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Groupe Afrique II de 23 pays africains membres des institutions de Brettons Woods , La RDC prend la présidence tournante jusqu’en avril 2024

La République démocratique du Congo ne cesse de marquer des points au niveau des institutions financières de Brettons Woods. Elle prend désormais la tête du groupe Afrique II de 23 pays membre des institutions de Brettons Woods jusqu’en avril 2024. Selon le service de communication du ministère des Finances, cette désignation a eu lieu en marge des Assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) à Washington le mardi 11 avril 2023.
Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui occupe la présidence au nom de la RDC a, dans son intervention, rappelé l’objectif de ce forum à savoir : la consolidation de la solidarité des pays membres dans la quête des solutions aux différents défis auxquels les pays membres et les deux organisations de Brettons Woods sont confrontés.
La réunion a mis un accent particulier sur la capacité de la Banque mondiale à redresser les défis spécifiques de l’Afrique tels que l’investissement dans l’énergie, l’emploi des jeunes, la paix, l’accès aux ressources, la justice et l’équité dans la transition énergétique.
Pour examiner en profondeur toutes ces questions qui ont fait l’objet des échanges, le groupe réunira le Caucus Africain en juillet 2023 à SAL au Cap-Vert en prélude aux Assemblées annuelles qui auront lieu, en octobre à Marrakech au Maroc.

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Relance économique et assainissement du climat des affaires en RDC, The East African Business : Patrick Muyaya présente les efforts du régime Tshisekedi

Sur invitation du groupe média kenyan Nation Media Group, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a assisté à la conférence sur les affaires, ce jeudi 30 mars 2023 dans la matinée à Sultani Hôtel dans la commune de la Gombe. Lors de ces assises, le Porte-parole du Gouvernement est revenu sur les efforts en cours engagés sous la présidence de Félix Tshisekedi, Président de la République, dans l’élan de la relance économique et de l’assainissement du climat des affaires en RD. Congo.
Actions du régime Tshisekedi
«Nous sommes associés à cette initiative qui est portée pas Nation Media Group qui est un groupe de médias Kenyan qui se définit comme un média de l'Afrique pour l'Afrique et qui tient cette conférence sur les affaires pour présenter notre pays la République Démocratique du Congo aux autres pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. Il était de mon devoir de parler de tous les efforts qui sont en cours sous la présidence de son Excellence Félix Tshisekedi qui permet à la Rd- Congo d'être ce pays attractif », a déclaré le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.
Et d'ajouter : « Vous savez, nous parlons beaucoup de changements de narratif. Il en a été question ici pour la Rd-Congo, mais aussi pour l'Afrique. Je suis très heureux de voir que les Kenyans prennent l'initiative d'amener les autres zones d'affaires en Rd-Congo pour voir venir ce qui se passe ici. C'est de cette manière que nous pourrons contribuer au développement de notre pays et du continent».
Expertises d’ici et d’ailleurs
A la question posée par l’assistance de savoir si la République Démocratique du Congo devrait s'inspirer du modèle économique des autres pays membres de la communauté des états de l'Afrique de l'Est pour son développement et le bien-être de sa population, le Ministre Muyaya répond en ces mots : « La question pour le Congo n'est pas de copier, mais plutôt d'être à l'interaction avec les pays de la sous-région et dans cette interaction, il y a des choses que nous aurons à partager».
Par ailleurs, il insiste sur le fait qu’il y a des expertises que les autorités du pays peuvent amener et qu’il y a bel et bien de l'expertise que le pays peut bénéficier.
«L'essentiel est de comprendre que nous appartenions à une même communauté et qu'il est important pour nous de regarder quelles sont les opportunités de part et d'autre évidemment. La question principale qui obtruie un peu la vue que nous devons avoir dans la communauté de l'Afrique de l'Est est la question de la guerre et même dans ce cadre-là, il y a des mécanismes mis en place auxquels nous travaillons, qui vont nous permettre à parvenir à la paix à l'Est de la RDC et après la paix, nous pourrions vraiment parler de l'économie et savoir comment nous pourrions faire évoluer dans la sous-région », a déclaré le Porte-parole du Gouvernement.
Changement de narratif
Satisfait d'avoir participé à cette démarche initiée par le groupe de médias Kenyans sur le sol rd-congolais, Patrick Muyaya a rassuré qu'il continue de travailler sur le changement de narratif qu'il a mis en place depuis son arrivée dans ce ministère. « Depuis de longues années, la RDC est définie par la violence. Nous pensons que nous ne pourrions pas être réduits à un pays de violences, encore que la violence soit circonscrite. C'est pour cela c'est important d'avoir ces genres d'événements qui nous permettent de parler au monde et de dire ce que nous faisons des bons et de dire des choses qui peuvent attirer des nouveux investissements. C'est dans cet ordre-là que nous allions continuer de travailler pour mériter la confiance du Président de la République et du Premier Ministre », a laissé entendre celui qui se définit comme « Ministre de l’écoute et de la parole ».
Quid sur les assises ?
Pour rappel, The East African Business est une conférence d'affaires des pays membres de la région Est d'Afrique comme son nom l'indique.
Le but de cette session de Kinshasa est de permettre des échanges commerciaux et économiques entre la RDC et les autres pays de la région.
John Ngoyi

