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Evaluation du PDL-145T à Kalemie, RDC : Guylain Nyembo en mission d’itinérance dans le Congo profond

 Le Vice-Premier Ministre du Plan et Coordination à l’aide au Développement, Guylain Nyembo, s’est rendu, dans le cadre d’une visite de terrain, le samedi 9 novembre 2024 à Kabimba, une localité située à une soixantaine de kilomètres de Kalemie, accompagné du Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, et des Ministres provinciaux de l’Intérieur et du Plan. Cette visite de terrain s'inscrit dans le cadre du suivi du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), un projet clé du gouvernement de RDC, initié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour renforcer le développement socio-économique des zones rurales du pays.

À Kabimba, la délégation a visité les chantiers du bâtiment administratif ainsi que des écoles Tchem Tchem et Kabutonga, dont les travaux touchent presque à leur fin. A cette occasion, le VPM a souligné "l'urgence d'accélérer le rythme du reste de travail pour que ces infrastructures essentielles soient mises à la disposition des bénéficiaires dans les meilleurs délais". Cette déclaration met en lumière l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins de la population locale, qui a réservé un accueil chaleureux à la délégation et exprimé ses attentes face à ces projets.

Après Kabimba, la délégation conduite par le VPM Guylain Nyembo s’est rendue au Centre de santé de Mutowa, à 30 Km de Kalemie, pour évaluer l’avancée des travaux de cet ouvrage également proche de l’achèvement. Prenant la parole, Guylain Nyembo a réaffirmé à la population locale la volonté du gouvernement, sous la direction du Premier Ministre Judith Suminwa Tuluka, de mener à bien le PDL-145T et de rassurer les communautés en ces termes : "Nous voulons que les communautés locales bénéficient rapidement des fruits de ce programme", réitérant l'engagement du gouvernement Judith Suminwa Tuluka d’aller jusqu’au bout de cet important programme de développement local du pays.

Cette visite témoigne de l’attention portée par les autorités congolaises à l’achèvement rapide et efficace des infrastructures de base dans les territoires les plus éloignés du pays, une démarche cruciale pour promouvoir le bien-être et le développement durable dans toutes les provinces de la RDC.

César Nkangulu

 

 

Evaluation du PDL-145T à Kalemie, RDC : Guylain Nyembo en mission d’itinérance dans le Congo profond
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Mgr Donatien Nshole : ‘‘Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum’’

 Lors de la 5ème journée des états généraux de la Justice, ce lundi 11 novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), s’est exprimé, au nom de l’Eglise catholique.

En se référant à la thématique de ces assises :’’ La Justice est malade, et quelle thérapie pour la guérir ?‘’, le porte-parole de la CENCO fait savoir que l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo est un pacte républicain, et que si les textes qui s’y trouvent étaient appliqués le pays ne serait pas dans une situation  pareille.

« Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum. Aujourd’hui, on a besoin de beaucoup d’argent pour améliorer les conditions sociales de la population. Or, qui dit référendum dit élection. L’élection c’est beaucoup d’argent. Est-ce qu’on peut vraiment se le permettre ? Le problème, c’est l’opportunité », dit-il dans son discours.

Avant d’ajouter : ‘’ la Constitution que nous avons est un pacte républicain, qui a résolu un grand problème de sécurité dans le pays. Voilà pourquoi, les évêques ont conseillé au Chef de l’Etat d’examiner tous les aspects, y compris la sécurité. Les textes dont on dispose aujourd’hui, s’ils étaient mis en pratique, le pays ne serait pas dans cette situation ».

Pour lui, le grand problème de la maladie de cette Justice, c’est aussi des moyens financiers. ‘’Car la gouvernance du Congo n’a pas réussi à placer le peuple Congolais au centre de leurs préoccupations, ‘’ a expliqué la bouche autorisée de la CENCO.

Il poursuit en disant que : ‘’ La grande responsabilité de l’Eglise dans cette situation, c’est de moraliser les politiques congolais. Les églises sont là pour accompagner, et non pour s’opposer contre les dirigeants.  Et l’accompagnement de l’Eglise, c’est d’aider les dirigeants à gouverner de façon à ce que les citoyens qui sont leurs brebis vivent dignement. Quand l’Eglise s’engage pour la bonne gouvernance de ce pays, elle ne fait pas de la politique, mais elle accompagne l’Etat à bien diriger le pays’’.

