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Que demande le peuple ?

Au moment où la République démocratique du Congo fait face à plusieurs défis existentiels dont l’agression rwandaise dans l’Est, le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a opéré un remue-ménage au sein de l’exécutif central pour, dans la mesure du possible, stopper les velléités expansionnistes des hommes sans foi ni loi, dont les rebelles du M23, qui continuent illégalement d’occuper des localités dans l’Est, avec le soutien de l’armée rwandaise, sous le regard observateur de la Communauté internationale. Contre toute attente, Jean-Pierre Gombo, Vital Kamerhe et Mbusa Nyamwisi, signent leur entrée dans le Gouvernement après qu’ils ont, tous trois, exercé de prestigieuses fonctions politiques par le passé. Stratégie politique ou piège tendu par Félix Tshisekedi sachant que son premier quinquennat touche à sa fin ? Que doit-on concrètement attendre de cette face B du Gouvernement Sama Lukonde, en termes de réalisations à impact visible, à près de 9 mois du rendez-vous électoral, tel que fixé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) conformément au délai constitutionnel ? Ce remaniement ne serait-il pas un signal aléatoire d’un glissement ou, mieux, d’une transition de deux ans comme certaines langues le suggèrent tambour battant ? Les observateurs ne cessent de s’interroger. Le peuple congolais, lui, attend juger les nouveaux promus et, même, l’ensemble du Gouvernement remanié à l’œuvre. La restauration effective de la paix dans l’Est, la baisse des prix de biens de consommation, l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du pays, la lutte contre la pauvreté, la construction des infrastructures modernes à travers les provinces, la paie régulière des primes des médecins, la prise en compte des revendications des professeurs à l’ESU et la paie régulière de salaire des agents de l’Etat, résument, en gros, les attentes des congolais. Les warriors à l’heure du travail…
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S’armer…

Chaque mois, chaque semaine, chaque jour qui passe, rapproche la République démocratique du Congo de la fatidique date du 20 décembre. Les différents états-majors politiques affûtent leurs armes, peaufinent des stratégies pour ne pas être pris au dépourvu. Tout porte à croire que le gouvernement Sama II répondrait à cette exigence électorale. Chacun des partis cherche à s’armer politiquement.

Déjà, à l’UDPS, on veut tamiser les candidats en isolant les flatteurs des fils dignes, pétris de l’idéologie dudit parti tel que prônée par le ‘’lider maximo’’. Il sied de rappeler que nombreux parmi les actuels élus nationaux ou provinciaux, auraient perçu des pots-de-vin pour nuire politiquement à ce parti. Pour ce faire, la commission de discipline dudit parti aurait même interpellé quelques-uns d’entre eux. Mais, ces linges ont été nettoyés en famille. Tout a semblé rentrer dans l’ordre.

Aujourd’hui, à un peu près de 9 mois des élections, l’UDPS réfléchit sur la qualité de ses futurs représentants aux prochaines joutes électorales. Déjà, une circulaire du secrétariat général de ce parti présidentiel exclut toute facilité de payer pour chaque postulant la caution. Les candidats sont obligés de payer chacun sa caution, du reste, non-remboursable.

De ce fait, pour la députation nationale, la caution est fixée à 550.000 FC, députation provinciale : 250.000 FC et l’élection municipale et communale : 45.000 FC. Il sied de préciser que le montant de la caution n’est pas encore fixé par la CENI en attendant l’examen et adoption par le parlement de la loi sur la répartition des sièges.

Cette décision du parti vise à dissuader ceux de l’actuelle législature et les nouveaux postulants qui croiraient que l’UDPS prendrait en charge les différentes candidatures. Cette obligation de payer soi-même sa caution, a amené les différents postulants à réfléchir deux fois avant de mettre la main dans la poche. Pas évident de tout de croire que, parce qu’on a hissé la bannière de l’UDPS et pour s’être évertué à taper l’œil de la hiérarchie par des actions cosmétiques qu’on pourra bénéficier des allégeances du parti présidentiel.

A un peu plus haut degré de la sphère politique, le jeu se dessine différemment en prévision des prochaines échéances électorales. Le dernier remaniement du gouvernement est un signal fort de la détermination de Félix Tshisekedi d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Ce, étant donné que l’option d’un glissement offrirait à la classe politique l’opportunité d’un dialogue qui aboutirait à un rabattage des cartes. Comme pour dire que l’entrée de trois poids lourds dans SAMA II, en l’occurrence Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Mbusa Nyamwisi n’est pas de nature à négliger les choses mais plutôt un message adressé au parti présidentiel sur le rôle futur que devront jouer les alliés pour ce prochain quinquennat.

