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Prise de conscience

L’engouement était visible en tout cas. L’ambiance était totale. Le pagne a eu le privilège de reprendre le dessus. Des kinoises ont fêté la journée internationale de la femme ou la journée internationale des droits des femmes – aux puristes d’apprécier. Des buvettes étaient noires du monde. Au palais du peuple, plus de 500 femmes congolaises ont rencontré le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’occasion d’une grande activité organisée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant. La femme était en l’honneur. Cependant, au-delà d’une simple célébration, la journée du 08 mars devait être un moment propice pour la femme congolaise d’interroger l’histoire au cœur de ce monde devenu quasiment le foyer de toutes sortes d’antivaleurs. Une occasion pour la gent féminine de se remettre en question en ce moment précis où la magie du numérique impose un certain nombre de comportements à l’humanité tout entière. Ici, il est question d’épingler le comportement adopté par la plupart de nos sœurs à l’aune de l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication, ou mieux, des réseaux sociaux : Tiktok, Facebook, Instagram, Snapchat, et, pourquoi pas, Whatsapp cher à Jan Koum et Brian Acton. De nos jours, beaucoup de jeunes dames sont plus actives sur le virtuel que sur le monde réel. Elles deviennent de plus en plus abonnées à la paresse et aux futilités et tuent assez facilement le temps sur la toile. Elles s’adonnent plus aux vidéos sur Tiktok qu’à la recherche sur Google. S’informer à  travers leurs smartphones n’est alors que le cadet de leurs soucis. Faudrait-il encore rappeler que certaines vont plus loin jusqu’à s’offrir à la prostitution ? La question est posée. Il ne fallait pas plus que cette interpellation pour réveiller les consciences. Le Congo de demain attend de nouvelles Sophie Kanza, Philomène Omatuku, Nzuzi wa Mbombo ou encore Clémentine Shakembo…La femme est pleine de potentialités. Si elle veut, elle peut. Question d’une prise de conscience…

La Pros.

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Equation !

Que veut réellement le M23 ? Le gouvernement congolais va-t-il céder aux caprices de ce mouvement terroriste soutenu par Kigali ainsi que les multinationales ? Sa dernière communication place, de toute évidence, Kinshasa face à un dilemme : Ce dernier doit-il négocier avec le groupe terroriste pour une paix durable en vue de faciliter notamment les opérations d’identification et d’enrôlement dans ces parties occupées par les rebelles ?

Equation !
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Cessez-le-feu !

L’heure de cessez-le-feu est-elle arrivée ? Telle est la grande interrogation de cette journée de mardi. Lors de la conférence de presse tenue à Kinshasa, co-animé par Félix Tshisekedi et le président français, Emmanuel Macron, beaucoup de choses ont été dites. L’on a assisté à la diarrhée verbale entre les deux chefs d’Etats. L’on a retrouvé un Félix Tshisekedi tranchant, qui avait le punch pour monter sur le ring sans les gants. Lancé depuis quelques mois dans une campagne de dénonciation de l’agresseur rwandais, le Chef d’Etat congolais a pratiquement réclamé de la bouche de son homologue français la condamnation du soutien du régime Kagamé aux terroristes du M23. Une condamnation claire et précise que Félix Tshisekedi n’obtiendra pas. Emmanuel Macron s’est contenté de rappeler l’histoire et de rejeter, pas sans tort, la faute sur les congolais eux-mêmes.
Comme annoncé, le cessez-le-feu est pour ce mardi 7 mars 2023, dans le cadre du processus engagé sous l’égide de l’Angola. Pendant ce temps-là, la partie congolaise n’en reste pas moins dubitatif après toutes les tentatives des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Afrique de l’Est d’une part et de l’Union africaine, d’autre part. L’Angolais João Lourenço est médiateur de l'UA en plus de sa casquette de président de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) dans cette crise entre Kinshasa et Kigali.
Difficile de croire à la bonne foi du Rwanda à la base de cette instabilité de l’Est dont il est le grand bénéficiaire des pillages des ressources minières de la RDC et ce, depuis une vingtaine d’années. Si ce cessez-le-feu se matérialise de façon durable, Macron aura réussi là où toutes les organisations sous régionales voire le Conseil de sécurité ont échoué.
L’étape de la RDC a constitué le clou de la tournée africaine du président Emmanuel Macron. La question sécuritaire aura été au centre des préoccupations pour la partie congolaise. Le président français a insisté sur le respect de l’actuel plan visant à mettre fin aux violences dans l’Est de la République démocratique du Congo, en rappelant que des sanctions seraient prises contre ceux qui ne le respectent pas. En Outre, soutient-il, ceux qui feront obstacle au plan de paix, savent à quoi ils s’exposent, y compris à des sanctions. Vivement le cessez-le-feu !
La Pros.