 

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Etude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale, RDC-ZAMBIE : le coût global des travaux évalué à 750.000 USD

La République Démocratique du Congo et la République Zambienne ont paraphé, le lundi 27 mars 2023, l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la zone Economique spéciale dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et Véhicules Electriques en RDC. A cet effet, Julien Paluku, Ministre de l’industrie a laissé entendre que le coût global de l’étude est évalué à 750.000 dollars Américains.
C’était en présence du premier Ministre Sama Lukonde, que les protagonistes ont paraphé l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale, ZES en abrégé, dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et véhicules Electriques en RDC.
Etaient à la manœuvre, les ministres congolais et Zambien des Finances, le ministre congolais de l’industrie, le ministre Zambien de l’industrie et du commerce ainsi que les partenaires financiers, entre autres, AffreximBank et CEA.
A en croire le ministre de l’industrie, Julien Paluku, c’est l’entreprise ARISE qui va, d’ici deux semaines, conduire cette étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale. Et, par la même occasion, le ministre a signalé que la durée prévue pour les travaux est de quatre mois.
Selon le ministre, cette étude va permettre de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière ; d’identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière ; élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds ; concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.
Donc, a-t-il rassuré, ‘’cette étude va être beaucoup plus explicite pour nous donner le plan opérationnel, le coût réel que nous allons présenter à la face du monde que voici ce que vaut la construction de l’usine, d’abord de précurseur des batteries, ensuite des batteries électriques et enfin des voitures électriques’’.
«Vu qu’il y a trois étapes, la première consiste à fabriquer les batteries elles-mêmes, la deuxième étape à la fabrication des voitures électriques. Et, ce marché a été évalué par l’étude à plus de sept milliards de dollars à l’horizon 2023 à 2035 et près de quarante-six milliards de dollars à l’horizon 2040 à 2050», a poursuivi le ministre de l’industrie.
De son côté, le premier ministre Sama Lukonde a estimé que ‘’c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement de batteries, mais des véhicules électriques’’.
De ce fait, il a souhaité bon vent à ce projet voulu et pensé par les chefs d’Etat de deux pays, car ‘’les ressources que regorge la République Démocratique du Congo vont profiter aux populations et surtout garantir le développement de notre pays’’. Il s’agit du cobalt, du cuivre, du lithium… matériaux que la RDC partage avec la Zambie.
Pour le chef du Gouvernement, ‘’ce projet doit être un exemple, un modèle, non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, mais surtout au niveau mondial sur le respect de demande de différents pays de bénéficier de leurs ressources’’.
Nelly Somba

 

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Mise en œuvre des projets de développement, lutte contre la pauvreté, RDC : la Sicomines réaffirme sa détermination et propose un dialogue des vérités

