Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, entame aujourd'hui une visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), à l'invitation du Gouvernement.
Au cours de ce voyage, le Haut-Commissaire rencontrera à Kinshasa le Président Félix Tshisekedi et des hauts responsables du gouvernement. Toujours dans la capitale, il rencontrera des représentants de la société civile, de la Commission nationale des droits de l'homme, des membres des partis politiques et de la communauté diplomatique. Il s'entretiendra également avec la représentante spéciale du secrétaire général, Bintou Keita, d'autres hauts fonctionnaires de la MONUSCO et l'équipe de pays des Nations Unies.
M. Türk se rendra également dans l'est de la RDC, où il visitera des camps de personnes déplacées et aura une série de réunions avec des défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile.
Le Haut-Commissaire tiendra une conférence de presse à Kinshasa à la fin de sa visite, le jeudi 18 avril. Les détails concernant le lieu et l’horaire seront communiqués localement.
Le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya Katembwe a accordé son hospitalité ce lundi 15 avril à la Dynamique des politologues de la RDC venue lui présenter le politiscope, outil de monitoring de débat public et du cyber violence verbale en ligne. Déterminé à promouvoir un débat sain et constructif et combattre la désinformation, Patrick Muyaya a promis à ses convives son accompagnement indéfectible.
« Il a été très réceptif, parce que l'outil travaille essentiellement à promouvoir un débat public puissant, donc assainir l'espace public, mais également à réduire la violence verbale que nous voyons de plus en plus se développer sur nos débats publics à l'espace public. Et il a promis un accompagnement de la structure pour que ce projet puisse participer à la fois à combattre la désinformation, mais également à assainir le débat public en ayant un débat public constructif qui ne tourne pas autour des injures, des stigmatisations...mais sur un contenu constructif et responsable », a dit Christian Moleka, responsable de Politoscope.
Il a ajouté : « Notre monitoring se base sur l'activisme des gens sur Twitter. Nous suivons 1 000 comptes regroupés en 5 piliers. Pilier d'acteurs politiques, pilier médias, la société civile, les acteurs locaux et les influenceurs. Chaque jour nous suivons ces 1 000 comptes et nous produisons en fin de journée qui répond à la fois aux tendances du débat sur Twitter, mais également les statistiques de cyber violence. De manière assez factuelle, nous assistons à une culture de l'injure qui s'est développée, de la stigmatisation ethnique qui ne favorise pas un débat public sain et constructif. Voilà pourquoi nous avons pensé qu'avec le ministre, on peut travailler ensemble pour améliorer le débat public, mais également assainir l'espace public en réduisant la cyber violence et les injures dans l'espace public ».
Rappelons que l’ADIPOL est la Dynamique des politologues de la République Démocratique du Congo. C'est une structure qui réunit tous ceux qui ont fait les sciences politiques et existe depuis le 30 juin 2012, et qui est implantée dans 22 des 26 provinces de la RDC.
Face à la proportion à l'injure, l'ADIPOL appelle la population congolaise à la prise de conscience. « À la population, nous disons que le politoscope, ce n'est qu'un outil, c'est un miroir pour nous montrer comment nous débattons. Mais le but n'est pas nous montrer comment nous débattons, c'est d'améliorer le débat, que nous prenons conscience que notre débat public n'est pas constructif et ne participe pas non plus à construire notre démocratie et qu'il nous faut améliorer notre débat public; ça passe par une prise de conscience qu'il nous faut à chacun à son niveau combattre la désinformation, combattre la proportion à l'injure et à la stigmatisation et revenir à débat plus sain qui tourne autour d'un débat constructif », a-t-il conclu.
Le Fond National REDD, sous la conduite du Secrétaire Exécutif, Bavon N’sa Mputu Elima, a tenu, le week-end dernier, un atelier technique d’information sur les programmes de paiement pour les services environnementaux au Cercle Elaïs, dans la commune de la Gombe. Plusieurs experts et autres cadres des Ministères sectoriels, y compris la Société civile, ont participé à cette activité qui a balisé la voie à la mise en œuvre d’un programme de paiement pour les services environnementaux, conformément à la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC. Parmi les éléments prioritaires du processus de standardisation de PSE, les participants ont notamment soutenu des mesures favorisant une vérification indépendante, la facilité de la collecte.
