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Villes africaines : fini l’anarchie, place à la stratégie !

Pour devenir des moteurs du développement, les villes du continent devront associer planification urbaine, politique industrielle et spécialisation sectorielle. Le tout dans un cadre décentralisé.

Dans la plupart des régions du monde, l’urbanisation a conduit naturellement au développement et à des gains de productivité considérables, en permettant de réaliser des économies d’échelle, en encourageant l’innovation et la spécialisation. Aujourd’hui, les 100 plus grandes villes de la planète représentent 40 % du PIB mondial. L’Afrique ne dérogera pas à la règle, car son avenir est urbain.

Tout concourt en effet à faire des villes africaines le point nodal de la politique économique des États : une croissance démographique rapide et singulière, qui fait de l’Afrique le seul continent en expansion soutenue ; un déficit chronique en infrastructures couplé à un territoire immense, où plus d’une capitale du continent sont mieux reliées à Dubaï ou à Paris qu’à leur second marché local ; ou encore un exode rural inachevé : moins de 50 % de la population du continent est urbaine, contre 65 % en Chine et 75 % aux États-Unis.

Nairobi et ses 181 projets

Ce sont les villes qui, au sein d’une stratégie cohérente, parviendront à associer planification urbaine, politique industrielle et spécialisation sectorielle, à l’image de Bangalore (services), Shenzhen (industries) ou San Francisco (hautes technologies), seront les moteurs de l’essor africain. Tanger – qui aurait pu figurer dans notre classement si nous ne nous étions limités à deux villes par pays, en est un exemple éloquent. En misant sur ses forces et sur l’essor du commerce mondial, la « porte de l’Afrique » a axé sa politique industrielle autour du développement d’un port de classe mondiale et de l’établissement de zones franches propices à l’industrie manufacturière. Un choix gagnant qui lui a permis d’attirer les investisseurs étrangers et de se transformer en modèle continental.

Comme l’atteste notre palmarès des villes africaines les plus attractives, d’autres cités, de Casablanca à Abidjan en passant par Nairobi, chacune avec sa stratégie, cheminent sur la voie du succès. Elles attirent de jeunes ruraux en quête d’une vie meilleure mais aussi des investisseurs. Entre 2019 et 2023, Nairobi a accueilli 181 projets d’investissements directs étrangers, Casablanca 113 et Abidjan 71, principalement dans le service aux entreprises, l’informatique, les technologies de l’information, les services financiers et les énergies renouvelables. Des investissements essentiels pour soutenir la création d’emplois, financer les infrastructures et enclencher un cercle

De fait, la ville est l’échelle à laquelle le déficit en infrastructures paraît le moins complexe à résoudre. Il suffit de connecter, sur quelques milliers de kilomètres carrés, des centaines de milliers (voire des millions) d’âmes au travers d’une poignée de nœuds urbains. Le transport électrique, ramassé, n’entraîne pas les pertes inhérentes à un réseau de longue distance. Les lieux de production sont proches des lieux de consommation. Encore faut-il tenir le rythme d’une croissance effrénée. D’ici à 2050, la population urbaine de l’Afrique doublera. Kinshasa deviendra la 4e plus grande ville au monde, avec 35 millions d’habitants ; Lagos la 6e, avec 33 millions.

Bidonvilles et quartiers fragmentés

Sous la poussée de la croissance naturelle et des migrations, les villes africaines enflent, souvent de manière désordonnée alors qu’elles sont déjà en moyenne 20 % plus étendues que les villes des autres pays émergents. Résultat : près de 60 % de leurs habitants vivent dans des bidonvilles. À l’image de Kibera, au sud de Nairobi, où s’entassent sur 2,5 km2, dans des logements de fortune, plus de 1 million de Kényans. Une surpopulation qui s’ajoute à un manque de connectivité et à un coût de la vie exorbitant.

Le risque est de voir se former un ensemble de quartiers fragmentés, sans moyens de transport fiables, qui peinent à offrir des emplois et qui ne permettent pas aux entreprises de tirer parti des économies d’échelle. La mobilité urbaine est d’ailleurs le casse-tête quotidien de millions d’Africains, confrontés à une pénurie de transports publics. L’alternative du secteur privé, les transports « artisanaux », dominent ainsi largement. Selon la fondation Mo Ibrahim, minibus et autres taxis partagés représentent, dans de nombreuses villes subsahariennes, de Conakry à Yaoundé, plus de 90 % du transport collectif. Et quand ce chiffre tombe au-dessous de 50 %, comme à Lagos, c’est au prix d’une congestion massive, avec un temps passé dans les embouteillages estimés à trente heures par semaine. Quant à la marche, elle occupe plus des deux tiers des trajets journaliers des habitants de Kinshasa, dont l’agglomération s’étale pourtant sur 10 000 km2. Comment, dans ces conditions, prétendre à un emploi un tant soit peu éloigné de son logement ?