Depuis sa création en 2008, sur le sol RD Congolais, c’est plus de 20 000 emplois créés sur l’ensemble du territoire national, plus de 100 000 congolais au travail, une quarantaine d’infrastructures modernes sorties des terres dont des routes, hôpitaux et stades dans plusieurs coins du pays. Bien plus, la Sicomines se tient disposée à poursuivre la grande bataille visant la redynamisation de la coopération sud-sud qui lie Pékin à Kinshasa. Ceci ressort d’une mise au point faite devant la presse, le samedi dernier, par l’Ambassadeur chinois à Kinshasa, Zhu Jing, et quelques membres de la partie chinoise dont Diao Yings, secrétaire du conseil d’administration de la Sicomines. Sur un ton ferme, l’Ambassadeur Zhu Jing a rejeté en bloc les allégations placées sur le dos de la Sicomines dans le cadre du contrat chinois. Allusion faite aux chiffres avancés par l’IGF et autres révélations faisant état d’une présumée surfacturation des infrastructures.
Pour le diplomate, la Chine tient mordicus au maintien d’un partenariat gagnant-gagnant avec la RDC, dont elle entend booster et impulser à jamais le développement. Il a affirmé que la partie chinoise est prête à dialoguer avec le Gouvernement de la République et même toute la partie congolaise en vue de maintenir au beau fixe cette coopération stratégique qui, d’après lui, reste bénéfique pour les peuples de deux pays.
Diao Yings, Secrétaire du Conseil d’administration de la SCM, pour sa part, a brossé en détail les réalisations à mettre à l’actif de la joint-venture. «Dans la bonne vision de soutenir le développement économique et l’amélioration du bien-être de la RDC, la Sicomines a pris une série d’initiatives pratiques pour promouvoir le Projet de coopération sino-congolais et mener de manière progressive l’investissement et la réalisation des projets d’infrastructures du pays dans le respect des lois. A travers ces projets, elle a dynamisé le développement économique de la capitale Kinshasa ainsi que d’une dizaine d’autres provinces, y compris le Haut-Katanga et le Lualaba, et a significativement stimulé l’accroissement d’emploi local et l’amélioration du bien-être du peuple. Des routes ont été successivement construites, telles que le Boulevard du 30 juin, l’Avenue de Tourisme, le Boulevard Triomphal, le Boulevard Lumumba, la Route Lutendele, la Voirie de Manono, la Voirie de Kalemie, la Route Mbuji-Mayi, la Route Kikwit, le Route Kisangani, la Route Butembo, la Route Kanina-Musonoi-Kapata à Kolwezi, etc. Des installations municipales ont été réalisées, entre autres, l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, l’Esplanade du Palais du peuple, le Stade de Kalemie, le Stade de Bunia, le Stade de Goma, etc. D’ailleurs, le projet de coopération sino-congolais a créé plus de 20 000 emplois en RDC et a permis une vie décente à plus de 100 000 habitants locaux de manière directe ou indirecte », a-t-elle révélé.
A l’en croire, la Sicomines a activement fait écho aux demandes de soutien du Gouvernorat et suivi de près les besoins et observations de la population locale. Elle a rempli ainsi ses responsabilités sociales tout en versant d’énormes fonds dans les projets d’action sociale qui couvrent de nombreux secteurs tels que l’éducation, les soins médicaux, l’agriculture, l’environnement, l’alimentation en eau potable et en électricité, la construction des voiries communautaires à Kinshasa tout comme dans la province du Lualaba, à Kolwezi et au quartier Kapata. En sus, elle participe à la dotation sociale et scolaire, la lutte contre la pandémie et le secours aux sinistrés, l’amélioration de l’habitat de la population et du bien-être du peuple.
Implication de la Sicomines dans la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier congolais RDC
«Au fil des années, la Sicomines mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international, tout en respectant les lois et règlements de la République démocratique du Congo. A savoir, la Sicomines a réussi à construire au quartier Kapata et dans le secteur Luilu des projets tels que l’école industrielle technique et le centre de santé proposés par Son Excellence Monsieur le Président de la République, ainsi que la réhabilitation des digues Mutaka et B6, la réhabilitation de certaines routes, la mécanisation agricole et l’appui aux producteurs du maïs, etc., ce qui permet de soulager efficacement les difficultés réelles rencontrées par les habitants locaux en matière de transport et de production agricole », a indiqué Diao Yings, tout en précisant que, toujours dans le cadre de sa mission, la Sicomines a même établi le premier centre de formation professionnelle en RDC consacré à donner diverses formations gratuites sur la sécurité, la conduite des engins, la manipulation des équipements, l’électrotechnique et les technologies pour plus de 45 000 personnes. Ainsi, a-t-elle évoqué, de nombreux professionnels miniers ont été formés, comprenant les techniciens de laboratoire, électriciens, ouvriers d’instruments, mécaniciens, opérateurs de la concentration, de la métallurgie, de grillage, arpenteurs, etc. Pour elle, en un mot comme en mille, la Sicomines a apporté une contribution remarquable à la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier de la RDC.
La Pros.