Il sied de rappeler que, les Etats Généraux prendront fin le 13 novembre prochain au Palais du peuple. Et ces assises sont organisées en trois stades, la première sur l’évaluation des états généraux de 2015, organisée à Zongo, au Kongo Central ; le deuxième sur la particularité de ce forum basé sur les consultations populaires et le dernier, les assises proprement dites.

Chimea Samy

Mgr Donatien Nshole : ‘‘Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum’’
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Mgr Donatien Nshole : ‘‘Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum’’

 Lors de la 5ème journée des états généraux de la Justice, ce lundi 11 novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), s’est exprimé, au nom de l’Eglise catholique.

En se référant à la thématique de ces assises :’’ La Justice est malade, et quelle thérapie pour la guérir ?‘’, le porte-parole de la CENCO fait savoir que l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo est un pacte républicain, et que si les textes qui s’y trouvent étaient appliqués le pays ne serait pas dans une situation  pareille.

« Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum. Aujourd’hui, on a besoin de beaucoup d’argent pour améliorer les conditions sociales de la population. Or, qui dit référendum dit élection. L’élection c’est beaucoup d’argent. Est-ce qu’on peut vraiment se le permettre ? Le problème, c’est l’opportunité », dit-il dans son discours.

Avant d’ajouter : ‘’ la Constitution que nous avons est un pacte républicain, qui a résolu un grand problème de sécurité dans le pays. Voilà pourquoi, les évêques ont conseillé au Chef de l’Etat d’examiner tous les aspects, y compris la sécurité. Les textes dont on dispose aujourd’hui, s’ils étaient mis en pratique, le pays ne serait pas dans cette situation ».

Pour lui, le grand problème de la maladie de cette Justice, c’est aussi des moyens financiers. ‘’Car la gouvernance du Congo n’a pas réussi à placer le peuple Congolais au centre de leurs préoccupations, ‘’ a expliqué la bouche autorisée de la CENCO.

Il poursuit en disant que : ‘’ La grande responsabilité de l’Eglise dans cette situation, c’est de moraliser les politiques congolais. Les églises sont là pour accompagner, et non pour s’opposer contre les dirigeants.  Et l’accompagnement de l’Eglise, c’est d’aider les dirigeants à gouverner de façon à ce que les citoyens qui sont leurs brebis vivent dignement. Quand l’Eglise s’engage pour la bonne gouvernance de ce pays, elle ne fait pas de la politique, mais elle accompagne l’Etat à bien diriger le pays’’.

Il sied de rappeler que, les Etats Généraux prendront fin le 13 novembre prochain au Palais du peuple. Et ces assises sont organisées en trois stades, la première sur l’évaluation des états généraux de 2015, organisée à Zongo, au Kongo Central ; le deuxième sur la particularité de ce forum basé sur les consultations populaires et le dernier, les assises proprement dites.

Chimea Samy

Mgr Donatien Nshole : ‘‘Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum’’
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En marge des Etats Généraux de la Justice, Florimond Muteba Tshitenge : ‟ Notre système judiciaire n’est pas malade, il est surtout et avant tout instrumentalisé”

 

Des réactions tombent à flot à la thématique des Etats Généraux : ‟Pourquoi la Justice est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ?” Dans un communiqué publié jeudi 7 novembre 2024, l’Observatoire de la Dépense Publique, ODEP en sigle, salue l’initiative du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba pour sa ferme volonté de relever le niveau des instances judiciaires congolaises. Cependant, le Président du Conseil d’Administration de cette structure dénonce l’implication du pouvoir en place dans les affaires judiciaires.

Florimond Muteba Tshitenge, Président du Conseil d’Administration de l’ODEP, a fustigé l’instrumentalisation à laquelle lui-même serait victime lors de la première audience du procès l’opposant à la vice-présidente de l’ARPTC, Lydie Omanga, où, au moment des débats, ‘’les magistrats ne pouvaient prendre aucune décision sans se déplacer pour parler au téléphone avec quelqu’un”, évoque-t-il dans son message.

