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Nouvel ordre mondial ?

La guerre en Ukraine remet en cause les données géostratégiques du monde. Alors qu’on affiche de part et d’autre des signes d’essoufflement, aucun pays n’est prêt à accepter cette réalité, quand bien même, on sait qu’une victoire de l’un ou l’autre camp, n’est pas envisageable dans un court délai. Entretemps, c’est des vies humaines qui sont gratuitement fauchées. Une façon de désacraliser la vie à l’autel des intérêts égoïstes des uns et des autres.

Nouvel ordre mondial ?
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Tolérance !

La tolérance devrait, absolument, régner avant, pendant et même après les joutes électorales en République démocratique du Congo. Des agressions physiques, des actes de vandalisme perpétrés par des inciviques, militants et sympathisants des partis et regroupements politiques ce dernier temps, ne sont pas admis, surtout pas en cette période de pré-campagne. A l’allure où vont les choses, qu’adviendrait-il pendant les élections ? Qui sait ! Il est temps de mettre un terme définitivement à ces pratiques.

D’ailleurs, près de 20 jours après l’assassinat odieux du Député national et ancien Ministre des Transports, Chérubin Okende, dans le climat actuel, il serait impensable de sombrer dans de tels actes de vandalisme et agression, de peur d’assister une fois de plus à l’irréparable à la proche des scrutins. Toujours est-il que Denis Kadima, patron de la CENI, a tenu à interpeller les partis et regroupements politiques quant à ce. Le weekend dernier, deux évènements majeurs ont remis en question les valeurs démocratiques de la société congolaise. Primo, l’agression de Delly Sesanga, Candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, qui a été agressé lors de son passage au Kasaï. Secundo, l’attaque de siège de Nouvel Elan. Samedi, le parti de Muzito a porté à la connaissance du public ‘’son indignation, son incompréhension ainsi que sa colère suite à la perpétration d’un Vandalisme gratuit par des inciviques militants et sympathisants du parti politique ECIDE’’ contre son siège provincial de Kinshasa situé dans la commune de Masina le samedi 29 juillet 2023.

Pour le Nouvel élan, quelques militants et sympathisants de l'ECIDE qui se trouvaient dans le cortège et le carnaval qui convergeaient vers le lieu du meeting au terrain Bouda dans la commune de N’djili, se sont donnés la liberté et le droit de s'attaquer à notre siège. Ce genre des barbaries sont condamnables. Les autorités des formations politiques, opposition ou majorité, doivent, normalement, inciter les sympathisants à revêtir des valeurs républicaines et démocratiques. Les inciter à avoir une idéologie orientée vers le changement positif, le changement de narratif ou de paradigme, afin de construire un Etat fort, prospère, démocratique où les forts et les faibles sont soumis au respect strict des lois.

Oui, l’Engagement pour la citoyenneté doit rester inaudible face à ces actes de vandalisme. Quand bien les opinions ne sont pas partagées, encore moins la conviction, il est souhaitable d’être tolérant, peu importe les différends.

La Pros.

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Fierté nationale !

L’évènement tant attendu débute aujourd’hui. C’est le grand jour ! L’organisation des IXès Jeux de la Francophonie à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, aura été, véritablement, un chemin de croix pour le gouvernement congolais. Au final, le défi semble être relevé surtout lorsqu’on jette un regard panoramique sur ce qui a été fait jusque-là, en termes d’infrastructures. Toutefois, il y a encore beaucoup à faire pour une réussite totale. A travers ces jeux, l’ancienne colonie belge veut démontrer qu’elle est également capable d’accueillir des évènements de grandes envergures, dans les normes internationaux tels que ces Jeux. Pendant 10 jours, tous les pays francophones auront les regards dirigés vers le Congo-Kinshasa.

A quelques heures du coup d’envoi des Jeux de Kinshasa, l’effervescence monte d’un cran. Plusieurs délégations sont déjà présentes dans la capitale. Seul bémol, Louise Mushikiwabo, la ‘’toute puissante’’ Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie ne sera pas à Kinshasa pour y assister. Néanmoins, elle sera représentée par Caroline St-Hilaire. Le conflit politique entre Kigali et Kinshasa, aura-t-il découragé le numéro un de la Francophonie de fouler le sol congolais ? Avait-elle l’invitation ? En avait-elle besoin ? Mystère. Néanmoins, les bruits courent qu’elle n’aurait pas reçu l’invitation de Kinshasa, alors que le gouvernement congolais a renseigné que la SG de l’OIF n’a pas besoin de recevoir une invitation lorsqu’elle est même l’organisatrice au regard de sa position. Qu’à cela ne tienne, la politique ne devrait nullement prendre le devant sur le sport, la culture, censée rassembler toutes les races.

