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Le CALCC tacle le Gouvernement !

Le Conseil de l’Apostolat des Laics Catholiques du Congo « CALCC » a accusé les autorités d’autosatisfaction et de présentation des avancées sécuritaires fictives alors que le peuple vit dans la psychose : les enlèvements par-ci par-là, les vols d’enfants, l’assassinat de Chérubin Okende, des poursuites judiciaires des opposants dont l’affaire Matata Ponyo.

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Niger : la « Françafrique » néo-coloniale craque de toutes parts

*Après le Mali et le Burkina Faso, pays de Thomas Sankara, qui ont « remercié » et éconduit les troupes de l’opération Barkane en faillite, après le Sénégal, où le pouvoir néocolonial peine à contenir l’opposition populaire regroupée autour de Songo, c’est au tour du Niger, jusqu’alors base de repli de l’armée française d’Afrique et source importante d’approvisionnement en uranium pour l’industrie française, de ruer dans les brancards de la Françafrique: dans ce pays le coup d’Etat appuyé par toute l’armée et par une large partie de la jeunesse de Niamey pourrait se transformer en un mouvement révolutionnaire de dimension internationale, voire de portée historique pour toute l’Afrique.

Face à ce qui apparaît de plus en plus comme une évolution globale, de portée potentiellement révolutionnaire et historiquement inéluctable de l’ex- « pré-carré » français néocolonial, l’Elysée et tout ce qui, en France, plonge ses racines dans les intérêts égoïstes et dans l’imaginaire colonial et néo-impérial, – du Rassemblement lepéniste aux LR en passant par Zemmour, par le parti présidentiel et par la fraction la plus social-impérialiste de la « gauche » établie, « montre les muscles », cherche des appuis impérialistes transnationaux (européens, et surtout, américains…) et semble tentée par une opération militaire intrusive qui dresserait immanquablement contre elle d’une manière irrésistible la jeunesse africaine refusant le chômage de masse, la corruption des pouvoirs néocoloniaux, la démocratie d’apparat cautionnée par l’Occident et les ingérences militaires à répétition.

Il faut espérer que, tant pour la sécurité des Français travaillant en Afrique que pour la préservation de ce qui subsiste du rayonnement culturel international de la France, Macron n’aura pas la folie, contrairement à Sarkozy (et à son opération criminelle et désastreuse de déstabilisation de la Libye), puis à Hollande (dont le PRCF avait prévu l’échec programmé de sa prétendue aide militaire au Mali), de déclencher une guerre qui embraserait totalement l’ex-Afrique française tout en faisant de nombreuses victimes civiles et militaires, y compris parmi les jeunes soldats français.

Quand, sous Sarkozy, le PRCF avait mis en garde contre l’intervention impérialiste française (et également anglo-américaine) anti-libyenne conseillée par le belliciste professionnel BHL, quand, en 2012, à l’encontre de presque toute la gauche établie, notre organisation avait condamné les ingérences françaises menées sous le masque hypocrite des droits de l’homme, c’est bien nous qui avions réellement à cœur à la fois le bien des peuples d’Afrique et l’honneur de notre pays. Le PRCF est en effet resté profondément fidèle à l’adage d’Engels, mis en pratique notamment, par notre défunt ami et camarade Henri Alleg (l’auteur de La Question), à savoir qu’« un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ». Aujourd’hui, tout ce qu’a rapporté à la France le comportement intrusif irresponsable des dirigeants bourgeois successifs de la France, y compris des « socialistes », c’est que le drapeau tricolore – celui du 4 août 1789 qui proclama la fin des privilèges féodaux à la face du monde, celui des Trois Glorieuses immortalisées par Delacroix, celui des maquis FTP et FTP-MOI – est brûlé partout en Afrique pendant que les pouvoirs émergents à Ouagadougou, Niamey, Bamako, et peut-être demain Dakar et à N’Djamena, dénoncent les liens officiels existant avec une langue française qui, dans la diversité foisonnante de ses usages, est pourtant encore de facto notre bien commun, voire le « butin de guerre » des peuples anciennement colonisés par la France bourgeoise, pour reprendre l’expression de Kateb Yacine.

