(Par le Sénateur Prof Faustin Luanga)
1. Introduction
La République Démocratique du Congo (RDC), pays riche en diversité culturelle et en ressources naturelles, est souvent le théâtre d'événements surprenants. L'un des cas les plus intrigants est celui d'Israël Bongo Lord, un jeune homme qui a réussi à se faire passer pour un député, un sénateur et même un prophète. Son imposture a été révélée le 21 octobre 2024, lors d'une réunion des députés à l'hôtel Béatrice de Kinshasa, où il saluait “ses collègues députés” comme s'il en faisait partie. Cette affaire soulève des préoccupations particulières sur les failles qui ont permis à un individu de tromper les institutions de l'État. Ainsi, il est légitime de se demander comment un faux député a pu s'installer pendant plusieurs mois à l'Assemblée nationale. Est-ce le résultat d'une défaillance administrative, politique ou sécuritaire ?
2. Une supercherie audacieuse
Israël Bongo Lord n'est pas un imposteur ordinaire. Sa capacité à se faire passer pour un membre de l'Assemblée nationale témoigne d'un niveau de préparation et d'audace impressionnants. Il a su, au fil des mois, exploiter les failles du système en jouant sur l'ignorance des autres et en s'immisçant dans les rouages de la politique congolaise. En participant à des séances officielles et en accordant des interviews, il a réussi à se construire une image crédible, allant jusqu'à rencontrer des personnalités politiques influentes, telle que le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa pour établir un partenariat destiné à moderniser la ville.
3. Les failles du système
Les révélations autour d'Israël Bongo Lord appellent à des interrogations profondes sur le fonctionnement des institutions congolaises. Comment un individu, sans légitimité ni mandat, a-t-il réussi à infiltrer un lieu aussi sensible que l'Assemblée nationale ? Comment a-t-il pu le faire sans être détecté ? Plusieurs éléments entrent en jeu. D'une part, il existe un manque de diligence dans la vérification des identités au sein des institutions politiques en RDC. Les procédures administratives, souvent lourdes et peu rigoureuses, laissent une marge d'erreur conséquente. D'autre part, la culture politique du pays, parfois marquée par le clientélisme et la corruption, peut favoriser de telles impostures. Les députés et sénateurs, préoccupés par leurs propres intérêts, peuvent négliger la vigilance nécessaire pour protéger l'intégrité de leurs institutions.
4. L'impact de la supercherie
L'imposture d'Israël Bongo Lord ne se limite pas à une simple farce. Elle soulève également des questions sur la confiance du public envers les institutions et la classe politique en général. La découverte de cette supercherie a provoqué un choc au sein de la population, qui se sent légitimement trahie par ceux qui sont censés la représenter. De plus, cette situation met en lumière le besoin urgent de réformes au sein des systèmes de contrôle et de vérification des identités des représentants politiques. L'absence de telles mesures peut compromettre la légitimité et l'efficacité de la démocratie en RDC. Combien des “binationaux”, des faussaires et repris de justice avons-nous dans nos institutions, quand bien même l‘on sait que c’est illégal ?
5. Conclusion
L'affaire d'Israël Bongo Lord est emblématique des défis auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée. Son imposture met en exergue les faiblesses d'un système qui, au lieu de protéger les citoyens et leurs institutions, laisse place à la tromperie. Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, il est impératif d'envisager une réforme en profondeur des mécanismes de vérification et de contrôle au sein des institutions politiques. Ce n'est qu'ainsi que la RDC pourra restaurer la confiance de sa population et assurer un avenir démocratique solide et transparent. Les attentes sont grandes quant à la mise en place de réformes visant à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des institutions. Les citoyens congolais, en quête de changement, espèrent que cette affaire sera un catalyseur pour une transformation positive. SACHONS AGIR POUR BÂTIR LA NATION…
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(Par James Andersson Nzale, Président et Chercheur du CIEGS RDC AFRIQUE et ASBL)
Par motif de conscience pure, pour des raisons purement humanitaires, pour des raisons géopolitiques et pour des raisons géostratégiques, les noirs d’Afrique s’invitent désormais dans la campagne électorale américaine, déclarent tout haut, rappellent et demandent avec insistance a leurs frères les noirs américains ou les afro - américains ou encore la communauté noire vivant depuis longtemps aux Etats-Unis qu’ils doivent désormais voter sur base de la voix de leurs consciences personnelles et individuelles lors des élections présidentielles américaines du mardi le 05 novembre 2024 et non voter par la ruse, le mensonge, la magouille, la manipulation politique ou politicienne ou encore sur base des contraintes, des impositions, des injonctions, des mots d’ordre des partis politiques démocrate ou républicain américains ou de certains leaders très influents, très puissants et éternels des partis politiques démocrate ou républicain américains, des organisations et des associations américaines, des syndicats américains, des stars de musiques, des influenceurs ou influenceuses sur TikTok ou des réseaux sociaux, de ne pas voter aussi sur base des sentiments négatifs, de zèle amer, des émotions, ce qui sera une erreur stratégique grave, fatale, inacceptable, inadmissible, intolérable, impardonnable, inexcusable et regrettable pour eux, pour leurs vies, pour leurs avenir et pour leurs consciences qui resteront longtemps troubles et très agitées par des remords suite au mauvais choix du futur Président des Etats-Unis d’Amérique lors de l’élection présidentielle du mardi 05 novembre 2024.
Par assistance humanitaire et par principe de solidarité aux noirs américains ou aux afro - américains ou encore à la Communauté noire résidente depuis très longtemps aux Etats – Unis qui représentent les treize pourcent (13%) de l’électorat américain, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux6être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde à travers sa branche internationale et planétaire à savoir : le CIEGS international et planétaire fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, des élections justes, libres, honnêtes, crédibles, démocratiques, inclusives et transparentes, de la géopolitique, de la géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie, de la lutte contre la Sinophobie et autres ainsi que les noirs d’Afrique résidents sur le continent africains refusent et condamnent énergiquement toute forme de tricherie, de ruse, de magouille et de manipulation diabolique et politicienne qui proviendraient du Parti Démocrate américains et des certains Démocrates américains plus influents, plus puissants et éternels et très mal intentionnés qui s’efforceraient de manipuler l’opinion publique américaine à travers les média ainsi que des média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et des média européens (Presse écrite et audiovisuelle) pour faire croire aux américains et aux afro - américains et à la communauté noire vivant aux Etats Unis dans son ensemble que la Candidate aux Elections présidentielles américaines du Mardi le 05 Novembre 2024 Kamala Harris est noire.
Donc, de ce fait, issue d’un parent d’un pays d’Afrique noire et que Kamala Haris paria que les Etats – Unis sont prêts à élire une présidente noire selon l’information parue et publiée dans les media le 18 août 2024 à 11 AM où la Kamala Harris répondait à une question qui lui avait été posée lors d’une allocution : l’Amérique est telle prête à envoyer à la Maison Blanche une femme noire et d’origine asiatique ? La Vice-présidente KAMALA Harris, qui avait été investie officiellement par le Parti Démocrate à lors de la Convention démocrate à Chicago, paria que Oui. Ce qui est faux et archifaux et relève de la pure tragi - comédie, de la pure tromperie, tricherie, de la farce et du mensonge et des contre - vérités, ce qui relève totalement de la pure manipulation politicienne longtemps soutenue des média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et des média européens (Presse écrite et audiovisuelle) et certains démocrates américains d’autant plus qu’ils le savant très bien comme tout le monde que Kamala Harris n’est pas noire d’Afrique noire ni par son appartenance, ni par ses origines encore moins par la couleur de sa peau ou encore mieux le dire ne dispose pas d’un parent ou n’est pas né d’un parent issue d’un pays d’Afrique noire, par conséquent les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain regrettent cette façon de faire et de présenter les choses et de présenter Kamala Harris comme une noire de la part des média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et des média européens (Presse écrite et audiovisuelle) et certains démocrates américains plus influents, plus puissants et éternels dans le seul but de l’attirer la confiance de l’électorat noire lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05 Novembre 2024, ce qui dénote une véritable farce, une véritable cirque, une véritable tragi – comédie et une véritable cabale montée de toute pièce par des personnes mal intentionnées, ce qui est une véritable farce, une tricherie, une machination pure et simple, un mensonge grossier et des contre – vérités dans le seul but de se faire attirer la confiance des Afro – américains ou de la communauté noire vivant aux Etats – Unis qui représente les treize pourcent (13%) de l’électorat américain et qui peuvent changer le cours des événements lors de l’élection présidentielles du 05 Novembre 2024 aux Etats – Unis d’Amérique.
Par conséquent, les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent à la Candidate Kamala Harris de ne plus utiliser le label de noire pour battre sa campagne électorale aux Etats – Unis d’Amérique face à son adversaire Républicains Donald Trump, ce qui ne serait pas malheureusement à son avantage, ce qui ne serait pas aussi honnête, sincère, correct, juste, véridique, logique et propre à ses yeux et devant l’opinion américaine en générale et Afro- Américaine ou la communauté noire vivant aux Etats – unis en particulier qui représente les treize pourcent (13%) de l’électorat américain et qui doivent élire leur candidat président de la République sur base des convictions personnelles et de leurs consciences personnelles et non sur base du mot d’ordre du Parti Démocrate ou des certains démocrates américains plus influents, plus puissants et éternels mais seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalité, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la question d’immigration, à l’avortement criminel, à la détention des armes à feu par les citoyens américains, de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro - Américains liés au logement, au chômage, au social, à l’éducation, à l’accès au financement et au crédit et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent à la communauté noire ou aux Afro-Américains vivants aux Etats-Unis d’Amérique d’être toujours vigilants et très regardants et de ne pas se laisser distraire et se laisser manipuler par qui que ce soit qu’il s’agisse des média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et des média européens (Presse écrite et audiovisuelle) et certains démocrates américains plus puissants, plus influents et éternels, par des discours démagogiques mensongers et politiciens, par la ruse, par la magouille, par des mensonges, des manipulations politiques et politiciennes d’où qu’ils viennent soit du Parti démocrate américain ou de certains de ses membres plus influents, plus puissants et leaders Eternels ou encore du Parti Républicain et de ses Leaders, de ne pas céder non plus à des discours fallacieux de mensonge, de ruse, de manipulation et de démagogie qui proviendraient du Parti Démocrate américain ou de certains membres plus influents, plus puissants et leaders Eternels du Parti Démocrate Américain ou encore de la Presse écrite et audiovisuelle américaine et de la Presse écrite et audiovisuelle européenne jugées trop injustes, trop partisanes, trop manipulatrices de l’opinion publique américaine ou du peuple américain durant les élections présidentielles américaines qui font croire depuis les élections présidentielles américaines de 2016, 2020 et celle - ci de 2024 à l’opinion publique américaine que les Afro - américains ou encore les noirs Américains votent toujours démocrate ou du côté des démocrates quand bien même selon certains commentateurs des médias tous les derniers Présidents Démocrates se sont succédés à la tête des Etats – Unis d’Amérique ces derniers temps en commençant par Bill Clinton, Barak Obama et Joe Biden n’ont rien fait de concret et de spécial pour la communauté noire d’Amérique ou des Afro - américains durant leurs mandats politiques à la tête des USA pour résoudre tant soit peu les problèmes chroniques qui rongent et minent depuis des années et des années les noirs américains liés à l’insécurité, au chômage, à l’extrême pauvreté des noirs américains, au logement, au racisme, à l’insécurité, à la discrimination, à la santé, à la sécurité sociale, à l’éducation et à l’environnement et ainsi de suite.
C’est pourquoi, désormais tout doit changer et tout va changer maintenant aux Etats Unis d’Amérique, les noirs Américains ou les Afro-Américains ne seront pas être instrumentalisés et manipulés par qui que ce soit qu’il soit du Parti Démocrate ou du Parti Républicain encore moins par les média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et les média européens (Presse écrite et audiovisuelle) jugées trop injustes, trop partisanes, trop manipulatrices de l’opinion publique ou du peuple américaine durant les élections présidentielles américaines qui font croire depuis les élections présidentielles américaines de 2016, 2020 et celle - ci de 2024 à l’opinion publique américaine que les Afro - américains ou encore les noirs Américains votent toujours démocrate ou du coté des démocrates, tels n’est pas le cas malheureusement, mais les noirs Américains ou les Afro – Américains voteront en faveur du meilleur candidat, qui développera un très bon discours politique et programme de campagne et un très bon projet de société et qui sera à leurs coté pour défendre ouvertement et publiquement leurs droits et intérêts majeurs et stratégiques aux Etats – Unis d’Amérique.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain par solidarité et pour des raisons humanitaires, géopolitique et géostratégiques demandent à leurs frères les Afro – Américains et à la Communauté noire d’Afrique vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique d’être vraiment et encore une fois de plus cette fois ici très rigoureux et très vigilants et très exigeante, de ne pas céder à la tentation, aux discours manipulateurs politiques et politiciens de la ruse, aux discours mensongers et démagogiques qui proviendraient soit du Parti démocrate américain et de certaines personnalités influentes, très puissants et éternels du Parti démocrate américain ainsi que des média américains (Presse écrite et audiovisuelle) et les média européens (Presse écrite et audiovisuelle) jugées trop injustes, trop partisanes, trop manipulatrices de l’opinion publique américaine durant les élections présidentielles américaines qui font croire depuis les élections présidentielles américaines de 2016, 2020 et celle - ci de 2024 à l’opinion publique et au peuple américain que les Afro - américains ou encore les noirs Américains votent toujours démocrate ou du côté des démocrates, tels n’est pas le cas malheureusement, qui font toujours des déclarations comme quoi les Noirs ou les Afro - américains votent toujours démocrate et ce faisant les Noirs d’Afrique invitent leurs frères Afro-Américains vivants depuis très longtemps aux Etats-Unis désormais de voter lors des élections présidentielles du Mardi le 05/Novembre/2024 sur base de leurs consciences individuelles ou personnelles devant Dieu et dans la crainte de Dieu le candidat valable qui va défendre valablement et correctement et mieux leurs droits et Intérêts majeurs et stratégiques aux Etats-Unis d’Amérique contre les inégalités, la discrimination, les injustices sociales, le racisme ou la ségrégation raciale, la criminalité, l’insécurité des personnes et de leurs biens, le respect des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et autres au cas où ils ne trouvent pas ce candidat idéal de s’abstenir carrément et de ne plus se présenter aux bureaux de vote le Mardi 05/Novembre/2024 pour aller voter contre leurs gré et volonté et sur mot d’ordre du Parti Démocrate ou du Parti Républicain, des Leaders du Parti Démocrate ou du Parti Républicain, des Organisations et des Associations américaines, des Syndicats américains, des Stars de musique, des influenceurs ou influenceuses sur TikTok et des réseaux sociaux et autres un candidat président qui ne leur apportera plus de bonheur et de solution à leurs problèmes quotidiens aux USA durant les quatre prochaines années (de 2025 à 2028) de son mandat à la présidence des Etats-Unis d’Amérique et dans ce cas et ils n’auront plus que les deux yeux pour pleurer et ça sera trop tard pour eux, pour leurs vies , pour leurs familles, pour leurs enfants, pour leurs postérité et se diront un jour, si je savais, si j’avais écouté ce conseil de mes frères les Noirs Africains vivants en Afrique et du CIEGS RDC AFRIQUE à travers sa Branche Internationale et Planétaire à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE, ceci ou cela ne devrait pas nous arriver mais c’est déjà trop tard. Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Apocalypse 3 : 6).