Il convient de retenir que les programmes de paiement pour les services environnementaux (PSE) visent à la fois à responsabiliser et à inciter les utilisateurs des ressources foncières et forestières à adopter des pratiques de gestion plus durables qui réduisent les pressions sur les forêts et reconstituent les stocks de carbone forestier. L’enjeu de cet atelier est de permettre une information plus large sur le chantier en cours et son état d’avancement. Dans cette même optique, un atelier préliminaire avait été tenu en nombre 2023 et avait réuni un nombre restreint de participants qui avaient balisé la voie au rendez-vous de ce lundi 15 avril 2024. « Dans le cadre de leur partenariat, le gouvernement de la RDC et CAFI souhaitent mettre en place un programme de paiement pour les services environnementaux (PSE), comme le recommande la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC. Cet objectif est repris dans le cadre Programmatique de la seconde Lettre d’intention (LOI2) pour la période 2021-2031. Cela s’inscrit par ailleurs dans la démarche plus large de CAFI de développement d’une initiative PSE ambitieuse et standardisée à l’échelle sous régionale, en faveur des forêts de l’Afrique centrale et ses populations… Ce mécanisme est déjà mis en œuvre par plusieurs acteurs dans différentes zones, dans une démarche pilote. Le premier partenariat RDC-CAFI a en effet permis de tester ces approches sur le terrain en RDC au travers de nombreux projets ayant une composante de PSE ou de « type PSE ». Un processus de capitalisation des pratiques et de standardisation des méthodologies et des outils a été démarré en 2023, impliquant en particulier des standards de qualité et méthodologies harmonisés, une gestion renforcée et centralisée de l’information, des vérifications indépendantes et transparentes des résultats », renseignait la note technique précisant les termes de référence de cet atelier stratégique.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé hier, lundi 15 avril 2024, par un communiqué de presse portant la signature de Patricia Nseya, son Rapporteur, la tenue, de façon concomitante, le 29 avril prochain, des élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province. La Centrale électorale justifie cette option par des contraintes liées aux moyens financiers qui devraient, normalement, permettre la prise en charge des opérations électorales, conformément à son chronogramme publié dernièrement. Dans le même communiqué, la Céni a annoncé que la période de campagne ira du 25 au 27 avril, précisant, en plus, que les listes définitives des candidats retenus sont affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et sont disponibles sur son Site Web : www.ceni.cd
COMMUNIQUE DE PRESSE N O ..Q2Z../CENl/2024
La Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique qu'elle a reçu de la Cour Constitutionnelle et des Cours d'appel faisant office des Cours administratives d'appel des arrêts consécutifs aux recours en contestation des décisions n O 013/CENI/AP/2024 et 014/CENI/AP/2024 du 29 mars 2024 portant respectivement publication des listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l'élection des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province.
S'agissant de l'élection des Sénateurs, la Cour Constitutionnelle a réceptionné au total 07 (sept) requêtes, dont 05 (cinq) jugées irrecevables et 02 (deux) recevables mais non fondées. Concernant l'élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, les Cours d'appel faisant office des Cours administratives d'appel Ont reçu au total 25 (vingt-cinq) requêtes dont 12 (douze) jugées irrecevables, 07 (sept) recevables mais non fondées et 0 (six) recevables et fondées.
Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et rend publiques les décisions n O 015/CENI/AP/2024 et 016/CENI/AP/2024 du 15 avril 2024 respectivement publication des listes définitives des candidatures à l'élection des Sénateurs et publication des listes définitives des candidatures à l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province.
Les listes définitives ainsi publiées sont affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et sont disponibles sur le Site Web de la CENI : www.ceni.cd
Pour des raisons des contraintes financières, les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province sont reportées et auront lieu concomitamment à la date reprise dans le chronogramme ci-après :
PERIODE
DUREE/JOUR
ACTIVITE
Du 25 au 27 avril 2024
3
Campagne électorale pour l'élection des
Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de rovince.
Le 29 avril 2024
1
Election des Sénateurs, Gouverneurs et
Vice-Gouverneurs de province par les Députés Provinciaux ;
Centralisation et annonce des résultats rovisoires ar la CENI.
Conformément aux communiqués de presse n o 012/CENl/2024 du 15 février 2024 et n o 018/CENl/2024 du 29 mars 2024, la CENI rappelle à l'opinion publique que les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province dans les provinces du Kwilu et du Nord Ubangi ne seront organisées qu'après la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba et de Yakoma. Un calendrier électoral relatif à ces scrutins sera rendu public dans le meilleur délai.