A travers ces jeux, le peuple congolais devrait tirer la leçon, celle de vivre ensemble, dans l’unité, la paix, d’autant plus que, ensemble, l’on est capable de réaliser des merveilles. Il ne sert à rien de chercher des conflits. En parlant des conflits, les congolaises et congolais doivent éviter des guéguerres superfétatoires, inutiles. Des guerres qui n’apportent rien pour l’avancement du pays. En annulant son concert prévu le vendredi 04 août 2023 à l’esplanade du palais du peuple, dans le cadre des Nuits de la Francophonie, l’artiste Ferre Gola aura suscité des débats superflus. D’après les sources concordantes, cette annulation, serait dû à une frustration de l’équipe de Ferre Gola, étant donné que son rival éternel Fally Ipupa, a été programmé pour prester à la cérémonie d’ouverture des Ixièmes jeux de la Francophonie à côté de Bill Clinton Kalonji, alors que Ferre Gola, s’était pointé en premier au siège du Comité national des jeux de la Francophonie pour apporter sa voix et son soutien. Peu importe les acteurs, il est primordial de réussir ces Jeux, de les soutenir, car certains ne croyaient pas au Congo, aujourd’hui l’on peut lancer un message fort. Fierté nationale !

La Pros.

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Théâtralisation !

La théâtralisation de l’agora politique en République démocratique du Congo captive l’attention de ceux qui prennent plaisir à l’observer. Les acteurs de ce spectacle désolant ne sont d’autres que des protagonistes politiques qui, malheureusement, excellent dans leur rôle d’acteurs, au plus grand regret du peuple abandonné toujours à son triste sort. Six décennies après l’accession du Congo à la souveraineté nationale, ce sont des acteurs politiques eux-mêmes qui favorisent la pauvreté, le sous-développement, la souffrance, le chômage à cause des intérêts égoïstes. Malgré ses richesses géologiques, le géant Congo situé au cœur du continent noir est l’ombre de lui-même.

Oui, la politique, la mauvaise politique surtout, aura détruit ce pays. La guéguerre Ngobila-Mpoyi conduit la ville de Kinshasa tout droit vers l’abime à deux jours de l’ouverture des IXès Jeux de la Francophonie. Voici un autre spectacle qui défraie la chronique au sein de la capitale Kinshasa. Tenez ! Aussitôt réhabilité, le Président déchu de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa devra faire face à une énième bataille qui serait, d’après des observateurs, déjà perdue d’avance. Puisque, par le passé, tout celui qui a tenté de s’opposer à Ngobila aura été écrasé politiquement. Les exemples sont légions. D’ailleurs, le Gouverneur de la ville de Kinshasa n’a pas tardé à déposer, depuis mardi, au Parquet près la Cour de Cassation, une plainte contre Godé Mpoyi, Président de l’APK. Celui-ci est accusé de diffamation, imputation dommageable et atteinte à la liberté garantie aux particuliers. A quand la fin de cet épisode ? L’on doit s’attendre à tout. Qu’à cela ne tienne, dans une démocratie parlementaire l’on quitte de soi-même ses fonctions de Président quand la majorité vote contre vous. Entre être pourchassé par 32 députés provinciaux sur une quarantaine qui vous ont désavoué et s’accrocher au perchoir en créant une instabilité institutionnelle avec l’exécutif provincial, pour son honneur, seule la démission serait un acte courageux et élégant. Qui vivra verra.

La Pros.

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Transparence !

De la même façon que le peuple compte sur la CENI de Denis Kadima pour la tenue des élections transparentes, c’est de la même façon que le gouvernement congolais s’est engagé à assurer la transparence et la visibilité des conclusions de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Ministre des Transports, Chérubin Okende. Au début du 105ème conseil des ministres du vendredi 21 juillet dernier, le Président de la République a fait observer une minute de silence avant de condamner ce crime odieux qui a ôté la vie à ce député national.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, a informé les membres du conseil qu’en exécution des instructions du Président de la République concernant l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende et sans préjudice de l’indépendance de la justice, le gouvernement a pris les diligences nécessaires pour solliciter l’expertise de la Belgique, de la France, de la République sud-africaine et de la Monusco. Cette démarche participative est voulue par le gouvernement pour assurer la transparence et la viabilité des conclusions de l’enquête dans la recherche de la lumière sur les circonstances du décès à la veille de l’organisation des jeux de la Francophonie. Les analystes politiques craignent que cet assassinat puisse empester l’environnement politique et rendre hypothétique les joutes électorales.