Conscientes des conséquences économiques de ces fractures spatiales, une poignée de villes ont pris de l’avance. Des lignes de métro fonctionnent à Johannesburg, Alger, Abuja ou au Caire. Des tramways circulent à Casablanca, Tunis, Rabat et Alger. Mais ces avancées restent largement insuffisantes, même pour les villes précitées. Gourmands en capital et confrontés à des usagers au pouvoir d’achat limité, ces types de projets, qui peinent déjà à atteindre l’autonomie financière dans les pays développés, constituent, sur le continent, des aventures aussi fastidieuses que périlleuses. Et si le secteur privé, par le biais de partenariats avec le secteur public, peut contribuer à combler une partie du financement, les pouvoirs publics restent contraints d’en apporter l’essentiel.

Autre défi majeur, pour nombre de villes du sud du Sahara : celui des marchés fonciers. Prisonnières de règles formelles, coutumières et informelles qui se superposent et se contredisent, elles voient nombre de leurs projets de planification urbaine bloqués, et, surtout, se heurtent à l’impossibilité de valoriser les terrains concernés. Or un terrain qui acquiert de la valeur est un terrain qui pourrait servir de garantie pour lever des fonds…

Décentralisation

En creux, c’est la gouvernance des villes ainsi qui est dénoncée. Dans son dernier livre, Left Behind: A New Economics for Neglected Places, l’économiste britannique Paul Collier préconise une décentralisation plus large en Afrique, qui permettrait de régler plus facilement ce type de problèmes. En matière de politique industrielle, aussi, une gouvernance locale renforcée constitue un atout indéniable. Pour coordonner les relations avec le secteur privé local, organiser une concurrence saine, identifier les secteurs à privilégier et les besoins des futurs champions, réévaluer les actions entreprises et leurs résultats.

Reste que Kigali (2e de notre classement) et Tanger, qui appartiennent à un État pour le moins centralisé, en sont de parfaits contre-exemples. C’est qu’en matière de développement il n’existe décidément pas de règles : seulement des contextes différents et des cas particuliers.

(Avec Jeune Afrique)

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Gaza : l'offensive militaire israélienne se poursuit sans relâche, la situation « ne fait qu'empirer »

Après un week-end d'opérations militaires israéliennes continues dans toute la bande de Gaza et en particulier dans le nord, les agences humanitaires de l'ONU ont averti lundi que la situation, déjà désastreuse, « ne fait qu'empirer ». Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni lundi après-midi pour faire le point sur la situation au Moyen-Orient, notamment après des frappes israéliennes en Iran.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), la plus importante agence humanitaire de l’ONU à Gaza, n’a signalé « aucune amélioration » à Kerem Shalom, le principal point de passage pour la nourriture, le carburant et les médicaments.

« L’une de nos plus grandes préoccupations actuellement est que les gens n’ont pas assez à manger », a déclaré l’agence, ajoutant que l’aide entrant dans l’enclave est à son niveau le plus bas depuis des mois, les produits commerciaux « arrivant à peine au compte-goutte ».

Nord sinistré

L’UNRWA a dit qu’elle continuait de recevoir des « appels désespérés » de collègues dans le nord de Gaza, où les gens restent coincés sous les décombres et où les premiers intervenants, y compris l’ONU, ne peuvent pas les atteindre.

« Il y a un énorme sentiment de frustration parmi les familles déplacées dans le nord de Gaza en raison des horreurs auxquelles elles sont confrontées », a déclaré une porte-parole de l’UNRWA, Louise Wateridge.

Des dizaines de milliers de civils sont « en grave danger », a-t-elle ajouté, faisant écho à une déclaration du Secrétaire général de l’ONU dimanche dans laquelle il s’est dit choqué par les « niveaux effroyables de morts, de blessés et de destruction » dans le nord de Gaza alors que l'armée israélienne poursuit son offensive.

Dans toute la bande de Gaza, le risque de famine persiste, selon la dernière évaluation de l’insécurité alimentaire réalisée en partenariat avec l’ONU. Elle estime que quelque 1,84 million de Gazaouis souffrent d’insécurité alimentaire aiguë.

Moins de deux semaines après la publication de cette évaluation, l’UNRWA affirme désormais que le nombre d’enfants susceptibles d’être mal nourris pourrait augmenter de 20 %.

Réduction des services de santé

Soulignant que les ambulances ne fonctionnent plus et que les équipes de défense civile ont cessé leurs activités, la responsable de l’UNRWA a qualifié la situation sanitaire dans le nord de Gaza et dans la ville de Gaza de « catastrophique ».

Les malades et les blessés n’ont pas accès aux soins vitaux, « les familles manquent de nourriture, leurs maisons ont été détruites, elles n’ont pas d’abri et aucun endroit n’est sûr », a expliqué Mme Wateridge, ajoutant que deux des trois hôpitaux restants dans le gouvernorat du nord de Gaza ont été directement touchés.