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 Surprenant !

Finalement, que retenir de la visite ‘’surprenante’’ de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy en République démocratique du Congo ? Telle est la grande interrogation. Quoique privée, ce n’est pas anodin qu’un ancien Chef d’Etat de cette stature puisse fouler le sol congolais et repartir en douceur, comme si rien n’y était. Ce que l’on savait, d’après la présidence, la venue de l'ancien Président français n'était nullement à l'initiative du Président de la RDC. Et de préciser qu’il n'existe aucun projet de médiation dans l'agression rwandaise qui serait confié à Monsieur Sarkozy. Cette version tient parfaitement la route, dans la mesure où le Président congolais, il y a de cela deux semaines, s’était entretenu directement avec son homologue français sur la problématique sécuritaire à l’Est du pays.

«Penser que c’est auprès de Sarkozy que Kinshasa allait solliciter une quelconque médiation, c’est de l’affabulation de nature à jeter l’opprobre sur la RDC après cette guerre du M23 instrumentalisé par le pouvoir de Kigali», lâche un éditorialiste patenté. En effet, depuis la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est, comme bien avant cela, le Président de la République a parcouru le monde pour faire entendre la voix de la RDC dans le cadre de la diplomatie,  allant jusqu’au point de dénoncer l’agression dont son pays est victime et ses implications géostratégiques dans la sous-région. Plus d’une année après, le même problème perdure. Comme l’on pouvait l’imaginer, le semblant de cessez-le-feu made in M23 n’aura jamais été appliqué dans sa plénitude. Un travail intense doit être fait à travers une diplomatie dont l’objectif principal serait de pousser le Rwanda de reconnaitre son implication dans cette agression, ses desideratas, afin qu’une solution soit trouvée. Tout le monde sait que le Rwanda convoite les minerais de la RDC et veut aussi récupérer une partie du territoire congolais. Kigali doit l’exprimer ouvertement et ce serait le point de départ dans la quête des solutions.

Il est vrai que cette guerre par imposition s’arrêtera un jour. Mais, quand ? À quel prix ? Les auteurs, les complices et les bénéficiaires de ces atrocités finiront par payer. Quant à nous,  au niveau interne, il y a lieu de s’unir et s’organiser pour trouver la meilleure stratégie possible pour mettre un terme à ces massacres. Après tout, les solutions proviendraient de nous-mêmes et cela ne servirait à rien de compter sur la sympathie ou bienveillance d’une quelconque communauté internationale soit-elle. Leurs regards complices surprennent plus d’un…

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Verrouillage ou classement ?

Plus d’une semaine après l’ouverture de la session parlementaire de mars, les esprits se chauffent à l’Assemblée nationale. Les opinions divergent. Les élus nationaux ne parlent plus le même langage. A la base, la Proposition de Loi dite Tshiani, œuvre de Noël Tshiani Mwadiamvita, candidat malheureux à la Présidentielle 2018, endossée par le député national Nsingi Pululu. Si d’aucuns estiment que cette initiative, qui se trouve d’ores et déjà sur la table de Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Président de la Chambre basse du Parlement, en attendant son alignement à la plénière, a une visée politiquement bien définie pour menotter un potentiel candidat à la Présidentielle de décembre prochain, en l’occurrence Moïse Katumbi Chapwe, Président du parti Ensemble pour la République, son concepteur Noel Tshiani, lui, pense tout le contraire. A l’en croire, sa démarche vise justement à barrer la route aux infiltrations aux postes de souveraineté nationale (Défense, Affaires étrangères, Justice, Primature, Intérieur, etc.) et au sommet de l’Etat. Postes devant être réservés aux seuls congolais nés de père et de mère congolais. C’est dire que la Loi Tshiani vient à nouveau alimenter la polémique et le débat au sein de l’opinion publique. Vu la situation actuelle du pays qui continue à subir les conséquences fâcheuses de l’agression lui imposée injustement dans sa partie orientale par le Rwanda, sous la couverture du M23, et les multiples appels à la cohésion nationale en vue de la restauration de la paix dans des zones à problèmes, la Représentation nationale devrait ou non laisser passer une telle initiative avec tous les risques susceptibles d’énerver le vivre ensemble des congolais ? Doit-on fouler au pied le jeu démocratique au sein de la Chambre basse du Parlement au nom de l’unité nationale ? Serait-il possible de remettre dans le tiroir la Loi Tshiani pour la dépoussiérer après les élections à venir ? Voilà, en tout cas, des questions qui méritent d’être soulevées après la toute première plénière de la session de mars tenue le mardi dernier à l’Assemblée nationale. Tout porte à croire que les prochaines plénières seront très décisives. Aux élus du peuple d’emprunter la voie de la sagesse…
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Dialogue ou élection ?

