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Célébration…!

Entre célébration et tristesse, les congolaises et congolais ne jurent que sur le changement. Et, c’est non négociable. Non ! Hier, c’était une journée marquée par un double évènement : 60 ans d’âge pour le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et le premier anniversaire de l’occupation de la Cité de Bunagana, par le Mouvement terroriste du M23 soutenu par Kigali. Dans ce contexte, doit-il célébrer ses 60 ans d’âge avec plusieurs personnalités pendant qu’une partie de son pays est toujours occupée par les agresseurs depuis une année, jour pour jour? D’aucuns se sont interrogés pour un peu plus de lumière. Qu’à cela ne tienne, sûrement, le successeur de Joseph Kabila avait le cœur très lourd en voyant les milliers des messages d’anniversaire qu’il a reçus et continus de recevoir. Après tout, quel est ce père de famille qui peut accepter de voir ses enfants souffrir sans réagir ? De Luanda en passant par Nairobi, Tshisekedi n’a ménagé aucun effort à la quête de la paix. Quand bien-même les résultats se font toujours attendre, la question sécuritaire à l’Est et sur toute l’étendue du territoire national d’ailleurs, ne demeure pas moins une priorité des priorités.

Le 23 juin prochain, à deux jours de la convocation du corps électoral par la CENI et à trois jours des opérations d’identification et d’enrôlement à Kwamouth, la Rdc va participer, à Luanda, en Angola, sous l’égide de l’Union africaine, à une quadripartite de coordination de la CIRGL, l’EAC, la SADC et la CEEAC. Il sera question, dans cette quadripartite, de la coordination du travail sur bases des avantages comparatifs de chacun des mécanismes régionaux en vue de parvenir à une cessation de l’activisme des groupes armés rebelles notamment, le Mouvement du 23 mars qui sème la pagaille à Bunagana, frontière avec l’Ouganda. Va-t-on vers la fin de cette occupation ? Difficile de l’affirmer. Dès lors que plusieurs troupes, de la SADC et l’EAC sont déployées à l’Est de la RDC. Encore que, la CENI, à cause justement de cette insécurité, n’a pu organiser ses opérations.

Entre l’irréversibilité des élections en RDC, l’anniversaire d’un Chef d’Etat et l’occupation sempiternelle du M23 à Bunagana, le cœur saigne. Espérant que la dynamique actuelle du Gouvernement et les différentes rencontres au niveau régional pourraient mettre un terme à toutes ces hostilités.

La Pros.

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Des avancées !

La Commission électorale nationale indépendante tient à organiser les élections dans les délais, en décembre prochain, conformément à l’esprit de la Constitution. Ni perturbée, ni troublée, ni intimidée, elle confirme la convocation de l’électoral pour ce 25 juin. Elle projette, en même temps, l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour le 26 juin 2023. Entre-temps, elle vient d’annoncer le début des opérations d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth ainsi que dans l’ensemble de la province du Mai-Ndombe pour le même 26. Ceci revient à dire que le train va désormais rouler à vive allure. Le Bureau Kadima fonce et perce pour s’acquitter de son devoir en bonne et due forme. Certes, des avancées significatives mais qui sont loin de garantir la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées. Pour cause, l’absence d’un consensus entre toutes les parties prenantes au processus électoral.
L’Opposition promet de verrouiller sa participation et plante le décor de la contestation et du boycott. Si Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga continuent de récuser Denis Kadima, le Géniteur du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, lui, dénonce une fraude électorale en gestation, planifiée au travers le fichier électoral. Dans ce contexte, le quatuor de l’Opposition va tenir un meeting ce 17 juin au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, soit près d’une semaine avant l’ouverture des bureaux de réception et de contrôle des candidatures au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Quel sera réellement le message de quatre leaders de l’Opposition qui, jusque-là, rejettent le processus électoral ? Sachant que le consensus n’est toujours pas dégagé, vont-ils mobiliser les leurs pour répondre à l’appel de la CENI ce 25 mai-là pour le dépôt des candidatures ? Vont-ils accuser le pouvoir auprès de la population ? Jusqu’où irait la résistance ? Voilà des questions qui se posent en rafale. Toutefois, on en saura un peu plus.
La Pros.

