat Nombre d’entre eux ont été victimes de bombardements, ont perdu des êtres chers, leur maison, leur accès à l’éducation et sont confrontés à un avenir incertain dans une pauvreté peut-être encore plus grande. Près de 190.000 personnes déplacées sont actuellement hébergées dans plus de 1.000 installations, tandis que des centaines de milliers d’autres recherchent la sécurité auprès de leur famille et de leurs amis. « Les voix des familles locales résonnent avec nos préoccupations : elles continuent à se sentir en danger, même après avoir fui un danger immédiat. Les parents expriment leur inquiétude quant à la sécurité de leurs enfants, y compris dans les refuges nouvellement désignés ». Pour l’ONU, il est urgent d’assurer leur protection, comme le prévoit le droit international humanitaire. Il s’agit notamment de protéger les écoles, les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau, et de garantir un passage sûr aux civils qui fuient les zones de conflit. « Aucun enfant ne devrait être confronté à l’utilisation aveugle d’armes explosives dans des zones peuplées. Et tous ceux qui tentent de leur apporter une aide vitale doivent également être protégés ». Plus de 283.000 personnes ont franchi les frontières libano-syriennes L’escalade du conflit et l’intensification des frappes aériennes israéliennes sur le Liban ont des effets de plus en plus dévastateurs sur les civils dans le pays, poussant de plus en plus de personnes à fuir vers la Syrie, a alerté mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la crise continue de s’étendre à la Syrie. « Les réfugiés, qui avaient auparavant cherché la sécurité au Liban, sont à nouveau en fuite pour sauver leur vie », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Rema Jamous Imseis, Directrice régionale du HCR pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Plus de 283.000 personnes ont déjà franchi les frontières libano-syriennes, dont 70 % de Syriens, le reste étant constitué de Libanais et de quelques autres ressortissants de pays tiers, selon un décompte effectué le 12 octobre dernier. Les agences de l’ONU présentes dans cinq points de passage frontaliers de la Syrie Au principal poste frontière de Masnaa/Jdaidet Yabous, les gens sont obligés de traverser à pied après une grève la semaine dernière. « Parmi les arrivants, plus de 5.500 personnes ont été évaluées par nos équipes comme ayant des besoins spécifiques, dont 1.300 personnes handicapées et d’autres souffrant de maladies chroniques », a ajouté Mme Jamous Imseis. Face à cet afflux de retournés et de réfugiés, l’Agence onusienne est présent à cinq points de passage frontaliers avec d’autres agences des Nations Unies et des partenaires locaux, fournissant de l’eau, de la nourriture, des couvertures et des matelas ainsi que le transport vers les destinations prévues. Depuis le 23 septembre, plus de 263.000 Libanais et réfugiés ont reçu une aide en espèces. Les Libanais sont principalement hébergés chez des proches ou des familles syriennes généreuses, et un petit nombre d’entre eux dans des centres d’accueil. Il existe actuellement plus de 25 centres d’accueil dans les gouvernorats de Damas, Damas rural, Homs, Hama, Idleb, Tartous et Lattaquié, avec une capacité collective de 10.000 personnes. Plus de 11.000 Libanais réfugiés en Iraq Dans le même temps, de nombreux Syriens retournent dans des endroits qu’ils ont fuis il y a des années, « incertains de ce qu’ils y trouveront et avec de maigres ressources ». Lorsque leurs maisons sont détruites, les Syriens sont hébergés par des parents ou des amis, qui sont eux-mêmes en difficulté. Cet afflux en provenance du Liban intervient dans un contexte de crise humanitaire en Syrie où des millions de personnes sont toujours déplacées et 90 % de la population a besoin d’une aide humanitaire. Par ailleurs, le HCR note que plus de 11.000 Libanais sont arrivés en Iraq depuis l’escalade des hostilités au Liban par divers points, notamment le poste frontière d’Al-Qaim (6.925) et les aéroports de Bagdad et de Najaf. Plus de 25 % du Liban sous ordre d’évacuation d’Israël A l’intérieur du Liban, le nombre de personnes déplacées augmente chaque jour. Hier lundi 15 octobre, 20 villages du sud ont reçu l’ordre d’évacuer. Selon l’ONU, un quart du Liban est désormais sous le coup d’un ordre d’évacuation militaire israélien. « Tenant compte de ces ordres, de nombreuses familles se réfugient dans des espaces publics ouverts, cherchant désespérément à échapper aux bombes, mais peinant à trouver un abri », a détaillé la responsable du HCR, rappelant que 1,2 million de personnes ont été déplacées par les hostilités dans ce pays du Moyen-Orient. Dans le sud du Liban, les humanitaires ont encore plus de mal à atteindre les populations touchées en raison des frappes aériennes intenses qui se poursuivent. Il y a actuellement plus d’un millier d’abris collectifs attribués par le gouvernement, qui accueillent plus de 190.000 personnes. Parmi ces sites, 876 ont déjà atteint leur capacité maximale. Le HCR travaille avec les autorités et les partenaires pour améliorer les abris, en les cloisonnant, en les protégeant des intempéries et en réhabilitant les installations d’eau et d’assainissement. Plus de 400.000 enfants déplacés au Liban en trois semaines De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) met en garde contre une « génération perdue » dans ce pays confronté à de multiples crises et maintenant aux attaques israéliennes. Les trois dernières semaines ont été marquées par « une terrible escalade de la violence au Liban ». Les combats au Liban ont déplacé 1,2 million de personnes de leurs foyers dont 400.000 enfants, la plupart fuyant vers Beyrouth et d’autres régions du nord au cours des trois dernières semaines. Nombre d’entre elles ont rejoint leur famille et leurs proches, mais certains sont également hébergés dans des écoles transformées en abris. Le Directeur général adjoint de l’UNICEF pour les actions humanitaires a visité des écoles qui ont été transformées en abris pour accueillir les familles déplacées. « Ce qui m’a frappé, c’est que cette guerre n’a que trois semaines et que tant d’enfants ont été touchés », a déclaré Ted Chaiban. « Alors que nous sommes assis ici aujourd’hui, 1,2 million d’enfants sont privés d’éducation. Leurs écoles publiques ont été rendues inaccessibles, ont été endommagées par la guerre ou sont utilisées comme abris ». M. Chaiban, demande la fin des violations du droit humanitaire international, la protection des civils et des infrastructures civiles et un cessez-le-feu. « Cette folie doit cesser ».