La commission électorale nationale indépendante, CENI, a annoncé à travers un communiqué signé par le rapporteur Patricia Seya, les accréditations en prévision des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord Ubangi. Il s’agit des témoins des partis ou regroupements politiques, des candidats indépendants et des observateurs nationaux et internationaux ainsi que des journalistes nationaux et internationaux, pour une période allant du 08 avril au 08 mai, soit un mois.
Par ailleurs, la Centrale électorale fixe les conditions requises pour avoir accès à l’accréditation. Le témoin d’un parti politique ou d’un candidat par exemple devra, entre autres, être inscrit sur la liste électorale ou être désigné par un parti politique. Pour un observateur national, celui-ci doit détenir une carte d’électeur ou produire un mandat en bonne et due forme délivré par l’organisme ou l’association qui le propose.
En ce qui concerne, les observateurs internationaux, ils doivent être porteurs d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport ou encore présenter deux photos format passeport récentes. Concernant la presse, le journaliste national doit se munir d’une lettre de demande d’accréditation de l’organe de presse qui le mandate ou une demande individuelle d’accréditation pour le journaliste indépendant ou encore Avoir une carte de presse valide.
Cependant, le journaliste international doit, entre autres, présenter une copie certifiée conforme de l’autorisation de prester en République Démocratique du Congo délivrée par le Ministère ayant la presse dans ses attributions ou être porteur d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport.
« La CENI invite les partis ou regroupements politiques, les candidats indépendants, les organisations de la société civile nationales ainsi que les organes de presse nationaux, désireux de participer à l’observation ou à la couverture médiatique de ces élections de bien vouloir prendre contact avec les Antennes de la CENI situées à Masimanimba et à Yakoma pour les élections législatives et provinciales et les Secrétariats Exécutifs Provinciaux (SEP) de la CENI situés aux chefs-lieux des provinces de la République Démocratique du Congo pour les scrutins des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints ainsi que des Maires et Maires Adjoints de ville », peut-on dire du communiqué de la centrale électorale.
Prévues pour le 28 avril prochain, la CENI avait finalement reporté les élections législatives nationales et provinciales au 12 juillet à Masimanimba et Yakoma. Le processus va donc débuter du 15 au 24 avril par de contact et réunion avec les responsables des institutions de la République, suivi des séances d'échanges avec les différents partenaires du processus électoral, le recrutement et identification du personnel temporaire et la préparation du matériel électoral.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni Ndolamb Ngokwey mobilise une quarantaine d’investisseurs britanniques qui devront investir dans plusieurs domaines au Congo-Kinshasa.
Pour le diplomate congolais, cette rencontre économique n’est que le résultat du forum organisé à Londres avec les pays d’Afrique francophone. « (…) En octobre dernier, nous avons organisé un forum à Londres avec les pays d’Afrique francophone sur différents domaines d’investissements. L’une des décisions était justement d’organiser ces genres d’assises », a rappelé Ndolamb Ngokwey.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni s’est dit fier d’avoir emmené autant d’investisseurs pour le décollage de l’économie de son pays. « C’est historique. On n’a jamais eu une délégation importante britannique par le nombre d’investisseurs, la qualité des entreprises et la diversité des domaines d’investissements », s’est-il réjouit.
Pour lui, la présence des ministres congolais permettront des discutions bilatérales avec des investisseurs britanniques. « Ce n’est plus le moment de faire des vœux pieux, mais des projets concrets et palpables qui ont besoin d’investissements », a insisté l’ambassadeur Ndolamb.
Le diplomate congolais est convaincu que la présence d’une entreprise qui est la branche financière du gouvernement britannique parmi ces investisseurs dit beaucoup. « Cela signifie qu’il n’y aura pas des promesses d’investissements, mais plutôt des engagements », a-t-il insisté.
En effet, c’est depuis le mercredi 10 avril dernier que s’est ouvert, à Kinshasa, le Forum économique RDC-UK dont le lancement officiel s’est procédé par Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre Congolais du Commerce Extérieur. « La présence des Britanniques à Kinshasa fait partie de nos efforts pour réaliser la mission que le Chef de l’Etat nous a confiée », a rappelé le Diplomate Ndolamb.
D’où a-t-il rappelé les objectifs lui assignés par le chef de l’État Félix Tshisekedi lors de sa nomination en tant qu’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni.
