Depuis son avènement à la tête de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe ne céda d’intensifier la diplomatie parlementaire axée essentiellement sur la sensibilisation de la
Communauté Internationale et des Pays Frères d'Afrique sur le drame que vit la Populations du Nord-Kivu et de l'Ituri à cause de l'agression Rwandaise et Ougandaise.
Le jeudi 19 Septembre, du haut de la tribune de la 12ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, le Professeur Vital Kamerhe a interpellé ses Paires Africains sur le danger que court l'Afrique en laissant porte ouverte aux conflits armés entre états comme c'est le cas avec la guerre d'agression dont est victime la République Démocratique dans sa partie Est. Il a fait savoir que, par sa position stratégique, la RDC n'a pas la vocation de faire la guerre à ses voisins mais elle a plutôt une ambition, celle de booster le développement de l'Afrique.
« Les efforts que nous sommes en train de vouloir impulser à partir de nos réflexions, les efforts de développement qui doivent concrétiser notre rêve de voir l'Afrique se lever et marcher risquent d'être annulés si nous n'arrivons pas à ramener la paix sur l'ensemble de l'Afrique. La République Démocratique du Congo aujourd'hui, connait une agression pas de la part des Pays venants d'un autre continent mais des Pays des africains qui sont ses voisins. Il est inadmissible que les conflits qui nous déchirent aujourd'hui soient le fait des africains eux-mêmes», a déclaré Vital Kamerhe.
« L'Afrique que nous voulons est celle qui tournera définitivement la page des guerres et conflits entre africains et qui se mobilisera ensemble pour une vision partagée pour le bonheur de nos peuples», a-t-il ajouté.
Il a épinglé, en outre, la position stratégique de la République Démocratique du Congo qui lui confère le statut de Pays solution aux grands problèmes d’Afrique et du monde. Un accent a été mis sur les ressources minières, l'énergie avec le projet Grand Inga et l'Hydrographie.
« Dans le domaine de l'énergie, dans le cadre du plan du développement de l'Afrique, Inga devrait industrialiser l'ensemble de l'Afrique et une partie de l'Asie du sud-est et la partie de l'Europe du Sud. Dans le domaine de l'eau, les réserves de la République Démocratique du Congo sont estimées à 53% de toutes les eaux douces d'Afrique,13% de toutes les eaux du monde. Si, aujourd’hui, nous sommes agressés à cause de nos minerais, certainement que demain, cela sera à cause de l'eau. Et si nous ne mettons pas ensemble pour réfléchir comment renflouer le Lac Tchad asséché, ceci pourrait constituer une solution à plus de cinq Pays », a-t-il insisté.
A cette même occasion, il a, enfin, brossé les efforts déjà entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo notamment, sur la gratuité de l'enseignement de base qui a permis de réduire à plus de 80%, le taux d'analphabétisme en RDC. Il est revenu aussi sur la couverture santé Universelle avec la cristallisation sur la gratuité de la maternité et sur l'ambitieux programme du développement de 145 territoires.
C'est la première épreuve pour le speaker national Vital Kamehre pour justifier son come back !
Le 16 septembre 2024 - jour d'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusque décembre prochain - Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, a déposé auprès de Vital Kamehre, président du Bureau de l'Assemblée nationale, trois documents financiers importants : le Projet de Budget 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024. Libellé en francs congolais, le premier, dit-on, _"présente une augmentation d'environ 21% par rapport au budget de l'exercice 2024, qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains"
PRIORITES BIEN CALEES
Domaines prioritaires sélectionnés : sécurité et rétablissement de la paix sur l'ensemble du territoire national ; amélioration du pouvoir d'achat de la population ; éducation ; investissements et agriculture.
"On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13% des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base, en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique", a-t-elle indiqué.
Autre priorité : le PDL-145T impliquant le développement rural au travers des infrastructures des voies de communications routières suivantes : Routes nationales, Routes inter-provinciales, Routes dites de dessertes agricoles, mais aussi voies fluviales et lacustres.
TEXTE DU BUDGET DE L'ETAT EST D'ABORD UNE LOI
La question à se poser se devine : qu'est-il advenu du budget de 2023 chiffré à USD 16 milliards et de son "collègue" de 2024 quand on se rend compte non pas que du cumul d'arriérés de salaire, mais aussi de l'essaimage des chantiers les uns inachevés, les autres budgétisés mais non lancés !
D'ailleurs, on parle de relance des travaux du port de Banana, preuve qu'ils ont été suspendus.
Rentrons à la session parlementaire ordinaire de septembre 2023 pour comprendre le sens de cette chronique.
On a tous vu et entendu les Honorables députés nationaux écourter le débat sur le projet de loi de finances 2024 au motif que les élections intervenaient sous peu.
Qu'en est-il cependant arrivé du projet de loi de reddition des comptes ? On n'en sait pas grand-chose.
Déjà, il y a une pratique ayant la dent dure dans ce pays : le peu d'intérêt accordé par le législateur aux projets des lois relatives à la reddition des comptes alors qu'il s'agit d'un exercice essentiel dans la gouvernance financière d'un État. C'est, en effet, à cette occasion qu'on se met en état de découvrir les réalités du terrain. Par exemple la construction budgétisée et financée d'une route, d'une école, d'un dispensaire ou d'une borne fontaine, action que constate ou non le député national ou le sénateur de retour des vacances parlementaires.
Un juriste nous a même fait remarquer que le texte du Budget de l'État est d'abord une loi au même titre que toutes les lois. Sa mauvaise application requiert des sanctions à l'égard des contrevenants!