Dans le cadre de la mission régalienne de l'Assemblée Nationale, le Président de cette Institution, le Professeur Vital Kamerhe, a invité, pour des échanges, les animateurs de la Cour des comptes conduits par Jimmy Munganga Ngwaka, Premier Président de cette structure d'appui à la chambre basse du parlement. A cette occasion, le Président de l'Assemblée Nationale, a exprimé son souhait de recevoir les techniciens de la Cour des comptes au Palais du peuple pour des séances de renforcement des capacités en matière de l'élaboration et exécution du Budget de l'état ainsi que sur le contrôle des dépenses publiques. Cet exercice a-t-il souligné, va permettre aux Elus nationaux d’être suffisamment outillé en matière d'audit pour mener objectivement leur mission de contrôle du Gouvernement. «Nous avons échangé autour de l'organisation du travail à la Cour des comptes et sur la réddition des comptes exercice 2024 qui est en finalisation. Mais nous sommes émerveillés par la sollicitation du
Président de l'Assemblée Nationale de tirer au maximum profit de notre collaboration en organisant un séminaire de renforcement des capacités des Elus nationaux en matière d'audit et contrôle des finances publiques. Nous savons que les Députés Nationaux ne sont pas tous experts en finances publiques. Dans son rôle la Cour des comptes, une structure d'appui à l'Assemblée Nationale, offre l'expertise de ses techniciens en appuie au travail de contrôle parlementaire des Elus du peuple", a déclaré notamment, Jimmy Munganga Ngwaka. Vital Kamerhe a invité la Cour des comptes à travers son Premier Président, de travailler de commun accord avec la commission ÉCOFIN pour préparer ces différentes séances de renforcement des capacités. Il a cependant promis son implication pour veiller aux intérêts de la cour des comptes dans les discussions sur la Loi de finance 2025 qu’ils vont entamer bientôt. La Pros.
*Depuis les Etats-Unis où il a participé au congrès du parti démocrate, l’opposant Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement –ECIDé-, a plaidé pour la tenue d'un dialogue entre la classe politique congolaise sous la médiation des chefs spirituels. L'objectif de cette démarche, selon lui, est de renforcer la cohésion nationale, et de soutenir l’intégrité territoriale de notre pays qui fait face à une agression du Rwanda sous couvert du groupe rebelle M23.
Dans un discours posté sur les réseaux sociaux, Martin Fayulu a insisté sur l'importance de l'unité nationale : « Les autres pays évoluent et nous, nous régressons. On ne stagne pas, mais on régresse. Il nous faut une seule chose : la cohésion nationale. Aujourd’hui, la solution et la seule est qu’on se mette autour d’une table, nous tous, parties prenantes, autour de nos chefs spirituels. Nous sommes attaqués par le Rwanda. Il faut qu’on se mette ensemble, comme un seul homme, comme une seule femme pour contre-attaquer avec un esprit d’engagement, avec un esprit patriotique », a-t-il souligné.
Dans une communication faite lundi 2 septembre 2024, Martin Fayulu a dissipé tout malentendu à propos de sa démarche de la tenue d'un dialogue de cohésion nationale entre Congolais. Pour lui, il ne s'agit pas de recréer un gouvernement de transition. Thème de la rencontre : vérité-réconciliation- cohésion nationale. Il ne s’agira pas de recréer un gouvernement de transition du type ‘’1+4’’, a-t-il dit.
Dans ce cadre de discussion, les parties prenantes devront répondre, selon lui, à trois questions fondamentales :
a. Comment pouvons-nous actionner l'article 63 de la Constitution, et recouvrer notre intégrité territoriale ?
b. Que faire pour résoudre les problèmes internes de mal gouvernance, de corruption, de détournement des deniers publics et des droits humains ?
c. Comment réformer nos institutions, notamment le processus électoral, afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées ?
A ce jour, plusieurs personnalités se sont déjà prononcées en faveur de la tenue de cette rencontre entre Congolais dont la raison d’être sera de trouver des solutions à l’agression, l’insécurité, la corruption, l’injustice sociale, le népotisme.
Les observateurs estiment que les personnalités dont les noms sont susceptibles de faire aboutir le dialogue tant souhaité par toutes les couches sociales. Il s’agit de :
Professeur Michel Bongongo
Michel Bongongo Ikoli Ndombo, né le 5 novembre 1950, est un homme politique congolais. Il a successivement été sénateur, ministre de la Fonction publique, de la Défense nationale, ministre du Budget de 2014 à 2016, vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990. Il est reconnu pour son sens élevé d’écoute et de responsabilité. D’un abord facile, ce philosophe s’est toujours montré à la hauteur de préoccupations qui lui sont soumises.
Professeur à l’Université pédagogique nationale, il avait publié le 18 janvier 2012 une brochure intitulée «Seul le dialogue peut sortir la RDC de sa crise».
Martin Fayulu
Martin Madidi Fayulu, né le 21 novembre 1956 à Kinshasa ; est un acteur politique congolais qui compte. Il a perdu, à la tête de la coalition Lamuka, l'élection présidentielle de 2018. Détenteur d’une maîtrise en économie générale de l'Institut supérieur de gestion de Paris d’une autre maîtrise en administration des affaires.