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui confère une légitimité incontestable au candidat investi parce qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate Kamala Harris qui n’est pas passé officiellement par cette épreuve et baptême de feu des primaires démocrates bien qu’à quatre (4) mois des élections présidentielles américaines le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour que le peuple américain membres du Parti démocrate américain se choisisse démocratiquement en âme et conscience, sans contrainte, injonction ou encore imposition de qui que ce soit ou par un autre mécanisme non démocratique aux Etats – Unis un candidat ou une candidate valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investi par la convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts, plus puissants, plus influents et les plus considérés du Parti Démocrate américain qui l’ont contraint malgré lui et contre sa volonté de se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice-Présidente Kamala Harris sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
Et Chercheur du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Journaliste Manager et Professionnel
Char du Feu, Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et le Grand Lion
(Par Charlie Mingiedi, Activiste-Penseur-Notable de Madimba)
Si et seulement si la RDC est résolument engagée à se présenter comme le pays-solution aux problèmes de réchauffement climatique, elle doit d’abord prêcher par des exemples concrets de la façon dont elle assainit l’environnement de sa capitale qui est le miroir du pays. Depuis notre retour au pays de nos ancêtres, après une décennie d’absence, nous avons fait un constat amer pour ne pas dire déplorable, quant à la politique de l'assainissement de nos centres urbains. En parcourant la ville de Kinshasa, nous avons observé une mauvaise habitude partout où les habitants de la capitale de la RDC, incinèrent leurs déchets, si pas dans leurs parcelles, c’est devant lesdites parcelles ou aux différents coins des leurs avenues...
Nos fidèles lecteurs se souviendront de notre précédente tribune intitulée : « Salongo : la cause principale de l’insalubrité à Kinshasa et dans toutes les villes de la RDC… », dans laquelle nous avions donné certaines pistes de solutions à ceux-là qui nous gouvernent ! Hélas ! Cela est resté lettre morte !
Nous savons tous que la combustion des déchets à l’air libre, entraîne des maladies, des décès prématurés et contribue au dérèglement climatique. Nos enfants, premièrement, sont exposés, eux qui inhalent quotidiennement ces substances toxiques.
Deuxièmement avec une conjoncture sociale fragile que connait la population, en cas de maladies dues à l'inhalation de la fumée, avec quoi peut-on aller se faire soigner ! « Mieux vaut prévenir que guérir », dit-on !
Car qui ignore que ces particules qui sont rejetées dans l’air provoquent de nombreuses maladies, tels que les problèmes pulmonaires et cardiaques, certains types de cancers ; des problèmes de foie; une dégradation des systèmes immunitaire et endocrinien, et de la fonction de reproduction (donc l’infertilité) ; des effets sur le système nerveux en développement et sur d'autres phénomènes liés à la croissance, la naissance de nouveau-nés en sous-poids ou prématurés, des problèmes de développement cognitif ou encore des décès prématurés !
Est-ce que nos dirigeants savent qu’environ 70 à 80% des ordures ménagères générées dans les villes de notre continent, qui sont recyclables tels que les déchets biodégradables, les plastiques et le papier, et pourraient valoir 8 milliards de dollars par an s’ils étaient conservés dans une économie circulaire ? C’est quoi l’économie circulaire ? Parlons laconiquement d’elle !
Elle consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Nos dirigeants doivent remédier aux déficiences structurelles dans la gestion des déchets. Et doivent aussi promouvoir cette économie circulaire qui va privilégier la réutilisation, le recyclage et la valorisation ; va renforcer la fabrication locale, créera de l’emploi, réduira sensiblement le taux du chômage (aussi le nombre des Kuluna), étayera des économies locales et régionales qui sont inclusives et durables, et diminuera la pollution atmosphérique et surtout les émissions de gaz à effets de serres.
La RDC doit être un pays exemple, pour ne pas dire exemplaire, dans la bonne gestion des déchets et dans un bel assainissement de son environnement, pour se prévaloir le titre ou le statut du pays-solution. Comment est-ce possible que nos dirigeants qui passent sur le pont Makelele, qui voient le brûlage des déchets à ciel ouvert, mais qui ne réagissent-ils pas à une telle pratique criminelle ?
Nous demandons à nos autorités de mettre fin à cette pratique ignoble et irresponsable qui consiste à incinérer les déchets à ciel ouvert, afin d’atténuer sensiblement l’impact néfaste sur le climat et la pollution environnementale, afin de préserver la santé des millions de Kinois qui ne bénéficient pas d’un service de collecte des déchets ou qui vivent à proximité des décharges éparpillées à travers les 24 communes de la capitale.
Pendant qu’on y pense, où sont passés les plus de 200 engins d’assainissement venus de la Turquie que le prédécesseur du nouveau gouverneur de la ville province de Kinshasa avait réceptionnés ? Que sont devenus les sites de transit à N’djili Brasserie (de 5 hectares pour les déchets solides et 10 hectares pour les déchets plastiques et tout le reste…) que la Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba, nous avait promis ?
Si vous voulez que les membres de la COP (Conferences of the Parties ou Conférence des parties) vous prennent au sérieux, alors commencer par faire de la capitale de la RDC, la ville environnementale dudit Pays-Solution. Ce que nous suggérons au nouveau locataire du gouvernorat de la ville province de Kinshasa, le Gouverneur Daniel Bumba, c’est de travailler en parfaite collaboration avec les autorités municipales pour parvenir à mettre fin à cette pratique d’incinération des déchets à ciel ouvert.
Nous venons de démontrer par cette énième tribune que l’incinération des déchets à ciel ouvert dans la ville province de Kinshasa est une pratique répandue, stimulée surtout par l’absence criante de collecte systématique des déchets. Le manque de prise de conscience est le plus grand défaut des Kongolais.
C’est maintenant ou jamais que nous devons réagir sur la situation des incinérations des déchets à ciel ouvert pour pouvoir atténuer leurs effets dévastateurs sur la santé et le climat ; si nous voulons porter haut le flambeau du pays-solution aux problèmes de réchauffement climatique que nous prônons !
Ne faisons pas de notre capitale Kinshasa, un crématorium des immondices à ciel ouvert, car la santé n'a pas de prix !
(Par le Professeur Patience Kabamba)
En 2008, le Président Barack Obama avait une vision pour l'Amérique ; il l’a exprimée à travers un discours qui a fait rêver l’Amérique. Ce discours a apporté de l’espoir aux Américains de tous horizons, sans distinction de race, de religion ou d’affiliation politique. Il a sans aucun doute remporté l’élection parce que tout le monde, noir et blanc, a vu dans ses discours l’unité et l’espoir pour eux-mêmes, les espoirs et les rêves d’une Amérique enfin réconciliée.
En 2024, les commentaires d'Obama sur les hommes noirs sont des déclarations identitaires qui limitent ces hommes à leur couleur de peau et ne projettent pas de vision pour l'avenir. Cela est motivé par le soutien à la candidature de Kamala Harris, que la majorité des Afro-Américains en Pennsylvanie et ailleurs ne soutiennent pas. Après avoir accusé les hommes noirs de misogynie, le Président Obama leur a dit : « Kamala Harris est une femme de couleur tout comme vous. » Quelqu'un qui a vécu les mêmes expériences que vous.
Quelqu'un qui a fréquenté une université noire. Vous vous reconnaissez en elle. Elle est noire tout comme vous… ». Ce discours réduit les hommes noirs Américains à une identité minimale. Ce discours provient d’un Obama de Martha's Vineyard. Il n'est plus le type « Yes We Can » qui a organisé la communauté du South Side de Chicago et qui a galvanisé l’Amérique avec ses discours de visionnaire. Aujourd’hui, sa richesse exorbitante l’a éloigné davantage des hommes noirs.
Le nouveau discours d'Obama intervient alors que Harris est à la traîne des électeurs noirs de Pennsylvanie. Le Président Obama et de nombreux autres démocrates estiment que des discours à forte connotation identitaire ramèneront les hommes noirs dans le giron, comme l'a réclamé le vice-président de Kamala Harris, Tim Walz. Les mots et les images utilisés suggèrent un troupeau dépersonnalisé, ne pensant jamais en tant qu'individu, mais uniquement en tant que groupe. A mon avis, ce discours est doublement trompeur.
Premièrement, le fait que le Parti démocrate ait choisi de se positionner si loin à gauche que les Noirs n'ont plus le sentiment d’y appartenir encore. Cela aliène plusieurs Afro-Américains. Les hommes Afro-américains se sentent exclus du parti démocrate en raison de son orientation extrême à gauche.
La deuxième erreur est que le Président Barack Obama ignore que le discours autour de l’identité réduira à son tour les chances de Kamala Harris de remporter les élections du 5 novembre. Les Noirs sont une minorité, donc exiger ce genre de discours de la part de tous les groupes mettrait fin aux élus de couleur.
Un jour, quelques amis blancs m'ont dit qu'ils avaient été pris en flagrant délit d'excès de vitesse. Un policier blanc les a arrêtés et a tenté de leur infliger une contravention pour excès de vitesse.
Cependant, le couple a déclaré au policier qu'ils venaient de se marier et qu'ils se dirigeaient vers une maison de location qu’on leur a indiquée. Ils roulaient vite pour éviter que la maison soit prise par d'autres. Ils n’ont pas fait attention à la limite de vitesse.
Le policier blanc leur a répondu : « Je me souviens avoir moi-même vécu une expérience similaire lorsque je me suis mariée ». Tout était encore sens dessus sens dessous. Je comprends tout à fait ce que vous vivez. Attention toutefois à ne pas trop accélérer. Il ne les a pas punis parce que le policier s’est reconnu en eux et s’est facilement mis à leur place. Les fonctionnaires blancs ne se reconnaissent pas auprès des couples noirs, et vice versa.
Cette petite histoire nous raconte que si tout le monde devait avoir un discours identitaire à la manière d’Obama, il serait très difficile pour les minorités de survivre.
La dégringolade du discours du Président Obama au rang d'un choix identitaire est une déception majeure pour un Président qui, dans son discours du 18 mars 2008, a donné la priorité à la race plutôt qu'au racisme.
Voici un extrait du discours d’Obama du 18 Mars 2008 : « Il y a 221 ans, un groupe d’hommes s’est réuni dans une pièce qui se trouve toujours non loin d’ici, et avec ces simples mots a commencé une improbable expérience démocratique américaine. » Les agriculteurs, les scientifiques, les politiciens et les patriotes de tout le pays ont finalement obtenu la Déclaration d’indépendance lors d'une convention à Philadelphie au printemps 1787. Le fardeau du péché originel, l'esclavage, divisa les colonies et les pères fondateurs décidèrent de poursuivre la traite négrière pendant au moins 20 ans, laissant la décision finale aux générations futures, paralysant le traité. Bien entendu, la réponse à la question de l’esclavage était déjà contenue dans notre Constitution, qui avait pour fondement l’idéal d’égalité pour tous les citoyens. C’est une constitution qui promet la liberté, la justice et l’union à son peuple, et elle peut et doit le faire et s'améliore au fil du temps. Mais les mots écrits sur ce parchemin ne suffisent pas à libérer les esclaves de leurs chaînes, ni à garantir aux hommes et aux femmes de toutes couleurs et croyances les pleins droits et responsabilités de la citoyenneté américaine. A cette fin, des générations d'Américains ont été prêts à faire leur part, dans les manifestations et les combats, dans les rues et dans les tribunaux, à travers la guerre civile et la désobéissance civile, et toujours au prix de grands risques. Il est nécessaire de combler le fossé entre les engagements de la société et les réalités de leur époque. C'est l'un des défis que nous nous sommes fixés au début de cette campagne. Il est de poursuivre la longue marche de nos prédécesseurs vers une Amérique plus juste, plus égalitaire, plus libre, plus compatissante et plus prospère. J’ai choisi de me présenter à la présidence à ce stade de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pouvons pas résoudre les défis de notre époque si nous ne travaillons pas ensemble pour les résoudre. Si nous ne perfectionnons pas notre connexion en comprenant que nous pouvons avoir des histoires différentes, mais nous pouvons avoir le même espoir. Que nous sommes peut-être différents et que nous ne venons pas tous du même endroit, mais que nous voulons tous avancer dans la même direction vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants. »
Cet Obama a laissé place à celui des discours identitaires : « Votez pour Kamala Harris parce qu'elle vous ressemble », a déclaré le président Obama à un groupe d'hommes noirs en Pennsylvanie.