Des coupures de courant mortelles

« Des patients meurent maintenant à cause de la panne de courant et du manque de fournitures » et les médecins « sont obligés de donner la priorité à un patient plutôt qu’à un autre, car il n’y a pas assez de fournitures, de personnel ou d’installations », a-t-elle déclaré.

Dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord, l’UNRWA a signalé qu’elle n’avait pas reçu d’eau pour le septième jour consécutif, « et notre équipe n’a pas pu faire fonctionner aucun des puits d’eau de l’UNRWA ».

Le carburant est insuffisant pour faire fonctionner les installations d’eau, « obligeant les gens à risquer leur vie pour trouver de l’eau potable ou à consommer de l’eau provenant de sources dangereuses », a noté l’agence de l’ONU.

Les humanitaires de l’ONU rapportent que plus de 450.000 personnes déplacées vivent dans 101 sites sujets aux inondations.

Le bétail a disparu

Une mise à jour de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a souligné lundi que près de 15.000 bovins de Gaza, soit 95 %, sont morts et que presque tous les veaux ont été abattus.

Moins de 25.000 moutons, soit environ 43 %, et seulement environ 3.000 chèvres, soit environ 37 %, sont encore en vie. Dans le secteur de la volaille, seuls 34.000 oiseaux (1 %) ont survécu.

« Il n’y a pas de nourriture, pas d’orge, pas de fourrage et pas d’eau non plus pendant le conflit ; nous avions plus de quarante têtes de bétail, et maintenant il n’en reste plus que vingt, voire moins », a déclaré Hakmah El-Hamidi, d’Al-Zuwayidah, dans le centre de la bande de Gaza.

Mme El-Hamidi a reçu l’aide de la FAO sous forme de fourrage pour ses animaux – elle fait partie des 4.400 familles d’éleveurs qui en bénéficient à Deir al-Balah, Khan Younis et Rafah.

« Grâce à Dieu, nos animaux sont en meilleure santé et ne meurent plus », a-t-elle dit. Le kit vétérinaire fourni par la FAO « m’a également beaucoup aidée ; il contient des vitamines et un spray anti-puces. Les animaux se faisaient piquer par des puces, alors je le vaporise, comme vous pouvez le voir. C’est vraiment bien ».

Réunion du Conseil de sécurité

Après des frappes de l'armée israélienne contre des cibles en Iran ce weekend, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une réunion d'urgence lundi après-midi.

Informant les membres du Conseil de la situation, le Sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, Khaled Khiari, a déclaré que ces attaques risquaient de plonger la région dans ce qu'il a appelé « l'inconnu » au moment où la désescalade sur tous les fronts est nécessaire.

« Les deux parties doivent cesser de tester les limites de la retenue de l'autre et agir dans l'intérêt de la paix et de la stabilité de la région », a-t-il dit.

Par ailleurs, il a décrit les « conditions insupportables des civils palestiniens pris au piège dans le nord de Gaza ». « Les niveaux de morts, de blessés et de destruction dans le nord sont effroyables », a-t-il déclaré.

« Les civils sont coincés sous les décombres. Les malades et les blessés sont privés de soins de santé vitaux. Les familles manquent de nourriture et d'abris alors que des rapports font état de séparations et de nombreuses personnes détenues », a-t-il ajouté.

Le Parlement israélien interdit les activités de l'UNRWA

Le chef de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a déclaré lundi que le vote du Parlement israélien interdisant ses activités en Israël constituait un « précédent dangereux ».

Ce vote « s’oppose à la Charte des Nations Unies et viole les obligations de l’État d’Israël en vertu du droit international. Il s’agit de la dernière campagne en cours visant à discréditer l’UNRWA et à délégitimer son rôle dans la fourniture d’une assistance et de services de développement humain aux réfugiés de Palestine », a dénoncé M. Lazzarini dans un message sur la plateforme X.

Selon lui, cela ne fera qu’aggraver les souffrances des Palestiniens, en particulier à Gaza, « où les gens vivent depuis plus d’un an un véritable enfer », ajoutant qu'il s'agissait « rien de moins qu’une punition collective ».

« Mettre fin à l’UNRWA et à ses services ne priveront pas les Palestiniens de leur statut de réfugié. Ce statut est protégé par une autre résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée au sort des Palestiniens », a affirmé le chef de l'UNRWA.