Ancien Directeur du groupe pétrolier Mobil à Kinshasa et d'ExxonMobilEthiopie, Martin a participé à la Conférence nationale souveraine (CNS) au sein de laquelle il est vice-président de la Commission Économie, Industrie et PME. Membre du Haut Conseil de la République Parlement de Transition (HCR-PT). Ancien député provincial de la ville de Kinshasa et député national.
Il est le président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), et coordonnateur de la Coalition Lamuka.
Cardinal Fridolin Ambongo
Fridolin Ambongo Besungu, est né le 24 janvier 1960 à Boto, dans la province du Nord-Ubangi. Il est archevêque de Kinshasa depuis le 1er novembre 2018 et cardinal depuis le consistoire du 5 octobre 2019.
Il a servi en tant que curé de paroisse et en tant que professeur avant d'être appelé à l'épiscopat. Il est depuis lors l'un des chefs de file parmi les évêques en faveur de la paix nationale. Il est également membre profès de l'Ordre des Frères mineurs capucins. Sa thèse de doctorat défendue en 1995 est intitulé « La réhabilitation de l’humain, base de développement vrai au Zaïre. Pour une éthique de développement intégral ».
Entre 2016 et 2018, il dénonce les tentatives répétées du président sortant de repousser les élections, affirmant que ce serait établir un précédent inquiétant ainsi qu'un signe de la réticence du président à céder le pouvoir.
Il défend les organisateurs catholiques des manifestations pro-démocratiques ayant suscité des réactions violentes de la part des forces de police.
Le Cardinal Ambongo s'oppose à la candidature de Kabila à un nouveau mandat présidentiel. Dans un message envoyé au président zambien, les évêques appellent à soutenir une « élection crédible, transparente, inclusive et pacifique afin de résoudre « la crise socio-politique » qui mine le pays. En juin 2016, il est élu vice-président de la CENCO.
Monseigneur Fulgence Muteba
Mgr Fulgence Muteba Mugalu, est archevêque de Lubumbashi. Il est né le 9 juillet 1962 dans le diocèse de Kongolo, dans la province du Tanganyika. Il a été ordonné prêtre le 5 août 1990 et nommé évêque de Kilwa-Kasenga le 18 mars 2005. Après avoir obtenu un diplôme en théologie pastorale à l’Université de Montréal au Canada, il a été Professeur de théologie à Lubumbashi et à l’Université catholique de Kinshasa, mais aussi secrétaire de la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Il a ensuite été secrétaire général de la Cenco. En tant qu’évêque, il a été coordinateur de la Commission interdiocésaine pour la justice et la paix de la province ecclésiastique de Lubumbashi et président de la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la Cenco. Mgr Muteba est également président du conseil d’administration de l’Université catholique du Congo.
Il avait été ordonné prêtre à Likasi, le 16 septembre 1972. Il devint supérieur provincial des Salésiens de l’Afrique Centrale entre 1990 et 1993. Le 4 octobre 1992, le pape Jean-Paul II le nomme évêque de Kilwa-Kasenga, et il fut ordonné Evêque à Kasenga, le 31 juillet 1993.
Le 10 juin 2002, il est transféré au diocèse d’Uvira (Sud-Kivu) jusqu’en 2008. Le 31 juillet 2008, il est nommé par le pape Benoît XVI archevêque coadjuteur de Lubumbashi. Le 1er décembre 2010, il devient le quatrième Archevêque métropolitain de Lubumbashi. Il a toujours dénoncé les injustices, la misère ainsi que d’autres antivaleurs qui gangrènent notre pays. Il a été élu président de la CENCO.
Justin Bitakwira
Justin Bitakwira Bihona-Hayi est né le 5 décembre 1960 à Lemera au Sud-Kivu, et un acteur politique. Dès son enfance, il perd son père, tué par des groupes mulélistes dans la plaine de la Ruzizi. Après ses études primaires à l'école primaire Katala, il obtient son diplôme d'Etat en 1978 à l'Institut Mwanga d'Uvira (à l'époque appelé Collège Stella Maris).
Au début des années 1980, Bitakwira s'engage en politique et prend la tête de l'DPS à Uvira en 1984. Le 5 août 1987, Bitakwira dirige un collectif de jeunes aspirants d'Uvira dans la rédaction d'une épître ouverte adressée au président Mobutu Sese Seko dans l'intention de la remettre à l'ambassade du Zaïre à Bujumbura. Il est successivement emprisonné au Burundi, à Uvira puis à Bukavu avant de s'exiler, après sa libération, au Kenya et en Afrique de l'Ouest, au Cameroun où il reste huit ans. Il revient au pays après la chute du régime de Mobutu en 1998.
Ses précédentes luttes lui valent, à son retour, une présentation par ses anciens compagnons d'Uvira à Laurent-Désiré Kabila, le nouveau chef d'État. En 2000, il galvanise un groupe de plus de 15 000 jeunes devant l'ambassade de Belgique à Kinshasa pour protester avec véhémence contre le mandat d'arrêt émis contre Abdoulaye Yerodia Ndombasi.
En 2006, lors des premières élections démocratiques, sous le label du Parti congolais pour la bonne gouvernance , il est élu député national. En 2008, il plaide pour que le gouvernement central établisse l'autorité de l'État dans tout le pays et déplore les abus systématiques commis contre les agriculteurs de Fuliru.
Il est le seul réélu en 2011 dans sa circonscription, s'étant présenté sous les couleurs de l’UNC et occupe successivement les postes de rapporteur de la commission socio-culturelle et de président du groupe parlementaire UBNC et alliés. En 2016, il crée son parti politique : Alliance pour la République et la conscience nationale.
Augustin Kabuya Tshilumba est né le 30 juillet 1970 à Kananga, dans le Kasaï Central. Il a été secrétaire général de l’UDPS, parti présidentiel, il a été nommé le 7 février dernier informateur à l'Assemblée nationale. Ce fidèle parmi les fidèles du chef de l’État Félix Tshisekedi devrait y identifier formellement une coalition majoritaire en vue de la formation du nouveau gouvernement. Il est député national et membre du présidium de l’Union sacrée de la nation.