Bref, le colonialisme, l’impérialisme et le néocolonialisme ne sont nullement des remparts pour le rayonnement de la France, de la langue française et de la Francophonie bien comprise telle que la portent par ex. positivement les luttes du peuple québécois contre la domination culturelle anglo-saxonne : ils sont au contraire un boulet terrible, une « bouée de plomb », un poison violent pour le prestige en chute libre, et à terme, pour l’existence nationale même de notre pays !

En effet, un autre résultat tragique du néocolonialisme français persistant et de ses pratiques obsolètes, c’est que, dans l’Hexagone lui-même, et plus encore dans les Outremers, la tension va encore grimper d’un cran entre les populations d’origine océanienne, amérindienne ou africaine, qu’elles soient françaises ou étrangères, et un Etat bourgeois français de plus en plus tenté par la fuite en avant fascisante, par le recours à l’Etat policier, par un comportement de répression, d’embrigadement (SNU) et de marche aux guerres extérieures: ce qui ne peut que précipiter le délitement du sentiment de coappartenance nationale des citoyens de France tout en alimentant une marche déjà enclenchée au fascisme prenant prétexte des risques d’explosion territoriale à l’américaine et de guerre civile d’apparence communautaire.

Et cela d’autant plus que, sous l’effet de la marche antidémocratique de nos « élites » maastrichtiennes vers l' »Etat fédéral européen », de la substitution qui s’en suit de l’Europe néolibérale des régions se faisant sauvagement concurrence à la République indivisible héritée de Robespierre, de l’euro-casse méthodique des conquêtes sociales du Front populaire et du CNR (retraites, sécu, statuts, services publics, Code du travail, nationalisations démocratiques…), de la dévastation du « produire en France » sacrifié à « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (traité de Maastricht et ses successeurs), notre pays se défait de jour en jour, son ennemi n°1 n’étant nullement en Afrique mais bel et bien à Paris même, où l’oligarchie « française » arc-boutée contre les acquis sociaux se complait même de plus en plus dans le rôle de sous-traitante de l’Europe allemande et de la marche au « conflit de haute intensité » voulu par Washington à l’encontre de la Chine et de la Russie. Bref, la « Françafrique » et la « Franceurope » couplée à la « Françallemagne », à la « Françamérique », voire à l’entreprise, impulsée par Macron lui-même (sommets « Choose France », « French Tech », « One Planet Summit »…) de dévastation de la langue française et de la Francophonie internationale au profit du tout-anglais cher à la Commission européenne et officialisé par les Traités néolibéraux transatlantiques.

Dans ces conditions, nous invitons les communistes, les travailleurs, les syndicalistes de lutte, les progressistes, patriotes, antifascistes, antiracistes et internationalistes véritables de toutes sensibilités, à refuser toute intervention militaire directe ou indirecte de l’impérialisme français, de ses créatures régionales et de ses suzerains (sous drapeau de la CEDEAO par exemple, ou sous drapeau de l’UE, ou directement sous l’égide des USA…) dans quelque pays de l’Afrique francophone que ce soit;

appeler à la fraternisation entre les jeunes Africains épris de liberté et la masse du peuple français qui n’a que faire du colonialisme et veut vivre en paix avec les pays du monde entier; camarades africains et français, ne confondons pas « la France » et la langue française, notre bien commun si divers, avec les tristes individus qui gouvernent notre pays et qui ne représentent pas mieux le peuple français, qui les rejette, que ne l’ont fait jusqu’ici en Afrique les potentats corrompus que la jeunesse populaire conteste à juste raison. Ensemble méditons la juste parole prononcée devant l’Assemblée générale de l’ONU par ce délégué malien fustigeant les dirigeants parisiens « Antifrançais et traîtres aux Lumières » qui sont nos destructeurs communs. Les mêmes qui, en Ukraine, trahissent la Résistance antifasciste française et les principes de la Révolution française en soutenant, avec l’UE et l’OTAN, le régime pronazi de Zelensky.