 

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Divisé !

Jamais ! Jamais la visite d’un Chef d’Etat français sur le continent africain, particulièrement au Congo-Kinshasa, n’a jamais autant suscité un sentiment divisé dans le chef des congolais. Est-ce le prix à payer quant à la position ambiguë de Macron suivie de sa réaction tardive sur l’agression de la RDC par son voisin rwandais  sous le label du M23 ? Enigme. Cependant, les congolais ont un avis très partagé sur la visite du Chef d’Etat français. Emmanuel Macron, va fouler le sol Congolais, le samedi 4 mars prochain. Cependant, il a planté le décor de la tournée qu’il entame depuis hier, mercredi le 1er mars, par un discours pour recadrer la nouvelle politique de la France en Afrique pour son second mandat.  Quatre pays sont concernés par cette visite, à savoir : le Gabon, l'Angola, le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

En Afrique, l’homme de la ‘’République en marche’’ va, ipso facto, préciser sa vision du partenariat avec les pays africains et le cap qu'il entend se donner durant son second mandat. Il présentera "ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l'Europe et le continent africain". Va-t-il convaincre ? Mystère. Néanmoins, la plupart des congolais reprochent à Emmanuel Macron ses accointances avec Paul Kagame, le parrain du M23 et l’initiateur depuis plusieurs décennies de la déstabilisation de la partie Est de la RDC. Répondant à une question sur la position de la France sur le caractère intangible des frontières congolaises, Emmanuel Macron avait laissé entendre que son pays tient à la souveraineté territoriale de la RDC. Concernant les violences perpétrées à l'Est de la RDC par le M23 soutenu par le Rwanda, il avait évoqué une régression inacceptable en soulignant que l'offensive du M23 est une guerre qui nous ramène 10 ans en arrière. L'unité et l'intégrité territoriale du Congo ne se discute pas », avait-il lâché avant sa visite sur le continent. A l’en croire, Paris veut  réadapter la coopération avec Kinshasa dans le domaine de la santé, la culture, les infrastructures, les mines ou encore la défense. Visiblement, la France veut créer une nouvelle génération d‘entrepreneurs Franco-Africains et l’Europe doit être considérée comme un partenaire de référence». En Afrique, la France a beaucoup perdu. Le Mali est l’illustration parfaite. Voyant son influence régressée, Paris a des intérêts à défendre. Seulement, sa politique ambiguë sur certaines questions ne rassure particulièrement pas les congolais, blessés, fragilisés, délaissés, abandonnés   au profit des intérêts des multinationales qui profitent derrière la déstabilisation de l’Est qui regorge beaucoup de richesses minières. A tort ou à raison, bien que récusé par les uns, Macron foulera le sol congolais. Il serait mieux pour lui, pour son pays et pour l’Union Européenne de s’impliquer activement pour le retour d’une paix durable au Congo-Kinshasa, particulièrement à l’Est.

La Pros. 

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Franc-parler !