La Régie des Voies Aériennes, autorité aéroportuaire de la RDC, a signé un contrat à long terme avec Westminster Aviation Security Services, une division de la société britannique de sûreté, Westminster Group, pour établir des opérations de sûreté aéroportuaire de rang mondial dans plusieurs aéroports internationaux de la RDC.
Selon le contrat, signé lors de la mission commerciale d’investissement britannique qui s’est tenue à Kinshasa du 10 au 11 avril, Westminster s’engage à fournir les investissements et l’expertise nécessaires pour élever la sûreté à un standard international dans cinq aéroports de la RDC.
Westminster fournira non seulement l’équipement de détection, de surveillance et de contrôle requis dans les principaux aéroports internationaux de la RDC, mais s’assurera également de l’entretien, du soutien, et de la formation nécessaire pour que la sûreté aéroportuaire de la RDC soit gérée selon les normes internationales les plus élevées. Cela aidera les autorités locales à développer et à maintenir des services de sûreté aéroportuaire de haut niveau, ouvrant ainsi le potentiel de croissance du trafic aérien en attirant de nouveaux transporteurs internationaux et de nouvelles entreprises commerciales dans la région.
Dans le cadre du programme, Westminster mettra également en place une académie de formation de la sûreté aérienne afin de fournir une formation certifiée au niveau international pour tout le personnel travaillant dans la sûreté aérienne (AVSEC) dans le pays. Cela garantira que le personnel de l’AVSEC de la RDC soit parmi les mieux formés, motivés et appréciés dans toute la région.
Commentant sur les attributions du contrat, le Président-Directeur Général de Westminster, Peter Fowler, a déclaré :
«Je suis ravi de pouvoir annoncer ce nouveau contrat important lors de la mission commerciale entre le Royaume-Uni et la RDC.»
«La République démocratique du Congo est un partenaire clé pour nos services de sûreté aérienne internationale, et nous croyons que le pays a un potentiel de croissance important. Avec une superficie équivalente à celle de l’Europe de l’Ouest, il est le plus grand pays d’Afrique subsaharienne, le deuxième plus grand de toute l’Afrique et le onzième plus grand au monde. C’est aussi le pays francophone le plus peuplé au monde. Le transport aérien est donc une exigence importante et nécessaire dans ce vaste pays. J’ai hâte de voir Westminster avoir une présence à long terme dans le pays et de jouer son rôle dans la croissance et la sûreté des nombreux aéroports du pays.»
«Le gouvernement de la RDC ainsi que la RVA se sont engagés à créer des opérations aéroportuaires de rang mondiale dans le pays, ce qui créera des avantages économiques pour le pays et ses citoyens», a déclaré le PCA de la RVA, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.
«Nous avons été impressionnés par le professionnalisme et l’expertise démontrés par Westminster et nous considérons des partenariats comme celui-ci avec des organisations mondiales de premier plan, comme un élément clé de cette stratégie.»
Lord Popat, l’envoyé commercial du Premier Ministre Britannique pour la RDC, qui dirige la mission commerciale du Royaume-Uni à Kinshasa, a ajouté : «Le Royaume-Uni souhaite développer le commerce bilatéral avec la République démocratique du Congo, et je suis ravi que nous ayons pu annoncer une attribution de contrat à long terme entre Westminster et la Régie des Voies Aériennes lors de cette mission commerciale britannique. C’est une indication claire que des opportunités d’affaires existent entre nos deux pays».
Le Cabinet du Ministre des Finances constate avec regret que certaines personnes s’évertuent à s’attaquer violemment à Monsieur le Ministre des Finances depuis un temps, comme c’est devenu le cas d’ailleurs, malheureusement, sous la base d’informations non vérifiées.
S’agissant principalement du contrat relatif à l’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays par le Consortium Stever Construct-Sotrad Water, il convient de noter que (qu’) :
Le Ministère du Développement rural a signé, en date du 21 avril 2021, un contrat d’installation de 1.000 forages et de construction de stations mobiles de traitement d’eau dans 1.000 localités à travers le territoire national, pour un coût global de 398.982.383,41 USD, soit 398.982 USD en moyenne par station ;
Estimant que ce prix était très élevé, le Ministre des Finances a demandé la révision à la baisse de coût unitaire. C’est ainsi que, par la lettre n°SC-SW/RF/14/2023 du 07 avril 2023, le Chef de fil dudit consortium notifiera le Ministre du Développement rural de l’augmentation du nombre de stations à livrer, qui passe désormais de 1.000 à 1.340, soit un coût unitaire revu à 297.748 USD, une diminution de 34% du coût initial;
A ce jour, 816.829 USD ont été payé au prestataire, représentant 241 stations finies. Par sa lettre n°1893/CAB/MIN.FINANCES/TRES/FMP/2023 du 24 août 2023 adressée à Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Développement rural, Monsieur le Ministre des Finances a fustigé le décalage entre l’exécution physique et l’exécution financière du projet et a, en même temps, conditionné les prochains paiements par la livraison intégrale de 241 stations par le titulaire du marché. Depuis, aucun autre paiement n’a été effectué.