Retirer les troupes françaises de toute l’Afrique, l’armée française devant revenir à sa seule mission républicaine légitime, la protection du territoire national combattre du même élan la « Françafrique » néocoloniale, la « Franceurope » maastrichtienne dominée par l’Axe impérialiste franco-allemand, la « Françamérique » matérialisée par l’OTAN :

sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et de la Françafrique néocoloniale dans une dynamique générale de rupture avec le capitalisme-impérialisme et de marche vers un socialisme-communisme de nouvelle génération, devient une nécessité existentielle pour notre pays qui, à coup sûr, se déshonorera, voire finira dans les pires tourments si n’a pas lieu à temps dans notre pays une nouvelle Révolution française, de nature cette fois prolétarienne et populaire mettant le « monde du travail au centre de la vie nationale » comme y invitait le PCF au moment de la fondation du CNR.

« Le socialisme ou la mort ! », cette devise chère à Che Guevara et à Fidel Castro n’est plus seulement désormais une juste devise pour l’humanité confrontée sur tous les plans aux prédations du capitalisme et de l’Impérialisme, c’est aussi un choix de plus en plus incontournable pour le peuple français.

Paris, le 04 Août 2023

Par Fadi Kassem, Georges Gastaud, Rachida El Fekaïr, Aymeric Monville, Boris Differ, Gilliatt de Staërk et Jérémy Coignard

Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

Niger : la « Françafrique » néo-coloniale craque de toutes parts
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Bas-Uélé : 4 morts et plusieurs blessés dans un accident minier

Le Gouvernement provincial du Bas-Uélé a annoncé le mardi 1er août, la mort de 4 personnes et plusieurs blessés suite à un accident survenu au site minier séminaire dans le territoire de Bondo.
Selon le communiqué signé par le Ministre provincial de la communication, une cellule de crise a été mise sur pied avec 1500 volontaires cherchant activement des survivants de cet accident survenu vers 15 heures : «L’opération est en cours, tout en espérant sauver le maximum des vies. Quatre corps sans vies venaient d’etre repechés, quatre rescapés venaient également d’etre repechés, dont trois blessés graves qui sont admis aux urgences».
Les autorités provinciales ont, par ailleurs, promis de mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tout en lancant un appel à la solidarité et à l’unité envers les familles des victimes.
Déborah Nitu

Bas-Uélé : 4 morts et plusieurs blessés dans un accident minier
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Dans son ouvrage intitulé ‘‘Le Péril Tutsi’’ , Pasu Lundula révèle l’origine de la doctrine ‘‘Pro Tutsi’’