Alain André Atundu liongo
André- Alain Atundu Liongo est un ancien administrateur général de l’ensemble des services des renseignements et de sécurité du Zaïre, Il a été en poste notamment à Paris et Bruxelles, ambassadeur au Rwanda et président délégué général de la Gécamines commerciale. Il a été membre de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), du Front commun pour le Congo, et président du conseil d’administration de la société nationale d’électricité, depuis 1998, l’ancien PDG s’est jeté dans l’arène politique et a rejoint Félix Tshisekedi, l’actuel Président de la République.
Léonard She Okitondo
Léonard She Okitundu Lundula est né le 26 mars 1946 à Lodja dans le Sankuru. Il a été membre de la Majorité présidentielle et cofondateur du PPRD, il est actuellement député national.
Juriste de formation, il fait des études de droit à l’université Lovanium à Kinshasa. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique.
Le 15 mars 1999, Laurent-Désiré Kabila, le nomme ministre des droits humains, une fonction qu’il occupe durant plus d'une année avant de se voir confier, en novembre 2000, le poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.
En janvier 2004, après la mise en place du gouvernement de transition à la suite des accords de Sun City, il se voit confier deux missions à hautes responsabilités: ambassadeur itinérant de la présidence (2004-2005), et Directeur de cabinet du président de la République (2005-2007).
En 2006, il est élu sénateur du Kasaï-Oriental et se présente comme candidat à la présidence du Sénat. Mais le poste est remporté par Léon Kengo Wa Dondo l'ancien Premier ministre de Mobutu Sese Seko. She Okitundu exercera sa fonction de sénateur sans interruption jusqu’en 2016.
Léonard She Okitundu mène les débats en tant que rapporteur de la majorité présidentielle lors du dialogue politique national de la fin d’année 2016. Ces discussions sous l’égide de l’Union africaine aboutissent à l’accord du 18 octobre 2016. She Okitundu est l’un des co-signataires de cet accord.
En décembre 2016, le chef de l’état congolais lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.
A l'issue des élections législatives et sénatoriales de mars 2019, She Okitundu est élu député national et sénateur dans la province du Sankuru.
En février 2024 suite à son élection en tant que député national, il démissionne du poste de Premier ministre. Il est originaire de la province du Katanga. Il a été sous la présidence de Joseph Kabila, député et ministre des Sports, poste qu'il abandonna en 2015.
En janvier 2024, après publication des résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2023, il est réélu député national, dans la province minière du Haut-Katanga, d’où il est originaire. Le 12 août 2024, Sama Lukonde Kyenge est élu président du sénat.
Pasteur Roland Dalo
Roland Dalo Luhata, né le 6 mars 1964 au Congo-Kinshasa, est un pasteur pentecôtistecongolais. Il est visionnaire du centre missionnaire Philadelphie (CMP), et responsable de Dalo Ministries.
Il se convertit au christianisme le 6 novembre 1985, reçoit sa vocation en 1989 et évangélise depuis 1991. Il obtient son diplôme en théologie à Nairobi, à East Africa School of Theology et un diplôme en communication chrétienne du centre international de Kinshasa en 1991. Dans les années 2000, il assiste le pasteur Jacques André Vernaud du Centre évangélique la Borne.
Le 30 octobre 2016, le pasteur Roland cède la direction de l’église au pasteur Ken Luamba et au pasteur Athoms Mbuma, pour se consacrer aux activités de Dalo ministries. Il est reconnu comme apôtre le samedi 20 juillet 2019 par la communauté des Assemblées de Dieu au Congo.
Pascal Kinduelo Lumbu
Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République. Il a été président du Bureau provisoire du Sénat. Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo-Central. Il fait ses études primaires à l'institut du Kasaï de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d'abord changeur de monnaie selon la volonté politique de Mobutu Sese Seko de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, Alaska.
Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il en assume la présidence du conseil d'administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d'administrateur de Barclays Bank, et comme président de l'association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo5.
Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des entreprises du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d'institution spécialisée, en 2016 la banque centrale publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo8 .
Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu sénateur de la province du Kongo central pour le compte de l'UDPS/tshisekedi. Et mardi 14 mai pour la toute première séance plénière de la session extraordinaire inaugurale de la 4e législature, il est placé au bureau provisoire du sénat étant le doyen d'âge.
L 30 janvier 2015, il reçoit à l'Université protestante au Congo le diplôme honoris causa pour son travail et sa disponibilité à créer des emplois en faveur des congolais. Et le 20 septembre 2022 à New York, il reçoit du Magazine Forbes, le prix best of africa pour avoir consacré toute sa vie à l'entreprenariat en RDC en innovant dans plusieurs secteurs.
Editeur responsable du groupe de presse Le Libre Débat comprenant un magazine en quadrichromie et un hebdomadaire, il analyse depuis de nombreuses années la situation de la RDC dans tous les domaines. La pertinence de ses idées lui a fait connaître non seulement de l’ancien et l’actuel président de la République, mais également des décideurs aussi bien politiques qu’économiques. Dans la province de la Tshuapa dont il est originaire, il est apprécié par les populations, surtout les jeunes, pour de multiples plaidoyers qu’il n’a jamais cessé de mener auprès des instances tant nationales que provinciales en rapport avec des projets socioéconomiques élaborés en vue du développement de cette entité politico-administrative, et le bien-être des populations. Il est le président du parti des prolétaires congolais.
Le Pasteur Bruno Nkwim
Né le 22 mars 1959 à Kikongo (Station missionnaire Baptiste-CBCO), dans la province de Bandundu, il est père de quatre enfants. De parents protestants, le Bishop Bruno Nkwim a commencé sa vie au service du Seigneur le 4 novembre 1977 alors qu'il était élève en classe de terminale. Il devint prédicateur à l'âge de 18 ans en l'église protestante baptiste. Il est juriste de formation post-universitaire, diplômé en théologie pastorale et doctorant en relations internationales.