C'est vrai que les opinions changent selon les positions, mais je préfère de loin Obama, qui m'a fait rêver en 2008. Il était à l'époque sénateur de l'Illinois et proche des Afro-américains, l'Obama de Martha's Vineyard a un discours fade, bêtement identitaire, sans perspective ni vision. Obama doit se demander pourquoi la majorité des Noirs américains ont tourné le dos au Parti démocrate. Le Parti démocrate est désormais devenu un parti abusif du droit d’avortement et de transgenre.
Des LGBTQistes, des abolitionnistes des frontières éthiques et esthétiques. Bref, le Parti démocrate est devenu un parti d’extrême gauche. Il oblige les adhérents à épouser ses thèses extrémistes sans leur ne laisser jamais l’occasion de le critiquer.
(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)
Quelles sont les causes principales qui empêchent l'Etat congolais d'être en mesure de payer les salaires décents, c'est-à-dire le SMIG (1) aux fonctionnaires et agents de l’Etat ? Depuis le début du siècle, les missions de l'Etat moderne, c'est-à-dire un État de droit, se sont de plus en plus diversifiées tout en entraînant leurs objectifs vers la croissance économique qu'il doit atteindre. La croissance économique est dans une large mesure fonction de l'investissement, mais la composante la plus appréciée de l'investissement, c’est le Capital Humain et le Capital Financier.
Pour y remédier, les Congolais doivent savoir que ce qu'ils ne feront pas pour leur pays, en tant que filles et fils du Congo, personne d'autre ne viendra le faire à leur place. Qu'ils doivent également savoir que le Congo ne sera jamais construit dans un climat de haine, d'exclusion et de vengeance. Et s'ils ne parviennent pas à avoir le courage de surmonter les erreurs perpétuelles qui sont à la base de leurs misères, dont la cause principale est la division.
S'ils ne parviennent pas à avoir l'humilité et le courage de s'apprécier en tant que valeur morale et non tribale. Et s'ils ne se prêtent pas à prendre les dispositions qui s’imposent pour combattre le mal à la source, leur domination, leur Balkanisation, leur exploitation et leur esclavagisme sera leur héritage qui, malheureusement sacrifiera même l'avenir des nouvelles générations.
Le rôle de l'opposition politique n'est pas nécessairement celui de se calomnier ou de se dénigrer en termes tribaux, ni celui d'émettre des jugements sans nuance, sans se donner la moindre peine d'évaluer ce qui a été bien fait et ce qui reste à faire.
Il est plutôt celui de critiquer les échecs et de proposer les pistes des solutions, comme nous le faisons, dans le but de contribuer à la paix durable et la construction de notre pays, dans l'entente, l'harmonie et la cohésion nationale.
Et lorsque nous nous penchons sur le système observatoire, il s'avère que la classe politique congolaise est spécialisée dans des nombreuses déclarations et effets d'annonces, à la place du débat en toute responsabilité sur un projet d'alternance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus.
Il s'avère notamment que sa lutte politique d'avant, comme celle d'après l'indépendance, n'a jamais été inscrite dans le processus d'une rupture avec la mauvaise gouvernance, elle est plutôt celle d'accéder aux mêmes avantages sociaux à la place et lieu de ceux qui sont en charge de l'exercice étatique.
La politique de « ôte-toi de là » que je m'y mette tout en étant dépourvu d'un projet d'alternance, capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Son Excellence, Madame la Première Ministre,
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants. La Déclaration Universelle de droits de l'homme stipule en son article 25, paragraphe 1. Que tout être humain a droit à un bon niveau de vie pour son bien-être et celui de sa famille. C'est-à-dire qu'il a donc droit, non seulement à un travail, mais aussi à un salaire décent.
Par salaire décent, nous entendons que chaque Congolais qui travaille, quel que soit son rang social, puisse grâce à son salaire être en mesure de payer son loyer, de manger du premier au trente du mois, d'assumer son transport, ses soins médicaux, l'éducation de ses enfants et d'épargner.
Chaque Congolais qui travaille et qui, quel que soit son rang social, remplit ces six conditions grâce à son salaire, sera dans l'obligation de payer la taxe et l'impôt dont le rôle principal consiste à générer l'augmenter de volume du Budget de l'Etat. Et cela ne sera possible que lorsqu'il y a un gouvernement avec une administration fiscalement organisée, afin de prétendre à atteindre un Budget d'entre 65 à 70 milliards des dollars par an.
Considérant les multiples crises que traversent notre peuple, les Congolais ne sont-ils pas en droit de se poser la question de savoir, s’ils vivaient sur la même planète que toutes les autres Nations ?
Son Excellence,
Pour votre gouverne, nous vous rappelons que l'essentiel des ressources du revenu de l'Etat proviennent de taxes et d'impôts qui sont prélever mensuellement sur les salaires de Citoyens qui travaillent et non sur les chômeurs que regorgent le Congo. Elles proviennent également des entreprises publiques et privées, lorsqu'elles bénéficient d'un cadre juridique capable de garantir les mécanismes économiques que leur offre le Gouvernement.
La conception d'un tel Budget prévisionnel a pour exercice d'évaluer des atouts majeurs qu'a la RDC, de sa capacité mobilisatrice des recettes, et de sa gestion des dépenses annuelles engagées, calculées en tenant compte des véritables charges qui sont liées aux différents projets à court, à moyen et à long terme.
Pour atteindre ces objectifs, la RDC qui a un atout majeur, c'est-à-dire un Capital Humain qui estimé à plus de cent millions d'habitants qui devraient être au préalable être formé en tant que main d'œuvre, l'un des atouts majeurs qui contribuent à la production des biens et des services de bonne qualité pour la consommation locale et la vente à l'exportation.
Plus il y aura des Congolais qui travaillent et qui gagnent un salaire décent, en dernier ressort, c'est l'État congolais qui en bénéficie à travers les taxes et les impôts. Ainsi, nous disons :
⦁ Leyisa mpunda, mpo mpunda aleyisa yo.
⦁ Salisa munu, munu salisa nge.
⦁ Unisadiye, nikusadiye.
⦁ Nngabuluishe bua nkuabuluisha.
⦁ Aidez-moi à vous aider.
⦁ Help me to help you.
Au vue de toutes ces observations, quelles sont les bonnes mesures que devrait prendre Madame, la Cheffe du Gouvernement pour que la RDC qui, grâce à ses attouts majeurs, réalise un Budget d'entre 65 à 70 milliards de dollars américains par an ?
Son Excellence, Madame la Première Ministre,
Pour atteindre ces objectifs, votre gouvernement a besoin de deux capitaux : le Capital Humain et le Capital Financier
⦁ Du point de vue Capital humain
Les Congolais qui sont abondamment estimés à plus de cent millions d’habitants représentent une très grande bénédiction divine du Très Haut, l'Eternel Dieu Vivant, comme source principale du revenu de l'Etat, grâce aux taxes et impôts qui en découlent, en vue de permettre le pays de faire face à ses dépenses et son développement accru.
Dans ce cas, il suffit qu'au préalable que le gouvernement dont vous êtes en charge, intègre dans son programme de l'éducation nationale, un programme qui a pour objectif, former la main d'œuvre de bonne qualité, capable de produire des biens et des services de bonne qualité, pour la consommation locale et la vente à l'exportation.
L'avantage de consommer des biens et des services de bonne qualité produits localement par les Congolais préserve notre pays de dépenser plus des devises pour payer des biens et des services produits à l'extérieur du pays en dollars américains, entre autre : les jus des fruits, les cures dent, les raisins, la farine etc.…, toutes sortes des papiers, entre autres, les papiers hygiéniques, les papiers duplicateurs, tous produits grâce aux bois dont le Congo est paradoxalement premier producteur.
Notre balance commerciale est souvent déficitaire, parce que d'une part, nous achetons presque tout ce que nous consommons localement à l'extérieur en dollars américains.... Et d'autre part, notre pays ne produit et ne vend presque rien à l'extérieur pour encaisser des dollars américains.
C'est ce que les économistes appellent : une propension marginale à consommer. Autrement dit, la RDC dépense plus des dollars qu'il n'en gagne. D'où le taux d'échange du franc congolais est souvent faible.
Son Excellence,
Comment peut-on atteindre le Budget d'entre 65 à 70 milliards de dollars américains par an grâce au Capital Humain de plus de cent millions d'habitants que regorge notre pays ? Admettons, si le gouvernement congolais favorisait l'entrepreneuriat privé à créer n'est-fut-ce que cinquante millions d'emplois avec un salaire minimum, le SMIG (1) de cinq cent dollars par mois sur lequel l'Etat prélèvera cinquante dollars d'impôt.
Notre calcul est simple : prenons les cinquante dollars prélevés sur chaque travailleur qui gagne cinq cents dollars par mois, multiplions-les par cinquante millions des Congolais qui travaillent, le gouvernement congolais aura l'avantage d'encaisser deux milliards cinq cent millions d'impôt par mois.
Et lorsque nous multiplions les deux milliards cinq cent millions par douze mois, le gouvernement aura l'avantage de réaliser trente milliards de dollars par an, sur l'impôt payé seulement par la masse salariale qui gagne le SMIG de cinq cent dollars par mois.
Dans notre pays, il y a une catégorie des gens qui ont un salaire de deux cents cinquante mille dollars par mois, de deux cent mille dollars, de cent cinquante mille dollars, de cent mille dollars, de quatre-vingt mille dollars, de cinquante mille dollars, ainsi de suite qui normalement, devraient payer l'impôt à l'Etat.
Et lorsque nous y ajoutons d'autres sources de taxes et d'impôts comme revenu de l’Etat, par exemple : la DGI, la DGRAD, la DGM et d'autre sources connexe du revenu de l'Etat comme taxes immobilières etc...
Lorsque nous additionnons toutes ces sources qui constituent les revenus de l'Etat, nous estimons que le gouvernement congolais, mieux fiscalement organisé, peut réaliser un Budget d'entre soixante-cinq et soixante-dix milliards de dollars américains par an.
L'Etat qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts, peut commencer par asphalter les rues et les avenues des grandes villes de la République Démocratique du Congo pour remédier aux problèmes des embouteillages en neutralisant la circulation.
Le Gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts peut réorganiser et équiper les services de renseignements, la Police, l'Armée et la Fonction Publique. Il payera décemment les fonctionnaires et les agents de l'Etat. Les Juges, les Magistrats, les huissiers, les Professeurs et les Enseignants (en privilégiant ceux de l'école primaire, parce qu'ils sont à la base de l'éducation de base), les médecins et d'autres corps médicaux et santé etc...
L'Etat qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts peut réaliser les grands travaux publics en construisant des routes, des ponts, des hôpitaux, des écoles, des prisons etc. Il peut même payer la bourse d'études aux enfants de l'école primaire, parce qu'il a les moyens de sa bonne politique budgétaire.
⦁ Du point de vue Capital Financier
Dans ce cas précis, l'Etat congolais a deux possibilités : où il autofinance sa construction, ou il fait recours à la communauté financière internationale. Du point de vue l'autofinancement, la réponse est certes non...
Pourquoi ? Parce que par l'autofinancement nous entendons le prélèvement d'une partie de ses avoirs personnels, c'est-à-dire l'épargne. Attention : Avant d'épargner, il doit avoir produit et commercialisé, pour réaliser le bénéfice dont il dépensera une partie et épargnera une autre pour faire face à ses dépenses le jour « J ».
La question qui demeure est celle de savoir, qu'est-ce que notre pays produit et vend pour réaliser le bénéfice ? Seules les mines ne doivent pas être prises en considération, parce que l'économie de la Chine que mous envions n'a ni or ni diamants.
Donc, si la réponse à l'épargne est non. Dans ce cas, l'Etat Congolais est dans l’obligation de faire recours à la communauté financière internationale, tout en renforçant le contrôle de l'affection du Capital emprunté vers le réaménagement des facteurs de la production, c'est-à-dire, la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Son Excellence, Madame la Première Ministre,
Dans le but de vous faciliter la bonne compréhension de notre analyse. Nous avons jugé bon de prendre l'initiative de comparer les Budgets de la République Française, un pays dit-développé qui n'a ni or ni diamants, ni cuivre et ni pétrole non plus, à celui de la République Démocratique du Congo par rapport aux atouts qui, impérativement, permettent aux deux pays de réaliser chacun son Budget.
Le Budget de la France, d'un pays dit développé semble avoir comme atout majeur, le Capital Humain qui est estimé à 67.97 millions d'habitants, loin d'être comparable à celui de la République Démocratique du Congo qui est estimé à plus de cent millions d'habitants.
Paradoxalement, la France qui a moins d'habitants, moins de Capital humain, c'est-à-dire moins de main d'œuvre a un Budget qui s'élève à 492 milliards d'euros par an, tandis que la République Démocratique du Congo qui a un Capital Humain estimé à plus de cent millions d'habitants continue à nager entre 13 et 16 milliards des dollars américains par an.
Quelles sont les forces et faiblesses qu'ont les deux pays, la République Démocratique du Congo et la France dans la conception de leurs Budgets respectifs ?
Quant aux atouts majeurs, la République Démocratique du Congo dispose (d’) :
• Un bon Capital Humain estimé à plus de cent millions d'habitants.