En d'autres termes, il ne sert absolument à rien de continuer à édicter des lois de finances si la finalité est de les soustraire de l'exercice de la reddition des comptes.
L'EFFORT DE GUERRE A TENDANCE A DEGENERER EN AFFAIRISME
Aujourd'hui - l'information a été livrée par le président non statutaire mais secrétaire général statutaire de l'Udps Augustin Kabuya : une bonne partie du budget national est affectée à l'effort de guerre!
"C'est à cause de la guerre qu'il y a de l'inflation, de l'instabilité du taux de change, etc. On ne dit pas à l'opinion combien coûte la guerre. La situation économique de notre pays doit subir des secousses", a-t-il déclaré en tant qu'invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Il a dit vrai.
Seulement voilà : cet effort de guerre, couvert du sceau du secret, est en train d'hypothéquer sérieusement un grand nombre d'actions du Gouvernement, notamment dans l'enseignement, la santé, l'eau, l'électricité, la voirie etc.
Tous les spécialistes l'affirment avec conviction : on sait comment une guerre commence mais on ne sait pas comment elle se termine.
Partant de cette réalité, chacun doit se demander ce qu'il qu'adviendrait du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi si la guerre ne se terminait pas au profit de Kinshasa au plus tard le 20 décembre 2028 ! Car plus la guerre va se poursuivre en 2025, en 2026, en 2027 et en 2028 - touchons du bois pour qu'il n'en soit pas le cas - plus le régime Udps/Usn aura de moins en moins de ressources pour financer des projets d'utilité publique sur toute l'étendue du territoire.
Du reste, l'effort de guerre, dans tous les pays du monde, a tendance à dégénérer en affairisme. Ceux qui le gèrent misent sur la poursuite des conflits pour continuer à se faire davantage de sous. Et dès lors qu'ils sont assurés d'être épargnés de tout débat sur la reddition des comptes au nom du secret d'Etat, ils sont (comme) peinards.
UN TEL BUDGET, ÇA VOLE TROP BAS !
Comme on peut bien s'en rendre compte, un budget - déjà irréalisable de USD 18 milliards - hypothéqué en plus par un effort de guerre non "déclarable" ni "débattable" et soumis par ailleurs à un exercice de reddition des comptes tout ce qu'il y a de fantaisiste, perd au bout du compte toute sa crédibilité.
Si l'objectif est juste d'atteindre en 2028 pour la consommation populaire le fameux cap de USD 86 milliards sur cinq ans, soit une moyenne de USD 17,2 milliards l'an, et cela concomitamment avec les non moins fameux 6 millions d'emplois, chacun est libre de s'en faire une idée.
Face aux besoins gigantesques (l'autre dirait gargantuesques) qui réclament de l'État priorité, un tel budget, ça vole trop bas pour être pris au sérieux...
En attendant, le devoir citoyen impose aux Congolais le suivi des plénières consacrées à la reddition des comptes de l'exercice 2024, à l'exception, bien entendu, du huis-clos consacré traditionnellement à l'effort de guerre...
Le 16 septembre 2025, si Dieu nous prête vie, nous y reviendrons.
Soit pour nous excuser de nous être trompés. Soit pour être excusés d'avoir prédit l'hécatombe.
Les discours tenus par les présidents de deux chambres du Parlement à l’occasion de la rentrée parlementaire de septembre 2024 continue d’alimenter les débats au sein du microcosme politique de la RDC. La dernière réaction en date est celle de l’Ambassadeur Atundu Liongo. Cet acteur politique fait observer que, d’une façon générale, l’opinion nationale n’a accordé ni attention particulière, ni crédit spécial aux propositions faites à cette occasion. Pour lui comme pour plusieurs analystes, la population congolaise ne considère nullement la construction d’un nouveau siège pour le Sénat et d’un hôpital pour les Députés comme une priorité ou une urgence, au regard de la situation infernale des déplacés de guerre dans les camps de refuge ou de la nécessité urgente de construire une prison répondant aux normes modernes après le drame de Makala.
REACTION DE L’AMBASSADEUR ATUNDU AUX DISCOURS DES PRESIDENTS DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ET DU SENAT
D’une façon générale, l’opinion nationale n’a accordé ni attention particulière, ni crédit spécial aux propositions faites à cette occasion.
La population congolaise ne considère nullement la construction d’un nouveau siège pour le Sénat et d’un hôpital pour les Députés comme une priorité ou une urgence, au regard de la situation infernale des déplacés de guerre dans les camps de refuge ou de la nécessité urgente de construire une prison répondant aux normes modernes après le drame de Makala.
Concernant la proposition du Président de l’Assemblée Nationale pour résoudre la problématique des embouteillages, l’opinion nationale ne dispose d’aucune appréciation quant à sa faisabilité, son opportunité et son délai d’exécution ou, même, de cartographie des rivières pour apprécier la pertinence de cette proposition et partant, la considérer comme une solution urgente et viable à leurs problèmes quotidiens.
A ce propos, l’opinion congolaise note avec une certaine inquiétude qu’aucune allusion n’est faite au projet de train urbain ou d’autres moyens de transport de masse.
Aussitôt rentré de son séjour médical après son empoisonnement, le Ministre Constant Mutamba a poursuivi le processus des réformes de l’appareil judiciaire. Jugé malade par le Magistrat Suprême, le Patron de la Justice qui a reçu mission de lui administrer une thérapie, a reçu mercredi 18 septembre, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Au menu : les Etats Généraux de la Justice.