Guerre à l’Est du Congo, hégémonie tutsi sur les Hutus et les Twa, Communauté internationale… sont autant des thèmes qui ne cessent de faire couler encre et salive. Dans les lignes qui suivent, La Prospérité résume les recherches compilées par un célèbre Auteur Congolais, Pasu Lundula, pour ne pas le citer, qui répond à une série de questions sur la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo. Bien plus vieille que la guerre russo-ukrainienne, plus meurtrière que la seconde guerre mondiale, constate-t-il, il s’agit pourtant du massacre le moins médiatisé mais également celui qui, jusqu’à ce jour, parait sans issue favorable pour le peuple congolais.
Mais, de quoi s’agit-il exactement ? Quelle en est l’origine ? Quels en sont les enjeux ? Qui sont les belligérants ? La paix est-elle envisageable ?
C’est globalement à ces questions que le célèbre écrivain Pasu Lundula se propose de répondre dans son livre «Le Péril Tutsi».
D’entrée de jeu, l’auteur qualifie les Tutsi de «nuisance» pour la RDC.
«Les Banyamulenge, tout comme les autres Tutsi de Masisi et de Rutshuru, se sentent toujours proches du Rwanda, leur pays d’origine que du Congo. C’est là qu’ils sont une nuisance», dit-il.
Qui sont-ils ?
Selon Pasu Lundula, contrairement à ce que les Tutsi cherchent à faire croire, ils ne sont pas installés au Rwanda à l’issue d’une conquête, mais étaient plutôt des immigrants dont l’origine demeure inconnue jusqu’à ce jour.
Si eux-mêmes se considèrent comme un peuple venu tout droit du ciel, ce qui expliquerait selon l’auteur leur complexe de supériorité vis-à-vis des Bantous, leur hégémonie au Rwanda a été favorisée par les colons.
En effet, les premiers occupants du Rwanda sont les Twa, un peuple pygmée qui, à ce jour, ne représente qu’1% de la population rwandaise. Ensuite, sont venus les Hutus qui détiennent 85% de l’effectif rwandais et ce n’est qu’après que sont arrivés les Tutsi, ils se situent entre 12 et 14%.
Ce que l’auteur qualifie de doctrine «pro-tutsi» est née en 1898 «sous la plume de Richard Kandt, qui finit par devenir le Résident impérial, quand il racialisa les clivages Hutus-Tutsis en publiant un texte qui sera le pilotis d’une idéologie ethniciste et génocidaire (…) La responsabilité de la Belgique dans le désastre qui s’est abattu sur le Rwanda en 1959, en 1961, en 1963 et en 1994 ainsi qu’au Burundi en 1961, en 1972 et en 1988 est écrasante. C’est l’ouvrage de Léon Classe, un Belge, publié en 1902 (…) qui servit de vade-mecum au royaume de la Belgique dans sa politique coloniale au Ruanda-Urundi. Il plaida pour la stratification de la société rwandaise en seigneurs tutsis et en serfs hutus.»
En d’autres termes, c’est sur base de cet ouvrage que la Belgique réservait les postes d’administration, la formation des cadres et même l’accès à la meilleure éducation aux tutsi. C’est donc sur les Tutsi que les colons se sont appuyés pour asseoir leur politique coloniale.
Comment les Tutsi sont-ils arrivés au Congo ?
Leur installation au Congo s’est faite progressivement.
Selon l’auteur, la première présence tutsie sur le sol congolais date de 1896, après l’assassinat du mwami tutsi Rutalindwa qui a occasionné l’émigration de certains de ses sujets au Congo.
De plus, le Rwanda et le Burundi étant petits, leurs populations sont venues au Congo à le recherche d’espace mais également pour fuir la disette.
«En 1927, un flot de migrants rwandais, fuyant la famine qui sévissait au Rwanda, s’installe dans la chefferie hunde de Bwito.
A partir de 1930, la Belgique, sans s’en référer aux autochtones, initia le transfert des populations du Rwanda-Urundi vers les terres riches et peu peuplées du Kivu.
En 1936, la Belgique signa un décret ordonnant l’émigration rwandaise programmée et contrôlée au Congo. C’est une année après qu’on a enregistré le premier important flot migratoire de trois cent cinquante-quatre familles rwandaises au Kivu».
Cette opération s’est déroulée dans le cadre de la Mission d’Immigration Banyarwanda créée en 1948, organe qui gérait les transplantations. Toutefois, elle a cessé ses activités à la veille de l’indépendance du Congo.
En 1963, les Tutsi habitant au Congo ont commencé à revendiquer leur province à part comprenant Goma, Masisi et Rutshuru.
La descente aux enfers…
Durant le règne de Mobutu, travaillait comme Directeur du Bureau présidentiel, Barthelemy Bisengimana.