 

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Défi à l’autorité ?

Début de semaine difficile après la hausse du prix du carburant à la pompe. Les conducteurs qui ont eu à bénéficier du sursis de l’autorité urbaine, sont censés se mettre en ordre après dix jours. C’est en principe le 14 juin prochain que ce délai expire. On ose croire que tout est mis en œuvre du côté de la division provinciale des transports en vue de permettre aux conducteurs d’accéder facilement à tous les documents. Si rien n’est fait dans ce sens, on risque de retourner à la case départ. Les tracasseries décriées vont inexorablement refaire surface au détriment du trésor de la ville.

Entretemps, il y a lieur de rappeler que depuis l’annonce par l’autorité urbaine de l’interdiction de la présence de certains services dans les parkings, Kinshasa vit au rythme des embouteillages même dans les artères où la circulation était fluide. Comment ne pas penser à une main noire qui agirait en représailles aux mesures de l’Hôtel de ville? Il appartient aux services de la ville d’enquêter sérieusement sur cette situation afin de lever des options et rétablir la circulation sur les différentes artères de la ville.

La semaine dernière s’est clôturée sur une légère hausse du prix du carburant à la pompe. Par exemple pour l’essence, c’est une majoration de près de 110 CDF. L’autorité urbaine estime que cette révision à la hausse ne peut nullement impacter sur le prix du transport. Mais, les conducteurs ne l’entendent pas de cette oreille. Certains n’ont pas hésité à fixer le prix de la course et l’itinéraire sans tenir compte des mises en garde de la division provinciale du transport.

Les services de ladite division ont promis d’envoyer leurs agents pour veiller au respect des mesures prises par l’Hôtel. Ces agents sont loin d’être des enfants de chœur. C’est l’occasion pour eux de revenir sur terrain en jouant à la complicité avec les conducteurs. Plutôt que d’exercer leur pouvoir de contrainte pour obliger ces derniers à obtempérer aux instructions de l’autorité, ils vont se faire soudoyer en les laissant faire.  

Il y a lieu de rappeler que la grille tarifaire des courses à travers la ville de Kinshasa, n’a pas été suffisamment vulgarisée auprès des usagers. L’Hôtel de ville s’est contenté de publier sans en assurer une large sensibilisation. Cette situation profite clairement aux conducteurs qui jouent sur la naïveté de la population.

A une autre époque, on obligeait les chauffeurs à indiquer l’itinéraire et le prix de la course. Ceux qui refusaient d’obtempérer étaient sanctionnés. Les agents chargés de faire respecter cette mesure de l’autorité, ont fini par sombrer dans la léthargie. Depuis lors, les chargeurs et les receveurs usent des codes bien compris de ces agents de transport de la ville pour contourner les tarifs de l’Hôtel de ville.

La Pros.

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Au taux du jour !

24 heures après avoir paralysé la ville de Kinshasa, les chauffeurs de quatre coins de la capitale ont fini par rependre du service hier mardi. Ils n’ont pas attendu le mot d’ordre de leurs syndicats et même, savoir ce qui a été décidé entre leur corporation et l’autorité urbaine. Déjà, dans la soirée de cette journée de grève, bon nombre de conducteurs étaient visibles dans les différentes artères de la Capitale. C’était l’occasion du gain facile. Les conducteurs privés vivent au jour le jour. L’Hôtel de ville ne se soucie guère de les encadrer en vue de les aider à mener une vie décente. Dieu seul sait si les députés provinciaux, pour leur part, ont voté des édits visant à sécuriser les chauffeurs dans leur travail.

L’occasion fait toujours le larron en ce temps de crise. Les chauffeurs en ont profité pour majorer le coût du transport et définir les itinéraires à leur guise. Comment en est-on arrivé à ce défi des privés contre l’Etat ? Il ne faut pas y aller dans le dos de la cuillère pour trouver l’explication. L’autorité publique est faible. Des agents de l’ordre, avant d’en arriver aux conducteurs, tout le monde sait que les mesures prises par l’autorité ne vont durer que l’espace d’un matin. Question de temps avant que les mêmes services décriés renouent avec les fameuses tracasseries.