Le Bishop Bruno NKWIM est le pasteur principal du Centre International d'Évangélisation le Jubilé, fondé sous son leadership en 2003. En 2011, il a été élu président de la pastorale congolaise de France pour un mandat de 3 ans.
Laurent Batumona
Laurent Batumona khandi Kham est un homme politique et député national du district de la Funa à Kinshasa. Il est diplômé de l'Ecole nationale des finances (1984). Il dirige son propre parti politique, le Mouvement de solidarité pour le changement (MSC). En novembre 2005 il est nommé vice-ministre des Travaux publics. En 2006 il est député provincial de Kinshasa. Il a également été vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa.
Professeur Adolphe Lumanu
Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N'sefu, est né le 5 septembre 1952 à Kabinda dans la province de Lomami. Il est élu député National de la circonscription électorale de Kabinda pour la première fois du 22 septembre 2006 au 25 novembre 2007, puis d'avril 2012 à octobre 2014 et en 3ème législature en janvier 2019 à ce jour.
En dehors de ces fonctions, il a assumé les fonctions technico-politiques suivantes : conseiller principal et coordonnateur-chef de Cellule d’études au ministère des Relations avec le Parlement (août 1990-octobre 1991) et conseiller politique du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Droits et Liberté des Citoyens.
Il est ensuite Délégué de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) et Directeur de cabinet du ministre chargé des Relations avec le Parlement entre 1991 et avril 1992 puis il devient Directeur de cabinet du ministre des Affaires foncières jusqu'en octobre 1992. Il devient Conseiller au Collège politique et diplomatique au Cabinet du président de la République de 1992 à 1997.
Il est expert au Conclave Politique de Kinshasa : 1993. Il devient par la suite Directeur national adjoint de la Police des Mines et des Hydrocarbures de la Police nationale congolaise (février 1998 - décembre 1999). Du 3 janvier 2001 au 14 avril 2001, il est vice-ministre à l’Intérieur chargé de la Territoriale et des Affaires Coutumières.
Il devient par la suite vice-gouverneur chargé des questions économiques, financières et de développement du Kasaï Oriental : du 19 novembre 2001 au 16 mai 2004 puis Coordonnateur du Bureau d’Études, Stratégies et Actions du PPRD (2004 à 2006).
Premier vice-Président du Conseil National du suivi de l'Accord du 31 décembre 2016 (CNSA en sigle) ; Directeur général de l'Office national d'Identification de la Population –ONIP- le 15 octobre 2014 ; vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et aménagement du territoire, ministre de l’Intérieur et Sécurité du 19 février 2010 au 11 septembre 2011, Directeur de cabinet du président de la République du 31 janvier 2009 au 19 février 2010,
Ministre des Relations avec le Parlement du 25 novembre 2007 au 31 janvier 2009. Adolphe Lumanu est détenteur d'un doctorat en sciences politiques et administratives.
Professeur Emile Bongeli
Emile Bongeli Yeikeo Ya Ato, né le 19 octobre 1952, est un professeur d'université et un homme politique. Il est originaire de la province de la Tshopo. Bongeli enseigne la sociologie à l’université de Kinshasa. Il est membre du PPRD. Il a été nommé Ministre de la Communication et des Médias dans le gouvernement Gizenga II et Ministre d’Etat en charge de la Reconstruction dans le gouvernement Muzito.
Avant sa nomination au sein du gouvernement, Emile Bongeli avait été élu Député national pour la circonscription de Kisangani sur la liste du PPRD.
Bien que désavantagée par une population largement moins nombreuse, l’Algérie devrait réaliser l’exploit de dépasser le Nigeria en matière de PIB nominal dès cette année, selon les dernières prévisions du FMI. Toutefois, un éventuel passage à l’anglais pourrait entraver la poursuite du décollage économique du pays, en le faisant basculer dans la zone linguistique globalement la moins dynamique économiquement du continent, et en le coupant de la vaste et voisine Afrique francophone.
Selon les dernières prévisions du FMI, l’Algérie devrait afficher un PIB nominal de 266,78 milliards de dollars en 2024, contre 252,74 milliards pour le Nigeria, qui rétrograderait ainsi à la quatrième position sur le continent. Une grande performance pour l’Algérie, étant donné que l’avantage démographique du Nigeria est de nature à augmenter mécaniquement son PIB, qui devrait ainsi être considérablement supérieur. En effet, et à niveau de développement égal, une population par exemple deux fois plus nombreuse implique automatiquement une activité économique deux fois plus importante, se manifestant par un nombre environ deux fois plus élevé de boulangeries, de cordonniers, ou encore de pompes funèbres… ce qui double automatiquement le PIB total. Une réalité qui place systématiquement les pays très peuplés en bonne position dans les classements internationaux en la matière, même s’ils sont moins développés et moins dynamiques économiquement que leurs voisins.
Un dynamisme supérieur, une plus grande attractivité, et de meilleurs indicateurs socio-économiques.
La performance de l’Algérie, qui devrait d’ailleurs creuser l’écart avec le Nigeria au cours des deux prochaines années, selon le FMI, est donc d’autant plus exceptionnelle que le pays est quatre fois moins peuplé, avec une population de 47 millions d’habitants début 2024, contre, très probablement, un maximum de 190 millions pour le Nigeria. En effet, il convient de souligner que la population réelle du Nigeria n’est certainement pas d’environ 230 millions d’habitants, comme l’indiquent les chiffres officiels, mais bien en deçà comme le démontrent de nombreuses études réalisées au Nigeria même, et se basant sur de nombreux indicateurs, comme le nombre de votants aux élections, de téléphones portables en circulation, de véhicules vendus par année, ou encore sur des images satellitaires des grandes agglomérations du pays. L’ancien président du Nigeria, Jonathan Goodluck, avait d’ailleurs lui-même déclaré au mois d’avril de l’année dernière, soit huit ans après avoir quitté ses fonctions, que la population réelle du pays n’était probablement que d’environ 150 millions d’habitants. Un écart considérable, qui fait du Nigeria le seul et unique pays au monde publiant des données démographiques officielles aussi éloignées de la réalité, et qui se répète depuis l’indépendance du pays il y a plus de six décennies (une singularité ayant pour origine la farouche concurrence politique entre le nord et le sud du pays, chacune des parties cherchant à gonfler sa population).