D’ailleurs, après une période de prolongation de 7 jours, allant du 16 au 23 juillet 2023, accordée aux candidats indépendants, des partis et regroupements politiques, les opérations de dépôt et traitement des candidatures pour l'élection des députés nationaux ont pris fin dimanche 23 juillet 2023, dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures. La suite du chronogramme opérationnel relatif au dépôt et traitement des candidatures à la députation nationale prévoit l’ajout, retrait ou substitution des dossiers des candidats députés nationaux ; la publication des listes provisoires des candidats députés nationaux; le dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à la députation nationale; et enfin le 10 septembre 2023, la Publication par la CENI des listes définitives des candidats députés nationaux.

Par son modus operandi, tout laisse à croire que la CENI tient à respecter son calendrier électoral et s’inscrit dans ses missions, malgré les contestations d’une grande partie de l’Opposition congolaise. Tout doit être fait dans la transparence !

La Pros.

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Sagesse !

Les élections en République démocratique du Congo ont souvent été le moment de déchirure du tissu social, donnant lieu à des divisions et des différends de toutes sortes qui n’ont pour effet que de jeter le pays vers l’inconnu et le tirer vers le bas, le recul. Six décennies après son accession à la souveraineté nationale, la marche à reculons du Congo-Kinshasa perdure. Notre Congo chavire. Les gouvernants et gouvernés doivent faire preuve de sagesse. Ce que d’aucuns doivent retenir, agiter à chaque fois le chiffon rouge de la désunion ne conduirait le pays nulle part, si ce n’est vers la déroute. En effet, après trois cycles électoraux, le souhait le plus ardent de tout un peuple est celui des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. Tels sont les quatre attributs indissociables de la paix en République démocratique du Congo censés orienter le pays vers de nouveaux horizons, prometteurs pour son développement. A quelques jours de la clôture des BRTC pour des députés nationaux, le processus électoral est à la croisée des chemins. La CENI ne compte pas proroger pour la énième fois la réception de candidatures pour la députation nationale. Le CLC, quant à lui, constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos. Parlant de chaos, Lamuka aile Fayulu projette une marche dans les jours qui viennent. Cela risquerait de crisper davantage l’arène politique. Parlant de l’assassinat de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende, les laïcs considèrent, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre ses ennemis tant extérieurs qu’intérieurs. Il serait mieux que les élections se déroulent dans des meilleures conditions. Les leaders politiques appelés à jouer pleinement leur rôle, à l’instar des artisans de paix. Bien sûr, les congolais veulent aussi connaitre les ennemis de la République qui ont ôté la vie à Chérubin Okende, véritable représentant du peuple congolais à l’Assemblée nationale. Que la justice fasse son travail et les congolais s’inscrivent sur la voie de la sagesse pour des élections libres, inclusives, démocratiques et apaisées. La Pros

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Sécurité tous azimuts

Rien n’est laissé au hasard. Tout est passé au peigne fin pour la réussite de ces 9èmes jeux de la francophonie. Un pari pour Tshisekedi qui n’a ménagé aucun effort pour que cet évènement international soit un succès. Du vendredi 28 juillet au 6 août, la République démocratique du Congo sera, pendant 10 jours, le centre de gravité de la francophonie. Un évènement grandiose de par le nombre de ses invités.

Ils sont nombreux ceux qui ne donnent aucune chance à la RDC d’abriter ces jeux. Tiraillé d’un côté par la guerre de l’Est et, de l’autre, par les élections 2023, le pays de Lumumba a été sous-estimé au regard de la modicité de son budget de 16 milliards$ Us. Le Rwanda qui se sait entièrement responsable de l’insécurité à l’Est de la RDC, n’a pas permis à sa délégation de faire le déplacement de Kinshasa. Quelques pays et multinationales complices, d’une façon ou d’une autre, de cette insécurité de l’Est, ont œuvré pour activer la cinquième colonne en vue de priver la RDC de ce cadeau de la francophonie. Coup d’épée dans l’eau.

A 10 jours, c’est le grand de défi. Organiser, c’est une chose mais, le succès de ce rendez-vous en est une autre. Pour faire face aux multiples défis sécuritaires dans la capitale, voici un nouveau chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba. Inconnu des Kinois, ils apprendront à faire avec le nouveau patron de la sécurité et du maintien de l’ordre dans la capitale. Au lendemain de la prise officielle de ses fonctions, soit trois mois après sa nomination, il doit gérer le dossier de la sécurité de ces jeux de la francophonie.