• Elle a près de 80 millions d'hectares de terres arables, 4 millions de terres irrigables dont 1% seulement est cultivé.
• La RDC possède toutes sortes des matières premières...
Donc, sa faiblesse se situe au niveau de la gestion de ses atouts. De sa classe politique qui est spécialisée dans des nombreuses déclarations et effets d'annonces à la place du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
D'où, nous soutenons la proposition du Ministre des Finances Mr Fwamba, qui propose à veiller à la gestion des finances publiques en transparence, et proposant des réformes réglementaires imminentes destinées à améliorer la gouvernance des finances publiques et à assurer une plus grande transparence dans la gestion des ressources financières. Bravo.
Quant aux atouts majeurs de la France, ils se basent principalement sur la gestion rigoureuse de son Capital humain, c'est-à-dire de sa main d'œuvre qui est une source qui contribue principalement aux résultats de ses recettes.
Par le biais de son Budget, la France parvient à dégager une rubrique d'une minimum d'aide symbolique au développement qu'elle consacre aux pays, communément appelés, sous-développés, dont fait partie la République Démocratique du Congo malgré les grands atouts qu'il possède.
Les conseils que la France donne aux dirigeants des pays sous-équipés, elle leur demande de bien gérer cette aide, qui émane de sueur de leurs contribuables. Malheureusement, les pays dits sous-équipés ne se rendent jamais compte que les contribuables dont la France fait allusion, sont des Citoyens français ordinaires, semblables aux Citoyens africains qui par contre, la main d'œuvre en France a une considération particulière, elle est mise dans les conditions qui les permettent de travailler et payer les taxes et les impôts à l'Etat.
Pour récapituler, nous retenons ce qui suit :
1. Mettre en place un programme de l'éducation nationale pour la formation de la main d'œuvre et de la spécialiser.
2. Avoirs un bon cadre juridique qui garantit les mécanismes économiques, dans le but de mobiliser les investisseurs publics et privés. Seuls capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation, source des taxes et des impôts.
*(SMIG) 1 : Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti
(Par Christian Gambotti, Président du Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain)
CHRISTIAN GAMBOTTI
Agrégé de l’Université –Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact :
L'Afrique sous la menace des guerres informationnelles
Devenue un formidable enjeu géopolitique, au cœur de l’affrontement qui se dessine entre le « Sud global » et l’ « Occident collectif », l’Afrique est désormais la cible privilégiée des stratégies de désinformation. Des systèmes de manipulation, savamment orchestrés à travers la multitude des canaux de désinformation, visent à façonner les opinions publiques et influencer les jeunes générations et les dirigeants. Le but est d’interférer dans les processus électoraux, discréditer un adversaire politique ou l’Occident, préparer les esprits à une passation forcée du pouvoir. Cette stratégie a parfaitement réussi dans la bande sahélienne avec la succession des coups d’Etat militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Cette guerre informationnelle, qui multiplie les « fake news » et les « récits mensongers », prend, ensuite, dans les territoires conquis, la forme habituelle de la propagande afin de promouvoir une hypothétique guerre patriotique contre un ennemi (le terrorisme ou l’Occident), un modèle de développement, une architecture sécuritaire et un système de valeurs. Les guerres informationnelles sont une manière de s’emparer d’un pays, d’un continent, sans faire la guerre.
La forte instabilité politique, l’impuissance des gouvernements civils dans la lutte contre le terrorisme, l’extrême pauvreté et la corruption, la multiplication des causes de conflictualité (affrontements ethniques, guerres civiles, guerres de prédation) qui font de l’Afrique un théâtre de guerre permanent, des opinions publiques faciles à manipuler, une rue africaine et des jeunes générations qui ont le sentiment que la décolonisation n’est pas achevée et qui sont dans l’attente d’un profond changement, tout cela fait que l’Afrique, du Niger au Soudan, de l'Afrique du Sud à la Côte d'Ivoire, est devenue le théâtre privilégié des guerres de l’information perpétrées par des acteurs internes ou des agents étrangers. La multiplication des moyens de diffusion et de partage de contenu, grâce essentiellement à internet et aux réseaux sociaux, permet de toucher un nombre important d’Africains.
Pourquoi le Mali et l’Afrique francophone ? Pourquoi Moscou ?
L’ampleur de la désinformation est toujours liée à l’instabilité politique, la faiblesse des Etats, la fracture entre les élites au pouvoir et la population, l’insuffisance de l’aide au développement. Le Mali coche toutes les cases de l’instabilité politique avec une hostilité palpable à l’égard de la France dans certaines couches de la population. Le terrain est propice à la prolifération de fausses informations.
Avant de connaître deux coups d’Etats militaires successifs, le Mali va être la cible privilégiée des campagnes de désinformation orchestrées par Wagner. Les regards se tournent vers Moscou. Pourquoi Moscou ? L’amitié entre la Russie et l’Afrique a toujours existé et Moscou réactive aujourd’hui les liens tissés autrefois par l’URSS, pendant la « Guerre froide », avec les mouvements de libération en lutte contre la colonisation.
Pour Caroline Roussy, directrice de recherche à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et spécialiste de l’Afrique : « Des liens avaient (…) été noués dans les années 1960 avec des pays comme le Mali de Modibo Keïta. A l’époque, l’ambassade soviétique de Bamako était du reste la plus importante de toutes les ambassades. Les liens ne sont jamais totalement distendus et certains étudiants ont pu poursuivre leurs études en URSS. » On ne compte pluss le nombre de dirigeants qui ont fait une partie de leur formation ou études dans l'ancienne Union soviétique ou, plus récemment, en Russie : Assimi Goïta, le chef des militaires putschistes et président du Mali, les colonels Malick Diaw et Sadio Camara, deux membres influents de la junte, l’ancien Premier ministre, Choguel Maïga, ce qui, évidemment, crée des liens idéologiques.
Mais, le prisme de la formation n’est pas le seul critère qui permet d’expliquer la rupture des autorités maliennes avec la France et le choix de Moscou. Assimi Goïta a suivi des formations en Allemagne, aux Etats-Unis, en France. Caroline Roussy propose une analyse, que je partage et qui doit faire réfléchir la France et les pays occidentaux : « Le ressentiment anti-français (…) est une réalité en Afrique francophone à laquelle s’arriment des luttes politiques pour recouvrer, selon les cas, une souveraineté monétaire ou sécuritaire. Il y a (…) une histoire encore trop jonchée d’opacité (la Françafrique est-elle réellement à considérer au passé ? qui nuisent à l’image de la France.
La Russie n’a qu’à exploiter la faille. » C’est une Russie très opportuniste qui avance ses pions aujourd’hui en Afrique en réactivant le sentiment anticolonial. L’ambition de la Russie double : offrir à l’Afrique un modèle de développement et une architecture sécuritaire alternatifs 2) chasser les occidentaux et s’emparer du continent pour faire des pays africains des alliés idéologisés dans la guerre ouverte par Moscou contre l’Occident.
Les outils de la désinformation
Les stratégies de désinformation s’appuient sur de nombreux outils parmi lesquels les faux comptes sur les réseaux sociaux et les faux médias. Dans tous les cas, il s’agit d’ingérence dans la vie politique d’un pays et/ou dans les processus électoraux. Il convient cependant de distinguer les sociétés commerciales, comme « Uréputation » appartenant à un homme d’affaires franco-tunisien, et les nébuleuses politiques, comme l’ex-Wagner d’Evguéni Prigojine.
Les sociétés commerciales sont des agences de « cyberinfluence » qui vendent un service sans arrière-pensée politique ou idéologique ; elles sont uniquement motivées par le gain financier. L’agence « Uréputation » a été choisie par un parti politique ivoirien pour peser sur le processus électoral et soutenir son candidat, contre Alassane Ouattara, lors de l’élection président. « Uréputation » accepte d’aller plus loin qu’une simple agence de communication, elle construit des récitatifs mensongers et n’hésite pas à diffuser des « fake news ».
Les milices privées comme la nébuleuse Wagner sont des machines de guerre qui mènent une action subversive pour le compte d’une puissance étrangère. Au Mali, Prigojine et Wagner ont mené une opération politique validée et accompagnée par les services secrets russes, ce que le Kremlin a longtemps refusé de reconnaître. La méthode repose sur la diffusion de « fake news » et la production de « récits mensongers », afin de discréditer l’Occident.
Wagner a créé les « fermes à trolls », multiplier les faux comptes sur les réseaux sociaux, financer ou créer des médias locaux (journaux, radios, chaînes de télévision), recruter des journalistes et des influenceurs rémunérés par la nébuleuse Wagner, organiser des manifestations, avec des manifestants, là-aussi rémunérés, devant les ambassades des pays occidentaux, produit des jeux vidéo, diffusé de faux reportages, etc. Wagner, avec l’effet amplificateur d’internet et des réseaux sociaux, a porté la guerre informationnelle au stade de l’industrialisation.
Aujourd’hui, les populations, de plus en plus, et les jeunes générations africaines, quasi exclusivement, s’informent sur internet et les réseaux sociaux. La téléphonie mobile permet aux Africains d’être connectés à internet et devenir très actifs sur les plateformes des médias sociaux. On constate que l’Afrique subit une véritable prolifération de campagnes de désinformation sur les supports de communication digitalisés, Politiciens peu scrupuleux et assoiffés de pouvoir, activistes et influenceurs recrutés par des puissances étrangères, Etats-voyous, tous utilisent les réseaux sociaux pour une diffusion massive de « fake news ».
Avec 189 campagnes de désinformation recensées aujourd’hui, soit quatre fois plus qu’en 2022, et 39 pays africains ciblés, la prolifération des « fake news » et des « récits mensongers » représente un grave danger pour la démocratie en Afrique. Par leur ampleur et leur caractère intentionnel, les « fake news » visent toujours à manipuler l’environnement de l’information à des fins politiques.
Quels sont les chefs d’orchestre de ces campagnes massives de désinformation et dans quel but sont-elles organisées ? La réponse se trouve dans la construction d’un nouvel ordre mondial qui risque de voir l’Afrique porter à nouveau le lourd fardeau de l’Histoire en étant le jouet des puissances étrangères.
La RDC, fragilisée par les campagnes de désinformation
L’instabilité politique et l’insécurité aux frontières favorisent la prolifération des « fake news », des récits mensongers et des images truquées en RDC. Deux membres du Centre de Recherche en Sciences de l’Information et de la Communication, le Professeur Pierre N’Sana et Patient Ligodi, journaliste et patron du groupe Next Corp, proposent une analyse complète de ce phénomène dans une étude intitulée « L’écosystème de la désinformation en République Démocratique du Congo : facteurs, acteurs et pratique ».
L’étude porte sur la période de la campagne électorale de 2023. L’analyse de 155 groupes WhatsApp, l’une des plus grandes plateformes de conversation entre les individus, montre la gravité du phénomène de désinformation. Il est impossible, pour le commun des mortels, de s’y retrouver dans un « océan de désinformation », selon Patient Ligodi. Bien entendu, il est nécessaire de lutter contre la désinformation et les auteurs font des propositions pour promouvoir l’information sur l’information, afin de vérifier sa crédibilité, et sensibiliser le consommateur d’information aux dangers de la désinformation, notamment pour la démocratie.
C’est oublier que les stratégies de désinformation sont intentionnelles et qu’elles s’inscrivent dans une stratégie de guerre menée par des officines productrices de désinformation pour le compte d’un parti politique, une puissance étrangère ou un Etat-voyou. Le phénomène de désinformation sature internet et les réseaux sociaux et il se répand à une vitesse et une ampleur telles qu’il est difficile de distinguer le vrai du faux. Dans l’Est de la RDC, des provinces sont en proie à une forte insécurité depuis trois décennies.
Dans la région de Béni, Milan Kayenga, président de la Mutuelle de journalistes de Beni et journaliste à la Radio Moto, analyse ainsi la situation : « Nous sommes dans une zone opérationnelle, en situation de guerre depuis plus d’une décennie. Nous avons constaté qu’il y a une montée en flèche des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; et cela a généré l’accroissement de la désinformation qui contribue à la persistance de la guerre. » Josiah Obat, chef de Bureau de la MONUSCO/Beni, fait le constat suivant : « actuellement, il est difficile pour la population de démêler le vrai du faux. Cette confusion entrave parfois l'accès de la MONUSCO, la privant ainsi de sa capacité d'intervention lorsque des informations peu fiables ont déjà circulé. »
Le président de la Mutuelle des journalistes de Beni, Milan Kayenga, demande aux journalistes de « contribuer à leur niveau à la lutte contre la désinformation dans la région, afin de préserver des vies humaines. La désinformation est un poison qui distille de fausses informations, notamment en accusant à tort les militaires ou la police de tuer des civils. En mettant fin à cette désinformation, on peut sauver des vies humaines et restaurer la paix dans la région. »
Il semble de plus en plus difficile de lutter contre la désinformation. Internet et les réseaux sociaux ont changé la donne en matière d’information. La consommation de l’information a été totalement transformée par le numérique, comme est transformée aujourd’hui par l’Intelligence Artificielle (IA) qui permet de créer de fausses images et de faux discours. Est-il possible de s’informer objectivement à l’ère du numérique ? Les opinions publiques sont prises au piège de l’instantanéité d’une information impossible à vérifier.
Le « entendu ou lu sur les réseaux sociaux » tient alors lieu d’information crédible. Avec plus de 1,5 milliard de publications mensongères diffusées chaque jour sur les plateformes numériques, la désinformation constitue, à l’échelle de la planète, une menace pour la démocratie et la paix. Que peuvent les Etats et les journalistes face à des producteurs de désinformation qui occupent des espaces de pouvoir politique, économique et culturel ?