Gaza : l'offensive militaire israélienne se poursuit sans relâche, la situation « ne fait qu'empirer »
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RPDC : «Payeront le prix dûment les Pays pour l’application des sanctions illicites à l’égard de notre Etat ! »


Ce samedi 19 octobre, CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères de la RPDC (ou République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 :
⦁ Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
⦁ Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR), a rendu public son communiqué de presse suivant:
Contrairement aux principes du Droit international officiellement reconnus et axés sur l’égalité de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures, les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) et leurs Etats satellites cherchent à rétablir le mécanisme de pression des sanctions contre notre RPDC, structuralement détruit et en état de ruine.
La soi-disant Equipe Multilatérale de Surveillance des Sanctions (ou MSMT ou multilateral sanctions monitoring team instituée en dehors du système onusien pour être déclarée - 16/10/2024 - par les officiels des 3 Etats hostiles ou antagonistes et les Ambassadeurs des 8 Etats occidentaux à Séoul, Capitale de la ROK, NDLR) qui, selon eux, remplace le Panel d’Experts déjà disloqué (grâce au blocage - 28/03/2024 - de la prolongation du mandat annuel à travers l’exercice du droit du veto de la part de la Russie et de l’abstention de la part de la Chine, NDLR) après une dizaine d’années (12/06/2009 - 30/04/2024) de service de surveillance de l’application de la Résolution de l’ONU (№ 1874 S/2009/301 adoptée par tous les 15 membres permanents et non permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies - CSNU - pour la non-prolifération nucléaire de la RPDC, NDLR) en matière des sanctions est complètement illicite et illégale du point de vue de la raison et de l’objectif d’existence, et son existence est, elle-même, le refus de la Charte de l’ONU.
J’exprime mes préoccupations et regret graves à l’acte méchant habituel des USA visant à corriger, à leur souhait, l’ordre international pour leurs intérêts de suprématie et je le condamne, sévèrement, comme :
⦁ un défi contre la justice internationale
⦁ la violation la plus ouverte de notre souveraineté.
Pour nous, les embargos conduits par les USA à l’égard de la RPDC ne sont jamais une expérience nouvelle (les retombées du COCOM ou coordinating committee for multilateral export controls depuis les années 1940, NDLR). Mais, la conduite unilatérale des USA et de certains Pays qui les suivent à l’aveuglette, dépourvus du raisonnement sain et du sens de la réalité et en proie à la conception de contrainte susceptible d’engendrer seulement des résultats suicidaires est un facteur propre à :
⦁ ébranler le fondement des relations internationales
⦁ troubler, gravement, les circonstances sécuritaires du monde.
La nouvelle apparition d’un hostile élément de menaces exige de compléter, sans cesse, de nouveaux éléments aux forces de riposte légitimes pour le maîtriser. Une mauvaise conduite sera nécessairement suivie d’une réaction indispensable et d’un prix équivalent. Si les USA espèrent nous surprendre et empêcher notre progression par l’ancienne structure de pression des sanctions contre notre RPDC, ce sera un jugement erroné fatal. Comme l’a déjà affirmé le Président (KIM JONG UN) des Affaires d’Etat de la RPDC, les douleurs forcées par les USA à notre Peuple :
⦁ sont transformées en colère viscérale contre les USA
⦁ servent d’un facteur drastique et d’une occasion stratégique de redoubler notre force.
Si les USA cherchent à diriger le monde par le diktat, l’arbitraire et les préjugés :
⦁ beaucoup plus de Pays porteront l’intérêt à mettre fin à la suprématie US
⦁ l’apparition d’une structure de solidarité mondiale anti-US sera anticipée.
Invariable est la volonté de la RPDC de défendre le droit à la souveraineté nationale, les intérêts au développement de l’Etat, la paix et la sécurité de la Région et du reste du monde, face aux tentatives hostiles de plus en plus ouvertes des USA et de leurs suivistes.
A cette occasion en mettant en cause, une fois de plus, le crime de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA - comme le Japon depuis 1945 - obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR) qui a violé le Territoire souverain (03-10/10/2024: l’infiltration des drones destinés à répandre les tracts anti-RPDC dans la nuit au-dessus du ciel de la Ville Pyongyang - Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4357 ans -, NDLR) de notre Etat et provoqué l’actuel malheur, j’affirme que les USA en prendront toute la responsabilité. Nous tenons à graver à l’esprit :
⦁ les USA et la ROK qui ont initié le lancement de la MSMT contre la RPDC
⦁ les Pays qui y ont pris part active aveuglément comme le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne - sa plus voisine géographique - et stigmatisé Etat hostile ou antagoniste par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: aucunes excuses présentées jusqu’ici contrairement au geste de quelques anciens colonisateurs européens, NDLR), le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Australie et la Nouvelle-Zélande
et à enregistrer tous leurs actes hostiles. Les forces complices de ladite conspiration contre la RPDC payeront, dûment, le prix. (Fin)