La République démocratique du Congo se trouve à la croisée des chemins à un peu près de 9 mois des élections. La guerre de l’Est réactivée par le Rwanda avec son soutien au M23, a délesté le gouvernement d’une partie de son territoire. Cette gestion hémiplégique du pays, est-elle en mesure de garantir la légitimité des élections 2023 ? C’est dans ces entrefaites que la communauté internationale, s’invite au débat en RDC.
Il est vrai que les pressions diplomatiques sur la RDC risquent de rompre l’élan du cycle électoral lancé en 2006, consolidé en 2011 et poursuivi en 2018. L’espoir pour la RDC de cimenter sa démocratie, est battue en brèche par les interférences de la communauté internationale qui veut imposer un dialogue avec le M23. Les 15 membres du Conseil de sécurité refusent de sanctionner le Rwanda qui œuvre à la déstabilisation d’un Etat membre des Nations Unies. Et pourtant, c’est dans ces conditions que la Russie a écopé diverses sanctions à la suite de ce qu’elle a dénommé «opération spéciale» en Ukraine.
La RDC, pays de l’Afrique centrale ne préoccupe pas autant les Occidentaux qui renouent désormais avec la guerre à sa porte plusieurs années après les deux guerres mondiales. C’est le lieu de reconnaitre que l’agression en RDC est «une guerre oubliée». La diplomatie africaine se met en branle avec l’envoi des émissaires des 15 membres du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine (CPS). C’est l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits.
Entretemps, au niveau de la sous-région, il existe les accords de Nairobi et Luanda dûment signés par les chefs d’Etat réunis au Kenya et en Angola. Les pays de l’Afrique de l’Est pour la plupart, n’adhèrent pas complètement à ce processus de pacification de la RDC surtout quand il exige le cantonnement du M23 à Sabinyo en territoire congolais frontalier avec le Rwanda. L’idée de réviser ces accords de Luanda et de Nairobi hante certains chefs d’Etat. Objectif : œuvrer pour créer un espace de dialogue entre le gouvernement de Kinshasa et le M23. Ce dont ne veut pas entendre parler Kinshasa. C’est ainsi que certains n’hésitent pas à maintenir la pression sur Kinshasa en laissant le Rwanda violer délibérément le cessez-le-feu sur les différents fronts.
La SADC se signale en réactivant l’axe Kinshasa-Luanda-Pretoria. L’autorité de Joao Lourenço dont la qualité de médiateur désigné par la CIRGL semble remise en cause par le M23 instrumentalisé par le Rwanda quand il fait semblant de dégarnir un front pour renforcer les autres en violant le cessez-le-feu qu’il décrète.
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Version améliorée !

