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En marge de la célébration du mois de la femme au Refec, Kinshasa : Lilas Ndani prodigue quelques sages conseils aux hommes

«Quand on parle des droits de la femme, on ne parle pas de l’égalité dans un foyer, nous parlons de l’égalité dans le milieu professionnel. Et la femme de plus en plus se rend compte qu’elle peut apporter une touche particulière au développement d’une société telle que la RDC». Ainsi s’est exprimée Lilas Ndani, à l’issue de la cérémonie de la célébration du mois de la femme organisée, vendredi 17 mars 2023, par le Réseau des Femmes des Entreprises du Congo (REFEC), dans la grande salle de conférence du ministère des affaires étrangères. Lilas Ndani, dans sa tunique de représentante des femmes de la primature à cette activité, a levé la voix au-devant de la presse pour faire valoir l’importance de la femme dans la société et dans le milieu professionnel.
«Je suis ravie parce que, de plus en plus, les femmes se rendent compte de ce qu’elles peuvent apporter dans la société. Donc, tout ce qu’on a appris aujourd’hui, nous prouve encore une fois de plus que nous avons un long chemin à parcourir par rapport au droit de la femme. Quand on parle des droits de la femme, on ne parle pas de l’égalité dans un foyer, nous parlons de l’égalité dans le milieu professionnel. Et la femme de plus en plus se rend compte qu’elle peut apporter une touche particulière au développement d’une société, tel que la RDC », a-t-elle déclaré.
Et de renchérir : « Ce que nous avons pu retenir c’est que les femmes doivent continuer à se battre pour se faire respecter et se faire valoir. Nous voulons plus de cette société où les femmes se livrent à des antivaleurs pour être promues ou pour être engagées quelque part. Nous voulons que la femme puisse compétir aux côtés de l’homme, prouver de quoi elle est capable pour faire développer le travail ou la société ».
Elle a saisi cette belle occasion pour dénoncer la chosification de la femme par certains hommes et en appelé à la tolérance. « Les hommes, ils sont à côté de la femme. La femme étant partenaire au temps des combats de vie. C’est-à-dire que nous devons évoluer ensemble, tant dans nos ménages que dans la société. L’homme doit être tolérant, mais la femme aussi. Donc, s’ils sont en train de marginaliser, de discriminer les femmes, je crois qu’ils sont tout simplement censés être exclus de ce siècle présent parce que ce siècle exige que la femme et l’homme évoluent ensemble pour un meilleur développement et pour une vie durable parce que la femme a toujours quelque chose, je dirais, une longueur d’avance sur l’homme. Vous verrez même pour se marier, la femme est moins âgée, l’homme plus âgé, mais c’est la femme qui coordonne tout dans le foyer et elle sait voir le mal au loin et le prévenir pour que l’homme et sa famille soient à l’abri du danger. Donc, je pense qu’ils doivent carrément arrêter de martyriser les femmes, ça ne sert à rien. Les femmes sont partenaires des hommes et vice-versa, ils doivent donc faire marchez ensemble », a-t-elle martelé.
Israël Mpoyi

En marge de la célébration du mois de la femme au Refec, Kinshasa : Lilas Ndani prodigue quelques sages conseils aux hommes
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Mars, mois de l’éveil de conscience, CS. Mgr Moke : Grâce Kangundu prône l’usage responsable des réseaux sociaux

En ce mois de mars dédié à la femme, la Coordinatrice de l’ACOFEP, Grâce Kangundu, s’est donnée le devoir d’une mère d’éveiller le sentiment intime des élèves du collège Mgr Moke, en la paroisse Saint Joseph de la commune de Kalamu, à l’occasion d’une conférence-débat organisée samedi le 18 mars 2023. ‘’ Tous pour une éducation numérisée avec une utilisation responsable du réseau’’, tel était le thème développé lors de cette activité scientifique. Face à un auditoire composé d’élèves et autorités scolaires du CS Moke, Grâce Kangundu a appelé à un bon usage des réseaux sociaux à l’ère du numérique.
«Le numérique c’est la communication, et comment la communication a approché les communautés ? C’est à travers l’utilisation du numérique, il y a des téléphones, l’ordinateur», a-t-elle expliqué, avant d’exhorter les mamans à toujours vérifier les téléphones de leurs filles, car la femme a un support faible du numérique. «Ces enfants là ont des ambitions, raison pour laquelle on parle d’éducation numérisée», a-t-elle dit.
En somme, la coordonatrice de l’ACOFEP a eu des mots justes pour exhorter les femmes présentes dans la salle d’utiliser surtout le numérique de la communication (Tweeter), un réseau social responsable, d’après elle.
Arlette Mukonkole