Rappelons que tous ces 10 Etats satellites sont du côté des USA depuis la Guerre de Corée (1950-1953, finie par le cessez-le-feu temporaire ou l’Accord d’Armistice) avec l’envoi de leurs contingents pléthoriques :
⦁ le Japon : 8.000
⦁ le Canada : 26.791
⦁ le Royaume-Uni : 56.000
⦁ la France : 3.794
⦁ l’Allemagne : 200 (médecins arrivés sur le terrain juste après la fin de la Guerre)
⦁ l’Italie : 189 (médecins)
⦁ les Pays-Bas : 5.322
⦁ l’Australie : 17.164
⦁ la Nouvelle-Zélande : 5.350
⦁ la ROK : 1.090.911
Bien sûr que les effectifs militaires des USA étaient inimaginables avec le nombre de 1.789.000 tandis que la RPDC, âgée de 2 ans et avec sa population totale de 10.540.000 habitants, ne disposait que quelques seules Divisions de l’Armée Populaire de Corée. Presque personne n’avait imaginé que les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2 ; classé 3ème du monde) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial avec leurs Maréchaux et Généraux renommés et leur industrie de guerre de 1er rang mondial.
Ce n’était jamais par hasard qu’au lendemain de la Guerre, le Maréchal Douglas MacARTHUR (1880-1964), le tout 1er Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes (fabriquées - 24/07/1950 - par les Résolutions du CSNU № 82-84 25/06-07/07/1950), a estimé terminer la Guerre en 72h dans le cadre de leur Plan A:
⦁ Plan B; l’extension de la Guerre sur la Mandchourie en mobilisant, aussi, l’Armée japonaise réarmée et celle de JIANG Jieshi 1887-1975 Généralissime et opposant à la République Populaire de Chine
⦁ Plan C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.

RPDC : «Payeront le prix dûment les Pays pour l’application des sanctions illicites à l’égard de notre Etat ! »
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Liban : face aux besoins humanitaires croissants, des agences de l’ONU réclament plus de fonds