Doit-on, abusivement, parler du dynamisme politique ? Eh bien, il est temps de s’interroger là-dessus. Il est temps de se rendre à l’évidence. Il est temps de se méfier, de réfléchir minutieusement, avant de placer sa confiance envers les politiciens. Puisque, ils ne cesseront jamais de nous surprendre. Pourtant, il n’y pas si longtemps qu’on avait longuement parlé de cette nouvelle pratique qui a maintenant élu domicile en RDC. ‘’L’hyménoplastie politique’’, pour ne pas la citer, est une version améliorée de la transhumance politique jamais connue depuis que le Congo est Congo. En vue de recouvrer une certaine virginité autrefois perdue, l’actuelle coalition au pouvoir née de l’éclatement du FCC-CACH, dont l’une des composantes était l’ancienne mouvance menée par Joseph Kabila, est devenue une blanchisserie, mieux, un lieu de refuge pour tous ceux qui étaient autrefois aux affaires et hostiles au nouveau régime ‘’fatshiste’’.
Après la grande vague de Lihau, Guy Loando, Lambert Mende, Willy Bakonga, Boshab, Lumanu et Okitundu, André Alain Atundu vient de surprendre plus d’un, en rejoignant Félix Tshisekedi. Autrefois, Joseph Kabila le disait à qui veut l’entendre, qu’il n’avait pas 15 bons collaborateurs. Aujourd’hui, le doute persiste et Tshisekedi doit savoir anticiper. Le temps a su révéler beaucoup de choses. D’aucuns défendent un soubassement du dynamisme politique, au nom duquel, tout acteur politique est libre de choisir le parti ou la plateforme politique qui rencontre ses aspirations. Pour les chantres du « dynamisme politique », il n’y a nullement blasphème à adhérer à une formation politique à laquelle on s’est farouchement opposée autrefois, si celle-ci incarne ses idéaux. Les adhésions dans les partis politiques pour les acteurs politiques antagonistes devraient être soumises à un critérium relatif aux motifs poursuivis pour se rassurer de leur intégrité, sincérité et probité morale. Le temps prouve que la classe politique congolaise, à l’image de l’ancienne mouvance, n’est constituée que des profito-situationnistes, matérialistes, assoiffés du pouvoir, qui sont prêts à tout pour le pouvoir, rien que le pouvoir et les privilèges qui en découlent.
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Halte à l’anarchie !

Ils étaient au départ à quatre à représenter le pays au niveau continental. Mais hélas ! Ils ont pris tous, chacun à son tour, la porte de sortie en phases de poule. Pas besoin, en tout cas, d’être Archimède pour déduire qu’il s’agit ici du TP Mazembe de Lubumbashi, du Saint Eloi Lupopo de la même ville, de l’AS V. Club et du Daring Club Motema Pembe, deux équipes de Kinshasa. Autrefois habitués à faire rêver les amoureux du boulon rond au niveau des interclubs de la Confédération africaine de Football, les quatre formations sportives ont, pour l’édition en cours, avalé la couleuvre bien que classées dans de groupes abordables. Après 3 défaites d’affilée dans le groupe D de la C2, les Corbeaux de Lubumbashi ont concédé une quatrième défaite dimanche, au Mali, face au Real de Bamako (2-1). Le FC Saint Eloi Lupopo a, quant à lui, commis le péché d’enregistrer un nul de plus face l’USM Alger alors qu’il était le premier à ouvrir le score à la 73ème minute. Bien avant, soit samedi, l’AS V. Club avait gâché ses chances de qualification face à Wydad Athletic Club de Casablanca à Brazzaville après un nul vierge au Stade Alphonse Massamba Deba. Affligeant comme spectacle. Avec un tel décor, la République démocratique du Congo est bien partie pour disparaitre sur la carte de grandes nations du football tant sur l’échiquier continental qu’à l’échelle mondiale. L’élimination précoce des Léopards A’ lors de la précédente édition du Championnat d’Afrique des Nations fait foi. Et donc, lentement mais surement, le secteur sportif congolais se meurt. Pas de championnat depuis plusieurs mois. Pas d’infrastructures répondant aux normes requises par les instances sportives continentales. Les warriors ont donc la lourde responsabilité de déployer des énergies nouvelles en vue des mesures idoines. Le peuple en tiendra sans doute compte et exigera un bilan, dans ce secteur, dans les jours qui viennent. Le sport, grand facteur de la cohésion nationale, doit renaitre de ses cendres. Halte à l’anarchie. Halte au tâtonnement. Halte à la confusion…
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Le compte à rebours !

La rentrée parlementaire du mois de mars signe le crépuscule de cinq ans au Palais du peuple. C’est l’heure du bilan pour chacun des mandataires pour ce quinquennat. Les vacances parlementaires étaient l’occasion accordée aux élus de cette législature de tâter les pouls des leurs afin de s’assurer qu’ils émettent toujours sur la même longueur d’ondes.

Cependant, si certains d’entre les députés ont su apprêter leurs rapports de vacances, d’autres se savent honnis de leurs électeurs pour n’avoir pas porté les doléances de leurs bases respectives à l’hémicycle du Palais du peuple. Ils n’ont aucun rapport à présenter. Ils ont œuvré pour leurs propres intérêts sans tenir compte de leurs mandateurs. Ces populations ne se reconnaissent plus dans leurs représentants. Face à l’incertitude, ces derniers prient que les élections n’aient pas lieu et que l’idée du dialogue soutenue par une frange de politiciens puisse faire du chemin.