Mars, mois de l’éveil de conscience, CS. Mgr Moke : Grâce Kangundu prône l’usage responsable des réseaux sociaux
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Clôture de la conférence sur le harcèlement sexuel dans le milieu professionnel, Kinshasa : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes des médias à prôner l'éthique et le respect de la déontologie

La conférence sur l'état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone avec pour thème : "Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique", s'est clôturée le mardi 21 mars 2023 à Pullman hôtel de Kinshasa. Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias en particulier, et journalistes professionnels, en général et celles des médias sociaux de partager sans tabous les expériences vécues en matière du harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l'ampleur et freine l'épanouissement de la femme dans la profession.
Denise Nyakeru Tshisekedi, marraine de l'activité et celle qui a ouvert cette conférence, l'a déclaré close. Dans son speech, elle a exhorté les professionnelles des médias à dénoncer tout acte de violence dont elles peuvent être victimes ou témoins. «Vous professionnels des médias avez appris à traiter l'information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l'aide vous soit apportée. Ce n'est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d'état de nuire », a déclaré la présidente de la FDNT. Ensuite, elle a encouragé les professionnels des médias à prôner l'éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l'issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade.
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d'harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs bourreaux.
-Promouvoir les femmes à des postes de décision.
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la Ministre de la culture et art représentant le gouvernement pour la mise en application de ces résolutions.
Par ailleurs, pour le président de la Fondation Zacharie Babaswe"FOBAZA" initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
-Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte contre le harcèlement;
-Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
-Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
-Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
-Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du sujet.
La Pros.

 

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Célébration du 53ème anniversaire de la Francophonie, RDC : Bestine Kazadi invite à capitaliser le potentiel des langues française, nationales et maternelles des pays membres de l’OIF