La désinformation façonne immédiatement l’imaginaire politique des populations en situation d’extrême insécurité. C’est le cas dans l’Est de la RDC.
(Par le Professeur Patience Kabamba)
Mon cours sur la culture africaine et la société congolaise ne compte que 4 étudiants. Je leur demande de lire des livres sur les contradictions culturelles et les absurdités de la société congolaise. A travers ce cours, je vise à inculquer à mes étudiants un esprit critique rigoureux fondé sur une profonde ouverture historico-anthropologique. Les quatre étudiants terminent ce cours avec un très haut niveau de pensée critique.
Ils ne seront probablement pas capables de résoudre des équations différentielles du second ordre impliquant des coefficients complexes au cours de leur vie, mais d'un autre côté, ils liront et apprécieront tout ce que Céline, Mudimbe, Abdu malik Salim, Kabamba et d'autres auteurs ont écrit et ils comprendront dans la complexité de leurs différentes écritures.
J’avais le même objectif dans mon cours d’anthropologie philosophique, qui comptait également moins de 10 étudiants. En revanche, mon cours d’anthropologie médicale dans la faculté de médecine compte plus de 100 étudiants.
Nos étudiants les plus brillants étudient la médecine au Congo. Les facultés les plus populaires sont le droit, l’économie et la finance, l’informatique et la polytechnique qui développent la pensée scientifique. Dans le contexte du développement technologique grâce à l’intelligence artificielle, est-ce acceptable de simplement poursuivre ce type d’éducation ?
La nouveauté de l'intelligence artificielle (IA)
Un de mes collègues, dont le travail consistait à réviser les dissertations des étudiants et à corriger leur formulation, recevait de moins en moins d'étudiants à cause de Chat GPT. Nous nous souvenons des scénaristes hollywoodiens qui ont perdu leur emploi parce que l’IA produisait de si bons scénarios. Google met déjà des voitures autonomes sur la route aujourd'hui. Le métier de chauffeur de taxi ne fera que disparaître avec le temps. Il existe des robots qui aident les personnes âgées vivant seules. Dans le domaine médical, l’intelligence artificielle permet de diagnostiquer avec précision la présence d’un cancer dans le corps.
L'IA peut réaliser des interventions chirurgicales sans erreurs humaines, comme l'oubli d'un scalpel ou d'un coton dans l'abdomen du patient. Les médecins que nous formons perdront leur emploi à mesure que l’IA fera leur travail mieux et avec plus de précision. A l’avenir, les emplois des médecins, dentistes et radiologues disparaîtront. Il en va de même pour les constructeurs.
Avec les imprimantes 3D, vous pouvez construire un gratte-ciel en une journée. Il n’y aura donc plus d’emplois pour les maçons et les ingénieurs. L’intelligence artificielle fournit également des estimations de prix précises et des détails sur l’économie, qu’aucun économiste ne peut fournir avec une telle précision. Les métiers d’économiste et de banquier cesseront d’exister demain.
De tels changements ne sont pas inhabituels pour les humains. Athènes, en Grèce, était le centre du monde antique, mais c'est aujourd'hui une ville moins glamour, comme les autres. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Espagne et le Portugal étaient des puissances mondiales, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Alexandrie et Constance ne sont plus les capitales mondiales du livre. L’humanité a également connu des changements similaires. Ils ne sont donc pas nouveaux. Mais que devrions-nous enseigner aux étudiants pour les préparer à ce qui attend demain ?
Quelles carrières devraient-ils poursuivre ?
Premièrement, les algorithmes de programmation Internet, la capacité d'éditer et d'analyser des données, a l’instar de Google, Amazon, Apple ou Facebook. Nous devons fournir aux étudiants une solide formation scientifique pour comprendre tout ce qui pourrait les intégrer dans des entreprises comme Facebook, Apple et autres.
De plus, et je pense que c’est le plus important, nous devons apprendre à nos étudiants à penser de manière critique, car tout le monde ne peut pas étudier les sciences. La seule arme dont disposent les étudiants face à un monde plein de robotique et d’IA est un sens critique fort qui leur permet de résister et de naviguer dans ce monde.
En d’autres termes, la seule façon de préparer les étudiants pour l’avenir est de leur enseigner l’esprit critique. De cette manière, ils peuvent résister avec force et confiance à la domination des robots sur leur vie. Afin de préparer les jeunes aux métiers de demain, de les former à résister et à trouver leur place d'être humain dans ce gouffre de l'intelligence artérielle, nous devons sensibiliser les jeunes à la littérature, à la philosophie, à l'histoire. Il faut les former en sociologie ou en anthropologie.
Dans ces sciences, ils acquièrent le sens de la dialectique, de la pensée critique, de l'analyse et de la contradiction. Seules ces sciences pourront les aider à comprendre que la robotique invasive de l'IA a une éthique et des responsabilités. Par exemple, notre sens critique nous permet de distinguer les différentes approches biotechnologiques de l’intelligence artificielle en médecine.
Approche de la biotechnologie
Approche bioéthique Approche scientifique
Restauration de la vie humaine Création de la vie humaine
Préservation de la vie Direction de la vie
Adaptation génétique Manipulation génétique
Coopération avec la nature, adaptation Contrôle de la nature
Le contrôle du savoir-faire ne justifie pas l’action Le contrôle du savoir-faire justifie l’action
Le fait que les embryons puissent être sélectionnés ne garantit pas la légitimité de cette procédure Ce qui est possible doit être recherché
La pensée critique nous permet de reconnaître qu'avec l'IA nous sommes confrontés à deux visions du monde :
Absolutiste Relativiste
Qui reconnaît qu’il y a un absolu objectif (Objectif) Un Dieu Dénie de valeur absolue objective, Dieu n’existe pas
Reconnaitre la dignité humaine Les humains dominent la nature
Souligne le caractère sacré de la vie L’accent sur la qualité de la vie
La fin ne justifie pas les moyens La fin justifie le moyen
Toutes les vies sont précieuses Le plus grand bonheur du plus grand nombre
La conclusion est qu'un cours qui forme les jeunes à l'esprit critique, et qui ne compte actuellement que quatre étudiants, est en fait le cours de l'avenir ; le cursus qui forme les jeunes à la pensée critique est le cursus de l’avenir. Il ne sert à rien de former des étudiants à des métiers qui disparaîtront avec la présence de l’intelligence artificielle.
Pourquoi se préparer au métier de chauffeur de taxi alors que les voitures n'auront plus besoin de chauffeurs ? Les personnes qui lisent beaucoup et ont appris l'esprit critique seront préparées pour le monde de demain.
(Par le Sénateur Professeur Faustin Luanga)
La République Démocratique du Congo (RDC), vaste pays au cœur de l'Afrique, se distingue par ses richesses naturelles et sa diversité culturelle. Cependant, cette terre de promesses est aussi le théâtre de crises incessantes et d’une pauvreté étouffante. Malgré un contexte marqué par la guerre, l’instabilité politique et une économie en berne, la vie quotidienne des Congolais ne s'arrête pas pour autant. Ce paradoxe entre la persistance de la vie et l'anormalité ambiante soulève des questions profondes sur la résilience des congolais et les mécanismes d'adaptation face à l'adversité. Dans cette note j’explore cette dynamique complexe en examinant la réalité quotidienne des Congolais, les défis auxquels ils font face et les espoirs qui émergent au milieu des difficultés.
La vie quotidienne : entre résilience et adaptation
Pour beaucoup de Congolais, la vie quotidienne est une lutte constante. C’est le fameux « article 15 : débrouillez-vous ». Dans les régions orientales, où la guerre et les conflits armés sont récurrents, les populations doivent naviguer entre l'insécurité et la nécessité de subvenir à leurs besoins.
Les marchés, bien que souvent en danger, continuent de fonctionner, témoignant d'une volonté indéfectible de survivre. Les femmes, en particulier, jouent un rôle crucial en tant que piliers de leurs familles. Elles s'improvisent commerçantes, agricultrices ou artisans, faisant preuve d'une ingéniosité remarquable. Cette résilience face aux défis montre que, malgré l'anormalité des circonstances, la vie trouve toujours un moyen de s'affirmer.
Les défis politiques et économiques
Sur le plan politique, la RDC est en proie à des tensions internes et à des luttes de pouvoir qui compliquent encore davantage la situation. Les débats autour des partis politiques et des modifications constitutionnelles révèlent un paysage politique instable. Les citoyens, souvent désillusionnés par un système qui semble leur faire défaut, continuent néanmoins à espérer un changement.
Ce désir de transformation est palpable, même dans les quartiers les plus défavorisés, où des mouvements citoyens commencent à émerger. Parallèlement, l'économie, bien que riche en ressources, souffre de la corruption et d'un manque d'infrastructures.
Les jeunes, qui représentent une part importante de la population, sont particulièrement affectés par le chômage et l'absence de perspectives. Cependant, même dans cette morosité, des initiatives locales voient le jour, témoignant d'une volonté de bâtir un avenir meilleur.
Les espoirs pour l'avenir
Malgré les défis accablants, des lueurs d'espoir apparaissent. De plus en plus de Congolais prennent conscience de l'importance de leur voix dans le processus démocratique. Les ONG et les organisations de la société civile jouent un rôle prépondérant en éduquant les populations sur leurs droits et en les incitant à s'engager.
Les jeunes, armés de leurs smartphones, s'organisent sur les réseaux sociaux pour revendiquer le changement et faire entendre leur voix. Cette mobilisation fait naître une nouvelle génération de leaders qui aspire à inverser le cours des choses. Les initiatives communautaires se multiplient, allant de l'éducation à la santé, en passant par l'agriculture durable. Ces efforts collectifs, bien que précaires, portent en eux les germes d'une transformation sociétale.
La culture comme vecteur de résilience
En parallèle des luttes quotidiennes, la culture congolaise joue un rôle fondamental dans la résistance et la cohésion sociale. La musique, la danse et les arts visuels, ancrés dans les traditions locales, permettent aux Congolais de s'exprimer et de trouver du réconfort.
Des artistes, malgré les difficultés, parviennent à faire entendre leur voix à travers des chansons engagées qui parlent des injustices et des espoirs d'un avenir meilleur. Ces formes d'expression artistique ne sont pas seulement un moyen d'évasion, mais également un puissant outil de sensibilisation qui rassemble les populations autour de causes communes.
L'éducation, clé de l'émancipation
L'éducation est également perçue comme un levier essentiel pour l'avenir de la RDC. Malgré les obstacles, de nombreuses initiatives visent à améliorer l'accès à l'éducation, surtout pour les filles, souvent les premières victimes des inégalités. Les communautés s'organisent pour construire des écoles, former des enseignants et promouvoir la scolarisation.
Cette prise de conscience collective sur l'importance de l'éducation témoigne d'une volonté de briser le cycle de la pauvreté et d'ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes générations. Les programmes d'alphabétisation et de formation professionnelle émergent, offrant des compétences pratiques qui permettent aux individus de mieux se positionner dans le marché du travail.
La solidarité comme fondement de la communauté
La solidarité, profondément ancrée dans la culture congolaise, est un autre pilier de la résilience. Dans les moments de crise, les communautés se rassemblent et se soutiennent mutuellement. Que ce soit à travers des coopératives agricoles, des groupes d'entraide ou des réseaux informels, des « muziki ou likelemba », cette solidarité permet de faire face aux défis quotidiens.
Les Congolais trouvent des solutions ensemble, partageant ressources et savoir-faire, ce qui renforce les liens sociaux et favorise un sentiment d'appartenance. Ce tissu social, bien que souvent mis à l'épreuve, constitue une source de force inestimable.
Un appel à l'action
A l'échelle nationale, régionale et internationale, il est crucial de reconnaître et d'appuyer les efforts des Congolais dans leur quête de dignité et de prospérité. Les partenariats avec des organisations internationales, la mise en place de programmes d'aide ciblés et l'encouragement d'investissements responsables peuvent contribuer à transformer les défis en opportunités.
En soutenant les initiatives locales et en amplifiant les voix des Congolais, la communauté internationale peut jouer un rôle déterminant dans la construction d'un avenir plus stable et équitable.
Conclusion
La République Démocratique du Congo, par sa richesse culturelle et sa force humaine, offre un tableau complexe de la vie face à l'anormalité. Les défis sont nombreux, mais la résilience, l'éducation, la culture et la solidarité constituent des éléments clés qui nourrissent l'espoir. La RDC est un exemple édifiant de la manière dont la vie peut éclore et prospérer, même dans les circonstances les plus adverses.
En célébrant et en soutenant ces luttes quotidiennes, nous participons à la construction d'un avenir où la dignité humaine est respectée et où chaque Congolais peut aspirer à une vie meilleure.
L’hymne national “Debout Congolais” nous exhorte à ne pas rester figés, mais à avancer avec détermination et audace vers l'avenir, à bâtir un pays plus beau qu’avant. Transformons la RDC. Agissons. Marquons notre temps.
(Par Michel Nsomue)
J'ai franchement aimé cette interview de la Première Ministre de la RDC : sa pertinence dans les réponses, son humilité face à la presse, sa vue globale de la situation de la vie nationale, son expression facile, sa dextérité dans le contexte. J'ai aussi aimé la sélection des journalistes dont je connais personnellement le professionnalisme dans le domaine des interviews, principalement Alain Irung de la Radio Okapi et sa consœur Odia de la RTNC avec lesquels j'ai déjà eu, dans le passé, pas mal d'entrevues dans le cadre de leurs émissions. Néanmoins, n'eût été la voix féminine de la Première Ministre, j'aurais cru entendre parler Adolphe Muzito ou Matata Ponyo sur l'essentiel des questions économiques.