Les deux personnalités se sont convenues de la tenue de ces assises dès la fin du mois d’octobre prochain. A cette occasion le ministre de la Justice et garde des sceaux a révélé que les questions pertinentes devront y être traitées. Cette rencontre permet de dissiper le malentendu qui a élu domicile entre le ministre et le Conseil supérieur de la magistrature. Le communiqué publié à l’issue de cette rencontre vise également à rassurer l’opinion sur la franchise de collaboration entre les deux corps à savoir : d’un côté, le gouvernement et de l’autre côté, le CSM.
Constant Mutamba, en envisageant les états généraux de la magistrature, a franchi une étape cruciale dans son ambition de réformer le système judiciaire congolais. Le Conseil des ministres a eu à approuver la tenue de ce forum sur la justice. Il s’agit de diagnostiquer les maux qui rongent la justice congolaise en vue d’une thérapie qui passe par une démarche de transformation profonde du secteur judiciaire. Le thème retenu pour cet événement : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
Ces Etats Généraux se dérouleront en deux phases. La première consistera en une série de consultations populaires à travers les provinces, visant à impliquer les citoyens et les acteurs de terrain dans ce processus. La seconde phase sera dédiée aux travaux en sessions et aux commissions spécialisées, où seront discutées et élaborées les réformes à entreprendre.
Cette initiative marque un tournant important dans la volonté du gouvernement à assainir l’appareil judiciaire congolais en vue de lui rendre ses lettres de noblesse.
(Par Christopher Burke, Conseiller principal, WMC Africa)
La terre est un atout fondamental qui façonne les moyens de subsistance, les structures sociales et les opportunités économiques à travers l'Afrique. La gouvernance foncière est largement considérée comme une question sensible en raison du manque de transparence, de la corruption et de la faiblesse des cadres institutionnels. L'essor de la technologie a suscité de l'optimisme quant à son potentiel à transformer les systèmes de gouvernance foncière et à les rendre plus efficaces, transparents et inclusifs. Malgré les avantages potentiels des avancées technologiques, des obstacles importants subsistent en matière d'égalité en l'absence d'une gestion attentive. Assurer que la technologie serve à combler les écarts plutôt qu'à exacerber ces défis est essentiel pour parvenir à une gouvernance foncière équitable et durable à travers l'Afrique.
La technologie a déjà commencé à révolutionner la gouvernance foncière en Afrique de manière à pouvoir offrir des avantages profonds aux communautés marginalisées. Parmi les avantages les plus importants figure le renforcement de la sécurité foncière. Les outils numériques tels que les systèmes d'information géographique (SIG), les applications de cartographie sur mobile et les images satellitaires permettent des enregistrements fonciers plus précis et sécurisés. Cela est particulièrement important dans les zones rurales où les terres sont détenues sous des systèmes de tenure informels ou coutumiers qui manquent de documents officiels.
La grande majorité des systèmes de tenure coutumière sur le continent sont des arrangements oraux entre les personnes concernées et/ou des collections de documents comprenant des lettres, des testaments, des accords de vente et des reçus – parfois transmis de génération en génération. La plupart des systèmes statutaires, initialement établis pendant la période coloniale, sont sur support papier, avec certains documents critiques, y compris des cartes et des titres, datant de plus d'un siècle. Le stockage et la gestion de ces documents papiers varient, mais sont généralement médiocres.
La numérisation des systèmes nationaux de gestion foncière, comme c'est le cas au Rwanda et en Ouganda, a eu un effet considérable sur la sécurité foncière des terres précédemment enregistrées. Bien que dans de nombreux pays, ces initiatives ne soient qu'à leurs débuts, un nombre croissant de projets visent à enregistrer les terres coutumières à l'aide de divers systèmes numériques. L'utilisation de la technologie pour créer des registres de propriété sécurisés et infalsifiables peut offrir aux groupes vulnérables, notamment les petits exploitants agricoles et les peuples autochtones, une opportunité de protéger leurs droits fonciers contre la fraude et les accaparements de terres.
La transparence et la responsabilité sont considérablement renforcées par les registres fonciers numériques et les systèmes d'information foncière en ligne. Ces plateformes offrent un accès public aux registres fonciers, réduisant ainsi les possibilités de corruption et de manipulation par les élites locales et les représentants du gouvernement. La blockchain et d'autres systèmes modernes offrent des solutions en créant des registres immuables et décentralisés des transactions foncières, garantissant ainsi que les transactions sont justes et transparentes. Cela peut bénéficier à tous les propriétaires fonciers, en particulier ceux issus de milieux marginalisés, désavantagés par des systèmes opaques.
Un autre avantage potentiel de la technologie dans la gouvernance foncière est la reconnaissance croissante des droits fonciers coutumiers et communautaires. Les systèmes de tenure foncière coutumière restent la forme dominante de possession des terres dans la majeure partie de l'Afrique. Les plateformes mobiles, les outils de cartographie participative et les drones à faible coût offrent des moyens innovants pour que les communautés documentent et formalisent l'utilisation et la propriété des terres coutumières. La technologie peut contribuer à garantir que les droits souvent négligés sont reconnus dans des cadres juridiques formels qui peuvent protéger les communautés contre les menaces extérieures telles que la spéculation foncière et les acquisitions de terres à grande échelle.