Représentante personnelle du Chef de l’Etat Congolais près l’Organisation Internationale de la Francophonie, Bestine Kazadi Ditabala a présidé la cérémonie de célébration du 53ème anniversaire de la Francophonie, le lundi 20 mars dernier, à Fleuve Congo Hôtel. Dans son adresse, l’émissaire de Félix Tshisekedi dans l’espace francophone est revenue sur la nécessité pour les locuteurs francophones, à travers le monde, à capitaliser le potentiel de la langue française et ses liens tissés avec les langues nationales et maternelles des pays membres. Ladite cérémonie s’est déroulée au Salon rouge du Fleuve Congo Hôtel, en présence du Ministre de l’Intégration régionale et de la Francophonie, du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, du Délégué de la Francophonie, du Directeur national du comité des IXèmes Jeux de la Francophonie et autres personnalités.
Identité plurielle des pays membres
«Fêter la Francophonie, c’est célébrer non seulement le français, mais aussi nos langues nationales et maternelles, ainsi que le projet ou les efforts de traduction dans ce plurilinguisme». A travers cette adresse, Bestine Kazadi a tenu à mettre le curseur sur les liens tissés entre la langue française et les langues maternelles du Congo. Mieux, sur la portée symbolique de cet anniversaire qui, selon elle, «marque l’ambition d’une identité plurielle des pays francophones face à une mondialisation des enjeux culturels».
«L’heure ne se prête pas au discours, mais à reconnaître les potentiels que possèdent une langue, le français, d’unir des peuples à travers un espace de solidarité et de compréhension mutuelle», a souligné à cet effet Bestine Kazadi devant un parterre d’invités venus célébrer la Journée internationale de la Francophonie dans la capitale congolaise.
«Si, d’une part, au niveau international, la Francophonie consiste à renforcer le français en tant qu’outil de communication et de vecteur culturel, d’autre part, au niveau national, il s’agit de favoriser la cohabitation du français avec toutes les langues des pays membres. Le français sert ainsi à nourrir la proximité des peuples dans l’espace francophone», a indiqué la Représentante personnelle du Chef de l’Etat congolais près la Francophonie.
Un symbole de renforcement des cultures
D’après Bestine Kazadi, «comprendre la Francophonie, c’est se forger une idée de ce qu’elle représente : elle est le symbole d’unification, d’harmonisation et de renforcement des cultures entre les pays qui se servent du français comme langue de communication, devenant par là un « vecteur de culture».
Justement, à travers son intervention, elle a tenu à se conformer au thème national retenu en RDC pour le 53ème anniversaire de la Francophonie : «La culture au cœur du projet francophone». Un thème conforme à l’optique du thème international : «321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels».
«La francophonie ne peut être appréhendée comme organisation, elle va bien au-delà de cette conception. C’est un canal qui favorise l’échange des cultures, des mœurs, des tendances et des idéologies. En un mot, la Francophonie véhicule la culture, à travers le français qui en est l’élément culturel. La culture est donc cette lumière traversant les frontières, dont l’expression touche les cœurs et les esprits, dans une cohésion transfrontalière et même plus, intercontinentale. C’est un pont unificateur », a soutenu Bestine Kazadi.
Sortir du ghetto
Pour la Représentante personnelle du chef de l’Etat congolais près la Francophonie, «le 20 mars rappelle ce pas franchi vers l’avenir, ce cap mis sur les relations solides qui existent entre la RDC, le plus grand pays francophone du monde et la Francophonie, la plus grande organisation francophone existant. Le 20 mars est surtout l’occasion de réfléchir ensemble à un avenir commun reliant cinq continents à travers une coopération transversale construite dans une langue en partage au-delà des idéologies, des religions et des races».
En cette année où la RDC s’apprête à organiser les IXèmes Jeux de la Francophonie, l’occasion s’avère propice pour aider le peuple congolais à «sortir de son ghetto et à se mettre sur la scène en dévoilant ses inventions et ses talents, ce qui concours à promouvoir la culture congolaise», estime Bestine Kazadi.
«L’avenir de la Francophonie se dessine à travers les liens qui se nouent entre elle et les pays membres. La RDC, qui fait partie intégrante de cette organisation, trace au moyen de sa culture, de sa population jeune et engagée, l’avenir des relations qu’elle entretient avec cette structure, surtout qu’elle est appelée à «exploiter, de manière pragmatique, ce levier qu’est la langue française comme accélérateur de politiques diplomatiques mutuellement avantageuses», précise-t-elle.
La Pros.

 

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Autonomisation, parité, usage du numérique, RDC : Nicole Nkiesolo Nkembi appelle les femmes à plus d’engagement et de responsabilité

Sous le haut patronage du ministère du genre, famille et enfant, le Réseau des femmes des entreprises du Congo, (REFEC), a organisé, vendredi 17 mars 2023, dans la salle de conférences du ministère des affaires étrangères, une conférence de sensibilisation à l’attention des femmes entrepreneures du pays. Objectif, tirer au clair la problématique du genre au milieux professionnels, de l’égalité homme-femme et sensibiliser la gent féminine à plus d’actions, conformément au thème annuel, à savoir : « Education Numérique Egalitaire pour la paix, l’autonomisation des femmes et filles en RDC ».
Cette célébration a connu la participation de plusieurs points focaux en charge du genre de plus de 15 entreprises qui ont été représentées. Parmi les participantes, il y avait Nicole Nkiesolo Nkembi, cadre à la SCTP, ex Onatra, qui n’a voulu un seul instant louper cette occasion. D’après elle, la femme a la lourde responsabilité de jouer pleinement son rôle pour le développement de la société, surtout en cette période marquée par l’avènement de Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
«Chaque année, nous célébrons les avancées des droits des femmes dans le monde entier. Alors, aujourd’hui, sous l’organisation de REFEC, on a organisé une rencontre des femmes des entreprises pour parler du thème international de l’année sur l’éducation Numérique Egalitaire pour la paix l’autonomisation des femmes et filles en RDC. Alors, qu’est-ce qu’il faut retenir sur ce thème-là, on a constaté que, dans le monde, la femme occupe une place très minime en termes de pourcentage sur l’utilisation du Numérique. Cette rencontre avait pour objectif de pousser les femmes à assurer leur autonomisation en matière d’accès au numérique et leur recommander aussi de faire attention à la loi sur l’autonomisation de la femme dans notre pays. Cette loi régit l’égalité entre femmes et hommes dans notre pays. Vous savez que dans le monde, la femme a tous les droits de numériser mais heureusement pour nous, il y a des règles et lois qui ont été édictées pour essayer de résoudre ce problème, de remettre la femme à sa place et donner une égalité en matière du genre et de l’élévation dans les entreprises», a fait savoir Nicole Nkiesolo Nkembi aux médias.
Halte à la confusion
«Toutes les autres femmes doivent savoir que nous sommes (avec les hommes, ndlr) tous égaux devant la loi. Nous ne devons pas nous laisser minimiser par les hommes du fait que nous sommes des femmes. Ce à quoi l’homme peut accéder, la femme également. Nous ne sommes pas des êtres faibles comme on a toujours dit», a martelé Nicole Nkiesolo Nkembi.
Grâce Daro