C'est là que je note l'absence cruelle de l'innovation : les mêmes propos sur la diversification de l'économie nationale, l'amélioration du climat des affaires, la stabilisation de la monnaie, la baisse du prix du carburant, les arrangements avec les syndicats des travailleurs, la spéculation des commerçants, la protection du pouvoir d'achat de la population, etc.
Mais, à la suivre de près, les réponses de Judith Tuluka me semblent plutôt être, en réalité, des questions auxquelles elle n'a pas, elle-même, de réponses à donner.
Par exemple :
Au chapitre des réalisations de son Gouvernement dans les 100 jours
Madame Tuluka s'accroche à la baisse des prix à la pompe du carburant (et, plus loin, à la stabilisation du taux de change). Le reste, ce sont des mesures prises ou à prendre pour d'hypothétiques résultats futurs.
Madame semble avoir oublié qu'au tout début du mandat de l'actuel Président, la Ministre de l'Economie de l'époque, Madame Acacia Bandubola, avait pris la même mesure de baisser les prix à la pompe, avec le même engagement de l'Etat d'apurer le manque à gagner des pétroliers distributeurs. La suite est connue, c'est-à-dire, la reprise, un peu plus tard, des mêmes prix à la hausse, sans qu'un seul bien sur le marché, ait reflété, une seule fois, la baisse tant vantée des prix du carburant.
Curieusement, la Première Ministre ne semble pas réaliser qu'elle est en train de poser la question fondamentale du prix d'équilibre du marché (et même celle de la nature de notre marché des biens et services.
En l'occurrence, le prix de CDF 2990 à la pompe relève-t-il d'un caprice ministériel ou d'une expression concertée de l'offre et de la demande ? Du coup, vient une autre question : pourquoi les prix des autres biens ne réagissent-ils pas spontanément à cette baisse des prix du carburant ?
A cette question, la réponse de la Première Ministre nous renvoie à la théorie falsifiée des délais d'attente. Cette théorie de Judith Tuluka, en rapport avec l'existence des stocks anciens, ne serait-elle valable que pour le cas de la baisse des prix du carburant et/ou de la baisse du dollar américain sur le marché des changes ?
Pourquoi ces mêmes opérateurs ne s'offrent-ils jamais un délai d'attente lorsqu'il s'agit d'augmenter leurs prix de vente à l'occasion de l'embardée du dollar ou de la hausse du prix du litre d'essence à la station ?
Comme ses prédécesseurs, Mme Tuluka, omettant de considérer la défaillance du marché, au Congo, a plutôt l'explication ci-après.
La spéculation des commerçants véreux
C'est l'alibi naturel de chaque premier ministre lorsque les prix s'éloignent des espérances du gouvernement. Pourtant, en ce disant, Mme Tuluka esquive, tout en la soulevant, la pertinente question de savoir : Pourquoi les opérateurs économiques préfèrent-ils spéculer au lieu de "faire confiance" aux décisions du gouvernement ?
En d'autres termes, pourquoi les opérateurs économiques anticipent-ils toujours l'échec, à terme, des mesures apparemment salutaires du gouvernement ?
Là, également, Son Excellence Mme la Première Ministre se trompe de réponse et accuse les opérateurs économiques d'un déficit de patriotisme. Ce n'est pas une réponse économique. Elle est, peut-être, scientifique, mais, en tout cas, pas de la science économique qui ne repose que sur le principe de l'intérêt. Du reste, sauf votre respect, Madame, la spéculation, en Économie, est une vertu cardinale parce qu'elle est indissociable de la rationalité ou, plus précisément, des anticipations rationnelles. Plus encore, elle fait partie de ce qui suit :
Le climat des affaires
Ça ne pouvait pas manquer aux propos d'une ancienne Ministre du Plan. Mais le problème est que ce disque rayé est comme une prière effacée que le vieux prêtre, la récitant, se croit en train de lire dans son grimoire froissé. Comment peut-on se plaindre du mauvais climat des affaires dans une économie du sauve-qui-peut ?
Qui sait précisément à quel système économique appartient effectivement la RDC si on tient compte des caractéristiques classiques de chaque système économique ? Dans une économie dont plus de 90% de la population opèrent dans le secteur informel, y compris le gouvernement de temps en temps, quelles sont les normes d'un bon climat des affaires ?
Et, s'il y en a, quelles leçons le gouvernement Suminwa a-t-il déjà tirées de l'échec de ses prédécesseurs dans ce seul domaine de l'amélioration du climat des affaires ? Parmi les mesures que ce gouvernement a déjà prises ou entend prendre, laquelle est-elle nouvelle aux oreilles des agents économiques ?
De là à passer au chapitre suivant, j'ai l'impression que la politique économique prend les formes d'un jeu de saute-mouton.
De la diversification de l'économie nationale
Aux dires de la Première Ministre, c'est la dernière planche de salut. On dirait une sorte de viatique pour sauver l'économie et le pays des flammes de l'enfer. Mais que signifie, sans qui-pro-quo, la diversification d'une économie ? Est-ce, comme j'ai cru l'entendre, le simple fait de la transformation de nos matières premières en produits finis ? Ou, encore cette assertion de « la revanche du sol sur le sous-sol » ?
Si tel est le cas, alors l, dans un cas comme dans l'autre, nous avons encore de longs jours à attendre. A ce sujet, la Première ministre n'a pas touché mot sur l'absence cruelle de la Structure économique de la RDC. Comment peut-on diversifier une Economie désintégrée, déstructurée, désarticulée, ... ? En un mot, une « économie noire ».
Encore que l'économie en question échappe, dans sa partie formelle et officielle, au contrôle des nationaux : le transport, les mines, les banques, la communication, etc. Donc une sorte d’« économie étrangère domiciliée au Congo ». A la place, le Gouvernement y voit plutôt ce qui suit.
Le problème des infrastructures (et de l'énergie)
Sans Structure claire, visible, lisible et crédible, à quoi ressembleraient ces fameuses « infra-structures » ? Pour faire bref, arrêtons-nous aux infrastructures routières dont la Première Ministre a parlé : « 58.000 kms de routes laissées par les belges », c'est-à-dire, les routes coloniales. Qu'est-ce que cela veut dire ?
Il s'agit des routes que le colonisateur avait tracées pour l'intérêt de la colonisation, c'est-à-dire, de la spoliation des ressources naturelles de la RDC vers la Belgique. En d'autres termes, il s'agit des routes qui répondent de la logique de l'extraversion et de la désarticulation de l'économie congolaise au profit du développement de l'Occident. Les routes d'appauvrissement de la cohésion nationale.
C'est tout l'objet du Cours de Géographie des Transports enseigné à tous les étudiants de la Faculté des Sciences Économiques en RDC ; cette géographie qui oriente toutes les voies de communications vers le Fleuve Congo en vue de l'acheminement de nos produits vers l'étranger.
A quand les routes d'intégration nationale, des routes de communication inter-ethniques, des routes de facilitation des échanges à l'intérieur du pays ?
Du coup se pose la question de l'étendue du marché intérieur dans un espace géographique désintégré (La Première Ministre y a subtilement fait allusion). Et on comprend, en même temps, pourquoi les fonctions de demande et d'offre sont en convergence parallèle (pour paraphraser Feu Laurent Cardinal Monsengwo). Et on produit ce qu'on ne consomme pas, et on consomme ce qu'on ne produit pas. Comment la diversification peut-elle tenir dans un système où l'offre et la demande se boudent ?
Dans ce contexte, comment parler de la création des emplois ? Mme Tuluka en a dit quelque chose :
S'agissant de la création des 6 millions d'emplois en 5 ans
Ce qui m'a fait sursauter, c'est que, pour le Gouvernement Tuluka, il est impossible que l'Etat congolais, lui-même, engage, dans ses services, sur 5 ans, 6 millions de congolais sur une population estimée autour de 120 millions d'habitants.
Pourtant, non seulement on a beaucoup déploré la pléthore des services de l'Etat, notamment à la Présidence de la République, mais aussi et surtout, il est de notoriété que l'Etat congolais est drôlement absent du territoire national. En clair, il est facile d'effectuer 100 kms de route, à l'intérieur du pays, sans y trouver le moindre service de l'Etat ! Un des prédécesseurs de Mme Tuluka, en l'occurrence Matata Ponyo, avait aligné, parmi les priorités de son programme gouvernemental, l'impératif d'assurer la présence physique et l'autorité juridique de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national.
Quand bien même ceci n'était qu'une autre des promesses politiciennes, il n'en reste pas moins que l'Etat congolais n'a pas capitalisé la Loi d'Okun (la production est une fonction positive du facteur travail).
En clair, des pays comme la France, où la technologie limite les besoins en ressources humaines, sont capables de compter jusqu'à 5 millions de fonctionnaires de l'État. A combien plus forte raison, l'État congolais, dont la présence et les services devraient s'étendre sur un territoire aussi vaste qu'un demi-continent (2.345.410 km2), en plus menacé de toutes parts par ses 9 voisins, devrait-il ressentir le besoin de compenser son déficit technologique par sa main d'œuvre surabondamment inutilisée ?
Il n'est, cependant, pas faux de reconnaître au secteur privé la place d'honneur dans l'emploi de la main d'œuvre. Par contre, Madame la Première Ministre a omis, de compter, parmi les préalables à cet engagement privé, l'absence drastique d'un « marché de travail » structuré, sur lequel devraient se croiser les offres et les demandes en vue de la détermination du « salaire d'équilibre ». C'est, pourtant, ici le fond de la question de la protection du pouvoir d'achat de la population. Mais qu'est-ce que la PM en dit ?
Au chapitre de la protection du pouvoir d'achat de la population
Sur cette question, la Première Ministre évoque la deuxième principale réalisation de son gouvernement (après la baisse des prix du carburant), à savoir : la stabilisation de la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes. Evidemment, le gouvernement congolais demeure dans le seul raisonnement des économies extraverties. C'est l, peut-être, soit une obsession soit une obstination. Car, le taux de change, dans une économie normale, n'est pas un déterminant significatif du pouvoir d'achat. C'est « la valeur externe » de la monnaie nationale.
A la limite, il y a des économies qui se battent pour maintenir leurs monnaies faibles par rapport aux monnaies étrangères. En l'occurrence, la dépréciation de la monnaie offre des avantages significatifs sur la balance commerciale. La Chine en emmerde les USA. Mais, qu’importe !
Parlons du Congo. Non, Madame la Première Ministre, souffrez que je vous le dise : le Gouvernement n'a pas stabilisé la valeur (même externe) du Franc congolais. Il faut faire la part des choses entre la statique et la stabilité ; la statique ou l''immobilisation du taux de change par des forces ou décisions inertielle s'oppose à la dynamique ou la stabilisation, dans ce contexte, des mouvements du taux de change. La première (la statique) est déséconomique parce qu'elle sort l'économie de sa vocation naturelle qui est : « le mouvement ». La deuxième (la dynamique) est impossible dans le contexte d'une monnaie facultative, voire inutile, comme le Franc congolais, parce que vidée de toutes les propriétés monétaires.
Voilà pourquoi il est impossible d'arrêter la dégringolade du Franc congolais sans bloquer les salaires des agents et, même, nombre de dépenses essentielles de fonctionnement de l'Etat. Il n'est pas normal, moins encore vrai, de prétendre améliorer le pouvoir d'achat des individus lorsque ces derniers sont privés des revenus de leur travail. On ne peut pas prétendre stabiliser la monnaie nationale en privant l'Etat des moyens de son fonctionnement normal et, même, des moyens de sa souveraineté internationale.
Nous sommes, par-dessus tout, un pays en guerre et un potentiel thésaurisé des ressources inexploitées ! En français facile, les mesures politiques de répression financière, en pareilles circonstances relèvent soit du cynisme politique, soit du suicide volontaire.
Il va sans dire que cette question de protection du pouvoir d'achat appelle, donc, au-delà du problème crucial d'organisation du marché du travail actuellement absent en RDC, une lecture sérieuse de la conception du budget de l'Etat et de la gestion de la monnaie nationale dont se félicite le gouvernement.
Je promets d'y revenir plus tard, parce que, à mon avis, par la faute des journalistes, la Première Ministre n'en a pas eu de questions pertinentes.
Qu'à cela ne tienne, cette interview de la Première Ministre de la RDC m'a donné l'occasion de découvrir du potentiel gigantesque qui gît dans cette grande dame. Je crois qu'elle est capable de relever de grands défis auxquels le pays est confronté, si et seulement si, bien entendu, elle s'appuie plus sur ses armes d'économiste que sur son militantisme politique.
Je soutiens Judith Suminwa.
LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MAKE DRC GREAT AGAIN OU RENDRE A LA RDC SA VRAIE GRANDEUR, SA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE, SON AUTODETERMINATION DES PEUPLES AINSI QUE L’INTANGIBILITE DES SES FRONTIERES NATIONALES HERITEES DE LA COLONISATION.
VIVE LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS MAINTENANT OU LA SORTIE INCONDITIONNELLE DE LA RDC DE LA FRANCOPHONIE A LA DEMANDE DU PEUPLE CONGOLAIS.
VIVE L’APPEL A L’ORGANISATION DU REFERENDUM POPULAIRE DE SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE ET D’AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS CONFORMEMENT A L’ARTICLE 5 DE LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
VIVE LE DRC EXIT OU LE BREXIT DUR ET TOTAL CONGOLAIS MAINTENANT OU LA SORTIE DE LA RDC DE LA FRANCOPHONIE A LA DEMANDE DU PEUPLE CONGOLAIS.
LE SEIGNEUR JÉSUS - CHRIST VEUT FAIRE TOUTE CHOSE NOUVELLE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 43: 19) ET CREEER UN CONGO NOUVEAU EN COMMENCANT PAR LE RESPECT DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET L'AUTODETERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS AINSI QUE SA SORTIE INCONDITIONNELLE ET DEFINITIVE DE TOUTES LES ORGANISATIONS SOUS – REGIONALES, REGIONALES ET INTERNATIONALES A SAVOIR : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO ETC.