En cela, ils pourront bénéficier d’un nouveau sursis politique qui puisse leur permettre de maintenir la santé financière acquise au cours de ce quinquennat qui, du fil en aiguille, touche à sa fin. Ils ne s’étaient jamais imaginé qu’au bout de cinq ans, leur mandat sera remis en jeu. Ceux qui ont ménagé leur mouture, se tiennent prêts à affronter les échéances de 2023.

Entretemps, la Commission électorale nationale indépendante met les bouchées doubles pour gagner le pari de la tenue de prochaines joutes électorales en République démocratique du Congo dans le délai constitutionnel. Pour ce, Denis Kadima Kazadi a émis son point de vue sur le rapport du PNUD publié en 2022 estimant qu’un glissement du calendrier électoral de plusieurs mois pour des raisons techniques est un scénario désormais probable. Il se félicite sur le fait qu’aucun de ces scénarios n’est en train de se concrétiser. Et de conclure : « J’ai hâte d’en finir avec les élections ».

Les partisans du dialogue n’arrêtent pas de discréditer le processus électoral en cours. Ce, en dépit du total de 34.445.251 Congolais, soit 70% du nombre attendu, déjà enrôlés par la Commission électorale nationale indépendante dans le cadre de l’opération de Révision du fichier électoral pour la tenue des élections en décembre 2023.

Les présidents de deux chambres du Parlement ont appelé le gouvernement à déposer le projet de loi relatif à la répartition des sièges avant la fin de cette session parlementaire de mars. Ce, en vue de permettre son examen et son adoption par les deux chambres en temps utile. Tous les signaux indiquent que les élections 2023 auront bel et bien lieu en République démocratique du Congo.

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Changement de donne !

L’entrée de l’Angola par le déploiement imminent d’un contingent de la Force armée angolaise, a été aussi soutenue par l’opposition congolaise. Martin Fayulu et Moïse Katumbi se disent satisfaits avant de saluer le leadership du Président Joao Lourenço dans la recherche de la paix en RDC. Ce vendredi, le parlement de Luanda devra entériner cette décision d’envoyer la FAA en territoire congolais.

L’émissaire de Lourenço dépêché auprès de Tshisekedi, avait reçu mission d’évoquer avec le chef de l’Etat congolais, le déploiement de l’armée angolaise. Une réponse aux armées des pays de l’Afrique de l’Est, accusées de laxisme et même de complaisance, au regard de multiple violations de cessez-le-feu par le M23 soutenu l’armée rwandaise.

La présence de l’Angola dans cette agression, est une brèche ouverte vers les pays de la SADC dont la RDC fait partie bien avant son intégration dans l’EAC. Ces pays de l’Afrique australe se sont toujours rangés aux cotés de la RDC lors la guerre contre le Rassemblement congolais pour la démocratie parrainé essentiellement par le Rwanda.

La dernière reprise des hostilités en violation du cessez-le-feu âprement obtenu par l’Angolais Lourenço, a été perçue comme une humiliation en sa double qualité de président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de médiateur désigné de l'Union africaine (UA) dans la crise entre le Rwanda et la RDC. Un opprobre qui ne pouvait pas rester impuni.

Nul n’est besoin de rappeler que les pays de l’Afrique australe ne voient pas d’un bon œil l’interventionnisme du Rwanda dans l’espace de la SADC. La brouille sur l’intervention des troupes de la SADC aux côtés du Rwanda contre les Shebab au Mozambique, en est une illustration. Les pays de l’Afrique australe ont mis en place une force régionale, la “Samim” (mission de l’Afrique australe au Mozambique), pour contrer l’avancée des Islamistes dans cette région du Mozambique. Ce, alors que Kigali qui avait signé des accords militaires avec Maputo, y a déployé près de 2000 hommes de son armée.

L’Angola s’engage à Goma aux côtés des autres forces de l’Afrique de l’Est, une organisation sous régionale en compétition latente avec la SADC qui se veut une force économique et militaire. Luanda dit avoir informé les autres pays impliqués dans la crise en RDC et la communauté internationale à travers les Nations unies. 

Curieusement, à l’annonce de ce déploiement, le M23 s’est précipité à signer un communiqué annonçant son désengagement de six localités de Masisi. De ce fait depuis hier dans la matinée, les populations du village Mweso ont constaté que le M23 n’y était plus. Signe que la donne a changé avec la Force angolaise, alliée naturelle de la RDC.

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