 

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Halte à la discrimination et au favoritisme, Kinshasa : Roliane Kayiba plaide pour un numérique incluant la femme rurale

Dans le cadre de la journée des droits de la femme, l’ONG ‘’Green Space Network’’, GSN, a organisé le vendredi dernier, sa première conférence-débat de l’année 2023. C’était une occasion offerte aux femmes pour débattre sur l’apport du numérique dans l’environnement et surtout chez la femme rurale. La coordonnatrice nationale de l’ONG, Roliane Kayiba, a ainsi plaidé pour un numérique inclusif. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette rencontre tenue au CEPAS, dans la commune de la Gombe.
‘’Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes’’ était le thème national retenu pour la journée des droits de la femme en République Démocratique du Congo.
C’est dans ce contexte que Roliane Kayiba, Coordonnatrice nationale de ‘’Green Space Network’’, une Organisation-Non Gouvernementale travaillant dans le secteur de la lutte contre la préservation de l’environnement, a tenu à réunir quelques femmes de différentes ONG ainsi des hommes genrés afin de réfléchir sur l’apport du numérique dans l’environnement et surtout chez la femme rurale.
La coordonnatrice nationale de ‘’Green Space Network’’ a estimé que la femme rurale est souvent abandonnée à son triste sort, déconsidérée par les décideurs.
Pour elle, la femme rurale ne doit pas seulement être considérée comme celle qui abat les arbres, mais également comme cette femme qui apporte la paix, la solution et le développement dans son pays.
C’est pourquoi, selon elle, on devrait également penser à la femme au fond du village quand il s’agit du numérique. Car, a-t-elle argumenté, avec les outils informatiques, cette femme aura plus de capacités à propager ce qu’elle a produit et le pays tout entier sera automatiquement informé.
C’est la raison même du choix de la thématique de la conférence- débat du jour.
Il s’agit, entre autres, de comment utiliser des solutions technologiques pour transformer les relations entre les genres, quelle politique pour créer les écosystèmes d’innovations inclusifs, l’impact du numérique sur la femme rurale et les jeunes femmes à la pointe de la technologie et de l’innovation pour la lutte contre le changement climatique.
Les panelistes ont ainsi plaidé pour que la femme rurale s’engage dans le monde du numérique. Pour ce fait, l’Etat congolais a une part de responsabilité. Il est question de faire en sorte que le numérique soit accessible à toutes les femmes, même pour celle qui est dans le domaine rural. Car, même dans le rural, grâce au numérique, elle peut maximiser son rendu et pour d’autre, dénoncer toutes formes de violence ou violation qu’elle subit. Mais aussi mettre en place des Stratégies pour promouvoir l’innovation de manière inclusive. Il s’agit là des politiques sectorielles, les écosystèmes d’innovations qui tiennent en compte de la dimension genre. La création d’un environnement sécurisé qui permettra à la femme d’apprendre…
A en croire Roliane Kayiba, coordonnatrice nationale de ‘’Green Space Network’’, ces échanges étaient un premier pas pour l’ONG afin de lui permettre de récolter des informations et suggestions ensemble avec les participants, afin de permettre à l’ONG d’élaborer un plaidoyer qui pourra interpeler les autorités à la prise en considération de la femme rurale.
Nelly Somba

Halte à la discrimination et au favoritisme, Kinshasa : Roliane Kayiba plaide pour un numérique incluant la femme rurale
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RDC : Marie-Josée Ifoku alerte Félix Tshisekedi et propose une transition consensuelle de deux ans !