Cette grande performance de l’Algérie ne fait que refléter une économie bien plus développée qu’au Nigeria, et s’appuyant notamment, sur des secteurs industriel et tertiaire plus denses et dynamiques. De même, et bien que le pays ait encore un long chemin à parcourir afin de rattraper son retard en matière de diversification et de compétitivité par rapport à ses de voisins francophones du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, et d’éviter ainsi un tarissement des réserves de change d’ici à la fin de la décennie (compte tenu de la baisse attendue du cours des hydrocarbures et des capacités d’exportation du pays), l’Algérie a récemment - et enfin - mis en place une vaste politique de diversification dans le but de sortir progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures, qui représentent encore environ 90 % des exportations nationales, comme d’ailleurs au Nigeria (les deux pays ayant une production globalement comparable en hydrocarbures, le Nigeria étant le premier producteur africain de pétrole et le troisième pour le gaz naturel, et l’Algérie le premier pour le gaz naturel et le quatrième pour le pétrole). Une politique de diversification qui s’appuie sur des investissements publics et privés algériens, mais désormais également sur des investissements étrangers, parfois massifs et notamment à travers la signature récente de nombreux contrats avec des entités publiques ou privées issue à de puissances émergentes, et souvent membres des BRICS (dans l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, la production d’engrais, les industries textiles, minières…). Des investisseurs attirés par la stabilité du pays, et par un environnement globalement de plus en plus favorable aux affaires.
Cette attractivité grandissante fait justement défaut au Nigeria, où les nouveaux investissements étrangers hors hydrocarbures sont désormais négligeables, et qui a même été déserté par une bonne partie des grandes entreprises étrangères historiquement présentes dans le pays. Une désaffection qui s’explique par un climat globalement assez défavorable aux investisseurs, aussi bien étrangers que nationaux, et résultant d’un très haut niveau de corruption et d’insécurité. En effet, le pays se place à la 145e place mondiale dans le dernier Indice de perception de la corruption, publié par l’ONG Transparency international en mars dernier (assez loin derrière l’Algérie, qui occupe la 104e place, soit presque dans la « moyenne mondiale »), et enregistre chaque année un nombre très élevé d’agressions diverses (vols, kidnappings, homicides, attentats terroristes au nord-est…).
La gouvernance globalement meilleure en Algérie, et contrastant avec la situation prévalant depuis de nombreuses années au Nigeria, se traduit notamment par de bien meilleurs indicateurs socio-économiques, comme au niveau de l’inflation, de l’électrification ou encore de l’espérance de vie. En effet, le taux d’inflation annuel sur la décennie de 2014-2023 s’est établi à seulement 5,4 % en Algérie, alors qu’il atteint non moins de 14,6 % au Nigeria (et même 24,7 % en 2023). Un niveau très élevé qui s’explique partiellement par l’effondrement constant de la monnaie nigériane, dont l’évolution ne fait en réalité que refléter la santé économique réelle du pays, et dont la valeur a été divisée par non moins de 2 417 par rapport au dollar américain depuis sa création en janvier 1973. Sur la même période, la valeur du dinar algérien a été divisée par 34 (soit une dépréciation assez importante, mais tout de même 71 fois moins forte que pour le naira…).
Quant au taux d’électrification, celui-ci a atteint 100 % de la population de l’Algérie en 2022, selon les dernières données de la Banque mondiale, contre seulement 60,5 % au Nigeria. Par ailleurs, ce dernier affiche le troisième plus faible niveau au monde d’espérance de vie, estimée à 53,6 années en 2022, contre 77,1 pour l’Algérie (soit un niveau comparable à celui de plusieurs pays développés membres de l’Union européenne). De même, le Nigeria affiche le troisième plus haut taux de mortalité infantile au monde, avec 68,5 décès pour 1000 naissances vivantes en 2022, contre 18,7 en Algérie (niveau toutefois presque deux fois plus élevé qu’en Tunisie).
Un décollage économique menacé par un éventuel passage à l’anglais
Au moment où l’Algérie commence enfin à décoller économiquement, et donc à rattraper son retard par rapport à ses voisins francophones du Maghreb, certaines voix s’élèvent pour demander un remplacement du français par l’anglais, en tant que première langue étrangère du pays. Or, un éventuel passage à l’anglais pourrait freiner le développement économique du pays et nuire considérablement à ses intérêts supérieurs, en le faisant basculer dans la zone linguistique globalement la moins dynamique économiquement du continent, et en le coupant de la vaste et voisine Afrique francophone.
En effet, l’Afrique francophone, bien plus étendue que ce qu’indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation (qui divisent par deux ou trois la taille du continent africain), est globalement la partie économiquement la plus dynamique du continent, la plus industrialisée, la moins endettée, la moins touchée par l’inflation, mais aussi la moins frappée par les inégalités (seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l’indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la corruption, la violence et les conflits (comme on le voit actuellement au Soudan, où la guerre civile a déjà fait, en une seule année, plus de victimes que les troubles observés dans toute l’Afrique de l’Ouest francophone depuis les indépendances, il y a plus de 60 ans, ou encore comme on l’a vu en Éthiopie, où la guerre civile achevée en novembre 2022 a fait bien plus de victimes en seulement deux années qu’il n’y en a eu dans toutes les anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne depuis leur indépendance également !).