Selon les informations recueillies au Ministère du Développement rural et auprès du prestataire, une centaine de stations est à ce jour livrée et une autre centaine est en cours d’installation.
En ce qui concerne le marché d’installation des lampadaires dans la ville de Kinshasa :
Le Ministre des Finances a été saisi en date du 10 juin 2022 par le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa en vue de solliciter le financement du projet d’acquisition et d’implantation de 2.594 kits solaires auprès de la société Solektra pour un montant total de 13.693.370,82 USD, suivant le contrat signé en date du 31 mai 2022 entre la Ville de Kinshasa et ladite société ;
Y répondant, le Ministre des Finances a pris soin d’ouvrir un compte séquestre auprès d’une banque commerciale de la place où tous les fonds ont été logés, sous la surveillance de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Selon les prescrits du contrat, 70% du montant devraient se payer à travers l’ouverture d’une lettre de crédit. A ce jour, 30% ont été payés au prestataire à titre d’avance de démarrage et 40% directement aux entreprises fournisseurs du prestataire à travers une lettre de crédit. Le solde de 30% ne pourra être payé qu’à la livraison définitive de l’ouvrage.
Selon les informations disponibles en ce moment, l’ensemble de lampadaires faisant l’objet de la commande sont arrivés au port de Matadi depuis plus d’une année.
Ainsi, le Ministre des Finances se félicite du traitement exemplaire qu’il a réservé à ces deux dossiers dans le but de sécuriser les ressources du Trésor.
Toutefois, le Ministre des Finances dénonce la dérive populaire et opportuniste qui consiste à faire circuler des informations mensongères et trompeuses sur la base d’éléments en provenance de l’Inspection Générale des Finances. Cela est de nature à faire perdre le caractère noble et professionnel du travail attendu de cette institution, qui est notamment au service du Ministère des Finances.
La société civile de la République Démocratique du Congo a tenu, ce mercredi 10 avril 2024 à son siège de la commune de Kasa-Vubu, un point de presse pour donner sa position sur la situation actuelle du pays.
De prime à bord, elle a tenu à exprimer sa compassion avec toutes les familles congolaises en général, victimes des affres de la guerre et en particulier, les 4 soldats de la SAMI SADC décédés sur le champ de bataille, il y a quelques jours.
Subséquemment, elle déplore le manque de reconnaissance internationale envers la crise dramatique qui sévit depuis 30 ans au Nord-Kivu, causant des millions de morts et de déplacés, appelant à une prise de conscience collective face à cette situation alarmante.
«La commémoration du génocide Rwandais a été faite pour parler de près de 700.000 morts sans aucune allusion au véritable génocide juste à côté au Nord-Kivu depuis également 30 ans et ayant entrainé à ce jour plus de 12.000.000 de morts, 7.000.000 de déplacés internes et une crise humanitaire des plus dramatique.
Face au silence de la communauté internationale, on ne peut conclure qu'à un manque de compassion et une dépravation de la conscience collective de l'humanité», rapporte-t-elle.
Dans ce contexte douloureux, elle déplore l'annonce du Président Sud-Africain Cyril Ramaphosa lors des commémorations du génocide Tutsi, Hutu et Tua à Kigali qui suscite des questionnements.
« ... Participant aux commémorations du 30e anniversaire du génocide Tutsi, Hutu et Tua, à Kigali, le 7 avril dernier, il y annonçait désormais que la guerre dans ľEst de la RDC ne trouverait de solution que par la voie de la négociation politique et diplomatique, contrastant ainsi avec sa position ferme et engagée, exprimée lors de sa participation au dernier sommet de l'Union africaine», souligne-t-elle.