L'avancement de l'égalité des sexes à travers l'utilisation de la technologie dans la gouvernance foncière présente des avantages potentiels considérables. Dans de nombreuses sociétés africaines, les femmes sont confrontées à des obstacles structurels à la propriété foncière en raison de pratiques culturelles discriminatoires et de cadres juridiques. Les outils numériques peuvent offrir aux femmes un accès plus facile à des titres fonciers sécurisés, leur permettant de revendiquer des droits fonciers et de participer plus efficacement aux marchés fonciers. Cela peut conduire à un renforcement de l'autonomisation économique et à une amélioration du statut social des femmes, notamment dans les zones rurales.
Malgré ces implications positives, l'introduction de la technologie dans la gouvernance foncière pose de sérieux défis en matière d'équité, en particulier si la mise en œuvre de ces outils n'est pas inclusive et adaptée au contexte. L'une des préoccupations les plus pressantes est le risque d'un accès inégal à la technologie. Bien que les systèmes fonciers numériques promettent plus de transparence et de sécurité, ils peuvent également exacerber les inégalités si seulement certains segments de la population ont accès aux outils et aux connaissances nécessaires. Dans les zones rurales, où la connectivité Internet, l'alphabétisation numérique et les ressources financières sont souvent limitées, les petits exploitants agricoles et les groupes vulnérables peuvent avoir du mal à naviguer dans ces systèmes. Cela peut creuser les divisions existantes, permettant aux individus riches ou politiquement connectés de dominer les transactions foncières, laissant ainsi les communautés plus pauvres à l'écart.
Les zones privées de l'infrastructure nécessaire pour faciliter les systèmes fonciers numériques – que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou politiques – peuvent être encore plus marginalisées. Les régions sans accès fiable à Internet, sans électricité ou sans programmes d'alphabétisation numérique risquent d'être laissées pour compte en matière de développement. Cela peut avoir des implications plus larges, car ces zones n'attirent pas les investissements nécessaires au développement local, les investisseurs étant plus susceptibles de s'engager dans des régions disposant de systèmes de gouvernance foncière sûrs et accessibles. Une telle exclusion technologique peut perpétuer des cycles de pauvreté et d'inégalités, élargissant davantage l'écart entre les régions développées et sous-développées.
La marchandisation et la commercialisation des terres par le biais de systèmes numériques peuvent menacer les droits fonciers coutumiers et les structures de propriété communautaire. La formalisation des terres à travers des registres numériques introduit souvent les terres dans des cadres basés sur le marché, ce qui peut entraîner de la spéculation foncière et une concentration des terres entre les mains de quelques-uns. Sans mesures de protection pour préserver les systèmes de tenure collective, la technologie pourrait être utilisée pour déposséder les propriétaires terriens traditionnels, forçant les communautés à vendre leurs terres ou à les perdre au profit d'acteurs plus puissants. Ce risque est particulièrement élevé dans les régions où les lois coutumières et les systèmes juridiques formels n'ont pas été efficacement harmonisés.
Des défis se posent également en matière de centralisation du pouvoir et de contrôle des systèmes de gouvernance foncière numériques. Si ces systèmes sont contrôlés par des ministères gouvernementaux ou de grandes entreprises sans une participation adéquate des communautés locales, ils peuvent renforcer les déséquilibres de pouvoir existants. La création et la gestion des registres fonciers numériques, en particulier par des technologies telles que la blockchain ou l'intelligence artificielle (IA), peuvent placer le contrôle de la gouvernance foncière entre les mains de quelques acteurs centralisés, sapant ainsi l'autonomie des communautés locales et leur capacité à gérer leurs propres terres.
L'introduction de la technologie dans les systèmes de gouvernance foncière néglige souvent les besoins en renforcement des capacités des institutions et des communautés locales. Sans formation, éducation et soutien adéquats, de nombreux administrateurs locaux et utilisateurs de terres risquent d'avoir des difficultés à interagir efficacement avec les nouveaux systèmes numériques, limitant ainsi leur capacité à tirer profit de ces avancées. Les communautés rurales, les femmes et les peuples autochtones peuvent être encore plus marginalisés s'ils ne sont pas dotés des compétences et des ressources nécessaires pour naviguer dans ces systèmes.
Pour relever ces défis et garantir que la technologie serve d'outil d'équité dans la gouvernance foncière à travers l'Afrique, plusieurs mesures peuvent être prises. Il est essentiel de promouvoir l'inclusivité dans le développement technologique en veillant à ce que les besoins et les voix des communautés marginalisées soient pris en compte dès le départ. Cela nécessite une participation active des communautés dans la conception et la mise en œuvre des systèmes fonciers numériques. Les outils de cartographie participative peuvent être utilisés pour permettre aux communautés de documenter leurs propres limites de terres et schémas d'utilisation, leur donnant ainsi un rôle dans le processus de gouvernance.
Le renforcement des capacités et l'éducation doivent être prioritaires pour que tous les utilisateurs de terres puissent interagir efficacement avec les systèmes numériques. Des programmes de formation pour les administrateurs locaux, un soutien juridique pour les communautés rurales et des campagnes de sensibilisation à la littératie numérique pour les femmes et les groupes marginalisés contribueront à égaliser les chances, permettant ainsi un accès plus équitable aux technologies de gouvernance foncière.
Les gouvernements et les partenaires de développement doivent reconnaître et protéger les droits fonciers coutumiers au sein des cadres formels de gouvernance foncière. Cela nécessite d'harmoniser les systèmes de tenure foncière traditionnelle avec les outils numériques afin de s'assurer que la formalisation des terres ne conduise pas à la dépossession ou à la concentration des terres. Des politiques doivent être mises en place pour sauvegarder les terres communautaires et les protéger contre les pressions du marché.