A titre d’exemple, l’Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d’Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans, selon les dernières données de la Banque mondiale (qui confirme la tendance pour cette année 2024), et a enregistré un taux de croissance annuel de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne (soit un rythme inférieur même à sa croissance démographique). Quant à l’inflation, celle-ci a globalement été bien plus faible dans ce vaste ensemble (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne), tout comme l’endettement qui demeure davantage maîtrisé (51,3 % du PIB fin 2023, contre 67,1 % selon les dernières données du FMI, et seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés du continent). Une différence que l’on observe également en Afrique du Nord, avec un endettement plus faible dans les pays francophones du Maghreb qu’en Égypte (où il atteint 95,9 % du PIB fin 2023), et une inflation bien moins élevée du côté francophone, avec des taux annuels de 2,1 %, 5,4 % et 6,1 %, respectivement, pour le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sur la décennie 2014-2023, contre 14,2 % en Égypte (33,9 % en 2023), où l’inflation se situe donc globalement à un niveau comparable à celui de Nigeria (14,6 % sur la décennie).
Ce dynamisme s’est notamment traduit par le fait que la Côte d’Ivoire a réussi l’exploit de devenir le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest continentale, malgré une production pétrolière environ 50 fois moins importante que celle du Nigeria au cours de la dernière décennie, et malgré des productions pétrolière et aurifère six fois et trois à quatre fois moindres que celle du Ghana voisin. Un dynamisme supérieur que l’on observe également au Sénégal et au Cameroun, qui viennent eux-aussi de réussir l’exploit, en 2023, de dépasser le Nigeria en PIB par habitant, en dépit d’une production pétrolière 20 fois moindre pour le Cameroun au cours de la décennie 2014-2023, et tout simplement inexistante au Sénégal (qui n’a intégré le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures que cette année).
De même, ce dynamisme économique francophone se manifeste à travers le nombre d’entreprises présentes parmi les 500 plus grandes entreprises du continent, comme le révèle chaque année le classement publié par le magazine Jeune Afrique. En effet, et dans son édition de 2023, ce classement indiquait la présence de non moins de 56 entreprises marocaines parmi les 500 plus importantes du continent en 2021, contre seulement 46 pour l’Égypte, pourtant trois fois plus peuplée, et qui devrait donc être considérablement mieux représentée. De même, la Tunisie, qui, comme le Maroc francophone se place régulièrement aux premières places continentales en matière d’innovation et de compétitivité, était représentée par non moins de 21 entreprises, malgré ses 11 millions d’habitants seulement, dépassant ainsi également l’Algérie, quatre fois plus peuplée et représentée par 12 entreprises. Un classement qui avait également mis en évidence la montée en puissance de la Côte d’Ivoire, qui avec ses 27 entreprises faisait pratiquement jeu égal avec le Nigeria (31) malgré une population bien inférieure, de près de 30 millions d’habitants en 2021 (mais ayant tout de même été multipliée par huit depuis 1960).
Devenu un investisseur majeur sur le continent africain, où il dispose notamment d’un réseau bancaire deux fois plus étoffé que la France, le Maroc est d’ailleurs sans doute déjà passé au premier rang des pays africains les plus industrialisés, selon les critères de la Banque africaine de développement, en dépassant l’Afrique du Sud qu’il talonnait déjà de très près dans le dernier classement publié par cette institution, en novembre 2022 (avec un écart de seulement 0,9 %). Comme le Nigéria, ce géant minier souffre lui aussi d’un manque de dynamisme économique, se manifestant notamment par un taux de croissance annuelle de seulement 0,7 % sur la décennie 2014-2023, et par d’importantes difficultés en matière d’accès l’électricité, avec un taux de seulement 86,5 % au niveau national et de très fréquents délestages, dépassant parfois les 10 heures par jour dans les grandes villes du pays (alors qu’ils sont quasiment inexistants en Afrique du Nord).
Ainsi, un éventuel passage à l’anglais pourrait gravement nuire aux intérêts économiques de l’Algérie, mais également à ses intérêts géopolitiques, en réduisant notamment et à terme son influence historique dans la région du Sahel. Au lieu de guerroyer contre la langue française, pour différentes raisons plus ou moins avouées, les intérêts supérieurs de l’Algérie et de son peuple commandent de s’inspirer plutôt de la sagesse de ses voisins francophones et frères du Maghreb, la Tunisie et le Maroc, qui n’ont jamais renoncé à leur caractère francophone et ont simplement choisi d’ajouter et de généraliser l’apprentissage de la langue anglaise en tant que seconde langue étrangère obligatoire (enseigné chronologiquement en deuxième position, au primaire en Tunisie et à partir de la première année du collège au Maroc). Il est d’ailleurs plus qu’intéressant de noter que cela n’empêche nullement ces deux voisins de se classer régulièrement parmi les cinq pays arabes les plus performants en langue anglaise (selon le classement EF-EPI, qui fait référence en la matière), dépassant ainsi chaque année la quasi-totalité des pays arabes anciennement colonisés par le Royaume-Uni, pays de Golfe compris ! Ainsi, l’apprentissage du français en premier n’empêche guère de maîtriser une deuxième langue étrangère, alors que l’expérience démontre clairement que l’apprentissage de l’anglais en premier est généralement de nature à empêcher la maîtrise d’une seconde langue étrangère…
Ilyes Zouari
Président du CERMF
(Centre d'étude et de réflexion sur le Monde francophone)
Alors que les combats se poursuivent entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, Médecins Sans frontières fait l’appel à la protection des civils, du personnel et des structures de santé à El Fasher. «Il n'y a plus d'endroit sûr et même les patients et le personnel médical sont victimes des combats incessants», affirme l’ONG, dont un opérateur a été tué le 25 mai dans une explosion qui a touché sa maison.