 

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Des visées économiques de la Tanzanie sur le mandat des Forces de l’EAC : Construire un chemin de fer devant relier Tanzanie-Burundi-RDC

C’est la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu, qui a levé le pan du voile sur le mandat des troupes de l’EAC en République démocratique du Congo. Alors que les Congolais se posaient des questions sur la présence des contingents des pays l’Afrique de l’Est, on sait désormais que cette force n’est pas dotée d’un mandat offensif. En réalité, la Tanzanie veut lancer un projet de construction d’un chemin de fer devant relier Tanzanie-Burundi-RDC afin de faciliter des échanges commerciaux entre les pays de l’Est. Ce projet, a soutenu la cheffe de l’Etat tanzanien, ne peut aboutir sans une RDC en paix.
De vive voix, la présidente tanzanienne a déclaré lors d’une rencontre à Pretoria avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa : « Le travail des troupes de l’EAC est de maintenir la paix. Nous ne sommes pas allés nous battre». Clairement l’EAC, de manière générale, s’inscrit dans la logique de ramener autour d’une table le gouvernement congolais et les rebelles du M23.
« Nous allons assurer la paix en dialoguant avec les têtus ou rebelles, les armées qui se battent et qui rendent impossible la paix dans ces milieux », a avancé Samia Suluhu alors que Kinshasa semble catégorique face à toute initiative tendant au dialogue avec les M23 qu’il considère comme mouvement terroriste.
Avec divers autres groupes armés, le gouvernement congolais a eu des négociations par deux fois à Nairobi sous la houlette de Uhuru Kenyatta, ancien président kényan.
Samia Suluhu a, par ailleurs, tenté de rassurer que l’EAC a un programme pour imposer la paix à l’Est de la RDC. Car, a-t-elle conclu, cette région est «très importante pour le business».
Emma Muntu

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Pour entendre tous les sons de cloche, Contrat sino-congolais : Félix Tshisekedi institue une commission mixte pour l’évaluation