Il est urgent de mettre en place des structures de gouvernance transparentes et responsables pour superviser la mise en œuvre des systèmes fonciers numériques. La technologie blockchain, les plateformes de données ouvertes et les mécanismes de surveillance par la société civile peuvent contribuer à garantir que les transactions foncières restent équitables et transparentes, réduisant ainsi le risque de corruption et de manipulation par les élites puissantes.
La technologie a le potentiel de transformer la gouvernance foncière en Afrique, offrant une plus grande transparence, sécurité et équité. Sans une attention particulière à l'inclusivité, au renforcement des capacités et à la protection des droits fonciers coutumiers, ces technologies peuvent aggraver les inégalités existantes. Des approches participatives et sensibles au contexte sont nécessaires pour exploiter le pouvoir de la technologie et créer des systèmes de gouvernance foncière plus équitables, profitant à tous. Les régions qui manquent d'infrastructures pour soutenir les systèmes fonciers numériques doivent être prioritaires afin qu'aucune région ne soit laissée pour compte dans la quête d'une gouvernance foncière équitable et d'un développement durable à travers le continent.
Christopher Burke est conseiller principal chez WMC Africa, une agence de communication et de conseil située à Kampala, en Ouganda. Fort de près de 30 ans d'expérience, il a travaillé largement sur des questions de développement social, politique et économique, avec un accent particulier sur la gouvernance foncière, l'agriculture, l'environnement, la médiation des conflits et la consolidation de la paix en Asie et en Afrique.
La ville de Goma se prépare à accueillir un projet ambitieux dans le secteur pétrolier. Ce mercredi 18 septembre 2024 , le ministre des Hydrocarbures, Molendo Sakombi, a lancé les travaux de construction d’un terminal moderne de stockage et de logistique pétrolière, connu sous le nom de Kivu Pétrole Stockage-Log (KPS-LOG).
Ce projet devrait voir le jour d’ici 16 mois.Le terminal, qui représente un investissement significatif, vise à renforcer les capacités de stockage de produits pétroliers dans la région, tout en améliorant la sécurité énergétique.
Selon le ministre national des hydrocarbures Sakombi, cette infrastructure répondra à une demande croissante et facilitera l’approvisionnement des marchés locaux et régionaux.
"La construction de KPS-LOG est également perçue comme un moteur de développement économique pour le Nord-Kivu. Elle devrait générer des emplois pour les habitants de Goma et stimuler les activités économiques locales. Nous espérons que ce projet contribuera à l’essor du secteur pétrolier, tout en garantissant un approvisionnement régulier et sécurisé" a-t-il déclaré
Il a souligné l’importance de la durabilité environnementale dans la réalisation de ce projet. Des mesures seront mises en place pour minimiser l'impact écologique et assurer la protection des ressources naturelles de la région.
"Le lancement de KPS-LOG marque une étape importante pour Goma et le secteur énergétique de la République Démocratique du Congo, promettant un avenir plus sûr et plus prospère pour la région" a-t-il indiqué
Signalons que les travaux avancent, les regards se tournent vers Goma, où le terminal KPS-LOG pourrait transformer le paysage pétrolier local dans les mois à venir. La population attend avec impatience les bénéfices économiques et sociaux qui découleront de cette initiative.
Le Xème Congrès ordinaire de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), prévu du mardi 17 au jeudi 19 septembre au Centre Nganda, s’est ouvert sous le thème : «Renaissance, ensemble façonnons l'avenir de notre profession». Pendant trois jours, 200 congressistes venus de toutes les provinces de la République vont réfléchir sur les maux qui rongent la profession et d’en proposer une thérapie.
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a ouvert ces travaux, a commencé par rappeler le rôle central des journalistes dans la construction de la démocratie et dans les efforts de développement avant de souligner que les journalistes étant le poumon de la démocratie et jouant aussi le rôle d'éclaireur, doivent avoir les textes rigoureux pour le changement de l'écosystème médiatique.
Les réflexions sur le rôle crucial dans l'encadrement de la population congolaise, avec le journaliste comme phare d’une société, sont attendues des journalistes et professionnels des médias, a indiqué Muyaya avant de poursuivre que ces derniers doivent s’engager, au cours du Xe Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo, à éclairer l'opinion et à bâtir une image positive de la RDC.
« La tenue de ce congrès, au-delà des objectifs que vous vous êtes assignés notamment à travers l’atelier préparatoire que vous aviez organisé, devrait vous permettre aussi de vous interroger sur le rôle crucial de votre profession dans l’encadrement de notre population », a-t-il déclaré.
Et de conseiller aux participants au sujet des élections attendues à la fin desdits : « J’aimerais d’abord vous dire que c’est l’Union qui doit gagner. Et il y a lieu d’aborder cet exercice dans la sérénité et la transcendance qui vous ont caractérisé depuis les travaux préparatoires jusqu’à ce jour. Vous êtes le poumon de la démocratie. Votre attitude dans la manière d’aborder cette échéance doit être le reflet de ce que vous exigez aux acteurs politiques. Personne ne sera perdant au bout de cet exercice. Car chacun d’entre vous a sa place et son rôle à jouer dans la refondation et dans l’exercice de notre métier ».