Alors que les rapports des médias font état de nouvelles frappes israéliennes mardi matin dans l’est et le sud du Liban, des agences des Nations Unies ont réclamé « plus de fonds » pour répondre aux besoins urgents des populations à la suite de l’escalade du conflit au Liban. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), « les besoins augmentent » dans ce pays du Moyen-Orient.
« Nous appelons la communauté internationale à soutenir les efforts et à aider à maintenir les terminaux et les routes d’approvisionnement ouverts », indiquent ces agences onusiennes dans un communiqué commun, alors qu’Israël a bombardé la route reliant le Liban à la Syrie, entravant le passage de réfugiés. 
« Nous demandons aux parties au conflit de veiller à ce que ces voies soient protégées pour permettre un accès sans entrave à l’aide humanitaire ».
Le PAM et l’UNICEF disent se préparer « à la réalité de l’augmentation des besoins ». Tout en continuant à fournir une aide immédiate, ils estiment qu’il est essentiel de mobiliser des fonds pour permettre une réponse à plus grande échelle. 
« Nous avons besoin d’un financement supplémentaire, sans conditions, pour fournir une assistance ».
Peur et désarroi
En réponse, l’UNICEF et le PAM ont travaillé main dans la main pour apporter une aide vitale aux plus vulnérables. Le PAM a ainsi prépositionné de la nourriture dans des endroits stratégiques, répondant ainsi aux besoins d’environ 200.000 personnes par jour avec de la nourriture prête à consommer et de l’argent liquide.
De son côté, l’UNICEF apporte un soutien essentiel aux enfants et à leurs familles - soins de santé primaires, eau et kits d’hygiène, matelas et couvertures - et des services de soutien psychosocial pour répondre aux problèmes de santé mentale des enfants dans les abris.
Sur le terrain, les deux agences indiquent, au cours d’une visite de trois jours au Liban, avoir été témoins de la dévastation et ressenti la peur et le désarroi de la population. 
« Pour ces Libanais, l’avenir reste incertain tant que leur pays est sous les tirs. La guerre que le monde voulait éviter au Liban est en train de se produire et a déjà déclenché une catastrophe ».
Les familles vivent dans des conditions périlleuses. Et à mesure que le conflit s’aggrave, le bilan psychologique de la population, en particulier des enfants et des jeunes, s’alourdit. Presque tous les enfants du Liban ont été touchés d’une manière ou d’une autre.
Des familles continuent à se sentir en danger, même après avoir fui un danger immédiat
Nombre d’entre eux ont été victimes de bombardements, ont perdu des êtres chers, leur maison, leur accès à l’éducation et sont confrontés à un avenir incertain dans une pauvreté peut-être encore plus grande.
Près de 190.000 personnes déplacées sont actuellement hébergées dans plus de 1.000 installations, tandis que des centaines de milliers d’autres recherchent la sécurité auprès de leur famille et de leurs amis.  
« Les voix des familles locales résonnent avec nos préoccupations : elles continuent à se sentir en danger, même après avoir fui un danger immédiat. Les parents expriment leur inquiétude quant à la sécurité de leurs enfants, y compris dans les refuges nouvellement désignés ».
Pour l’ONU, il est urgent d’assurer leur protection, comme le prévoit le droit international humanitaire. Il s’agit notamment de protéger les écoles, les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau, et de garantir un passage sûr aux civils qui fuient les zones de conflit. 
« Aucun enfant ne devrait être confronté à l’utilisation aveugle d’armes explosives dans des zones peuplées. Et tous ceux qui tentent de leur apporter une aide vitale doivent également être protégés ».
Plus de 283.000 personnes ont franchi les frontières libano-syriennes
L’escalade du conflit et l’intensification des frappes aériennes israéliennes sur le Liban ont des effets de plus en plus dévastateurs sur les civils dans le pays, poussant de plus en plus de personnes à fuir vers la Syrie, a alerté mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la crise continue de s’étendre à la Syrie. « Les réfugiés, qui avaient auparavant cherché la sécurité au Liban, sont à nouveau en fuite pour sauver leur vie », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Rema Jamous Imseis, Directrice régionale du HCR pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Plus de 283.000 personnes ont déjà franchi les frontières libano-syriennes, dont 70 % de Syriens, le reste étant constitué de Libanais et de quelques autres ressortissants de pays tiers, selon un décompte effectué le 12 octobre dernier.
Les agences de l’ONU présentes dans cinq points de passage frontaliers de la Syrie
Au principal poste frontière de Masnaa/Jdaidet Yabous, les gens sont obligés de traverser à pied après une grève la semaine dernière. « Parmi les arrivants, plus de 5.500 personnes ont été évaluées par nos équipes comme ayant des besoins spécifiques, dont 1.300 personnes handicapées et d’autres souffrant de maladies chroniques », a ajouté Mme Jamous Imseis.
Face à cet afflux de retournés et de réfugiés, l’Agence onusienne est présent à cinq points de passage frontaliers avec d’autres agences des Nations Unies et des partenaires locaux, fournissant de l’eau, de la nourriture, des couvertures et des matelas ainsi que le transport vers les destinations prévues. Depuis le 23 septembre, plus de 263.000 Libanais et réfugiés ont reçu une aide en espèces.
Les Libanais sont principalement hébergés chez des proches ou des familles syriennes généreuses, et un petit nombre d’entre eux dans des centres d’accueil. Il existe actuellement plus de 25 centres d’accueil dans les gouvernorats de Damas, Damas rural, Homs, Hama, Idleb, Tartous et Lattaquié, avec une capacité collective de 10.000 personnes.
Plus de 11.000 Libanais réfugiés en Iraq
Dans le même temps, de nombreux Syriens retournent dans des endroits qu’ils ont fuis il y a des années, « incertains de ce qu’ils y trouveront et avec de maigres ressources ». Lorsque leurs maisons sont détruites, les Syriens sont hébergés par des parents ou des amis, qui sont eux-mêmes en difficulté.
Cet afflux en provenance du Liban intervient dans un contexte de crise humanitaire en Syrie où des millions de personnes sont toujours déplacées et 90 % de la population a besoin d’une aide humanitaire.
Par ailleurs, le HCR note que plus de 11.000 Libanais sont arrivés en Iraq depuis l’escalade des hostilités au Liban par divers points, notamment le poste frontière d’Al-Qaim (6.925) et les aéroports de Bagdad et de Najaf.
Plus de 25 % du Liban sous ordre d’évacuation d’Israël
A l’intérieur du Liban, le nombre de personnes déplacées augmente chaque jour. Hier lundi 15 octobre, 20 villages du sud ont reçu l’ordre d’évacuer. Selon l’ONU, un quart du Liban est désormais sous le coup d’un ordre d’évacuation militaire israélien.
« Tenant compte de ces ordres, de nombreuses familles se réfugient dans des espaces publics ouverts, cherchant désespérément à échapper aux bombes, mais peinant à trouver un abri », a détaillé la responsable du HCR, rappelant que 1,2 million de personnes ont été déplacées par les hostilités dans ce pays du Moyen-Orient.   
Dans le sud du Liban, les humanitaires ont encore plus de mal à atteindre les populations touchées en raison des frappes aériennes intenses qui se poursuivent. Il y a actuellement plus d’un millier d’abris collectifs attribués par le gouvernement, qui accueillent plus de 190.000 personnes. Parmi ces sites, 876 ont déjà atteint leur capacité maximale.
Le HCR travaille avec les autorités et les partenaires pour améliorer les abris, en les cloisonnant, en les protégeant des intempéries et en réhabilitant les installations d’eau et d’assainissement.
Plus de 400.000 enfants déplacés au Liban en trois semaines
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) met en garde contre une « génération perdue » dans ce pays confronté à de multiples crises et maintenant aux attaques israéliennes. Les trois dernières semaines ont été marquées par « une terrible escalade de la violence au Liban ».
Les combats au Liban ont déplacé 1,2 million de personnes de leurs foyers dont 400.000 enfants, la plupart fuyant vers Beyrouth et d’autres régions du nord au cours des trois dernières semaines. Nombre d’entre elles ont rejoint leur famille et leurs proches, mais certains sont également hébergés dans des écoles transformées en abris.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF pour les actions humanitaires a visité des écoles qui ont été transformées en abris pour accueillir les familles déplacées.
« Ce qui m’a frappé, c’est que cette guerre n’a que trois semaines et que tant d’enfants ont été touchés », a déclaré Ted Chaiban. « Alors que nous sommes assis ici aujourd’hui, 1,2 million d’enfants sont privés d’éducation. Leurs écoles publiques ont été rendues inaccessibles, ont été endommagées par la guerre ou sont utilisées comme abris ».
M.  Chaiban, demande la fin des violations du droit humanitaire international, la protection des civils et des infrastructures civiles et un cessez-le-feu. « Cette folie doit cesser ».