Il dénonce, par ailleurs, le règlement des comptes politiques en utilisant le système judiciaire pour leurs fins, cela en évoquant le cas de Jean-Marc Kabund qui, selon lui, est un exemple parfait.

Enfin, L’ODEP sollicite, à l’issue des assises thérapeutiques judiciaires, que le traitement des dossiers politiques soit véritablement équitable pour tous. Il cite le dossier Nicolas Kazadi dans l’affaire forages et lampadaires, classée sans suite, le qualifiant d’un scandale par les plus hautes autorités de l’Etat, à savoir, la Présidence et la Primature, laissant ainsi passer une grave affaire de mauvaise gouvernance, lit-on de ce communiqué.

Rappelons que lors du lancement officiel de ces états généraux, mercredi dernier au Centre Financier de Kinshasa, Constant Mutamba a reconnu dans son discours la manière dont la justice est administrée à travers plusieurs plaintes enregistrées lors de ses consultations populaires, qui frise le principe selon lequel nul est au-dessus de la loi, aussi dure soit-elle, elle reste telle qu’elle.

En tant que moteur de développement d’un pays, la justice doit revenir à ses valeurs initiales d’impartialité, d’équité et de transparence. Car, dit-on, ‟ La Justice élève une nation”. Ainsi, les réflexions autour de la thérapie judiciaire congolaise menée par le gouvernement Suminwa tant soit peu puisse balayer les maux dont  souffrent depuis plusieurs années les congolaises et congolais.

Bedie Ilengola

 

 

 

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Assainir le secteur du pouvoir coutumier : le Vice-ministre Jean-Baptiste Ndeze Ndeze à Goma !

 Le Vice-ministre des affaires coutumières, Jean-Baptiste Ndeze Katurebe est arrivé, samedi 9 novembre dernier, dans la ville touristique de Goma, au Nord-Kivu, pour assainir le secteur du pouvoir ancestral dans cette partie de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Au pied de l’avion, Sa Majesté Mwami Ndeze Katurebe a été accueilli par le chef de division provinciale des affaires coutumières, le Maire de la ville de Goma, et certains chefs coutumiers de la province.

Selon Franck Kitenge, son conseiller en communication, la mission de Ndeze Katurebe est d’assainir et stabiliser le secteur coutumier dans cette partie du pays.

Sur place, il promet des rencontres avec les autorités provinciales et des chefs coutumiers et un point de presse à la fin de sa mission. Peu avant, le Vice-premier Ministre de l’intérieur, Jacquemain Shabani a pris une décision visant l’instauration d’une commission afin de recommencer l’étude des conflits coutumiers au Nord-Kivu et en Ituri.

La Pros.

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CENI : Paul Muhindo en mission d’observation électorale à Port-Louis !

 

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, participe à la mission d’observation des élections législatives mauriciennes organisée par le Forum des Commissions Électorales des pays membres de la SADC. Ces élections sont prévues pour ce dimanche 10 novembre 2024.

Environ un million d’électeurs mauriciens se rendront aux urnes pour choisir leurs représentants parmi les 891 candidats, dont 165 femmes, répartis dans les 21 circonscriptions électorales de l’île, représentant 70 sièges. Un total de 1 002 859 électeurs a été identifié par une méthode de recensement porte-à-porte, de janvier à août 2024, aboutissant à la constitution des listes définitives.

Les résultats seront publiés dans les Centres de dépouillement (un par circonscription, soit 21 au total) le lendemain du scrutin, lundi 11 novembre, conformément aux règles mauriciennes interdisant l'affichage des résultats dans les bureaux de vote.

La compétition s'annonce intense entre les deux grandes coalitions : l’Alliance du Peuple, au pouvoir, et l’Alliance du Changement. La veille des élections, les deux blocs ont intensifié leurs efforts pour mobiliser leurs partisans, avec de grands rassemblements organisés par les candidats.

À noter qu'une semaine auparavant, les autorités avaient suspendu temporairement les réseaux sociaux et l’accès à Internet, avant de le rétablir 24 heures plus tard sous la pression de l’indignation publique.

La Pros.

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