Vu la persistance de l’agression du Rwanda, incarnée par l’activisme du M23 dans l’Est, vu la crise économique qui secoue l’ensemble du pays due notamment, aux effets du Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne, et tant d’autres défis à relever, Marie Josée Ifoku exhorte Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, à ouvrir le cœur et à tendre la main tous ses compatriotes, aussi bien de l’opposition que de la société civile, en vue d’une transition consensuelle de 2 ans devant permettre une synergie d’efforts pour des solutions idoines. Dans un message spécial publié le 21 mars en cours, dans le cadre de sa vision baptisée Kombolisation pour la Renaissance de la RDC, Marie Josée Ifoku précise que cette transition devra déboucher sur l’avènement de la 4ème République.
Ce qui va à coup sûr, à l’en croire, marquer un changement radical pour le décollage du pays, près de 63 ans après l’indépendance. Pour elle, en effet, Cette période de transition de 2 ans maximum ne devra pas s’apparenter à un partage de postes.
Elle suggère que cette transition soit dirigée par le Président actuel, Félix Tshisekedi. Le Parlement restera le même, avec les élus actuels tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Un Gouvernement de Réconciliation nationale sera donc mis en place et sera conduit par une personnalité réputée consensuelle, désignée à la suite d’une concertation entre le Président de la République, la classe politique, la société civile et le Conseil National de Médiation (proposé à la création). Les membres du Gouvernement, essentiellement des technocrates, seront proposés par le camp présidentiel, l’opposition et la société civile, avec l’obligation de retenir les noms des personnalités réputées intègres et dotées d’une expérience professionnelle crédible. Il s’agit d’un nouveau gouvernement resserré et aux missions axées sur la principale urgence du moment et la gestion de la transition », précise-t-elle.
Transition consensuelle vers la 4ème République
«Il est temps de réaliser que notre pays est en péril ! Notre petite vision de la gestion d’un immense territoire avec des richesses scandaleuses aux enjeux mondiaux, risque de nous faire perdre le Congo ! Soyons tous davantage lucides face à nos responsabilités.
L’urgence aujourd’hui, c’est d’agir ensemble et de conjuguer nos efforts en étant plus unis et mobilisés dans un sursaut patriotique, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes.
Fort de multiples défaillances de la 3ème République, il nous semble impérieux de proposer une transition devant mener la Nation, le plus sereinement possible, vers la mise en place d’une 4e République. Osons un changement radical de direction pour notre pays.
Cette période de transition de 2 ans maximum ne devra pas s’apparenter à un partage de postes.
L’intérêt de cette démarche sera d’établir les bases saines d’un nouveau départ pouvant nous apporter stabilité et progrès», peut-on lire clairement et relire dans sa proposition… »
La Pros.

PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE : Pour un nouveau départ de la République démocratique du Congo
Appel à la Nation PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE : Pour un nouveau départ de la République démocratique du Congo
PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE :
La rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la Renaissance de la RDC, un nouveau départ.
CONTEXTE
Notre pays, la République démocratique du Congo (RDC) se prépare à vivre sa 4e expérience électorale depuis l’avènement de la 3e République. Et ceci, dans un environnement marqué notamment par :
- La guerre dans une partie de l’Est du territoire national depuis plus de deux décennies;
- L’insécurité dans plusieurs autres coins du pays, particulièrement au Kwamouth ;
- Le dysfonctionnement systémique de l’Etat;
- La tension entre politiciens;
- La tension sociale face à la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat;
- Les difficultés de la CENI à respecter le calendrier électoral suite à de multiples contraintes…