Liban : face aux besoins humanitaires croissants, des agences de l’ONU réclament plus de fonds
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Audit et gestion des finances publiques Cour des Comptes : Vital Kamerhe appelle au renforcement des capacités des Députés Nationaux


Dans le cadre de la mission régalienne de l'Assemblée Nationale, le Président de cette Institution, le Professeur Vital Kamerhe, a invité, pour des échanges, les animateurs de la Cour des comptes conduits par Jimmy Munganga Ngwaka, Premier Président de cette structure d'appui à la chambre basse du parlement. A cette occasion, le Président de l'Assemblée Nationale, a exprimé son souhait de recevoir les techniciens de la Cour des comptes au Palais du peuple pour des séances de renforcement des capacités en matière de l'élaboration et exécution du Budget de l'état ainsi que sur le contrôle des dépenses publiques. Cet exercice a-t-il souligné, va permettre aux Elus nationaux d’être suffisamment outillé en matière d'audit pour mener objectivement leur mission de contrôle du Gouvernement. «Nous avons échangé autour de l'organisation du travail à la Cour des comptes et sur la réddition des comptes exercice 2024 qui est en finalisation. Mais nous sommes émerveillés par la sollicitation du

Président de l'Assemblée Nationale de tirer au maximum profit de notre collaboration en organisant un séminaire de renforcement des capacités des Elus nationaux en matière d'audit et contrôle des finances publiques. Nous savons que les Députés Nationaux ne sont pas tous experts en finances publiques. Dans son rôle la Cour des comptes, une structure d'appui à l'Assemblée Nationale, offre l'expertise de ses techniciens en appuie au travail de contrôle parlementaire des Elus du peuple", a déclaré notamment, Jimmy Munganga Ngwaka. Vital Kamerhe a invité la Cour des comptes à travers son Premier Président, de travailler de commun accord avec la commission ÉCOFIN pour préparer ces différentes séances de renforcement des capacités. Il a cependant promis son implication pour veiller aux intérêts de la cour des comptes dans les discussions sur la Loi de finance 2025 qu’ils vont entamer bientôt. La Pros.

Audit et gestion des finances publiques Cour des Comptes : Vital Kamerhe appelle au renforcement des capacités des Députés Nationaux
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Soudan : Médecins Sans Frontières appelle à protéger des civils

Alors que les combats se poursuivent entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, Médecins Sans frontières fait l’appel à la protection des civils, du personnel et des structures de santé à El Fasher. «Il n'y a plus d'endroit sûr et même les patients et le personnel médical sont victimes des combats incessants», affirme l’ONG, dont un opérateur a été tué le 25 mai dans une explosion qui a touché sa maison.

Selon le rapport de Médecins Sans frontières (MSF), plusieurs hôpitaux ont été endommagés pendant le mois de mai à El Fasher. «L'intensité des combats ne laisse aucun répit aux civils, les hôpitaux sont de plus en plus pris dans les combats et il devient de plus en plus difficile de soigner les blessés», a déclaré Claire Nicolet, responsable des activités de MSF pour le Soudan. South Hospital, une structure qui accueille un grand nombre des blessés, a été touché: «c'est le seul hôpital capable de fournir des soins à l'afflux important de blessés et il a reçu plus de 1 000 patients depuis le début des combats dans la ville le 10 mai. Malheureusement, 145 d'entre eux se trouvaient dans un état critique et ont succombé à leurs blessures», a expliqué, Abdifatah Yusuf Ibrahim, coordinateur de projet à MSF. Il a noté que «l’hôpital se trouve désormais en première ligne, avec un risque très élevé de devoir cesser ses activités».

 

Un appel aux parties aux conflits

Vu le nombre des victimes, des hôpitaux endommagés, la responsable des activités de MSF pour le Soudan déclare que «les établissements de santé doivent être protégés». «Les parties au conflit doivent les respecter en tant que lieu où les malades et les blessés peuvent recevoir des soins médicaux», a-t-elle ajouté.

La ville d’El Fasher est la capitale de la province du Darfour, dans l’Ouest du Soudan. Comme d’autres régions du Soudan, cette zone souffre d'une guerre qui continue à faire des victimes et à causer des nombreux dégâts matériels.