Appelant les professionnels des médias à plus de responsabilité, le ministre de la communication a poursuivi : " Lors des échanges en marge du lancement des travaux préparatoires de ce congrès, je vous avais recommandé tout en respectant votre liberté et votre indépendance, l'unité, l'inclusivité, la convivialité et la rigueur dans tout ce qui sera fait. Sans vouloir revenir ni m’immiscer dans vos affaires, je vous suggère de prendre en compte les faiblesses constatées présentement et par le passé dans l’organisation et le fonctionnement de l’Union afin d’en tirer les leçons et de les corriger définitivement aujourd’hui. Cela garantirait des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème pouvoir au sein de notre société ".
L’ordre du jour du congrès prévoit également l'amendement et adoption des textes statutaires et réglementaires de l’UNPC et l'élection des animateurs de tous les organes de l’UNPC mais aussi l'installation du comité directeur de cette structure d’autorégulation des professionnels des médias.
Profitant de cette occasion, Patrick Muyaya a appelé les congressistes à travailler dans le sens de redonner le poids qu’il faut à la carte professionnelle issue de l'UNPC. Et de plaider: "De ce Congrès que vous avez bien voulu baptisé Congrès de la renaissance, nous devons faire renaître la profession dans son âme. Vous devez, à travers ses organes notamment la Commission de la Carte, redonner le poids qu’il faut à cette Carte professionnelle ; et à travers la Commission de Discipline, être vous-mêmes les juges de vos dérapages. En le faisant, nous pouvons faire un front commun contre la désinformation, contre le Congo Bashing, un front commun contre les antivaleurs ».
Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, a ouvert le 10ème Congrès de l'Union Nationale de la Presse Congolaise, UNPC, ce mardi 17 septembre 2024 en début de journée au Centre catholique Nganda à Kinshasa.
Cette première journée a connu la présence du représentant du Chef de l’État, de la représentante de la Première Ministre, du Ministre d’État de l’Aménagement du territoire, du ministre du Tourisme ainsi que quelques élus nationaux et provinciaux de Kinshasa, et des bailleurs de fonds du secteur des médias notamment l'Unesco et Internews.
Dans son mot, le ministre Muyaya a rappelé que ce jour marque la refondation du secteur des médias en République Démocratique du Congo. Une occasion pour lui de féliciter le Chef de l’État, Félix Tshisekedi pour son engagement et accompagnement à la presse. « Je félicite le Chef de l'État, qui nous a engagés à avancer les processus de changement de l'écosystème des médias de la RDC", a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que la tenue de ce congrès est parmi les 80 principales recommandations des états généraux de la communication et médias hormis la loi Muyaya. « La tenue de ce congrès permet non seulement de renouveler les textes de l'UNPC, mais surtout de doter les organes de cette dernière, des animateurs capables de porter la nouvelle vision de la corporation afin de mettre de l'ordre dans la profession », a insisté le ministre Patrick Muyaya aux congressistes.
Il a, par ailleurs, invité les professionnels de médias à tenir compte dans leurs réflexions, du besoin du pays de faire face aux défis de plusieurs autres natures notamment l'agression dans l'Est du pays afin de construire, améliorer et entretenir l'image de marque du pays.
Pour l'homme du changement de narratif, l'État a pris la responsabilité de faire sa part, les institutions ont mis en place une bonne loi, il revient donc aux congressistes de donner au pays du bon journalisme.
Au sujet des élections des animateurs de l’Union nationale de la presse du Congo, le ministre Muyaya invite à l'unité. « Au sujet des élections attendues à la fin des travaux, j'aimerais vous dire que c'est l'union qui doit gagner. Il y a lieu d'aborder cet exercice dans la sérénité et la transcendance qui vous ont caractérisé depuis les travaux préparatoires jusqu’à ce jour. Vous êtes le poumon de la démocratie. Votre attitude dans la manière d’aborder cette échéance doit être le reflet de ce que vous exigez aux acteurs politiques. Personne ne sera perdant au bout de cet exercice. Car, chacun d’entre vous a sa place et son rôle à jouer dans la refondation et dans l’exercice de notre métier", a-t-il encouragé.
Le ministre a clôturé ses mots par deux recommandations aux deux commissions importantes de l'UNPC. "Vous devez, à travers ses organes notamment la Commission de la Carte, redonner le poids qu’il faut à cette Carte professionnelle ; et à travers la Commission de Discipline, être vous-mêmes les juges de vos dérapages. En le faisant, nous pouvons faire un front commun contre la désinformation, contre le Congo Bashing. Un front commun contre les antivaleurs. À travers vos médias, nous nous serons réappropriés notre histoire et vous reprendrez de ce fait votre rôle d’historiens du présent. Il est temps de jouer votre rôle de lumière de notre société", a-t-il expliqué.
Pour sa part, le représentant de l'UNESCO a rappelé a réaffirmé l'engagement de son institution en RDC à soutenir la liberté d’expression et le secteur des médias en général.
Le Président a.i de l'UNPC Modeste Shabani, a quant à lui, rappelé que ce congrès se tient 3 ans après la somnolence de cette institution
"C'est donc un jour mémorable pour toute l'histoire de la presse congolaise. Ces trois jours seront consacrés aux grandes décisions, résolutions pour répondre à l'appel du Chef de l'État sur la salubrité médiatique", a-t-il expliqué.
Ce congrès va du 17 au 19 septembre et le dernier jour sera consacré aux élections de nouveaux animateurs de l'UNPC.