Un test difficile dans une capitale empestée par le banditisme urbain communément appelé «Kuluna», les taxis-motos qui squattent tous de carrefours de principales artères de Kinshasa en violant en permanence le code de la route… Il faut parer au plus pressé pour donner à la capitale de la République démocratique du Congo, une nouvelle image.

Rien n’est, cependant, impossible si tout le monde s’y implique. Les autorités de Kinshasa ont habitué les Kinois aux initiatives pompeuses mais sans lendemain. La plupart des mesures prises par l’autorité urbaine en demi-teinte et au goût d’inachevé, ont fini par immuniser la population. Elle sait que les décisions prises par l’Hôtel de ville ne vont résister que l’espace d’un matin avant de revenir à la situation antérieure.

On attend juger le nouveau patron de la police de Kinshasa par sa capacité à maintenir l’ordre avec ses éléments qui, pour la plupart, sont complices de différents méfaits, de Kuluna et autres shégués qui extorquent, sous l’œil des agents de l’ordre, les paisibles citoyens. L’heure est désormais aux actes pour la capitale qui va abriter, sous peu, cette grand-messe de la francophonie.

La Pros.

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Qui bloque ?

On n’épuisera jamais assez toute la matière sur les élections de décembre prochain tant que le train de la Centrale électorale restera en marche. Déjà, dans moins d’une semaine, le Bureau Kadima va, au terme du délai supplémentaire accordé aux retardataires, tirer les rideaux sur le processus de réception et de traitement de candidatures en prévision de prochaines joutes électorales. Et, visiblement, l’opération va se clôturer alors que le flou et, même, les inquiétudes persistent encore. Les parties prenantes au processus continuent de bouder le Bureau de la Centrale électorale. En témoigne la timidité constatée depuis l’ouverture officielle, le 25 juin 2023, des Bureaux de traitement et de réception des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles de la CENI. Ni le Front commun pour le Congo (FCC), ni l’Opposition du bloc de Lubumbashi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, n’a répondu, de façon concrète et réaliste, au rendez-vous. Même constat du côté de l’Union sacrée de la Nation qui, en dépit de ses nombreux regroupements et plateformes politiques d’ores et déjà rangées derrière Félix Tshisekedi, Président de la République et candidat à sa propre succession à la prochaine présidentielle, n’a pas , jusque-là, réussi une mobilisation totale. Et, pourtant, le dernier virage se profile déjà. A quoi aurait servi, finalement, la rencontre entre Denis Kadima et les leaders de l’Opposition, tout récemment, au Fleuve Congo Hôtel ? L’absence d’un consensus ne bloque-t-elle pas déjà là la machine à quelque cinq mois du grand rendez-vous ? Les parties prenantes vont-il faire volte-face à la dernière minute ? Les observateurs avertis ne cessent de soulever des inquiétudes. Car, le décor planté constitue visiblement, une menace sur le respect des délais constitutionnels. Entre-temps, le gouvernement de la république accuse un retard dans le décaissement des fonds nécessaires pour permettre à la Centrale électorale de gagner son pari. D’après des sources, la CENI attend encore une importante somme du côté de l’exécutif central en dépit des efforts techniques accomplis. Glissement ou élections ? C’est le moment de tirer au clair les choses. Le respect des délais rime avec des moyens financiers. Pour ne pas évoquer encore le consensus.

La Pros.

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Qui est le sorcier ?

La République est en émoi après l’assassinat crapuleux de Chérubin Okende. Tout le monde crie à l’innocence. Le gouvernement qui condamne fermement cet acte odieux de cet ancien ministre du Gouvernement Sama Lukonde, a observé une minute de silence lors du dernier conseil des ministres. Tous les services ont été mis en branle pour retrouver les auteurs de cet assassinat. Le gouvernement a été le premier à solliciter une enquête indépendante de la Belgique et de l’Afrique du Sud. Qui est le sorcier ?

Entretemps, le chairman de Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a interrompu son séjour à Abidjan pour regagner Lubumbashi, via la capitale dimanche16 juillet, soit 3 jours après ce crime. Il vient compatir avec les familles biologique et politique de cet ancien cadre de son parti. D’entrée de jeu, il a condamné ce meurtre, qu’il a qualifié ‘‘d’assassinat politique”. Pour ce faire, Il a exigé une enquête indépendante pour interpeller les auteurs de ce crime contre l’ancien ministre des Transports.