Il est vrai de reconnaitre que les services présents dans les différents parkings ne se sont pas déplacés d’eux-mêmes pour rançonner les conducteurs. L’autorité urbaine qui a la gestion quotidienne de la ville, est censée identifier tous les services opérant dans les parkings et les tâches dévolues à chacun d’eux. Malheureusement, cette dernière les laisse faire jusqu’au pourrissement de la situation. L’argent perçu par les différents services n’est pas canalisé vers le trésor de la ville. Et l’Hôtel de ville le sait. C’est des individus à des divers échelons du pouvoir urbain qui en tirent les dividendes.

La corruption à ciel ouvert comme il n’est pas permis. Le travail abattu par le gouvernement central pour améliorer le climat des affaires en vue d’attirer les investisseurs, se trouve sabordé par les autorités provinciales qui jouent à la queue trainante. C’est pour cette raison que l’autorité ne sait pas contraindre les citoyens à s’acquitter des taxes dues à la ville pour sa reconstruction.

La grève est certes une expression de ras-le-bol des chauffeurs. Mais, très peu d’entre eux disposent des documents en ordre. Ils préfèrent négocier des dérogations pour contourner les décisions de l’autorité. De ce fait, ils deviennent des proies faciles pour ses nombreux services. L’autorité urbaine laisse faire. La ville n’est pas gouvernée. On ne sent pas l’autorité de l’Etat.

Bien au contraire, c’est elle qui trouve des astuces pour que ces conducteurs véreux ne s’acquittent pas de leur devoir. Une fois de plus, l’autorité fait peur en appliquant la loi plutôt de devenir complice des combines avec ses sujets.

La Pros.

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Calvaire !

«Lève-toi et marche ! ». Ces paroles prononcées par Jésus-Christ ont été appliquées dans sa plénitude ce lundi 5 juin 2023. Beaucoup se sont ‘’levés et ont marché’’ non pas pour la gloire de l’Eternel mais, ils ont parcouru des longs kilomètres à pied à la recherche du pain quotidien comme de coutume. Des véritables courageux ! Seulement, il y a de ces journées qui ne se passent pas comme prévu. La grève était sur toutes les lèvres des congolaises et congolais. La semaine aura été entamée par des frustrations qui sonnent le glas d’une Nation en perte de vitesse à travers une gestion calamiteuse et généralisée.

Ce fut une journée horrible. La synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC, SADCPCR/RDC a déclenché depuis ce lundi 5 juin 2023, une grève qui devrait s’observer jusqu’à mercredi 7 juin, pour contester contre des multiples tracasseries dans les parkings publics. Pour manque de transport, les arrêts des bus ont été pris d’assaut par les passants à la recherche d’un taxi-bus. Va-t-on continuer à vivre ainsi ? Les alertes lancées par les chauffeurs kinois au préalable sont tombées dans les oreilles de sourd.

Tous les jours, dans la capitale Kinshasa, les frustrations montent d’un cran. Celui-là qui tout le temps peinait à joindre les deux bouts du mois, fait face, malheureusement, à un nouvel obstacle. Sa journée du lundi et peut-être celle d’aujourd’hui mardi pourrait être un véritable calvaire. Un nouveau casse-tête. A cette allure, il est difficile de voir les congolais heureux et vaquer librement à leurs occupations. Après les revendications qui s’avèrent continuelles de l’opposition congolaise, l’Etat a manqué une occasion de désamorcer une autre bombe. D’aucuns estiment que c’est lui qui contrôle Kinshasa, contrôle la RDC, celui qui gagne les âmes ou l’estime des kinois, a beaucoup de chances de gagner la présidentielle. A quelques mois des élections, d’aucuns s’interrogent si l’hôtel de ville joue la carte Fatshi à Kinshasa ou la noircit. Des observateurs de la vie politique congolaise, craignent que le patron de la capitale Kinshasa puissent creuser un fossé entre Fatshi et les kinois. Visiblement, de tels actes retombent sur celui qui dirige le pays.

La Pros.

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Forcing ou consensus ?