Il est temps de réaliser que notre pays est en péril ! Notre petite vision de la gestion d’un immense territoire avec des richesses scandaleuses aux enjeux mondiaux, risque de nous faire perdre le Congo ! Soyons tous davantage lucides face à nos responsabilités.
L’urgence aujourd’hui, c’est d’agir ensemble et de conjuguer nos efforts en étant plus unis et mobilisés dans un sursaut patriotique, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes.
UNE TRANSITION CONSENSUELLE VERS LA 4ème REPUBLIQUE
Fort de multiples défaillances de la 3ème République, il nous semble impérieux de proposer une transition devant mener la Nation, le plus sereinement possible, vers la mise en place d’une 4e République.
Osons un changement radical de direction pour notre pays.
Cette période de transition de 2 ans maximum ne devra pas s’apparenter à un partage de postes.
L’intérêt de cette démarche sera d’établir les bases saines d’un nouveau départ pouvant nous apporter stabilité et progrès.
Vu l’urgence et la nécessité, et dans le strict intérêt d’orienter tous les efforts de la Nation vers la restauration de la paix et de l’intégrité territoriale, un signal fort devrait être donné dès maintenant par le garant de la Nation.
Voici le schéma que nous préconisons pour la transition
PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE : Pour un nouveau départ de la République démocratique du Congo
A. Des institutions constitutionnelles
1. Président de la République :
Institution animée actuellement par le Président Felix Antoine Tshisekedi en conformité avec la Constitution, notamment en application de l’article 70 qui a déjà produit une jurisprudence.
2. Gouvernement :
Un Gouvernement de la Réconciliation Nationale devant être dirigé par une personnalité réputée consensuelle, désignée à la suite d’une concertation entre le Président de la République, la classe politique, la société civile et le Conseil National de Médiation (proposé à la création).
Les membres du Gouvernement, essentiellement des technocrates, seront proposés par le camp présidentiel, l’opposition et la société civile, avec l’obligation de retenir les noms des personnalités réputées intègres et dotées d’une expérience professionnelle crédible.
Il s’agit s’agir d’un nouveau gouvernement resserré et aux missions axées sur la principale urgence du moment et la gestion de la transition.
3. Parlement : L’Assemblée Nationale et le Sénat actuels.
4. Provinces : Des commissaires Spéciaux non originaires nommés.
Pour les Assemblées Provinciales, le cas de force majeur pourra être évoqué et le budget de fonctionnement de ces deux organes législatifs irait au renforcement de l’effort de guerre et pour aider nos populations meurtries.
B. Des institutions à créer pour a transition :
1. Le Conseil National de Médiation pour:
- prévenir et régler les conflits d’ordre politique et sociaux d’intérêt national;
- promouvoir par diverses initiatives la réconciliation et la cohésion nationales en vue de consolider le socle de l’unité nationale;
- Participer à la désignation des animateurs de la transition;
- Enregistrer les doléances des populations congolaises et étrangères en vue d’une canalisation ou d’une proposition de solution.
2. La Commission constituante pour la IVème République :
Cette commission sera chargée de préparer l’avant-projet de la nouvelle constitution qui sera soumis au referendum dans maximum 18 mois après le début de la transition. Elle sera composée des:
- Représentants de la classe politique dans sa diversité;
- personnalités publiques d’envergure nationale ayant valablement servies le pays;
- Représentants du pouvoir coutumier;
- Représentants de la Société civile;
- Représentants des milieux universitaires et scientifiques;
PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE : Pour un nouveau départ de la République démocratique du Congo
- Représentants des personnes vivant avec handicap;
- Représentants des structures crédibles de la Jeunesse;
- Représentants des structures crédibles de la Diaspora.
La nation congolaise en sortira grande et ragaillardie face aux actions internes et externes qui mettent le pays en danger de disparition ou de perpétuelles et indéfinies turbulences qui nous empêchent de construire cet Etat plus fort et plus apte à créer les conditions de bonheur du peuple d’abord.
GARDONS L’ESPOIR
Nous sommes à la croisée des chemins, plus que jamais obligés de choisir entre continuer à nous noyer collectivement ou prendre les décisions courageuses mais nécessaires pour nous sauver. Cela ne se fera pas sans douleurs, sans frustrations mais, le mal est trop profond, le danger qui nous guette est trop risqué pour ne pas agir en toute responsabilité.
Voilà donc mon « Appel à la Nation », un appel pathétique au sursaut de toutes et de tous, en hommage à tous nos martyrs, illustres et moins connus.
Pensons notamment à nos mamans enterrées vivantes en 1999 dans le territoire de Mwenga, à Monseigneur Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, à nos jeunes Thérèse Déchade Kapangala Mwanza et Rossy Mukendi Tshimanga; à nos vaillants soldats dont feu Mamadou Ndala, à nos millions de morts de l’Est, à nos pères de l’indépendance et à tant d’autres des nôtres qui ont tous rêvé d’un autre Congo, Grand, prospère, en paix et jouant un rôle leader en Afrique !
La jeunesse, avenir du pays, devra être mobilisée pour la défense de la patrie et ne pas accepter de servir de marchepieds de ceux qui sont plus préoccupés par leurs intérêts personnels.
Changeons de cap, il est plus que temps !
Kinshasa, 21 mars 2023
Marie-Josée IFOKU
ToKombola
Contact :
Tél. : +243895621609, 0833443947, 0993372489
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RDC : Marie-Josée Ifoku alerte Félix Tshisekedi et propose une transition consensuelle de deux ans !
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En fin de séjour à l’Est du pays, Bukavu : Marie Olive Lembe communie avec la Fédération du PPRD/Sud-Kivu