Par ailleurs, le parti de Katumbi qui a ordonné que ses drapeaux soient mis en berne jusqu’à l’enterrement de son valeureux combattant, préfère recourir aux enquêteurs américains, anglais et britanniques pour faire éclater la vérité. Ils seront entièrement pris en charge par ce parti d’opposition. Mais déjà, il a sollicité l’expertise de la Monusco. Qui est le sorcier ?

Ce décor planté entre les deux camps, prouve à suffisance que les suspects se trouveraient chez l’autre. A quelque cinq mois des élections en République démocratique du Congo, la tension va crescendo. Un meurtre qui ressemble à celui du regretté Floribert Chebeya et de son chauffeur, Feu Fidèle Bazana. Le procès réouvert à l’avènement de Tshisekedi accuse les responsables de la police. Pour le cas de Chérubin, le chauffeur probablement et le garde du corps sont détenus pour raison d’enquête.

Le pouvoir et le parti de Katumbi se regardent en chiens de faïence. Qui aurait intérêt à tuer le pacifique Okende qui n’utilisait que son savoir et sa rhétorique pour défendre son leader sans vexer, outre-mesure, ses adversaires ?

On croit savoir que les différentes équipes d’enquête qui ont atterri à Kinshasa, sauront apporter la même réponse à ce meurtre. L’opinion congolaise a besoin de connaitre les auteurs et commanditaires de ce crime lâche. Est-ce un moyen de créer un climat d’insécurité après le phénomène Mobondo et les enlèvements dans la capitale en vue de compromettre les élections de 2023 ?

Difficile d’y répondre alors que les enquêtes viennent de commencer. Il est, cependant, vrai que l’assassinat de Chérubin vient renforcer les relations déjà délétères entre le pouvoir et l’opposition alors que le processus s’engage dans sa phase cruciale. Qu’adviendrait-il si chaque équipe d’enquête rendait de résultats contradictoires en faveur de l’une ou l’autre partie ? Les enquêteurs étant réputés neutres, doivent trancher en toute impartialité pour la mémoire de Okende.

La Pros.

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Chérubin : où es-tu ?

Alors que depuis plusieurs siècles, Jésus-Christ de Nazareth l’avait déjà vaincue à la croise de Golgotha, que vient encore faire la mort, si brusque, fatale et cruelle dans la vie de Chérubin Okende Senga ?

Comme dans une pièce de puzzle, qui pouvait imaginer qu’un beau jour, à la première heure du matin, l’on pouvait retrouver le corps sans vie de cet homme, de ce valeureux acteur politique, de ce combattant de la liberté dans son propre véhicule immobilisé sur l’avenue des Poids Lourds à Kingabwa ? Quelle n’aura donc  pas été la surprise d’apprendre, comme cela l’a été ce jeudi 13 juillet 2023, que le corps de Chérubin Okende Senga, Ministre honoraire de Transports, Député national issu de la circonscription électorale de la Lukunga à Kinshasa, Ancien Dirigeant des Lignes Aériennes Congolaises, Porte-parole préféré d’Ensemble pour la République, le parti de Katumbi, ait été livré en pâture aux rapaces de Kingabwa  et d’ailleurs ?

Ô, mort ! Où est ton aiguillon ? Ô, mort ! Où est ta victoire ? Même si tu es venue si tôt, dans des conditions pénibles et inadmissibles, saches que grâce à Jésus-Christ, Chérubin vivra encore de l’autre côté, dans l’au-delà.

Pendant qu’on s’occupe encore des hommages et des enquêtes d’ici bas, lui est déjà là, dans les parvis du Très-Haut.

Homme de foi, de principe et de bonne volonté, il aura été, toute sa vie durant, un modèle à suivre.

Il mérite donc d’être justifié, pour vivre, désormais, autrement, dans la gloire infinie de Dieu, le Maître des temps et des circonstances.

Là où il est maintenant, les crimes crapuleux, les assassinats, les actes odieux, les démarches rébarbatives, les accidents, les gestes hideux, les traitements dégradants n’ont plus de place.

Là où il est maintenant, ni la teigne tondante, ni les poux errants, ni encore les mollusques et autres insectes rampants et pernicieux,   n’y ont aucun droit de cité. D’où, son âme est protégée à jamais !

Chérubin Okende Senga   est là, pourtant, sous les oripeaux de l’Eternel, peu importe les frasques récessives et fantasques dus notamment,   au dysfonctionnement endémique   des institutions étatiques et à la perte substantielle des valeurs sociales positives au sein des populations.  

Marcel Ngoyi

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