Ce lundi 16 septembre 2024 en République démocratique du Congo, tous les projecteurs étaient braqués sur l’ouverture solennelle de la Session budgétaire aussi bien au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale. Tour à tour, Jean Michel Sama Lukonde et Vital Kamerhe, les Présidents de ces deux Chambres du Parlement, ont prononcé des discours de circonstance. Au même moment à Midrand en République Sud-Africaine, se faisait la rentrée parlementaire au Parlement Panafricain (PAP).
A la tête de la délégation congolaise, le Rapporteur de la Chambre Basse du Parlement de la RDC, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a gagné le pays de Nelson Mandela depuis le dimanche 15 septembre. D’où, son absence remarquée lors de la séance inaugurale solennelle dans l’hémicycle du Palais du Peuple à Kinshasa. Provisoirement, le siège de l’organe législatif de l’Union Africaine se trouve au centre de congrès Gallagher, à Midrand qui est une zone industrielle située entre Johannesburg et Pretoria en Afrique du Sud.
Le Rapporteur de la Chambre Basse du Parlement et sa délégation ont pris une part active à la réunion des commissions et autres organes du PAP. Jacques Djoli a marqué de son empreinte ces différents ateliers. Le lundi 16, a eu lieu la plénière inaugurale dont le point d’orgue était la prestation de serment des trois représentants de l’Assemblée Nationale de la RDC dont le Professeur Djoli au sein de cet organe législatif continental. C’était un moment pathétique.
Au cours de la journée de mardi 17 septembre, les travaux se sont poursuivis. Les parlementaires africains ont suivi religieusement des exposés pointus, notamment sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique. C’était très édifiant. Après avoir donné le go de la rentrée parlementaire à Kinshasa et dit au revoir au Président Adama Bictogo de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, son hôte de marque à cette cérémonie, « Mwalimu » Vital Kamerhe a vite rejoint les parlementaires de son pays en RSA.
Le Président de l’Assemblée Nationale de la RDC a été accueilli à l’aéroport international Lanseria à Johannesburg par Jacques Djoli et toute la délégation dans la soirée de ce même mardi qui n’a donc pas été de tout repos. Déjà ce mercredi 18 septembre 2024, le Speaker de la Chambre Basse du Parlement prend part à la conférence des Présidents du Parlement Panafricain. Ces assises sont prévues du 18 au 23 septembre toujours à Midrand sous la houlette du Président du Parlement Panafricain, Fortune Zephania Charumbira.
Il sied de rappeler que le PAP a été créé en 2004 afin d’assurer la pleine participation des peuples africains au développement économique et à l’intégration du continent. Cet organe législatif de l’UA sert de plateforme aux citoyens de tous les peuples africains afin qu’ils soient impliqués dans les débats et autres prises de décisions concernant les défis et les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée.
Plutôt que d’être élu directement par le peuple, les membres du Parlement Panafricain sont désignés par les parlements nationaux des Etats membres et sont membres de leurs parlements nationaux. Initialement, le siège du PAP se trouvait à Addis-Abeba en Ethiopie avant d’être délocalisé à Midrand en Afrique du Sud. Cet organe est actuellement composé de 229 députés représentant 52 pays africains. Le but ultime du PAP est de devenir une institution dotée de pleins pouvoirs législatifs, dont les membres seraient élus au suffrage universel.
Fort de sa compassion légendaire avec les nécessiteux, Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a réuni, ce mercredi 19 septembre, plus de 5000 élèves orphelins de différentes écoles du district de Lukunga à Kinshasa, bénéficiaires des kits scolaires pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025.
C'est au Camp Luka, sa base de prédilection que cette activité a eue lieu, dans la matinée de ce mercredi.
Prenant la parole, Me Samuel Mbemba Kabuya a loué la décision prise par le Président Félix Tshisekedi, dès l'aube de son premier mandat, de rendre gratuit l'enseignement primaire sur toute l'étendue de la République.
Pour ce meilleur élu de Kinshasa, par cet acte, le Président Tshisekedi a non seulement soulagé les parents, mais aussi permis aux orphelins d'avoir la même chance de réussir leur vie que leurs congénères ayant des parents vivants.
"A l'aube de son premier mandat, le Président Félix Tshisekedi a pris la décision de rendre gratuit l'enseignement primaire sur toute l'étendue du pays. Cette décision a été prise pour vous aider à faire des études comme tout autre enfant", a-t-il dit.
Par la suite, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a souligné que l'absence des parents biologiques ne peut en aucun cas empêcher Dieu, véritable Père des orphelins, d'accomplir sa promesse dans leur vie.
"Dieu est le Père des orphelins. Même si papa est mort ou maman est morte, sachez-le bien que Dieu vivant. Il est capable de faire de vous vous des hommes respectables dans ce pays. Il ne faut pas être soucieux. Il faut croire en Dieu, a-t-il souligné avant d'ajouter : moi votre frère, j'avais envoyé des kits scolaires pour vous. C'est une manière pour moi de vous encourager à étudier pour que demain vous puissiez être comme moi votre frère. Votre avenir ne dépend pas du monde, mais plutôt de Dieu. Ne perdez pas votre espoir", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, une enveloppe consistante a été donnée à tous ces élèves pour couvrir les autres besoins.
Les axes prioritaires de la loi des finances 2025 et les Six engagements du Chef de l'État ont fait l'objet des échanges au cours de la séance de travail que le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a eue, dans son cabinet de travail au Palais du Peuple, ce 17 septembre 2024, avec la cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka accompagnée des Ministres de Finances, Doudou Fwanba et du Budget, Aimé Boji.