Achevant son séjour à l’Est du pays où, depuis le 11 février dernier, elle déposait ses valises à Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu, Marie Olive Lembe Kabila a communié avec la Fédération du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD/Sud-Kivu), lundi 13 mars 2023. Pour ce faire, la Matriarche a remercié d’emblée tous ceux qui se sont impliqués dans la mobilisation tout Azimut à Bukavu pour son accueil triomphal.
Appel au soutien
Devant l’épouse de l’ancien Président de la République, l’actuel Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, le Professeur Boniface Kanyingini, Président de cette fédération, a signifié que « l’accueil réservé à Marie Olive Lembe Kabila au Sud-Kivu est une expression de l’attachement à Raïs Joseph Kabila et cela ne trompe pas ».

En fin de séjour à l’Est du pays, Bukavu : Marie Olive Lembe communie avec la Fédération du PPRD/Sud-Kivu
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Autonomisation à l’heure du numérique, 08 mars 2023 : des femmes s’expriment !

La problématique de l’Innovation n’est pas qu’un simple vocable, plutôt une vocation car innover fait partie des principes qui mènent au succès. Les outils modernes de partage de connaissance et de communication utilisés à l’ère du numérique contribuent à l’émancipation de la femme. «Pour un monde digital et inclusif : L’Innovations et Technologies pour l’autonomisation de la femme et l’égalité des sexes à l’ère du numérique» est le thème choisi cette année pour commémorer la journée internationale des droits des femmes. Partant chacune de leurs expériences et qualités respectives, quelques femmes congolaises ont à cet effet exprimé librement leurs pensées et points de vue sur la place kinoise ce mercredi 8 Mars 2023.
«La technologie nous permet de nous mettre à niveau et de communiquer notre savoir-faire même quand on est chez nous à la maison. Je suis une femme au foyer et je m’occupe de mon époux et de mes enfants en permanence. Mais ceci ne m’empêche pas de m’évader un moment pour apprendre et découvrir certaines autres femmes comme moi qui émergent dans leurs domaines de prédilection sans être obligées de se déplacer. Les secteurs sont variés ; on peut aujourd’hui communiquer notre expertise sur la pâtisserie, le maquillage, la coiffure et même effectuer des ventes en ligne. L’égalité des sexes ne veut pas dire manquer de respect à son mari, ou encore bafouer son autorité. Je perçois mon autonomie dans un cadre de valoriser mes aptitudes en les mettant en action, tout en étant femme leader, épouse et mère de famille », a fait savoir Madame Ruth Amunazo, Designer et Femme au foyer. Et de poursuivre : « J’aime le secteur de communication virtuelle. Cet accès en permanence à la connexion est une force qui me permet de me challenger et d’agrandir mes centres d’intérêt. Il faut bloquer l’accès à la distraction et se mettre au travail ».
De nombreuses femmes aujourd’hui connaissent un plein essor dans le monde des affaires grâce au pouvoir de la communication numérique, qui est le socle même de la technologie.
Quant à elle, Lune Bosaga s’est exprimée en ces termes : « Je suis Lune Bosaga, entrepreneure et boss woman depuis des années. Mon secteur d’activités varie selon les attentes et les besoins de mes clients. Je suis dans le vestimentaire, l’électronique et consorts. La technologie aujourd’hui est une porte qui m’ouvre au monde et me permet d’agrandir mon marché. Outre ma propre visibilité, le secteur technologique me permet de rester en contact permanent avec mes clients et me garantit un très bon rendement. Au-delà des techniques de vente, l’aspect marketing digital est trop important pour moi, car il me permet de garder une bonne image de mon entreprise, dans le but d’atteindre mes objectifs et d’agrandir mon secteur d’activité. Je communique beaucoup sur les réseaux et aujourd’hui entant qu’utilisatrice du réseau social Tiktok, j’ai plus de 10 000 abonnés. Ceci est trop bénéfique pour moi car ça me permet de fidéliser mon audience en tant que boss woman et d’élargir mon réseautage. Je pense que certaines femmes devraient arrêter de rester à la traine et de profiter au maximum de cet essor du monde technologique. Il est temps pour nous d’être complètement libres et épanouies. Le monde numérique est mis à profit pour nous, en vue de faire valoir nos compétences et de prouver au monde combien les femmes sont riches en potentiel. Je m’assume et je dis librement que je suis une femme émancipée ».
Point de vue de Faida Honorine
«Je suis une mère de famille, et en tant qu’éducatrice, je pense que le principe d’égalité de sexe pour moi veut simplement dire que la femme doit mettre ses potentiels en avant, croire en elle et se démarquer . Aujourd’hui, il y a de femmes mécaniciennes, ingénieures, pilotes, etc ; ceci pour dire qu’il n’y a plus de domaine dans le quel une femme ne peut s’en sortir. Tout est question de volonté et de courage. L’évolution technologique aujourd’hui nous permet de bénéficier de beaucoup des connaissances qui viennent renforcer nos capacités. Alors, je ne vois pas pourquoi les femmes se mettraient à douter de leurs aptitudes. Il ne s’agit pas seulement de le dire, plutôt de le vivre dans notre quotidien en tant que femme », a-t-elle indiqué.
Elise Assumani