La Communauté Internationale ne semble pas jouer franc jeu dans la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Malgré les appels des chefs d’Etat de la région, le M23 soutenu par le Rwanda ne cesse de progresser en semant la terreur et désolation. Et pendant ce temps, la force régionale observe sans réagir. Le nouveau plan de retrait des rebelles du M23, élaboré par les chefs d’État-major des pays de la communauté de l’Afrique de l’Est, est foulé au pied.
A la première phase qui devait commencer hier mardi 28 février, le M23 ne s’est toujours pas retiré de Kibumba, Karega, Kiroliwe et Kitshanga. À la deuxième phase, prévue du 13 au 20 mars, Rumangabo, Kishishe, Bambo, Kazarogo, Tongo et Mabenga, on n’attend rien du Rwanda et de ses pantins. L’autre phase, qui devait débuter du 23 au 30 mars, le M23 était enjoint de libérer Rutshuru, Kitshanga et Bunagana, encore un camouflet à la communauté internationale.
Contrairement à cet élan de retrait, on apprend que la cité de Mweso dans le territoire de Masisi au Nord Kivu est passée sous contrôle des rebelles du M23 après de violents affrontements avec les FARDC. Cette situation a occasionné des déplacements massifs de la population vers Kalembe, Pinga, Nyanzale et grand nord.
Entretemps, pour sonner la sonnette d’alarme, les Nations Unies ont suspendu leurs vols dans la région de Goma. En outre, les vols sont suspendus sur plusieurs autres axes du pays notamment, Goma-Beni-Bunia, Goma-Walikale-Pinga-Kibua-Masisi-Oninga, Goma-Kirumba-Rwindi-Roe-Nobili.
Cette mesure intervient après un incident survenu vendredi 24 février dernier au cours duquel un hélicoptère Echo, géré par UNHAS, a essuyé des tirs nourris à 10 minutes de son atterrissage à Goma lors de son vol retour de Walikale.
L’arrivée du président Macron devra permettre d’aborder sans ambages, l’insécurité à l’Est de la RDC dès lors que toutes les instances de l’ONU ont reconnu l’implication du Rwanda dans cette crise. Toutes les preuves de l’implication de ce voisin de l’Est ont été apportées aux instances habilitées à traiter de cette question. La France qui entend repartir sur de nouvelles bases avec la République démocratique du Congo, doit démontrer qu’elle est impartiale en jouant véritablement son rôle au Conseil de sécurité.
Il est vrai que leadership congolais n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans cette guerre lui imposée par le Rwanda. L’objectif est de récupérer la partie du territoire sous occupation du Rwanda. Tous les moyens financiers et humains seront mis à contribution pour que la RDC recouvre son intégrité.
La Pros.

 

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Halte à l’anarchie !

Autant les autorités se déploient et déploient des énergies en vue de mettre en place des programmes devant permettre l’amélioration des conditions de vie des populations, autant ces mêmes autorités, avec l’implication des élus, nationaux comme provinciaux, devraient, en principe, s’investir en vue de la mise sur pied des lois et dispositions nécessaires capables d’engendrer une bonne organisation de la cité. Cette problématique mérite d’être soulevée au regard de l’incident survenu la semaine dernière dans la commune de N’djili, dans la partie Est de la capitale, où un chien pitbull a ôté la vie à une fillette de 2 ans qu’il a sauvagement dévorée, sous le regard impuissant de sa mère. Affligeant ! Mais, bien au-delà du choc, il y a lieu de se remettre en question pour savoir si l’Etat, dans l’exercice de ses attributions, règlemente la domestication des animaux. La vaccination animale est-elle toujours d’application ? Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention accorde-t-il encore de l’importance en cette matière ? La question, à ce stade, mérite d’être soulevée à l’attention et à l’intention des dirigeants du pays, ceux-là même sur qui le peuple a placé toute confiance pour sa protection. Vivement des lois réalistes qui cadrent avec les réalités du vécu des congolais lambda.