Pour la société civile, cet appel à la négociation prônée par Ramaphosa, contraste fortement avec sa précédente fermeté exprimée lors du récent sommet de l'Union africaine. Sa nouvelle approche diplomatique et politique pour mettre fin aux conflits est un revirement majeur de sa position antérieure.
Évoquant l'Assemblée Nationale, elle critique les tentatives d'augmentation du nombre d'assistants parlementaires et de leurs émoluments, s'opposant à cette démarche en période de revendications de réduction du train de vie des institutions.
Le Chef de l’Etat devrait se départir de cette pratique qui fragilise l'exécutif et laisser ceux qui ont fait le choix parlementaire, d'œuvrer dans leur assemblée respective, afin d'honorer leurs électeurs et ainsi laisser d'autres dignes fils du pays animer le gouvernement.
S'agissant des élections des animateurs du Sénat et des provinces, la société civile souligne la nécessité d'une communication transparente de la part de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sur les évolutions du calendrier électoral et les reports dans certaines circonscriptions dont Masi-Manimba, Yakoma, Gemena, insistant sur l'importance de renforcer la confiance par une communication régulière, car, dit-elle, « la communication renforce la transparence et réduit la suspicion ».
In fine, elle lance un appel à l'unité nationale pour que la population congolaise puisse faire de la paix et la solidarité une réalité palpable et tangible dans les 4 coins du pays.
Pose de la première pierre pour la construction de 60 salles de classe et Remise de fournitures scolaires à N’sele
Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo, ont procédé le 11 avril 2024 à la pose de la première pierre pour la construction de 60 salles de classe, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux de direction, 80 latrines et 6 points d’eau dans 11 écoles primaires à Nsele, une commune urbano-rurale de l'est de la ville de Kinshasa.
La construction de ces écoles se fait dans le cadre du programme « Amélioration de l'accès et de la qualité de l'enseignement primaire à Kinshasa » lancé le 11 avril 2023, pour une durée de trois ans.
Ce programme, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains, vise à contribuer à l'amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l'apprentissage et en améliorant la qualité de l'enseignement primaire, notamment pour les filles. La hauteur de la participation à l’enveloppe du financement est de l’ordre de 6,5 millions de dollars pour la KOICA, et 0,7 millions de dollars pour l’UNICEF.
Plus de 52000 élèves dont 49% de filles, 975 enseignants, 108 directeurs d’écoles, 20 inspecteurs et 324 membres des comités de parents bénéficieront directement directs de ce programme.
Outre la construction de salles de classe, ce programme prévoit en 2024 la distribution de fournitures scolaires (sacs à dos, manuels scolaires, cahiers, stylos, lattes, etc.). La KOICA et l’UNICEF ont profité de cette occasion pour procéder à la remise symbolique de ces fournitures scolaires aux élèves présents. Le directeur provincial de l’EPST Kinshasa-Plateau organisera l’acheminement de ces fournitures scolaires dans les 108 écoles primaires ciblées dans le cadre de ce programme.
Il est également prévu en 2024 d’assurer la promotion de concours scolaires en lecture/écriture, calcul et droits de l'enfant ainsi que la formation des enseignants sur les programmes nationaux et la gestion de classe.
« Ce programme nous a permis de donner l’accès à une éducation de qualité aux enfants les plus vulnérables et les plus exclus dont plus de 2 000 enfants en provenance de Kwamouth, intégrés dans les écoles ciblées du programme », a déclaré Katya MARINO, Représentante adjointe de l’UNICEF en RDC.
« Le projet contribuera à accroître l'accessibilité à l'éducation pour les enfants en RDC et nous osons croire qu'il améliorera également le secteur éducatif en général du pays » a déclaré Yonjae CHOI, directeur pays du bureau KOICA en RDC.
Pour sa part, le Ministre de l’EPST, Tony MWABA KAZADI, a expliqué : « La KOICA et l’UNICEF ont répondu à nos besoins. Le choix de la zone d’exécution du projet répond réellement à nos besoins. », avant d’ajouter : « Je vous propose l'aide de la direction des infrastructures scolaires du Ministère de l'EPST. N'hésitez donc pas à faire appel à nous en tant que bénéficiaires afin de pouvoir vous aider et vous accompagner. »
La KOICA collabore avec l'UNICEF en RDC dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile, et l’eau, hygiène et assainissement. Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.
Ce programme appuie la politique de gratuité de l’enseignement de base du gouvernement de la RDC en vigueur depuis 2019.