LES TENEBRES NE REGNERONT PAS TOUJOURS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (ESAIE 8 : 1 - 23 ; 9 : 1 - 2, LUC 4 : 16).
Rappelant clairement le contenu global des alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Insistant et rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gage de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
Insistant clairement sur le fait que, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques, opérationnels et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux-être Social et de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais et congolaise sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux-être social du peuple Congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de garantir, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie.
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL félicite le Chef de l’Etat Congolais et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour avoir pris le courage politique et pour avoir ouvertement boycotté la réunion de huit clos devant sanctionner la fin des travaux de la 19ème Sommet de la Francophonie tenue en République Française à cause de la position jugée depuis très longtemps complaisante et partisante ainsi que du comportement affichée depuis très longtemps par cette Organisation Internationale vis – à vis de la guerre d’agression à l’Est dont est victime depuis très longtemps la République Démocratique du Congo selon les conclusions des études stratégiques, des entretiens et des consultations directs à la base longtemps menés par notre Organisation de Défense des Droits de l’Homme et de Développement durable et Intégral et de mieux être social du peuple congolais le CIEGS RDC AFRIQUE.
De ce fait, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL recommande au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et au Gouvernement de la République Démocratique du Congo d’activer rapidement les dispositions de l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin d’organiser rapidement un referendum de souveraineté nationale et internationale et d’autodétermination du peuple congolais et de la RDC en vue du retrait total, immédiat, inconditionnel et définitif de la République Démocratique du Congo de toutes les Organisations Sous – Régionales, Régionales et Internationales à savoir : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO etc. que le people Congolais souverain primaire, maitre et propriétaire de la République Démocratique du Congo considèrent comme injustes, partisanes, totalement dépassées, déphasées, surannées et obsolètes et qui n’apportent plus rien dans le cadre de la vie quotidienne du peuple congolais, le développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la République Démocratique du Congo selon les conclusions des études géostratégiques, des consultations populaires directes et des entretiens directs menés à la base auprès du peuple congolais, d’autant plus qui depuis très longtemps ne leurs font pas du tout confiance et considèrent toutes ces Organisations comme budgétivores et que l’argent du contribuable Congolais dépensés dans les cotisations auprès de ces Organisations Sous - Régionales, Régionales et Internationales peuvent désormais être affectées dans d’autres lignes budgétaires et servir par exemple à la paie des fonctionnaires de l’Etat Congolais, des militaires, des policiers, des enseignants, des professeurs d’Universités, des Médecins, des Infirmiers, des agronomes, des vétérinaires, des pharmaciens et autres catégories socioprofessionnelles et aussi à renforcer le programme de la reconstruction et le développement de la RDC à travers des programmes spécialisés tels que le Programme de développement local des 145 Territoires, le programme de la Couverture Santé Universelle (CSU),le Programme de la gratuité de l’éducation, le programme de la gratuité de la maternité, la construction des routes, des écoles, des hôpitaux , des ponts, des ports et des aéroports etc.
C’est pourquoi, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET DE MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO, LE DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET L’ETAT DE DROIT ET LA JUSTICE SOCIALE DISTRIBUTIVE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO lancent encore un S.O.S et un appel urgent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions de la République, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de faire respecter la Constitution en occurrence l’article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo en appelant très vite à l’organisation rapide du referendum de souveraineté nationale et Internationale et d’autodétermination du peuple congolais afin d’activer le DRC EXIT OU LE BREXIT CONGOLAIS DUR ET TOTAL en vue de la sortie rapide, inconditionnelle, immédiate et définitive de la RDC de toutes ces Organisations Sous – Régionales, Régionales et Internationales à savoir : LA FRANCOPHONIE, LES NATIONS UNIES, L'UNION AFRICAINE, LA CEMAC, LA CEPGL, LA CIRGL, LA CEEAC, EAC, SADC, LA COMESA, LE BASSIN DU CONGO etc.
A titre de rappel, c’est aussi à l’issue d’une marche de colère et de protestation organisé à Kinshasa en RDC le 04 Décembre 2022 par les Catholiques Congolais qui demandaient ce qui suit : le départ de la MONUSCO, la suspension de la participation de la RDC à l’OIF, retirer la RDC de l’EAC, la non mutualisation des armées et que tous les accords engageant la RDC passent par le Parlement Congolais pour examen, débat avant toute ratification. Ce qui a motivé et amené le le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET DE MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL à organiser des études géostratégiques, des consultations populaires directes et des entretiens directs menés à la base auprès du peuple congolais pour savoir exactement ce que pense le peuple congolais sur cette affaire et sur ce dossier.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
Du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
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Initialement prévu du 7, 8, 10 et 11 octobre 2024, le procès contre l’écrivain et politologue Charles Onana s’ouvre à Paris où un collectif d’ONGs françaises ont porté une action judiciaire contre ce défenseur de la RD Congo face à l’agression injuste et injustifiée des rebelles du M23 sous la commande du régime de Kigali. Face à cette situation, Paul Kagame, qui serait classé au premier rang de ceux qui seraient en train d’instrumentaliser ces ONGS pour des fins politico-politiciennes, en vue de faire taire Onana, le collectif d’avocats de ce dernier vise le Président rwandais par une plainte pour « menace de mort ». Voici l’intégralité de ce communiqué signé par Philippe Prigent, Avocat au Barreau de Paris.
«Le 13 juillet 2024, le président en exercice du Rwanda, Paul Kagame, a déclaré au cours d’une conférence de presse à Kigali, qu’en ce qui concerne les négationnistes du génocide, ils existent. Nous devons les combattre. Certaines Personnes à l’extérieur qui passent leur temps à critiquer, (…) tous ces gens-là comme Onana qui vit en France … laissez-les, ils vont mourir… Ils ont des collaborateurs dans cette guerre de l’Est du Congo, le Congo les aide mais lorsqu’ils en arrivent à ce stade, nous intervenons, nous cherchons une autre solution au problème ».
Au vu de ces déclarations prononcées publiquement à l’encontre du politologue et écrivain Charles Onana dont les ouvrages ‘Enquêtes sur un attentant’, préfacé par le prix Nobel de la Paix Adolfo Perez Esquivel, ‘Rwanda, la vérité sur l’Opération Turquoise’, préfacé par l’ex-commandant des casques bleus de l’ONU, Luc Marchal, et ‘Holocauste au Congo’, préfacé par l’ancien ministre français de la Défense, Charles Million, pointent clairement le rôle de Paul Kagame à la fois dans l’arrestation du 6 avril 1994 contre deux chefs d’Etat africains et dans le massacre de plus de 10 millions de Congolais, il est devenu nécessaire de saisir le Parquet de Paris car les menaces de Paul Kagame contre monsieur Onana ne sont pas à prendre à la légère.
L’on sait déjà que le chef du service de renseignements extérieurs de Monsieur Kagame, Patrick Karegeya, a été étranglé dans sa chambre d’hôtel en Afrique du Sud en janvier 2014, que son ministre de l’Intérieur, Seth Sendashonga, a été assassiné au Kenya de plusieurs balles tirées à bout portant en mai 1998, que le chanteur Kizito Mihigo, rescapé Tutsi, est mort dans des circonstances troublantes en février 2020, et que l’ami personnel de Charles Onana, Deo Mushayidi, rescapé du génocide tutsi, et co-auteur avec Onana du livre ‘Les secrets du génocide rwandais’ avait été kidnappé et déporté au Rwanda où il croupit en prison depuis 14 ans. Paul Kagame et l’Etat rwandais avaient d’ailleurs attaqué cet ouvrage devant la justice française, avant de se désister deux jours avant le procès.
«Le procureur de la République a donc été saisi face au risque manifeste d’atteinte à sa vie qu’encourt Charles Onana pour ses ouvrages concernant le Rwanda et la République Démocratique du Congo ».
Phippe Prigent
Avocat au Barreau de Paris
(Par Kabamba Patience)
Certaines voix congolaises appellent d'urgence au dialogue inter Congolais. La nature de ce dialogue sera une sorte d’introspection, remontant aux récentes élections organisées par des organisations de soutien à la démocratie telles que la CENI et la Cour constitutionnelle. Ce dialogue consistera en un examen point par point de ce qui n'a pas fonctionné au niveau de la CENI et de la Cour Constitutionnelle ; deux organisations censées être neutres sont devenues hautement politisées. On peut donc imaginer le dialogue comme un remède correctif contre le produit de ces structures que sont l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Autrement dit, nous pouvons imaginer comment poursuivre la vie de la nation en présence d’un ensemble de personnes qui sont légalement élues parce qu’elles sont déclarées telles par la CENI et la Cour Constitutionnelle, mais qui sont illégitimes parce que ce n’est pas par la véritable volonté du peuple qu’elles sont là. Ce dialogue nous permet donc de discuter des voies et moyens de créer le type de légitimité qui manque à la direction actuelle de nos institutions.
L'appel au dialogue se justifie également par le fait que nous devons réfléchir ensemble à la défense appropriée de notre pays, en tenant compte des pressions militaires et sociales que le Rwanda exerce sur nous. Le Rwanda perturbe la vie de ses compatriotes de l’Est depuis près de trois décennies. Dans le cadre du dialogue national congolais, nous réfléchirons à des stratégies nationales pour combattre notre ennemi commun.
Aujourd'hui, quand on est à Kinshasa ou dans n'importe quelle ville de l'Ouest, on n'a pas l'impression que le pays est en guerre et que la majeure partie du territoire est occupée par les forces rebelles. Grâce au dialogue, nous pouvons créer une prise de conscience nationale selon laquelle si une partie du Congo est attaquée, le Congo tout entier est attaqué.
Enfin, le dialogue congolais-congolais permettra de préparer au plus tôt l’échéance de 2028 pour éviter le chaos des dernières élections. Les préparatifs pour l’échéance de 2028 évoqués ici ne sont pas un ajustement entre partis politiques, mais plutôt une manière de répondre à nos aspirations et de libérer la créativité du peuple congolais et prévenir la catastrophe électorale connue en 2023. Ce n’est pas seulement au niveau du changement de direction des institutions qui soutiennent la démocratie, à savoir la CENI et la Cour Constitutionnelle, mais surtout au niveau de la réforme de fond de ces institutions.
Une autre partie de la population a peur du dialogue parce que nos politiciens nous ont habitués aux dialogues qui sont en fait une tactique du partage du gâteau du pouvoir. En effet, plusieurs dialogues internes et externes ont eu lieu en République démocratique du Congo. Cela s'est traduit par la nomination d'un nouveau Premier Ministre et de nouveaux ministres.
Il est peu probable que le résultat de ces dialogues fasse progresser l’appareil d’État. Les changements de leadership se sont produits sans changer l’esprit ou le style de leadership.
A quoi servirait un autre dialogue si les résultats seraient les mêmes ?
Cette opinion est répandue chez la plupart des peuples congolais, qui rejettent l’idée d’un dialogue entre les peuples congolais. Les gens ont également peur du dialogue car il pourrait devenir un prétexte pour proposer des amendements constitutionnels. Cette question est devenue une question très brûlante.
En effet, la constitution de 2006, approuvée par référendum, visait à pacifier le pays, embourbé dans une guerre civile non résolue. Puisque la situation a changé, nous devons aussi changer cette constitution.
Pour d’autres, en cas de changements majeurs dans la Constitution, les deux dispositions dites « verrouillées » devraient rester en vigueur. C’est la forme de l’État, un État unitaire avec un système semi-présidentiel. Cela signifierait qu'un rôle plus important serait accordé au Parlement, dont la majorité donnerait un Premier ministre et chef du gouvernement.
De plus, le mandat présidentiel est limité à cinq ans et ne peut être prolongé qu'une seule fois. Les électeurs ont gravé ces deux articles dans le marbre. Aucune modification de la Constitution ne peut l’affecter. La Constitution de 2006 reposait sur la tension productive entre le gouvernement et l’institution Président de la République. A l'exception du Premier ministre Ilunga Ilukamba, les autres Premiers Ministres se sont montrés si complètement soumis qu'ils ont donné l'impression que nous étions dans un système pleinement présidentiel.
Le dialogue, qui vise à modifier la Constitution pour affecter ces deux articles et permettre à l'actuel chef de l'Etat de remettre les pendules à zéro pour se représenter une nouvelle fois, rencontre une forte opposition dans le pays.
La Constitution est un texte qui rassemble des personnes diverses et issues d’horizons différents. Vous vous reconnaissez dans ce document presque sacré. Il n'y a pas de pays sans constitution. Les inquiétudes de l'opposition quant à la possibilité d'un dialogue qui pourrait justifier une réforme constitutionnelle ne sont en aucun cas frivoles ou insensées. En fait, le risque est réel que l’interdiction constitutionnelle soit modifiée afin de rester au pouvoir pendant plus d’une décennie.
Tout Congolais mûr résisterait à une telle tentative.
Les amendements à la Constitution doivent être salués car, avant d’être normatifs, ils sont avant tout des dispositions anthropologiques. La Constitution définit un type de relation sociale dans une communauté, une relation sociale qui a été codifiée en 2006 sous la forme de la Loi fondamentale qui nous régit de manière normative et coercitive. A mesure que ces relations sociales évoluent, les conditions de leur codification changent également, et les lois doivent être modifiées pour refléter les nouvelles conditions de codification. Le contenu des articles bloqués est préservé car les conditions qui ont conduit à leur fermeture - le désir irrésistible de rester au pouvoir - sont toujours valables aujourd'hui.