Vatican News avec SIR

Soudan : Médecins Sans Frontières appelle à protéger des civils
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Les Caritas diocésaines de la Province Ecclésiastique de Bukavu à l’écoute de la Vision du Secrétaire Exécutif de Caritas Congo Asbl

La rencontre entre lrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl et les Responsables des Caritas-Développement diocésaines de la Province Ecclésiastique (PE) de Bukavu a été ouverte mardi 14 mai 2024 par Mgr Willy Ngumbi, Evêque du Diocèse de Goma. Ces assises de trois jours, qui se tiennent au bureau de la Caritas Goma, réunissent les Responsables des Caritas suivantes : Bukavu (Archidiocèse), Butembo-Beni, Goma, Kasongo, Kindu et Uvira.

Mgr Willy Ngumbi recommande une Pastorale féconde auprès des bénéficiaires

Pour Mgr Willy Ngumbi, la tenue de cette réunion à Goma, est « un signe d’unité, de fraternité et de collaboration entre différentes Caritas diocésaines dans notre pays », qu’il apprécie beaucoup, tenant compte de la situation sécuritaire et humanitaire dramatique que traverse son diocèse. S’adressant aux participants, Mgr Willy Ngumbi a indiqué que « le présent atelier de réflexion et d’échanges sur les Caritas-Développement diocésaines sur la Vision du Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, comme d’autres, vise à rendre nos Caritas plus solides et s’inscrit dans le cadre de notre mission permanente. Ces sessions ne sont pas de passe-temps. Chacun doit en tirer profit autant que possible pour bien mener la mission de la Pastorale Sociale qui lui a été confiée par son Evêque, afin d’aider son Église à être plus proche des populations vulnérables, de manière durable dans plusieurs domaines, avec le soutien des équipes opérationnelles et la mobilisation de maigres ressources dont nous ne disposons pas pour y parvenir ».

Mgr Wily Ngumbi a remercié Monsieur l’Abbé Makimba « des efforts qu’il ne cesse de fournir pour accompagner l’amélioration du Réseau Caritas en RDC ». Remerciant également les Facilitateurs, il a invité les participants à « bien s’appliquer et à suivre attentivement leurs conseils pour une gestion responsable de leurs structures respectives. Cela permettra de dégager une Pastorale féconde auprès des bénéficiaires, tout en veillant à ne pas s’écarter des orientations de l’Église dont nous ne sommes pas les ministres ».

Développer un cadre d’échanges entre Caritas

Dans son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl a renchéri les propos de Mgr Ngumbi : « J’ai pris la ferme résolution d’organiser des rencontres avec les différents Responsables des Caritas diocésaines, que je considère comme Partenaires privilégiés dans l’accomplissement de la mission que nos Pères Evêques m’ont confié ». Et de préciser : « À travers cette session, je vais partager avec vous ma Vision à la tête du Réseau Caritas en RDC pour le mandat qui m’est confié par l’Episcopat congolais. Le souci est d’améliorer la communication ainsi que la coordination entre les membres du Réseau dont nous faisons partie ».

Il s’agit en fait de la 5ème réunion que le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl organise au niveau national, après celles des PE de Kinshasa, Mbandaka,  Lubumbashi et Kisangani. « Ma priorité à travers ces réunions est de développer un cadre d’échange qui aura pour objectif d’assurer la viabilité de nos Caritas et du Réseau, et aussi d’asseoir notre partenariat en tant que Réseau sur des bases solides », a souligné Monsieur l’Abbé Edouard Makimba.

Dans son mot de bienvenue, Monsieur l’Abbé Richard Muhindo a relevé que « nos discussions, échanges fructueux et recommandations qui seront formulées permettront de bien venir en aide d’une manière responsable aux populations vulnérables pendant la mise en œuvre des projets ainsi que la consolidation de la gestion dans nos différentes Structures ».

 Il sied de signaler que ces travaux de Goma ont démarré par une Eucharistie célébrée par Mgr Willy Ngumbi, et à laquelle ont pris part près d’une centaine d’agents et Cadres de la Caritas-Développement Goma.

Cette première journée a été marquée par les exposés de différentes Caritas-Développement diocésaines de la PE de Bukavu sur leurs Forces, Faiblesses et perspectives. La Chargée de Genre et Qualité des Programmes de la Caritas-Développement Goma, Mme José Kika, est intervenue de manière particulière. Elle a planché notamment sur les aspects de la Politique de Sauvegarde et de Protection contre les Exploitations et Abus Sexuels (PSEAS), en parlant du contexte et de ses objectifs.

Un temps a été accordé aux échanges sur ces exposés, avant que les participants ne se divisent en deux Groupes pour répondre en carrefours à des questions sur les relations entre les Caritas diocésaines et les Caritas paroissiales. Une évaluation a clôturé cette journée.

GMK & AB/Caritasdev.cd

Les Caritas diocésaines de la Province Ecclésiastique de Bukavu à l’écoute de la Vision du Secrétaire Exécutif de Caritas Congo Asbl
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