Entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, Les Ministres élus Députés appelés à un choix jusqu’au 7 février prochain

Les Députés élus sont convoqués ce lundi 29 janvier pour une plénière extraordinaire de la chambre basse du Parlement. 39 ministres et le Premier Sama Lukonde sont parmi les membres du Gouvernement à opérer le choix entre l’Exécutif national et l’Assemblée nationale. Cependant, dans l’hypothèse où le Premier ministre décidait de démissionner au profit du Palais du Peuple, tous les membres du Gouvernement seront réputés démissionnaires.
Mais au cas où, il accepte de se maintenir à la primature, rien ne lui garantit son maintien au regard de nouveaux enjeux. C’est une exigence de la Constitution de la République qui consacre l’incompatibilité entre les fonctions du député national et celles du membre du gouvernement. Les ministres élus députés nationaux ne devraient plus continuer à garder leurs postes au moins 8 jours à partir de la première plénière. Sauf s’ils opèrent le choix de ne pas siéger à l’hémicycle pour conserver leurs postes.
Agitation
La classe politique est entrée depuis lors en ébullition. Les états-majors peaufinent des stratégies pour damer les pions en vue de se trouver en bonne position. C’est la raison de la rumeur autour de la nomination de Jacquemin Shabani comme informateur.
Le porte- parole du Chef de l’État Tina Salama a tenu à démentir cette nomination d’un informateur brièvement en ces termes : « Le Président de la République n’a pas encore désigné son informateur». Entretemps, un collectif de candidats aux dernières législatives sur la liste des partis d’opposition a jeté son dévolu sur Félix Tshisekedi.
Dans une déclaration commune samedi 27 janvier dernier, ces acteurs politiques qui se réunissent au sein du Mouvement des compatriotes congolais engagés (MCE) viennent notamment des partis politiques Envol de Delly Sesanga, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance démocratique (LGD) de Matata Ponyo.
Ils félicitent Félix-Antoine Tshisekedi pour sa « brillante réélection lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, face aux candidats de l’opposition. Une opposition mal organisée, incapable de mobiliser les Congolais autour d’un seul candidat commun ».
Ils ont également salué le « message rassembleur » de Tshisekedi lors de sa réinvestiture lors qu’il a appelé l’opposition congolaise à travailler avec lui. Clairement, le jeu politique se corse entre différentes composantes de l’Union sacrée en son sein et le groupe de l’opposition qui vient à la rescousse de Tshisekedi.
Emma Muntu
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