La première ministre, qui s'était confiée à la presse, à la fin, a expliqué l'objet de cette réunion.
" Lorsque j'étais investie à l'Assemblée nationale, j'avais indiqué que j'allais me rendre disponible pour des concertations régulières avec les deux chambres du parlement. On l'a fait la semaine dernière avec le Président de l'Assemblée nationale. Et aujourd'hui, c'est une séance de travail qu'on a pu faire avec l'honorable Président du Sénat. Maintenant que la session parlementaire a commencé, une session essentiellement budgétaire, il était important qu'on échange sur la manière dont nous allons travailler sur le nouveau projet de loi des finances pour 2025. Juste attirer l'attention sur l'une ou l'autre chose par rapport aux axes d'intervention en rapport avec le programme d'actions du Gouvernement et les six axes de l'engagement du chef de l'État", a-t-elle souligné.
Il sied de rappeler que le lundi 16 septembre, la cheffe du Gouvernement avait déposé, au bureau de l'Assemblée nationale, trois projets de lois : Le projet de loi des finances exercice 2025, le projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le projet de loi rectificatif du Budget exercice 2024. A cette occasion, elle avait dit compter sur les réformes envisagées dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celles visant la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d'achat de la population. Elle devrait donc compter sur l'appui des élus pour obtenir lesdites réformes.
De son côté, lors de son allocution d'ouverture de la session parlementaire, essentiellement budgétaire, le président du Sénat avait appelé les sénateurs, représentants constitutionnels des provinces, à porter leur attention sur les crédits accordés par la loi des finances exercice 2025 aux provinces pour la matérialisation des projets retenus pour ces entités.
De quoi justifier cette séance de travail entre les animateurs de ces deux institutions, qui ne jurent que par l'amélioration des conditions de vie des Congolaises et Congolais selon la vision du président de la République, Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi.
Les travaux du 10ème Congrès ordinaire de l’Union nationale de la Presse du Congo (UNPC) se prennent fin aujourd’hui au Centre Nganda. Ce congrès s’est tenu dans le calme et la sérénité absolue. Après la cérémonie du lancement, intervenue mardi, trois commissions ont travaillé hier sur les textes qu'il fallait adapter aux exigences de la refondation du secteur de la presse en République démocratique du Congo. Il s’agit du Règlement d’ordre intérieur, des Statuts et des Manuels de procédure. La cérémonie de clôture qui intervient ce jeudi 19 septembre 2024 sera, en effet, marquée par l’élection des membres du nouveau bureau de l’UNPC.
Au total, cinquante candidats sont retenus pour la course aux différents postes de responsabilité. A la Présidence, par exemple, les congressistes auront à faire le choix entre trois noms : Modeste Shabani, Moïse Musangana, Kamanda wa Kamanda Muzembe. Trois candidats également sont en lice pour le poste de Premier Vice-Président, tandis qu’à la trésorerie, la bataille oppose Rachel Kitsita Ndongo à Sylvie Bongo. Il convient de noter que le 10ème congrès ordinaire de l’Union nationale de la Presse du Congo a été financé par le Gouvernement, dirigé par le Première ministre Judith Suminwa. Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, s’est beaucoup battu pour arracher cet accompagnement stratégique. Les recommandations et autres résolutions des travaux du congrès de l’UNPC vont consacrer une étape cruciale devant booster la renaissance du secteur des médias en RD. Congo.
« Dès l’entame de ma mission à la tête de ce Ministère, nous avons tous fait le choix de la transcendance. Nous avons tous optés de nous unir et d’affronter ensemble les défis qui s’imposent à notre profession. Au cours des Etats Généraux de la Communication et Médias, nous avons tous eu le courage de poser, sans complaisance, le diagnostic de ce qui mine notre profession et de comment nous l’adaptons à l’évolution rapide de la technologie et de la concurrence qu’elle fait aujourd’hui aux journalistes professionnels. Parmi les recommandations principales des 80 issues de nos travaux, hormis l’élaboration de la Loi Muyaya qui a adapté la Loi mère de notre profession aux exigences du 21ème siècle, la tenue de ce Congrès était l’autre forte recommandation. Sa tenue permet non seulement de renouveler les textes organisationnels de l’Union mais surtout de doter les organes de cette dernière des animateurs capables de porter la nouvelle vision de la corporation à entamer ainsi l’autre étape consistant à mettre de l’ordre dans la profession. C’est aussi sur vous, aujourd’hui, sur vos épaules que retombent la responsabilité de donner des réponses aux autres questions pendantes et vitales qui vont nous permettre de réaliser « la salubrité médiatique » conformément à l’engagement que nous avions pris face au Président de la République à l’occasion de la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias », avait évoqué, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, dans son discours d’ouverture, comme pour planter le décor d’un travail efficace qui puisse, effectivement, produire ses fruits.
Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a reçu ce mercredi 18 septembre en son cabinet de travail, Place Royale à la Gombe, Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Au sortir de l'entretien, Constant Mutamba a déclaré qu'il a rencontré le président Dieudonné Kamuleta dans le cadre des concertations entre le Conseil Supérieur de la Magistrature et le ministère de la justice afin d'harmoniser les termes de référence sur l’organisation des états généraux de la justice, tel qu'adoptée par le conseil des ministres.
Il va être question de mettre en place une Commission d’organisation de ces Etats Généraux prévus à la fin du mois d'octobre. Selon le Ministre Mutamba, « Il était également question de tabler sur les différentes réformes souhaitées dans le système judiciaire congolais.