Car, l’impression qui se dégage est telle que toute personne actuellement peut se permettre le luxe de s’offrir une bête, sauvage soit-elle, pour l’élever sans réunir les conditions idoines. Des chiens de races étrangères deviennent de plus en plus nombreux à travers la ville – certains enfants en font même l’objet de prestige sur la place publique- sur le dos de la loi. Aucune mesure pour prévenir les maladies animales. Un chien pitbull élevé dans un environnement autre que le sien et dans des conditions qui lui paraissent peu ordinaires, c’est tout un gap, voire un danger notamment sur le plan hygiénique. Il serait souhaitable que l’Etat réactive ses services pour mettre fin à cette anarchie. Un contrôle systématique s’impose pour remettre les pendules à l’heure. Cette interpellation vaut aussi pour les congolais, censés à se ressaisir face à ce qui s’apparente à une sorte d’extravagance et au prestige qui peut paraitre inutile. Le cas de N’djili fait foi. Paix à l’âme du bébé innocent…

La Pros.

 

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Consensus !

Le peloton s’échappe, la course à la présidentielle de décembre 2023 est bien lancée. À la tête, le président sortant, Félix Tshisekedi,  qui mène cette étape après avoir annoncé il y a de cela quelques mois, sa candidature à sa propre succession pour un second et dernier mandat, question pour lui de matérialiser et finaliser sa vision pour le grand Congo.

Consensus !
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Conciliabules

C’est désormais la course contre la montre à dix mois des élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo. Les différents partis politiques affûtent leurs armes pour ce troisième cycle électoral. Les acteurs réfléchissent deux fois avant de penser postuler sous la bannière de tel ou tel autre regroupement politique.
Si certains estiment qu’il faille se positionner au sein de l’Union sacrée, l’opposition met les bouchées doubles pour contrer le second mandat de Tshisekedi. Mais déjà, le PPRD de Joseph Kabila a réaffirmé qu’il n’enverrait pas ses militants s’enrôler aussi longtemps que la configuration de la Centrale électorale n’aura pas été modifiée. C’est dire que ce parti, autrefois fer de lance de l’ancienne majorité présidentielle, va boycotter le processus électoral 2023. Cependant, tous les membres dudit parti peinent à adhérer à ce mot d’ordre de boycott. Clairement, les plus courageux ont préféré trouver abri à l’Union sacrée en vue de s’assurer un avenir politique. Tandis que les indécrottables de ce parti, toujours figés dans l’opposition, préfèrent doubler d’astuces en vue de faire échec à Tshisekedi en 2023.
Emmanuel Shadary qui a appelé au boycott pour le compte de son parti, invite les fils et filles du Maniema où il séjourne dans le cadre d’un forum de réconciliation des ressortissants de cette province, à faire confiance à leurs ressortissants lors de prochaines élections. Ce, avant de signer devant tout le monde la réconciliation avec Matata, le candidat déclaré à la présidentielle issu du Maniema.
Entretemps, Matata Ponyo, Salomon Kalonda et Ramazani Shadary se sont concertés dans une résidence privée à Kindu. Rien n’a filtré de leurs discussions. Le directoire ne s’explique pas ce double jeu de ce haut cadre du parti. Il boycotte au niveau du parti mais soutient les membres de sa province à être candidats.
Le tandem Fayulu-Katumbi crie déjà à la fraude avec la complicité de la Centrale électorale. Les deux leaders en collusion de circonstance dénoncent les manœuvres de la CENI de favoriser les provinces qui sont susceptibles de voter pour Tshisekedi. En cause, les derniers chiffres en l’occurrence 551 centres d’inscription prévus pour le Haut-Katanga contre 574 pour le Kasaï-Oriental pour un nombre d’électeurs attendus de 1 345 760 pour le second sur une superficie de 9 545 km² et de 3 010 238 électeurs pour le premier sur une superficie de 132 425 km².
La CENI parle, quant à elle, d’une approche purement politique de deux opposants alors que celle de la Centrale électorale est essentiellement technique. Et d’expliquer que la cartographie des centres d’inscription va au-delà. Pour illustration, la province du Bas-Uélé qui avoisine 600.000 électeurs, dispose de 606 centres d’inscription, de loin plus que le Haut-Katanga et le Kasaï – oriental.
La Pros.

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