Selon le rapport de Médecins Sans frontières (MSF), plusieurs hôpitaux ont été endommagés pendant le mois de mai à El Fasher. «L'intensité des combats ne laisse aucun répit aux civils, les hôpitaux sont de plus en plus pris dans les combats et il devient de plus en plus difficile de soigner les blessés», a déclaré Claire Nicolet, responsable des activités de MSF pour le Soudan. South Hospital, une structure qui accueille un grand nombre des blessés, a été touché: «c'est le seul hôpital capable de fournir des soins à l'afflux important de blessés et il a reçu plus de 1 000 patients depuis le début des combats dans la ville le 10 mai. Malheureusement, 145 d'entre eux se trouvaient dans un état critique et ont succombé à leurs blessures», a expliqué, Abdifatah Yusuf Ibrahim, coordinateur de projet à MSF. Il a noté que «l’hôpital se trouve désormais en première ligne, avec un risque très élevé de devoir cesser ses activités».
Un appel aux parties aux conflits
Vu le nombre des victimes, des hôpitaux endommagés, la responsable des activités de MSF pour le Soudan déclare que «les établissements de santé doivent être protégés». «Les parties au conflit doivent les respecter en tant que lieu où les malades et les blessés peuvent recevoir des soins médicaux», a-t-elle ajouté.
La ville d’El Fasher est la capitale de la province du Darfour, dans l’Ouest du Soudan. Comme d’autres régions du Soudan, cette zone souffre d'une guerre qui continue à faire des victimes et à causer des nombreux dégâts matériels.
La rencontre entre lrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl et les Responsables des Caritas-Développement diocésaines de la Province Ecclésiastique (PE) de Bukavu a été ouverte mardi 14 mai 2024 par Mgr Willy Ngumbi, Evêque du Diocèse de Goma. Ces assises de trois jours, qui se tiennent au bureau de la Caritas Goma, réunissent les Responsables des Caritas suivantes : Bukavu (Archidiocèse), Butembo-Beni, Goma, Kasongo, Kindu et Uvira.
Mgr Willy Ngumbi recommande une Pastorale féconde auprès des bénéficiaires
Pour Mgr Willy Ngumbi, la tenue de cette réunion à Goma, est « un signe d’unité, de fraternité et de collaboration entre différentes Caritas diocésaines dans notre pays », qu’il apprécie beaucoup, tenant compte de la situation sécuritaire et humanitaire dramatique que traverse son diocèse. S’adressant aux participants, Mgr Willy Ngumbi a indiqué que « le présent atelier de réflexion et d’échanges sur les Caritas-Développement diocésaines sur la Vision du Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, comme d’autres, vise à rendre nos Caritas plus solides et s’inscrit dans le cadre de notre mission permanente. Ces sessions ne sont pas de passe-temps. Chacun doit en tirer profit autant que possible pour bien mener la mission de la Pastorale Sociale qui lui a été confiée par son Evêque, afin d’aider son Église à être plus proche des populations vulnérables, de manière durable dans plusieurs domaines, avec le soutien des équipes opérationnelles et la mobilisation de maigres ressources dont nous ne disposons pas pour y parvenir ».
Mgr Wily Ngumbi a remercié Monsieur l’Abbé Makimba « des efforts qu’il ne cesse de fournir pour accompagner l’amélioration du Réseau Caritas en RDC ». Remerciant également les Facilitateurs, il a invité les participants à « bien s’appliquer et à suivre attentivement leurs conseils pour une gestion responsable de leurs structures respectives. Cela permettra de dégager une Pastorale féconde auprès des bénéficiaires, tout en veillant à ne pas s’écarter des orientations de l’Église dont nous ne sommes pas les ministres ».
Développer un cadre d’échanges entre Caritas
Dans son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl a renchéri les propos de Mgr Ngumbi : « J’ai pris la ferme résolution d’organiser des rencontres avec les différents Responsables des Caritas diocésaines, que je considère comme Partenaires privilégiés dans l’accomplissement de la mission que nos Pères Evêques m’ont confié ». Et de préciser : « À travers cette session, je vais partager avec vous ma Vision à la tête du Réseau Caritas en RDC pour le mandat qui m’est confié par l’Episcopat congolais. Le souci est d’améliorer la communication ainsi que la coordination entre les membres du Réseau dont nous faisons partie ».
Il s’agit en fait de la 5ème réunion que le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl organise au niveau national, après celles des PE de Kinshasa, Mbandaka, Lubumbashi et Kisangani. « Ma priorité à travers ces réunions est de développer un cadre d’échange qui aura pour objectif d’assurer la viabilité de nos Caritas et du Réseau, et aussi d’asseoir notre partenariat en tant que Réseau sur des bases solides », a souligné Monsieur l’Abbé Edouard Makimba.
Dans son mot de bienvenue, Monsieur l’Abbé Richard Muhindo a relevé que « nos discussions, échanges fructueux et recommandations qui seront formulées permettront de bien venir en aide d’une manière responsable aux populations vulnérables pendant la mise en œuvre des projets ainsi que la consolidation de la gestion dans nos différentes Structures ».
Il sied de signaler que ces travaux de Goma ont démarré par une Eucharistie célébrée par Mgr Willy Ngumbi, et à laquelle ont pris part près d’une centaine d’agents et Cadres de la Caritas-Développement Goma.
Cette première journée a été marquée par les exposés de différentes Caritas-Développement diocésaines de la PE de Bukavu sur leurs Forces, Faiblesses et perspectives. La Chargée de Genre et Qualité des Programmes de la Caritas-Développement Goma, Mme José Kika, est intervenue de manière particulière. Elle a planché notamment sur les aspects de la Politique de Sauvegarde et de Protection contre les Exploitations et Abus Sexuels (PSEAS), en parlant du contexte et de ses objectifs.
Un temps a été accordé aux échanges sur ces exposés, avant que les participants ne se divisent en deux Groupes pour répondre en carrefours à des questions sur les relations entre les Caritas diocésaines et les Caritas paroissiales. Une évaluation a clôturé cette journée.