Le flou persiste encore. Plus la machine de la Centrale électorale avance pour le tant attendu rendez-vous de décembre prochain, le ciel parait de plus en plus brumeux. Déjà, il faut rappeler que l’examen du Projet de loi portant répartition des sièges à la Chambre basse du Parlement est allé tellement vite que la balle se trouve d’ores et déjà dans le camp de la Commission PAJ pour des ajustements nécessaires en prévision de son adoption, étape précédant la promulgation par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Certes, des avancées significatives mais qui sont loin de garantir la tenue des élections transparentes, crédibles et apaisées faute d’un consensus. Eh oui, toutes les parties prenantes au processus électoral ne parlent pas le même langage. L’Opposition dans sa diversité promet de verrouiller sa participation et plante le décor de la contestation et du boycott. Si Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga continuent de récuser le Bureau Kadima, le Géniteur du parti Nouvel Elan, Adolphe Muzito, lui, dénonce une fraude électorale en gestation, planifiée au travers le fichier électoral. C’est dans ce contexte-là que le quatuor de l’Opposition parlera à la population lors de son meeting prévu le 17 juin prochain au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, soit près d’une semaine avant l’ouverture des bureaux de réception et de contrôle des candidatures au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Quel sera réellement le message de quatre leaders de l’Opposition qui, jusque-là, rejettent le processus électoral ? Sachant que le consensus n’est toujours pas dégagé, vont-ils mobiliser les leurs pour répondre à l’appel de la CENI ce 25 mai-là pour le dépôt des candidatures ? Doit-on déjà songer à un éventuel boycott ? Autant de questions taraudent les esprits et donnent à réfléchir quand on sait, en sus, que le Front commun pour le Congo du Président honoraire Joseph Kabila boude aussi le processus. On aura ainsi, d’un côté, le pouvoir en place qui parie sur les délais constitutionnels et, de l’autre, l’Opposition qui dénonce un processus chaotique visant à créer un boulevard pour un deuxième mandat au Président Tshisekedi. C’est là que la machine bloque. Comment y faire alors face ? C’est cela la plus grande équation. Face à une telle situation, seul un consensus parait plus réaliste pour mettre le pays à l’abri d’un nouveau cycle des violences.
La Pros.

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Ne jamais trahir le Congo

Naturellement, la date du 17 mai de chaque année rappelle à l’esprit le sens du sacrifice. Elle rappelle l’esprit du patriotisme et évoque de façon plus claire l’oubli de soi pour l’intérêt supérieur de cette grande nation qu’est la République démocratique du Congo. 17 mai 1997-17 mai 2023, cela fait exactement 26 ans depuis que l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), portée par le très vénérable Mzee Laurent-Désiré Kabila d’heureuse mémoire, a délivré le pays du système dictatorial dans lequel il a été plongé trente-deux ans durant. Ce jour-là fut, en effet, un tout autre évènement où un compatriote, le même Mzee Kabila, prit le courage de récupérer les arcanes du pouvoir pour instaurer une nouvelle vision dans la gestion de la respublica, une vision centrée sur le patriotisme, le vrai alors, pour le mieux-être des congolais. ‘’Ne jamais trahir le Congo’’, son testament, demeurera à jamais dans la mémoire de ceux qui, comme lui, aimeraient voir la RDC toujours soudée et unie en dépit des velléités expansionnistes des ennemis de la paix et du décollage du Congo de Lumumba. Jadis réservée à l’entrée de l’AFDL, la journée du 17 mai commémore aujourd’hui les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Une occasion pour les dignes fils et filles du pays d’honorer tous les compatriotes qui ont donné de leur vie pour la préservation de la souveraineté du territoire national. Par ailleurs, le 17 mai de chaque année doit être une journée où chaque congolais doit opérer une introspection pour prendre conscience sur son apport dans l’avancement du pays. Nationalisme oblige. Ceci vaut mieux pour les dirigeants. Le nationalisme, c’est aussi la capacité de changer de paradigme dans sa gestion, d’améliorer les conditions de vie de ses travailleurs, de respecter les droits de ses ouvriers et, pourquoi pas, d’offrir en permanence le pain à un peuple longtemps affamé. Congolais, prends conscience pour le développement du pays. Peuple congolais, ne jamais reculer, disait Mzee. Paix à son âme !

La Pros.

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