«Tutsi né de père et de mère rwandais à Shangungu au Rwanda, il n’est venu au Congo que pour ses études universitaires (…) il a étudié à Lovanium avec la bourse de la Belgique qui, à la fin de ses études, l’a recommandé à Mobutu. Il recevait un pourcentage comme commission pour faire aboutir une requête. (…) Il est important de souligner que la part la plus importante de la dette congolaise, zaïroise à l’époque, fut contractée pendant que celui-ci trônait à la tête du Bureau présidentiel. Il a profité de sa posture privilégiée pour servir ses frères tutsis.»
Sous l’influence de Bisengimana, le Bureau politique du MPR publia une ordonnance-loi qui conféra de manière automatique et collective, la nationalité congolaise aux communautés rwandophones établies au Kivu à la date du 30 juin 1960 ; une loi qui sera annulée plus tard par Mobutu, suite au désaccord des populations autochtones du Kivu.
Selon l’auteur, le « mal tutsi » est né sous la colonisation belge et s’est amplifié avec Mobutu ; « mais c’est avec Laurent Kabila qu’il a pris une tournure cataclysmique pour le Congo par son acceptation dans un deal opaque, par soif de pouvoir, de céder une portion du Kivu au Rwanda et la présence des Rwandais à tous les échelons de l’Etat. Son arrivée au pouvoir a occasionné la mise sur pied d’un vaste réseau clandestin d’infiltration et du système d’occupation de la RDC par le Rwanda».
Il s’agissait des Accords de Lemera. Ceux-ci stipulaient, entre autres, le don du sol et du sous-sol se trouvant sur 300 kms à vol d’oiseau à partir des frontières du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi à ces derniers ; l’octroi de la nationalité congolaise aux Banyamulenge et aux Rwandais et payer l’effort de guerre à ces trois pays. En plus, Kabila nomma James Kabarebe comme chef d’état-major de la nouvelle armée congolaise qu’il présenta aux Congolais comme un citoyen congolais, acte que l’auteur qualifie de haute trahison.
Suite à l’annonce lui faite par Fidel Castro sur le complot d’assassinant que les Occidentaux projetaient contre lui, Laurent Kabila chassa les Rwandais qui ripostèrent par le déclenchement de la guerre d’agression contre le Congo en 1998.
Cette guerre fut menée par James Kabarebe qui mena les troupes jusqu’au barrage d’Inga qu’il occupa en plus de la station d’eau, privant ainsi la ville de Kinshasa d’eau et d’électricité.
Cette agression fut stoppée par les Kinois ainsi que les troupes alliées.
Kabila fut finalement assassiné en 2001.
Selon l’auteur, les rwandophones du Congo sont tapis dans l’ombre de la congolité mais servant en réalité des intérêts étrangers.
Le cas de Ruberwa, qui, occupant le poste de Vice-président de la République chargé de la Défense et Sécurité, ne dit mot durant l’invasion de Bukavu en 2004 par Mutebusi et ses hommes ; ainsi que celui du général Tango Four, qui livrait les armes aux groupes armés qui combattaient le Congo.
Suite aux revendications des ennemis de la Nation, l’auteur estime que ce serait une grave erreur si l’Etat congolais créait un territoire congolais pour les Banyamulenge dans le cadre de la décentralisation ou encore au nom de l’apaisement général.
Toutefois, l’auteur met l’accent sur le génocide hutu qui est selon lui occulté à dessein. En effet, suite à l’assassinat du président Habyarimana, les Hutu ont été victimes d’oppression et des tueries de masse « à l’ombre des projecteurs des médias occidentaux ». Charles Onana, auteur et journaliste d’investigation camerounais révéla que l’auteur de cet attentat n’était nul autre que Kagame.
Sous Joseph Kabila, un autre scandale éclate en 2012. Alors qu’on accusait Kigali d’entretenir une rébellion à l’Est, le 31 Août, le Rwanda annonce le retrait de 350 militaires positionnés à Rutshuru dont l’entrée remonte à janvier 2009, « alors que tout le monde croyait les soldats rwandais partis depuis 2009 avec la fin de l’opération baptisée Umoja wetu ».
L’auteur a donc fustigé l’accord de 2009 qui donnaient l’autorisation aux militaires du CNDP d’intégrer l’armée régulière vu que ces derniers avaient refusé d’être positionnés ailleurs qu’au Nord-Kivu.
Aussi, pour l’auteur, la communauté internationale en général et, la Monusco, en particulier, ont toujours fait preuve de laxisme dans le dossier de la guerre de l’Est.
Selon l’auteur, il y a urgence de combattre l’ennemi ; le gouvernement congolais doit donc aider les Banyamulenge à rentrer au Rwanda et s’ils refusent, l’Etat doit les installer autre part qu’au Kivu. Et enfin, il préconise que le gouvernement « donne une bonne leçon de morale au Rwanda qu’il n’oubliera jamais ; il doit peser sur lui, comme une dalle de béton, pour mettre fin à sa politique d’obstination et à l’arrogance des Tutsis ».
Déborah Nitu

Dans son ouvrage intitulé ‘‘Le Péril Tutsi’’ , Pasu Lundula révèle l’origine de la doctrine ‘‘Pro Tutsi’’
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