Toute tentative de le débloquer serait une atteinte à la fois à l'anthropologie du droit et à sa normativité. L’article 64 de la constitution stipule que tout congolais est obligé de résister aux tentatives de prise du pouvoir par des partis illégitimes.
Enfin, une large opinion congolaise appelle à ce dialogue pour les trois raisons énumérées ci-dessus. A savoir :
1) S'unir en tant que nation contre les envahisseurs rwandais.
2) Réaliser une évaluation sans concession des structures qui soutiennent la démocratie (CENI et Cour Constitutionnelle) dans le but de dépolitiser en profondeur ces structures.
3) Tirez les leçons du désastre électoral de 2023 et se préparer à l’échéance électorale de 2028. Comme nous l’a rappelé à plusieurs reprises le professeur Matthieu Yangambi, de l’Université nationale de l’éducation, ce dialogue est extrêmement important.
Il faut aussi tenir compte des réticences de ceux qui craignent un dialogue qui pourrait conduire à un partage du gâteau ou à une modification de la constitution des dispositions bloquées. Ce danger est bien réel et non imaginaire. Cependant, face à ces dérives, nous pouvons appeler au dialogue tout en restant vigilant sur ces deux dimensions.
Il est possible d'avoir un dialogue entre Congolais qui n'aboutisse pas au partage de gâteaux ou à l'amendement de dispositions constitutionnelles bloquées. Ce dialogue nous permettra non seulement de corriger les excès de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, mais aussi de nous unir contre un ennemi commun, le Rwanda, pour que l'est et l'ouest de ce pays soient dans la même atmosphère lorsqu’une partie du pays est attaquée. Ensemble, nous répondrons de manière appropriée aux défis posés par l’agression Rwanda par des milices interposées…
(Par Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza)
Introduction
La République Démocratique du Congo (RDC), avec ses vastes richesses naturelles—cuivre, cobalt, or—devrait être un modèle de prospérité et de développement. Pourtant, le pays se trouve plongé dans une crise de gouvernance alarmante, où la gestion des finances publiques est gravement compromise.
Les détournements de fonds, la corruption systémique et le blanchiment d'argent sont devenus des maux endémiques qui non seulement sapent la confiance des citoyens, mais menacent également l'avenir économique de la nation. Cette situation chaotique n'est pas seulement une question de chiffres ; elle affecte le quotidien de millions de Congolais, qui voient leurs espoirs d'un avenir meilleur s'évanouir face à l'impunité et au favoritisme.
Les agences mises en place pour surveiller et lutter contre ces fléaux, telles que l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) et l’Inspection Générale des Finances (IGF), sont censées être les remparts contre cette déliquescence. Cependant, leur efficacité est largement entravée par des chevauchements de responsabilités, des lacunes opérationnelles et des pressions politiques constantes.
Dans un système où l'absence de coordination entre ces entités favorise la confusion et l'inefficacité, il est crucial de se demander si ces agences peuvent réellement accomplir leur mission. Cette situation nécessite une attention immédiate et des réformes en profondeur pour restaurer non seulement la transparence et la responsabilité, mais aussi la foi des Congolais dans leur avenir. Sans une action déterminée, la RDC risque de continuer à sombrer dans un cycle de corruption et de stagnation, privant ses citoyens des bénéfices d'un potentiel immense.
Des Agences Multiples, Mais Inefficaces
1. Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC)
L’APLC est censée être la première ligne de défense contre la corruption. Son rôle principal est d’éduquer la population sur les dangers de la corruption et d’initier des enquêtes sur des cas potentiels. Cependant, elle est souvent entravée par son manque de pouvoir d’exécution. Les recommandations de l’agence ne sont généralement pas suivies d’effets, ce qui en fait une entité à l’impact limité. Son personnel, souvent mal formé, manque également des ressources nécessaires pour mener des investigations approfondies.
2. Inspection Générale des Finances (IGF)
Chargée d’auditer les finances publiques, l’IGF a pour mission de garantir la bonne utilisation des fonds. Cependant, son indépendance est souvent compromise par des pressions politiques. De nombreux rapports d’audit, qui mettent en lumière des malversations, sont ignorés par les décideurs. Cela crée un sentiment d’impunité parmi les responsables de la gestion des finances publiques.
3. Cour des Comptes
La Cour des Comptes est chargée de vérifier la conformité des comptes publics. Elle est censée jouer un rôle clé dans la transparence financière, mais elle souffre d'un manque de ressources humaines et financières. Ses recommandations, bien que pertinentes, sont fréquemment négligées, ce qui limite son influence sur la gestion des fonds publics. De plus, la lenteur des procédures judiciaires empêche souvent la restitution des fonds détournés.
4. Département d’Intelligence Économique et Financière (DIEF)
Le DIEF a pour mission de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cependant, l’agence peine à collecter des données fiables sur les flux financiers, ce qui rend les enquêtes ardues et souvent inefficaces. Son incapacité à suivre les transactions suspectes contribue à la persistance de la corruption dans les secteurs financier et commercial.
5. Bureau de Vérification et Contrôle
Ce bureau est chargé de vérifier les projets financés par l'État afin d'assurer leur conformité et leur efficacité. Malheureusement, il est souvent limité par un manque de ressources et une coopération insuffisante avec d’autres agences, ce qui réduit son impact sur la prévention des malversations.
6. Service National de Renseignements Financiers (SARF)
Le SARF analyse les transactions suspectes et identifie les activités financières illégales. Cependant, il souffre d’un manque de formation et de technologies modernes, ce qui entrave son efficacité. L’absence de bases de données centralisées complique également l’analyse des informations financières.
7. Tribunaux de Grande Instance
Ces tribunaux sont censés traiter les affaires de corruption, mais ils sont souvent entravés par une corruption endémique qui nuit à l’impartialité de la justice. Les magistrats peuvent être soumis à des pressions politiques, ce qui complique encore plus les poursuites contre les responsables corrompus.
Chevauchements et Incompatibilités
Les missions de ces différentes agences se chevauchent souvent, créant une confusion quant aux responsabilités. Par exemple, l’APLC et l’IGF peuvent traiter des cas similaires, mais sans coordination, leurs efforts deviennent redondants et peu efficaces. Ce manque de synergie contribue à l'impunité des responsables corrompus, qui exploitent ces failles pour échapper à la justice.
Limites et Lacunes à Surmonter
La lutte contre la corruption en RDC est confrontée à plusieurs obstacles majeurs :
1. Manque de ressources
Les agences de lutte contre la corruption manquent de financement adéquat et de personnel qualifié, ce qui limite leur capacité d'action. Ce manque de ressources humaines et financières entrave la mise en œuvre de programmes efficaces et la réalisation d'audits complets.
2. Culture de l’impunité
La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une multitude de défis, parmi lesquels la solidarité gouvernementale, la solidarité ethnique et d'autres formes de soutien politique, qui alimentent une culture de l'impunité profondément enracinée au sein des institutions publiques. Cette impunité permet à de nombreux responsables politiques de bénéficier d'une protection illégitime, leur permettant d'échapper à toute forme de responsabilité judiciaire.
Dans ce contexte, les lanceurs d'alerte, qui cherchent à dénoncer la corruption et les abus de pouvoir, sont souvent menacés ou ignorés, ce qui crée un climat de peur et décourage d'autres initiatives similaires. Malheureusement, une partie de la population congolaise, parfois par ignorance ou manque d'information, apporte son soutien aveugle à ces détourneurs de fonds, motivée par des intérêts personnels ou des croyances infondées.
De plus, certains élus congolais, en utilisant leur statut de députés, exploitent cette solidarité gouvernementale pour se soustraire à des poursuites judiciaires. Ce phénomène souligne l'urgence d'une réforme des institutions judiciaires et d'une sensibilisation accrue des citoyens sur leurs droits et responsabilités. En fin de compte, la lutte contre la culture de l'impunité nécessite une volonté politique sincère et une mobilisation collective pour restaurer la confiance dans les institutions et garantir la justice pour tous.
3. Complexité du système fiscal
Un cadre fiscal opaque et complexe favorise la corruption, rendant difficile la traçabilité des fonds. Cette complexité entraîne également des opportunités pour les acteurs malintentionnés de manipuler le système à leur avantage.
Vers un Avenir Meilleur : Voies de Réforme
Pour améliorer la situation, plusieurs mesures peuvent être envisagées :
1. Renforcement des Capacités Institutionnelles
Former le personnel des agences sur des pratiques d’audit et d’enquête modernes est essentiel. L'augmentation du budget alloué à la lutte contre la corruption doit être une priorité pour garantir des ressources adéquates.
2. Création d’un Mécanisme de Coordination
Établir une plateforme de collaboration entre les agences permettra un meilleur partage d’informations et la formulation de stratégies communes. Cette synergie est cruciale pour créer un environnement où la corruption est plus difficile à cacher.
3. Renforcement de l'Indépendance des Agences
Des lois doivent être mises en place pour protéger ces institutions de l’ingérence politique, permettant ainsi des enquêtes plus transparentes et efficaces. L'indépendance des magistrats et des enquêteurs doit également être assurée.
4. Sensibilisation du Public
Il est crucial d’informer la population sur ses droits et de l’encourager à signaler les cas de corruption. Des campagnes de sensibilisation peuvent renforcer la volonté collective de lutter contre la corruption.
5. Réformes Juridiques
La lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC) nécessite des réformes juridiques fondamentales et ambitieuses.
Premièrement, il est essentiel de renforcer le cadre législatif relatif à la corruption en actualisant et en consolidant les lois existantes. Cela implique non seulement d’introduire des définitions claires des actes de corruption, mais aussi d’établir des sanctions dissuasives pour les responsables reconnus coupables de tels actes. Des peines d’emprisonnement plus sévères, ainsi que des amendes proportionnelles aux montants détournés, enverraient un message fort sur la tolérance zéro envers la corruption et les détournements.
Deuxièmement, il est crucial d'accélérer les procédures judiciaires pour garantir que les responsables de la corruption et de détournement soient tenus de rendre des comptes dans des délais raisonnables. Les lenteurs judiciaires sont un obstacle majeur à l’efficacité de la lutte contre la corruption.
L'établissement de tribunaux spécialisés dans les affaires de corruption et détournement pourrait contribuer à la rapidité et à l'efficacité du traitement des dossiers. Ces tribunaux devraient être dotés de ressources suffisantes et de personnel qualifié pour mener des enquêtes approfondies et impartiales.
En outre, il est indispensable de promouvoir la transparence et l'intégrité au sein du système judiciaire. Cela peut être réalisé par la mise en place de mécanismes de suivi et d'évaluation des performances des juges et des procureurs, ainsi que par la création d'organismes indépendants chargés de surveiller les affaires de corruption et détournement.
Ces institutions devraient avoir le pouvoir d’enquêter sur les allégations de corruption au sein du système judiciaire lui-même, garantissant ainsi une approche holistique de la lutte anticorruption. Il est également primordial de sensibiliser la population aux droits et recours disponibles en matière de lutte contre la corruption.
Des campagnes de sensibilisation et d'éducation peuvent renforcer la culture de la dénonciation et encourager les citoyens à signaler les actes de corruption sans crainte de représailles. En parallèle, des programmes de protection des lanceurs d’alerte devraient être mis en place pour garantir leur sécurité et encourager davantage de personnes à témoigner.
Enfin, la coopération internationale est essentielle pour renforcer les capacités des institutions judiciaires congolaises. Cela peut inclure le partage de bonnes pratiques, des formations pour les magistrats et les enquêteurs, ainsi que l’assistance technique pour l’élaboration et la mise en œuvre de lois et règlements efficaces.
En somme, la mise en œuvre de réformes juridiques robustes et intégrées est cruciale pour lutter efficacement contre la corruption en RDC. Ce processus nécessite un engagement politique fort et une volonté collective de créer un environnement où la transparence et la responsabilité sont la norme.
Conclusion
La lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC) nécessite une approche intégrée et collaborative, englobant à la fois des réformes institutionnelles et une mobilisation active de la société civile. Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est essentiel de renforcer les capacités des agences responsables de la lutte anticorruption, tout en clarifiant leurs rôles et leurs responsabilités.
Cela favorisera non seulement une meilleure efficacité dans la gestion des ressources publiques, mais instaurera également une culture de responsabilité et de transparence au sein des institutions.
Parallèlement, il est impératif que les réformes soient accompagnées d'un engagement fort et soutenu de la société civile. Les organisations non gouvernementales, les médias et les citoyens doivent jouer un rôle actif dans la surveillance des processus et l'évaluation des résultats. Cette vigilance collective permettra de garantir que les mesures mises en place ne restent pas des promesses vaines, mais se traduisent par des actions concrètes et mesurables.
Il est crucial de reconnaître que le futur de la RDC est intimement lié à sa capacité à surmonter ces défis cruciaux. En outre, une action collective, tant au niveau national qu'international, s'avère indispensable pour créer un environnement où la corruption ne peut plus prospérer. Les partenariats avec des organisations internationales et des États engagés dans la promotion de la bonne gouvernance peuvent apporter un soutien précieux, tant technique que financier.
En définitive, il est temps d'agir avec détermination et cohérence. La lutte contre la corruption n'est pas seulement une question de justice sociale ; elle est essentielle pour assurer la stabilité économique, la paix et le développement durable du pays. La RDC mérite un avenir où la transparence et l'intégrité deviennent des normes, et où chaque citoyen peut croire en la promesse d'un gouvernement au service de son peuple.
Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, (MPA)
Master en administration publique, spécialisation en gestion des organisations et les services publiques.
Doane University, Lincoln, Nebraska (Etats-Unis).
Candidat Député National honoraire de la circonscription électorale de Tshangu (2023)
Vice-Président fédéral en charge de la politique et de la diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique UDPS/Tshisekedi.
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