Autonomisation à l’heure du numérique, 08 mars 2023 : des femmes s’expriment !
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8 mars 2023, Ach : Antoinette Bilali et Babi Kalawamba sensibilisent les femmes à la promotion de l’égalité entre homme et femme

La ligue des femmes de l’Alliance pour le changement (A.Ch), parti chère à Jean-Marc Kabund, a organisé une conférence-débat avec comme thème : ‘’La digitalisation impérieuse dans un monde meilleur pour la femme et la jeune fille consciente’’. Selon Antoinette Bilali, présidente de la ligue des femmes et son vice, Babi Kalawamba, ce colloque vise à coacher les femmes sur leurs droits, dans le but de promouvoir l’égalité de chance entre l’homme et la femme.
Antoinette Bilali a indiqué que toutes les femmes d’Alliance pour le changement n’ont rien à fêter à ce jour, considérant que plusieurs mamans et filles sont en train d’être tuées nuit et jour dans l’Est de la République Démocratique du Congo. « Pendant que le régime de Félix Tshisekedi ne peut rien faire pour les sauver, les mamans dans l’Est continuent de mourir, à cela s’ajoute des détentions illégales dont notamment celle de notre leader, l’honorable Jean-Marc Kabund », a-t-elle parlé.
Et de poursuivre : « Nous voulons que ces mamans sachent que nous sommes unies dans un même Esprit. Nous avons gardé une minute de silence en mémoire de nos mamans et de nos jeunes filles qui sont tombées à l’Est, et à nos vaillants héros des FARDC qui sont tombées à cause de cette guerre ignoble qui nous a été imposée. En ce moment, ce qui sont en train de courir par ci et par-là et qui souffrent à cause de cette guerre, nous leur disons de garder courage et le moral très haut et que demain sera meilleur».
Elle a rappelé sur la digitalisation chez la femme en disant : ‘’les femmes de l’alliance pour le Changement doivent lever les débat pour aller à la racontre du numérique. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas laisser cela nous échapper, nous allons nous rattraper, nous allons aussi organiser des sessions de formation sur l’informatique et la digitalisation et le numérique’’.
Enfin, les femmes de l’Ach ont une fois de plus dénoncé la détention de leur leader, Jean-Marc Kabund qui, depuis l’année passée, se trouve à la prison de Makala. A ce propos, elles projettent une marche pacifique très prochainement pour exiger la libération de leur autorité morale.
Grâce Daro

 

8 mars 2023, Ach : Antoinette Bilali et Babi Kalawamba sensibilisent les femmes à la promotion de l’égalité entre homme et femme
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