*La partie chinoise remercie le Chef de l’Etat de ramener les protagonistes à l’esprit de la Convention du 22 avril 2008 prévoyant à l’article 20 deux mécanismes de règlement des différends et d’arbitrage.
Au cours du 91ème conseil des ministres du 17 mars 2023, le Président de la République a consacré le premier point de sa communication à la « Convention de Collaboration d’avril 2008 entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises », point auquel le compte rendu a consacré 4 paragraphes.
On ne sait pas trop pourquoi isole-t-on des commentaires le cinquième et dernier paragraphe au profit des quatre premiers contenant des phrases comme « le Président de la République a rappelé que celles-ci font état, entre autres, de cas de non-respect des dispositions des contrats, de l’inexécution des engagements contractuels et de subjectivité de certains actes posés par les parties », ou « Il a souligné le caractère inquiétant de cette situation déplorable tant, d’une part, pour le développement du secteur minier qui constitue à ce jour, la locomotive qui tire la croissance économique de notre pays, du fait de la diversité des minerais exploités qui répondent à une forte demande mondiale, mais dont les valorisations commerciales lors des exportations n’intègrent pas une grande valeur ajoutée », ou encore « Face à cet état de choses, le Président de la République a évoqué l’impérieuse nécessité d’une revisitation de cette convention dans le sens d’un rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la République Démocratique du Congo dans l’exploitation de la SICOMINES S.A.».
Pourtant, le cinquième paragraphe-clé faisant office de conclusion remet les pendules à l’heure. En voici l’énoncé, parlant du Chef de l’Etat : « Il a demandé, par conséquent, à son Cabinet de réunir toutes les parties prenantes afin de préparer les éléments qui seront versés dans les discussions avec les partenaires chinois lors des travaux de la Commission mixte qui auront lieu très prochainement».
Ce paragraphe confirme la disponibilité du Chef de l’Etat à entendre tous les sons de cloche, et ce avant toute décision.
Or, c’est justement ce à quoi les partenaires chinois en appellent depuis plusieurs années ; la dernière preuve en date étant la lettre du 5 mars 2023 lui adressée par Gong Qingguo, président de l’USMCC (Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois en RDC), lettre retrouvée dans la presse avec des réactions d’un non-ampliateur.
Dans ce courrier, l’USMCC s’est présentée comme regroupant 42 membres au nombre desquels 25 sociétés minières et 17 sociétés de services miniers employant plus de 60.000 agents et cadres congolais. En 2022, elle révèle avoir produit 1.850.000 tonnes de cuivre et plus de 85.000 tonnes de cobalt, représentant 80 % pour le premier produit, 76 % pour le second.
Les griefs retenus comprennent entre autres l’imposition « des amendes au montant astronomique », « d’immenses frais de ‘redressement fiscal’ ou des amendes administratives non fondés et non justifié », « le blocage des comptes bancaires », « la suspension des licences d’importation et d’exportation », « la saisie et le transfert arbitraires des propriétés des entreprises », etc. Bien sûr que l’USMCC a pris position pour la Sicomines.
Tendance forte à des insinuations indécentes
Il est malheureusement constaté, depuis la publication du Rapport controversé de l’IGF sur le contrat sino-congolais le 15 janvier 2023, une tendance forte à des insinuations malveillantes, indécentes. Premier exemple : le lien établi entre l’annonce, par la Sicomines, du déblocage de 500 millions de dollars américains dans le cadre des Infrastructures, et la publication dudit rapport. Pourtant, il n’en est rien. Le déblocage avait été envisagé bien avant. Ou encore l’information selon laquelle une réunion secrète était prévue à Qatar pour torpiller les conclusions de l’IGF. C’est faux, et archifaux. Jamais deux sans trois, on ne serait pas surpris d’apprendre ou d’entendre une nouvelle insinuation, si bien qu’on en viendrait à se demander pourquoi, dès lors qu’on est sûr des faits avancés, on cherche à détourner l’attention de l’opinion.
Remercier le Chef de l’Etat de ramener les parties à la convention
La partie chinoise se réjouit plutôt de l’initiative du Président Félix Tshisekedi qui entre dans l’esprit de l’article 20 de la Convention consacré au règlement des différends et arbitrages.
En effet, l’article 20.1 dispose : « Tout différend relatif à l’interprétation et à l’exécution de la présente Convention de Collaboration doit être réglé en priorité par des discussions amiables entre les Parties » et l’article20.2 : « Tout différend n’ayant pas été réglé dans les six mois qui suivent ces discussions amiables sera, à la demande de l’une des Parties, soumis à l’arbitrage de CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatif aux investissements) selon ses règles. La langue de l’arbitrage sera la langue française et la langue chinoise. En cas de conflit entre les deux langues, la langue française prévaudra ».
La partie chinoise ne peut que remercier le Chef de l’Etat de ramener tous les protagonistes à la Convention signée le 22 avril 2008. Ce qu’une frange de la partie congolaise a toujours refusé pour des raisons plutôt politiquement...
S.M/CP

Pour entendre tous les sons de cloche, Contrat sino-congolais : Félix Tshisekedi institue une commission mixte pour l’évaluation
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